La Presse Bisontine 117 - Janvier 2011

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 117 - Janvier 2011

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BESANÇON

20 salariés Gérer sa cave avec une souris

Rens. au 03 81 47 70 40 www.caves-explorer.com

Une société d’informatique bisontine lance “Caves Explorer”, une solution innovante et ludique de gestion de cave, doublée d’un forum sur le vin. Une diversification de plus pour cette entreprise en pointe dans le domaine de la billettique.

G érer sa cave à vin depuis son fauteuil, ou même en faisant ses courses au supermarché, pou- voir vérifier s’il reste du cha- blis pour le fromage ou du châ- teauneuf-du-pape pour la dinde du 24. La société bisontine Aprogsys vient de lancer sur la toile le site caves-explorer.com, convi- vial et très facile d’accès. Les œnologues en herbe et les simples amateurs de vin y trou- veront leur compte facilement. Le portail Internet, tout com- me le logiciel de gestion et l’accès aux fonctionnalités du site sont entièrement gratuits, seuls un lecteur électronique et les “tags” (étiquettes plastiques munies d’une puce) sont à la vente.

L’internaute crée sa cave en quelques clics, il peut ensuite gérer les entrées, les sor- ties, les valeurs, ses commandes et accéder ensui- te à sa cave via Internet. Le portail est dou- blé d’un forum sur lequel les sommeliers amateurs peu- vent échanger sur la qualité des vins qu’ils

faces ou cavistes” ajoute Lau- rent Gachot, responsable du marketing . Créée en 2001, la société Aprog- sys s’est spécialisée dans le déve- loppement de logiciels pour la billettique (transport de voya- geurs). À 80 %, elle travaille en sous-traitance pour les deux leaders mondiaux du secteur, justement basés à Besançon. “C’est un secteur en pleine expan- sion” ajoute Laurent Gachot. De sa fonction première de pres- tataire de services, Aprogsys souhaite désormais se posi- tionner en véritable fournisseur de solutions. Elle le fait par exemple avec ce nouvel outil à destination des amateurs de vins. Elle développe en ce moment d’autres produits à des- tination des collectivités locales, comme l’accès sécurisé aux déchetteries, ou encore pour l’industrie avec notamment ce produit également très récent destiné à suivre la traçabilité des arbres à destination de la filière bois, ou encore cet autre projet de marquage des palettes. “Nous développons aussi en parallèle une activité de “moni- toring”, permettant une sur- veillance précise des structures (matériels roulants, ponts…)” explique Laurent Gachot. La société Aprogsys multiplie les projets de diversification. En ce moment, elle embauche un salarié tous les trois mois. Aprogsys compte 20 collabora- teurs sur son site bisontin des Tilleroyes. J.-F.H.

Aprogsys multiplie les projets de diversification.

L’équipe d’Aprogsys présente son nouveau système de gestion de cave, géré au moyen de “tags”, des étiquettes munies de puces. “In vino Veritag”…

ont en cave, sur les producteurs, les appellations… L’idée des concepteurs, c’est aussi de pous- ser plus loin le concept en le fai- sant vivre financièrement par la publicité que pourront y mettre les vignerons ou les dis- tributeurs. “Le site est dispo- nible depuis quinze jours seu- lement. L’idée était aussi de montrer que notre société est capable de faire autre chose que de la sous-traitance. Le vin fédè- re pas mal de monde, c’est aus- si un moyen de nous ouvrir au grand public” noteVincent Beu- rey, créateur de la sociétéAprog- sys avec deux associés, Cyril Maréchal et Vincent Étienne. Les particuliers sont la première cible de la société à travers ce nouveau produit. Dans un second temps, “nous visons aus- si les professionnels : restaura- teurs, grossistes, grandes sur-

BESANÇON Travaux en cours Un projet commercial

pour le Centre Saint-Pierre

On le disait moribond, mais demain, le Centre Saint-Pierre devrait renouer avec le dynamisme sous l’influence d’un investisseur qui croit au potentiel de cet espace situé sur la route du tram.

T out a commencé quand Chris- tophe Perez, responsable de la société C.P. Invest a cherché des bureaux au centre-ville de Besançon pour héberger son entreprise instal- lée jusque-là parc Lafayette. “J’ai vu qu’il y avait un local à vendre ici. Je m’y suis intéressé. Nous nous sommes installé là début septembre” dit-il. Depuis, il joue un rôle moteur dans le processus de revitalisation du centre Saint-Pierre. Moribond hier, cet espa- ce devrait retrouver dans les prochains mois son dynamisme sous l’influence de cet entrepreneur. Il croit au potentiel de ce centre com- mercial datant de 1977, dont les gale- ries ont été dimensionnées pour accueillir à l’époque 2 500 personnes.

maîtrise d’œuvre et la promotion immo- bilière. Il a engagé la rénovation de ses propres locaux situés au premier étage, lequel est déjà entièrement occu- pé par des activités tertiaires. “Il y a sept cellules, nous en occupons les 2/3” dit-il. Ce n’est qu’un début. Ce profession- nel, qui collabore avec le syndic Urba- nia, a un projet global pour ce site et en particulier pour le rez-de-chaus- sée. Il est en tractation avec différents propriétaires pour racheter des cel- lules commerciales afin d’en avoir la maîtrise. Un travail de longue halei- ne sachant que cet espace compte 47 lots appartenant à 27 propriétaires différents ! S’il parvient à concrétiser son projet, le futur centre Saint-Pierre devrait présenter un visage moins morcelé qu’aujourd’hui. L’idée est de compo- ser l’espace de manière à assurer une mixité entre activités d’affaires, petit commerce et une ou deux grandes enseignes. Le conseil syndical du Centre Saint- Pierre soutien ce professionnel dans sa démarche. “L’arrivée de Christophe Perez dans ces murs nous a boostés . Ça nous redonne le moral. À la hau- teur de nos moyens nous essayons de favoriser les choses. On peut être opti- miste sur ce qui se trame” indique Armand Millet, qui est à la fois repré- sentant du conseil syndical et com- merçant puisqu’il possède l’entreprise de vélo-taxi installée au rez-de-chaus- sée. Il est convaincu que demain le centre sera “une porte d’entrée com- merciale magnifique sur la ville.” Une

nouvelle page de l’histoire du centre Saint-Pierre est en train de se tour- ner. Celle qui s’écrit est teintée d’optimisme. T.C.

Rens. au 06 85 81 97 14

“Son emplacement est idéal. Dans quatre ans, il y aura un arrêt du tram devant la porte. À mon avis, ce centre a été insuffisamment entrete- nu. Les cellules com- merciales se sont vidées peu à peu. Certaines ont été reprises par des gens qui ne font pas de com- merce mais qui les ser- vent pour du stockage par exemple. Demain, si on refait les communs, les sols, les plafonds, les vitrines, je suis sûr que ce centre Saint-Pierre retrouvera son attracti- vité” estime Christophe Perez dont l’entreprise est spécialisée dans la

Christophe Perez, responsable de société C.P. Invest et Armand Millet, représentant du Conseil syndical du centre Saint-Pierre

“Ça nous redonne le moral.”

travaillent main dans la main.

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