La Presse Bisontine 113 - Septembre 2010

La Presse Bisontine n° 113 - Septembre 2010

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telles responsabilités ait pu agir ainsi sans envisager le retour de bâton. L.P.B. : Quel devrait être le profil du maire de demain pour une ville comme Besançon ? R.S. : La fonction d’élu change. Le maire de demaindevra être quel- qu’un de parfaitement au courant des pro- blèmes qui se posent à la société. Il ne pourra sans doute plus être un citoyen comme Jean Minjoz ou Robert Schwint sortant “de sa

prochaines élections municipales ? Qu’en pen- se l’ancien maire qui n’a jamais été favorable à la gauche plurielle ? R.S. : J’avais mis en garde Jean-Louis Fousseret sur le fait qu’il aurait sans un jour des problèmes avec les Verts. J’en parlais en connaissance de cause car j’avais de mon côté tenté une allian- ce avec les communistes qui n’a pas fonctionné. Le problème est que Jean- Louis Fousseret peut difficilement échap- per à la gauche plurielle. Il lui serait difficile de s’engager seul dans une élec- tion municipale. L.P.B. :S’il vous avait écouté,cela aurait pu être perçu comme un aveu de faiblesse de la part du nouveau maire ? R.S. : Aveu de faiblesse ou de sagesse ? L.P.B. :Vous auriez déclaré que le député U.M.P. Jacques Grosperrin ferait un bon maire pour Besançon. Le confirmez-vous ? R.S. : C’est une pure invention ! Je ne suis plus encarté au parti socialiste, mais je reste fidèle à ses valeurs. Néan- moins, dans une ville comme Besan- çon, la couleur politique importe peu. Ce qui compte, c’est la personne et ce qu’elle dégage. Malgré tout, la capita- le régionale a toujours été une ville de gauche. Il y a eu Jean Minjoz à la sui- te duquel j’ai pris le relais. Cela fait maintenant cinquante ans que cette ville est de la même couleur politique. L.P.B. : La verra-t-on un jour changer de bord et passer à droite ? R.S. : À mon sens, une personne aurait peut-être pu faire basculer cette ville à droite, c’est Alain Joyandet. Il passait bien auprès des gens. Cet homme poli- tique aurait pu être dangereux. Je n’ar- rive toujours pas à comprendre qu’une personnalité publique qui occupait de

“Je n’ai pas de jugement à porter.”

campagne”. Les problèmes vont deve- nir de plus en plus complexes. Il fau- dra être doté de grandes qualités intel- lectuelles et techniques pour les résoudre. Pour autant, les élections municipales resteront une affaire de partis. Cela ne peut pas être autrement. L.P.B. :Vous étiez instituteur. L’école, l’autorité, la jeunesse, les choses ont-elles autant chan- gé qu’on le dit parfois par rapport à votre époque ? R.S. : Honnêtement, je ne voudrais plus retourner devant une classe. À mon époque, il y avait une autorité naturelle du maître qui ne faisait l’objet d’aucu- ne discussion. Ce n’est plus le cas. Je suis inquiet, très inquiet pour l’avenir. Je plains les enseignants qui exerce- ront dans dix ou vingt ans.Avec le recul, je me dis que j’ai vécu une époque très agréable dansmon travail d’enseignant pour commencer et ensuite en poli- tique. Propos recueillis par T.C.

Selon Robert Schwint, seul Alain Joyandet aurait pu faire basculer la ville à droite.

Garde d’enfants à domicile : UNE SOLUTION À LA CARTE Implantée depuis le début de l’année sur Besançon, “La Compagnie des Familles” propose des solutions adaptées à chaque situation. Avec en plus, crédits d’impôts et aides de la C.A.F. à la clé.

PUBLI-INFORMATION

P arce qu’elle s’est rendue comp- te en arrivant il y a trois ans à Besançon que trouver une “nounou” pouvait s’apparen- ter à un véritable parcours du com- battant, Marie-Amélie Sauvayre a décidé de créer sa propre entreprise, spécialisée dans la garde d’enfants à domicile.À Besançon,“La Compagnie des Familles”, franchise nationale créée à Paris en 2004, a donc ouvert sa dixième agence en province avec à sa tête, cette jeune et dynamique maman désormais chef d’entreprise.

de choix que privilégie la Compagnie des Familles dans le recrutement de ses nounous et baby-sitters . Clémen- tine Cussac, éducatrice jeunes enfants, se charge du recrutement, de la for- mation et du suivi de ces nounous spé- cialisées dans le service à domicile. Faire appel à La Compagnie des Familles, c’est aussi accéder aux dif- férentes aides de la C.A.F. et de l’État (crédits d’impôt). Les tarifs varient en fonction de plusieurs critères : nombre d’heures par mois, revenus des parents… “Pour donner un exemple d’une famille qui a besoin d’une per- sonne pour le périscolaire de l’après- midi, soit environ 26 heures par mois, le tarif sera de 460 euros auxquels il faudra déduire près de 300 euros de la C.A.F., soit environ 160 euros par mois sur lesquels on bénéficie en plus d’un crédit d’impôt de 50 %. Ce systè- me de garde à domicile n’est pas réser- vé qu’aux plus aisés” insiste Marie- Amélie Sauvayre qui établit des devis à la demande. L’avantage de passer par un tel système réside aussi dans

Titulaire de l’agrément simple pour la garde des enfants de plus de trois ans et de l’agrément qualité pour les bébés de moins de trois ans, la socié-

enfants à la sortie de l’école à 16 h 30, les raccompagner à la maison et les aider à faire leurs devoirs indique Marie-Amélie Sauvayre. Mais nous proposons aussi des nou- nous à la journée pour les moins de trois ans. Toutes les solutions sont possibles. Avec des parents dont les horaires de travail fluc- tuent, c’est important de savoir s’adap- ter.” La disponibilité, l’autonomie et le sens des responsabilités sont les critères

té bisontine propose des solutions souples, à la car- te, qui s’adaptent à chaque situation. La Com- pagnie des Familles rayonne non seulement

“La garde à domicile n’est pas réservée qu’aux plus aisés.”

le fait que la Compagnie des Familles se charge elle-même du recrutement et du paiement des nounous, les parents n’ayant aucune formalité à remplir avec la nounou. “C’est vraiment une prestation à la carte. D’un mois à l’autre, on peut changer sans problè- me le volume horaire, on ne paie que les heures effectuées” ajoute la res- ponsable qui prépare activement la rentrée afin de pouvoir satisfaire toutes les demandes, de plus en plus nom- breuses. La Compagnie des Familles, le meilleur choix pour le confort et le développement de vos enfants.

dans le Grand Besançon, mais aussi dans tout le département du Doubs. “Le plus gros des demandes, c’est pour du périscolaire, pour récupérer les

Marie-Amélie Sauvayre a créé le Compagnie des Familles

en février dernier à Besançon.

LA COMPAGNIE DES FAMILLES 4 J, chemin de Palente - 25000 Besançon Tél. : 03 81 47 22 78 - Port.: 06 62 54 66 19 E-mail : besancon@lacompagniedesfamilles.com Site : www.lacompagniedesfamilles.com

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