La Presse Bisontine 113 - Septembre 2010

LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 113 - Septembre 2010

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EN BREF

ENSEIGNEMENT Décision du rectorat Une formation passe à la trappe à Jules-Haag

C.A.E.M. Portes Ouvertes du C.A.E.M. Planoise mercredi 8 septembre de 16 heures à 19 heures au 13 A, avenue Île de France à Besançon. L’occasion pour les petits et les grands, passionnés ou futurs passionnés de musique, de rencontrer les professeurs et les bénévoles de l’association pour s’inscrire ou se réinscrire. Cette année, des ateliers collectifs pour adultes débutants ou expérimentés verront le jour sous la forme de thème divers : rock, jazz, blues, fanfare, M.A.O., percussions, hip-hop, chant, chorale. Rens. au 03 81 51 21 36. Immobilier Au cours du premier semestre 2010, avec des baisses et des hausses de prix alternées observées chaque mois, les prix des logements anciens sont restés stables, constat de la F.N.A.I.M.

Après quatorze années d’existence, la formation post-B.T.S. “Conduite de projet en environnement international” (C.P.E.I.) s’arrête. Elle n’était pas diplômante, mais elle offrait des débouchés professionnels aux étudiants.

d’anciens élèves dans ces sociétés.André Toussaint s’était efforcé de constituer et d’entretenir ce réseau. “Nous regret- tons la disparition de cet enseignement. Dans l’industrie, nous étions preneurs des étudiants qui étaient formés dans ce cadre-là. Cette formation n’accueillait que quinze personnes mais 95 % d’entre elles trouvaient un emploi à la sortie” déplore un entrepreneur qui est passé par le lycée Jules- Haag.

enseignements qui existent dans plu- sieurs lycées de la région sont adaptés aux spécificités économiques du terri- toire sur lequel ils sont dispensés. Dans la liste, on trouve des formations aussi variées que “la commercialisation des produits de luxe”, “employé traiteur”, “du design à l’industrialisation en lunet- terie” ou “l’efficacité énergétique”. C.P.E.I. a bel et bien disparu du pro- gramme 2010. Le Rectorat explique pour- quoi. “Cette formation n’était pas sanc- tionnée par un diplôme mais par une attestation. Nous conseillons donc main- tenant aux élèves de B.T.S. de s’orienter vers une licence professionnelle. C’est une manière d’augmenter leur niveau de qua- lification avec un temps d’étude qui se trouve être le même que s’ils avaient sui- vi cette formation complémentaire d’initiative locale.” Or, il est improbable que les étudiants trouvent à la Fac le même état d’esprit, le même accompa- gnement et le même débouché profes- sionnel, que s’ils avaient suivi la for- mation C.P.E.I. Actuellement, le Rectorat développe les formations d’initiative locale pour les C.A.P. et les B.E.P. Elles ne sont pas davantage diplômantes, “mais elles aug- mentent le niveau de qualification des élèves qui les suivent.” T.C.

L a formation “Conduite de projet en environnement international” (C.P.E.I.) était menacée depuis longtemps. Dispensée au lycée Jules-Haag, elle était reconduite d’année en année depuis quatorze ans grâce à la détermination d’André Toussaint, l’enseignant qui l’a fondée avec l’appui de partenaires institutionnels. “Il la tenait à bout de bras” raconte un ancien élève. Elle aura donc survécu un an après le départ en retraite de l’enseignant à la fin de l’année scolaire 2009. Le Rectorat a décidé de ne pas recon- duire cette formation qui s’adressait à

des élèves titulaires d’un B.T.S. et qui voulaient affiner leurs compétences en suivant les cours en C.P.E.I. L’instruction était basée essentiellement sur la com- munication en anglais. Pour les titu- laires d’un brevet de technicien supé- rieur, cela correspondait à une troisième année. Pendant ce cursus, les élèves avaient accès à un réseau composé d’un ensemble d’entreprises, industrielles pour la plupart, basées en France et à l’étranger, dans lesquelles ils pouvaient espérer décrocher un emploi. La plupart des étudiants étaient assurés d’obtenir leur ticket d’entrée grâce à la présence

“Vers une licence professionnelle.”

Le principal handi- cap de cette forma- tion post-B.T.S. est qu’elle n’était pas diplômante. Elle fai- sait partie de ce que le Rectorat appelle les formations complé- mentaires d’initiative locale qui ne sont pas destinées à être pérennisées. Ces

INVESTISSEMENT Un itinéraire de canoë-kayak sur le Doubs Avanne-Aveney se met au canoë Un nouvel itinéraire de canoë-kayak ouvre ses portes. La naviga- tion sera possible du pont d’Aveney jusqu’à Rancenay avec une remontée via le canal. Rendez-vous samedi 4 septembre.

SAÔNE

Un investissement de 3 millions d’euros

L’aménagement du centre-bourg se poursuit La mairie de Saône poursuit sa politique d’investissement. En partenariat avec la S.E.D.D., elle lance la construction d’un bâtiment qui abritera en rez-de-chaussée une salle de convivialité communale de 250 m 2 . L’ aménagement du centre-bourg se poursuit à Saône. La municipalité collabore avec la S.E.D.D. (société vés aux investisseurs. Selon Alain Vien- net, “il y a déjà de bonnes touches qui devraient se concrétiser.”

“Départ et arrivée de la balade se

feront entre le canal et le pont d’Avanne” explique Patrick Mas- son, du comité régional de canoë-kayak.

En effet, le montant global de l’opération est estimé à 3 millions d’euros dont 500 000 euros sont à la charge de la com- mune qui investit dans cette salle d’activité complémentaire à l’Espace duMarais. Cet- te nouvelle salle sera mise à disposition des associations et en particulier de celle du troisième âge qui avait l’habitude de se réunir salle Guinemand. Cette derniè- re sera elle aussi démolie, toujours dans le cadre de l’aménagement du centre-bourg. Ce nouveau projet porté par la municipa- lité n’a pas fait l’unanimité à Saône, puis- qu’une pétition a été lancée à son encontre. Outre son coût, un des points de discorde concerne notamment la question du sta- tionnement autour de ce futur espace. La mairie assure que la capacité de parking à cet endroit ne sera pas entamée. T.C.

d’équipement du Doubs) sur le projet de construction d’un nouveau complexe qui abritera en rez-de-chaussée une salle d’activité communale de 400 m 2 (inclus la partie technique). À l’étage, 800 m 2 seront disponibles. Cet espace sera dédié à des bureaux et à toute autre activité de service à la per- sonne. Le futur bâtiment basse consom- mation qui a été conçu par le cabinet Archi.tech de Besançon se situera rue de la Glacière à Saône. Sa construction néces- sitera la démolition de la maison Méné- trier. “Les permis de construire et de démo- lir viennent d’être déposés” indique le maire AlainViennet. Les travaux devraient débu- ter d’ici la fin de l’année pour une livrai- son du bien fin 2011. Mais avant d’engager les travaux, il faut que la S.E.D.D. ait com- mercialisé au moins 60 % des 800 m 2 réser-

D escendre tranquillement le cours du Doubs en canoë jusqu’à l’écluse de Rancenay pour regagner l’amont via les eaux calmes du canal, voilà la nouvelle activi- té proposée aux Bisontins de tous âges. Pour la première fois, les kayakistes pourront réaliser une boucle en ne débar- quant qu’une seule fois à proxi- mité de l’écluse. L’intérêt est majeur : “Pas besoin d’une voi- ture pour chercher les kaya- kistes en aval afin de les remon- ter au point de départ. Ils remonteront tranquillement par le canal” explique Xavier Kempf, conseiller technique régional à la Ligue de Franche- Comté de canoë-kayak. Pour les plus aguerris, le par- cours d’environ 8 kilomètres nécessite environ 1 h 3/4 de coups de pagaies. Pour les tou- ristes, comptez environ 3 heures. Une journée d’exhibition est programmée samedi 4 sep-

tembre. Elle permettra de juger la potentialité du site tout en donnant un aperçu aux futurs amateurs de sport et de sen- sation. “La vraie ouverture pour les touristes aura lieu au prin- temps avec les beaux jours” indique Jean-Pierre Taillard, le maire d’Avanne-Aveney, heu- reux qu’il est d’avoir pu hono- rer la demande du comité régio- nal de canoë-kayak. “L’idée de réaliser ce parcours est venue du comité qui nous a montré que nous avions un bijou. Res- tait à le mettre en valeur” dit- il. Lamunicipalité a alors inves- ti 160 000 euros dans la réfection d’un bâtiment situé en aval du pont d’Avanne et près du canal. Le bâtiment ser- vira de lieu d’accueil des futurs sportifs et touristes. L’espace sera géré par Profession Sport 25 et le comité qui louera les bateaux. Une personne sera embauchée, quant aux tarifs de location, ils n’ont pas enco- re été définis.

Est-ce une concurrence pour les autres sites et notamment le S.N.B., situé au cœur de la Boucle bisontine ? “Non, car cette offre complète celle du S.N.B., de Roche-lez-Beaupré ou Saint-Vit, qui restent des sites pilotes et tournés vers le sportif. À Avanne, le comité bénéficiera d’un site identifié” répond Xavier Kempf. Pour obtenir l’autorisation de navigation sur le canal, les ins- tances ont été obligées de nouer un partenariat avecVoies navi- gables de France (V.N.F.). Une charte de bonne conduite a été éditée et de nombreux pan- neaux signalétiques seront apposés pour assurer la sécu- rité de chacun. Quant à la tran- quillité de ceux venus taqui- ner le goujon, on nous assure qu’elle ne sera pas bousculée. Aux kayakistes de dompter les rapides tout en évitant les flot- teurs des pêcheurs…Beau pro- gramme. E.Ch.

La construction devrait débuter à la fin de l’année. La maison Ménétrier sera démolie.

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