La Presse Bisontine 113 - Septembre 2010
BESANÇON
La Presse Bisontine n° 113 - Septembre 2010
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DÉPLACEMENTS 2 000 à Strasbourg 85 abonnés à AutoCité Cinq mois après son lancement, le service d’autopartage n’a pas encore atteint la centaine d’abonnés prévus. Les petites voitures se déplacent 150 fois par mois.
CULTURE Vente d’alcool Une licence IV pour la S.M.A.C. Le futur bar de la scène des musiques actuelles (S.M.A.C.) sera autorisé à vendre de l’alcool les soirs de concert. Une déci- sion qui n’est pas du goût de tout le monde. L a ville de Besançon a acquis pour 6 000 euros la licence IV qui autorisera le bar de la S.M.A.C. (scè- ne des musiques actuelles) à vendre de l’alcool dès janvier 2011. La décision déplaît à Catherine Gelin de l’opposition municipale. “Le principe de vendre de l’alcool dans une S.M.A.C. me gêne. C’est faire peu de cas de la jeunesse que de lui proposer de l’alcool sur un lieu public.” Selon cette élue, lamairie devrait plutôt monter l’exemple et faire du bar de la S.M.A.C. une sorte d’emblème de la lutte contre l’alcoolisme. Prohiber l’alcool au profit du jus de fruit ne convainc pas le maire Jean-Louis Fousseret. “L’alcoolisme chez les jeunes m’inquiète. Or, ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on fait bais- ser la fièvre” dit-il. Autoriser les clients à prendre une bière au comptoir ne signifie pas que le bar de la S.M.A.C. deviendra le futur repère à “pochetrons” de la capitale régionale. “Il sera soumis à la même législation que n’importe quel autre débit de boisson. Servir de l’alcool aux mineurs où aux personnes ivres sera interdit” rappelle Franck Monneur, conseiller municipal délégué aux musiques actuelles. Pour commencer, le bar de la S.M.A.C. ne sera ouvert qu’à l’occasion des concerts. Mais à la belle saison, l’expérience pourrait être menée de l’ouvrir toute la journée pour permettre au public de profiter de la vas- te terrasse qui offre un panorama sur la Citadelle. Franck Monneur précise qu’il s’agit là d’une hypothè- se. “La priorité de la S.M.A.C. est d’être un lieu de musique et pas un débit de boissons.” T.C.
L e service d’autopartage n’a pas encore complètement trouvé sa place dans la capitale comtoise, même si du côté de la direction d’AutoCité, on se dit satisfait du démarra- ge. “85 abonnés, c’est même un peu au-delà de nos prévisions. Nous avions prévu d’atteindre les 100 abonnés en un an. Ce n’est pas gagné, c’est encore insuf- fisant, mais c’est prometteur” relativise Jean-Baptiste Schmi- der, le gestionnaire du disposi- tif bisontin. L’objectif d’AutoCité à Besançon est toujours
Les petites voitures blanches au logo mauve n’ont pas encore séduit 100 utilisateurs.
d’atteindre les 500 abonnés en trois ans. Besançon est une des plus petites villes de France à avoir adopté ce dis- positif de “voi- ture à la carte”. Dans d’autres agglomérations plus impor- tantes, à l’image de Strasbourg (et d’ailleurs de plusieurs autres
Faire décoller le nombre d’abonnements.
villes alsaciennes), le concept marche beaucoupmieux. La capi- tale alsacienne compte désor- mais 2 000 abonnés. “Là-bas, nous avons plus d’ancienneté, le service a été lancé il y a dix ans” précise le responsable. Les 85 abonnés bisontins utili-
sent chacun en moyenne deux fois une voiture AutoCité tous les mois. L’utilisation dure en général une demi-journée, pour une distance moyenne de 30 km. À la rentrée, le réseau bisontin s’apprête à lancer des partena- riats avec la Carte Avantages
Jeunes et les bus Ginko pour fai- re décoller le nombre d’abonnements. La tranche prin- cipale des utilisateurs d’AutoCité, ce sont les personnes âgées de 30 à 40 ans (42 %).
J.-F.H.
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