La Presse Bisontine 120 - Avril 2011

La Presse Bisontine n° 120 - Avril 2011

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MÉTÉO 39 jours de chaleur en 2008 sur 180 Assez de soleil pour en profiter ?

SÉCURITÉ La couverture de sécurité Respectez les normes de sécurité Depuis plusieurs années maintenant, toutes les piscines privées doivent être équipées d’un dispositif de sécurité. Il en existe quatre.

Entre avril et septembre dernier, Besançon a enregistré 45 jours où la température a été supérieure à 25 °C. Lors de la sécheresse de 2003 : c’était le double !

son, il y eut seulement 5 jours supérieurs à 30 degrés en 2007 contre 40 en 2003. À l’heure où les climatologues parlent de réchauffement, ces variations ne semblent pas très visibles “parce que nos mémoires ne retiennent que les dix der- nières années” , rappelle Météo France. Et ces dernières n’ont pas été terribles, pour ne pas dire franchement moches. Mieux vaut donc réfléchir avant d’installer une piscine. Pour les spécialistes, les piscines chauf- fées sont la solution dans notre quart Nord-Est de la France. L’autre idée, moins coûteuse, est d’apposer un couvercle évi- tant une déperdition de cha- leur. Reste à espérer que notre cher anticyclone desAçores déci- de de nous protéger des vilaines perturbations venues de l’Ouest… Nombre de jours supérieurs à 25 degrés à Besançon entre avril et septembre 2003 : 90 2004 : 50 2005 : 55 2006 : 49 2007 : 64 2008 : 39 2009 : 50 2010 : 45

T ous les étés, l’actualité est ponctuée de tristes faits-divers relatant la noyade d’un enfant qui a échappé à la vigilan- ce de ses parents. À chaque fois, le débat sur la sécurité des piscines est rouvert. Ces acci- dents dramatiques, mais qui restent margi- naux, ont poussé l’État à légiférer sur cette question. Le 1 er janvier 2004 est paru au jour- nal officiel le décret de loi sur la sécurité des piscines. Depuis, tous les propriétaires et futurs pro- priétaires de piscines privées enterrées ou semi-enterrées devront équiper leur bassin d’un système de sécurité. Dans le détail, toutes les piscines construites après le 1 er janvier 2004 doivent être sécurisées au moment des travaux. Enfin, pour toutes les piscines installées avant le 1 er janvier 2004, les propriétaires bénéficient d’un délai sup- plémentaire de deux ans pour sécuriser le bassin.

Quatre dispositifs de protection sont propo- sés, dont la barrière qui entoure la piscine. Elle doit faire au minimum 1,10 m entre deux points d’appui. Il existe aussi la cou- verture de sécurité, sur le principe du volet roulant par exemple (à ne pas confondre avec une bâche souple) qui s’applique sur le bas- sin après la baignade pour empêcher les enfants de tomber à l’eau. Le propriétaire peut installer un abri au-dessus du bassin qu’il peut fermer à tout moment. Il reste encore les alarmes. Deux systèmes sont pro- posés : la détection de chute et d’immersion ou la détection de passage. Contrairement aux autres dispositifs, l’alarme nécessite la présence d’un adulte à proximité du bassin pour intervenir rapidement en cas de pro- blème. Mais attention, le risque est que les adultes relâchent leur vigilance sous prétexte d’un système de sécurité.

L es étés se suivent mais ne se ressemblent pas. C’est d’autant plus vrai dans notre région où le climat de type continental se caractérise par des hivers rigou- reux et des étés… soi-disant chauds. “En 2003, la région de

Besançon a enregistré entre avril et septembre 1990 jours où la température était supérieure à 25 °C. En 2008, année la plus mauvaise, ce chiffre était de 39 !” calcule BrunoVermot-Desroches, délégué régional deMétéo Fran- ce à Besançon. Pour comparai-

Malgré une météo

capricieuse, les jours de “beau temps” sont assez nombreux pour profiter de la baignade dans le Grand Besançon.

Les dispositifs de sécurité ne dispensent pas de rester vigilant.

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