La Presse Bisontine 117 - Janvier 2011

BESANÇON 12

La Presse Bisontine n° 117 - Janvier 2011

URBANISME

87 000 euros les garages Tramway : les premières acquisitions foncières

en ce moment surtout rue Nico- las-Nicole où plusieurs propriétés sont concernées. Une pétition circule en ce moment pour mobi- liser les Bisontins sur le sort de ces habitants peu enclins à voir passer le tram sous leurs fenêtres. Après l’enquête publique, une enquête parcellaire démarre début 2011. Son but : définir cette fois au millimètre près les besoins de la collectivité en matière de foncier. J.-F.H.

me le comité régional de rugby. L’autre secteur “sensible” où les acquisitions foncières seront les plus importantes, en superficie, se situe au début du parcours du tramway, auxHauts-du-Chazal. L’agglo espère acquérir là 5 hec- tares de terrain pour y construi- re le futur centre demaintenance du tram. Les discussions ont démarré avec la famille Siméon, propriétaire du terrain, “les négo- ciations n’ont pas encore abouti” précise Claude Siméon, le pro- priétaire concerné. Des Hauts-du-Chazal à la Gret-

te, pas de souci particulier, notamment à la Malcombe où le tram passera presque dans un no man’s land - mais pour- quoi ne pas l’avoir fait emprun- ter la rue de Dole ! Pas de sou- ci majeur non plus au centre-ville. Plus loin, les dis- cussions boulevard Diderot ne sont pas directement liées au passage du trammais au réamé- nagement de la circulation. Le lycée professionnel Saint-Jose- ph est en discussion, “c’est en bonne voie” selon Michel Loyat, l’adjoint bisontin à l’urbanisme.

Un peu plus haut, c’est le sec- teur de Chaprais-Palente qui est concerné. Plusieurs pro- priétés sont sur le fuseau du tram. Exemple au 171 rue de Belfort chez Michel Pape, une propriété de 2 500 m 2 . Discus- sions en cours mais pas d’accord ferme pour l’instant. “Rien n’est encore fait. J’ai une proposition, meilleure que la première, mais j’aimerais obtenir un peu plus et ça pourra se faire. La balle est dans leur camp” résume le propriétaire. Les problèmes se concentrent

Les premières transactions entre la C.A.G.B. et des privés ont démarré sur le parcours du tram. Des ventes ont déjà été faites, d’autres sont en cours de négociation.

L e tramway avance déjà, en coulisses. L’heure est aux discussions entre les propriétaires de terrain ou de bâtiments, et la Commu- nauté d’agglomération du Grand Besançon, porteuse du projet. Des transactions ont déjà été conclues. Par exemple, rue de la Grette, où 16 garages ont été acquis pour la somme de 87 081 euros. Une partie d’entre eux a été démolie. Dans le quar- tier de la Grette, l’autopont que

les voitures empruntent pour rejoindre le pont Charles-de- Gaulle sera démolie, le tram- way suivra la rue de la Grette pour rejoindre directement le pont De Gaulle. Dans l’opération, plusieurs maisons seront concer- nées dans le périmètre de la Maison du rugby. Deux d’entre elles ont déjà été acquises et vidées. LaMaison du rugby, elle, déménagera probablement “en fin d’année 2011. Nous allons au pôles des Orchamps” confir-

TOURISME

100 000 euros la chambre

Les hôteliers veulent décrocher la bonne étoile La réforme des classements hôteliers est entrée en vigueur. Avec le risque de voir quelques hôteliers indépendants qui n’ont pas les moyens d’investir disparaître. L’hôtel Florel, vers la gare, devrait décrocher une troisième étoile.

Le siège du comité régional du rugby sera rasé dès son déménagement au pôle sportif des Orchamps.

“C’ est une petite révolution” annonce Michèle Perrot- Minot, consultante tou- risme à la C.C.I. du Doubs. Les 312

hôtels classés de Franche-Comté, mais aussi les 127 campings, attendaient avec impatience de connaître les condi- tions imposées par la réforme du clas- sement des hébergements touristiques qui concerne plusieurs aspects : la modernisation des normes de classe- ment et la refonte de la procédure d’obtention des nouvelles étoiles. Désormais, le classement des hôtels sera valable cinq ans. La catégorie 0 étoile disparaît tout comme le 4 étoiles luxe, au profit d’une nouvelle catégo- rie 5 étoiles dont peuvent se préva- loir d’ores et déjà quelques palaces parisiens. Auparavant, une trentai- ne de critères seulement existaient pour classer les hébergements. La lis- te en comprend désormais 240, trai- tant de l’équipement, de l’état et de la propreté, des services au client ou encore de l’accessibilité ou du déve- loppement durable. À Besançon, où il n’existe aucun 4 étoiles, les professionnels du touris- me attendaient cette réforme. Un hôtel bénéficie déjà du nouveau classement, l’Hôtel de Paris au centre-ville, qui après un lourd programme de réno- vation, a décroché sa troisième étoile. Un deuxième établissement devrait obtenir d’ici le printemps prochain sa troisième étoile également : l’hôtel Flo- rel, situé vers la gare. Son directeur n’a pourtant pas atten- du les nouvelles règles pour engager un ambitieux chantier de rénovation et d’extension. Il ajoute 30 chambres nouvelles aux 29 existantes, doublant

sa capacité d’accueil. À raison de 100 000 euros par chambre, l’investissement est de taille. “Nous avons anti- cipé le nouveau classe- ment indique Daniel Houser, le patron du Florel. Je ne l’ai pas fait pour ça, le projet est né il y a plus de quatre ans, mais ces travaux vont nous per- mettre de prétendre à obtenir 3 étoiles. Ces

Un taux de remplissage de 57 % à Besançon.

Noël Petit Papa u n e v i l l e e n f ê t e e t e n l u m i è r e

travaux deviennent nécessaires si l’on veut répondre aux exigences de la clien- tèle, étrangère notamment” pense-t-il. Les hôteliers ont jusqu’au 23 juillet 2012 pour se faire labelliser selon la nou- velle réglementation. Au-delà et s’ils ne se soumettent pas aux nouvelles règles, ils n’auront plus le droit de com- muniquer autour de leurs étoiles. Si certains hôteliers ont compris la néces- sité d’investir, d’autres ne peuvent tout simplement pas le faire. La réforme va sans doute à l’encontre de l’hôtellerie indépendante au profit des grandes chaînes hôtelières. Besançon dispose d’une capacité hôte- lière de près de 1 500 chambres. Les autorités locales souhaiteraient qu’elle passe à 2 000 lits. Mais avec un taux de remplissage à l’année de 57 % seu- lement, ne vaut-il mieux pas déjà pré- server l’existant ? J.-F.H.

Marché de Noël PLACE DE LA RÉVOLUTION 27 novembre 24 décembre Marché de Nouvel an PLACE DE LA RÉVOLUTION 26 décembre 31 décembre Marché de Noël des métiers d’art PLACE PASTEUR 3 décembre 30 décembre au cœur du centre historique

Noël d’ici et d’ailleurs PLACE GRANVELLE 3 décembre 24 décembre Marché de Noël solidaire SQUARE SAINT-AMOUR 8 décembre 19 décembre Zone Art version Noël SQUARE SAINT-AMOUR 20 décembre 31 décembre

À l’hôtel Florel,

certaines chambres

donnent sur le nouvel espace vert. Sympa.

Communication de l’Office du Commerce et de l’Artisanat de Besançon

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