La Presse Bisontine 116 - Décembre 2010

DOSSIER

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s’autoproclamer visionnaire. Je dis seu- lement que la ville doit avoir une vision de sa politique culturelle, c’est ce que j’essaie de faire. L.P.B. : Et l’élitisme, autre reproche récurrent ? Y.-M.D. : Je suis pour un élitisme pour tout le monde. Faire une culture qui concerne le plus de monde possible sans pour autant céder à l’exigence cultu- relle. Il n’y a rien de plus méprisant que de dire qu’il y a une culture pour les pauvres et une pour les initiés. Dans notre schéma, il y a plusieurs axes stra- tégiques dont un qui est essentiel à mes yeux : l’élargissement du public. Ça passe par le monde de l’éducation, par les quartiers, par la rénovation des musées pour les rendre plus excitants et plus conviviaux. Tout cela est dans le schéma justement. L.P.B. : Quand vous dites que vous avez une forte ambition pour cette ville, vous pensez aussi aux prochaines municipales ? Y.-M.D. : Le maire a annoncé qu’il se représenterait en 2014, je le soutien- drai sans ambiguïté. Ensuite, je pense que je peux parmi d’autres en avoir les capacités, mais je ne fais aucun plan sur la comète. Un futur maire doit avoir un parcours, une expérience. Certains seront en capacité d’y prétendre le moment venu. Mais on ne peut jamais ambitionner de faire quelque chose sans que les circonstances nous échappent. Être maire de cette ville, ça peut faire partie des hypothèses possibles si les circonstances s’y prêtent. Mais aussi longtemps que Jean-Louis Fousseret sera là, je le soutiendrai. Propos recueillis par J.-F.H.

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