La Presse Bisontine 112 - Juillet-Août 2010
RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON
La Presse Bisontine n° 112 - Juillet-août 2010
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Osselle, moins de vagues à la plage
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon.
L es remous qui avaient agité la plage dʼOsselle il y a un an sem- blent se dissiper. Dans le numé- ro 101 de La Presse Bisontine, nous avions constaté que le bâtiment sani- taire doté de W.C. et douches était fermé aux touristes sans raison appa- rente. Depuis lʼouverture de la sai- son en mai, des avancées ont été notées : la mairie a rouvert le bloc
sanitaire aux baigneurs et touristes empruntant la véloroute. Le cam- ping, fermé par arrêté municipal pour des raisons “de sécurité” , a lui aus- si rouvert ses portes après que le gérant ait coupé des arbres. Bref, on peut bronzer et se baigner en tou- te tranquillité. Érigé par la collectivité, le bloc sani- taire a coûté 245 000 euros au contri-
buable, financé à hauteur de 50 000 euros par lʼÉtat, 55 000 par la Communauté dʼagglomération du Grand Besançon, 72 000 euros par le Conseil général, le reste par la commune. Sans se muer en Julien Courbet, cette fermeture ressem- blait bien à de lʼargent public “jeté” par les fenêtres. La municipalité aime- rait aujourdʼhui que le propriétaire de la plage prenne en charge les coûts de fonctionnement (eau, élec- tricité…) du bloc. Ce dernier refuse. Motif : ce bien financé par la collec- tivité - qui ne lui appartient pas - doit être ouvert à tous. Une action en jus- tice est en cours entre Frédéric Michel, lʼexploitant des quatre fonds de com- merce : camping, baignade, bar-res- taurant et droit de pêche, et la mai- rie dʼOsselle. Au-dessus des 20 degrés, lʼeau de la sablière attend les touristes. Pla- ge de sable, jeux, activités plein air, toboggan aquatique, terrain de boules, volley et pêche à la journée sont pro- posés. Le bar-restaurant est ouvert dès 11 heures Longeant la vélorou- te reliant Nantes à Budapest, cʼest une étape de choix pour les nom- breux cyclistes.
Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.
Poly Sécurité
s’installe à Valentin
P oly Sécurité renforce ses positions. Lʼentreprise dirigée par Jean-Pierre Massardier vient de sʼinstaller dans la zone de Belpierre à Valentin-Nord. Une nou- velle étape dans le développement de cet- te société en pleine croissance. Cʼest à lʼoccasion des dix ans de lʼentre- prise que ce projet de déménagement inter- vient. La société de télésurveillance a été créée en 2000. Six ans plus tard, elle avait déjà plus de 1 000 clients à son actif. En 2008, Poly Sécurité devient la seule entre- prise franc-comtoise certifiée A.P.S.A.D. R.81 niveau A.B.C., le plus niveau exigible. La même année, la société bisontine inno- ve en développant la dissuasion par brouillard
opacifiant. “Ces appareils sont en mesure de remplir entièrement, en un minimum de secondes, un magasin, un bureau ou tout autre local d’un épais brouillard opaque. Ce nuage empêche toute visibilité. Le cam- brioleur ne pense qu’à s’enfuir dès les pre- mières secondes d’éjection” explique la direction qui se targue de compter parmi ses clients les principales industries et les plus grands commerces du Grand Besan- çon. Dix ans après sa création, Poly Sécurité réalise un chiffre dʼaffaires de plus dʼ1,6 mil- lion dʼeuros et compte plus de 1 600 clients à son actif. Cʼest désormais, le leader régio- nal de service en sécurité électronique.
Les baigneurs de la plage d’Osselle pourront désormais accéder au bloc sanitaire.
Emploi : la formation au cœur des préoccupations Lʼ opération de “sécurisation des parcours” mise en place lors de la crise par la Région et lʼÉtat pour maintenir les contrats de
velles garanties grâce au plan “Rebond pour lʼemploi”. 1 400 formations rémunérées et 3 400 contrats rebonds seront proposés à ces per- sonnes (niveau S.M.I.C.). Lʼobjectif étant de leur retrouver un emploi durable. Pour les deman- deurs dʼemploi qui ne pourraient pas en béné- ficier, il est possible de toucher une aide excep- tionnelle de retour à lʼemploi de 460 euros mensuels pendant une durée maximale de 6 mois jusquʼà décembre. Ils sont environ 800 à pouvoir y prétendre dans notre région. Ces mesures pour préparer la sortie de crise coûtent 705 millions dʼeuros à lʼÉtat. Autre déci- sion : lʼarrêt en Franche-Comté des contrats ini- tiative emploi (C.I.E.) qui ont connu un réel suc- cès avec un taux de déploiement de 200 %. Le préfet estime “qu’il faut faire désormais des efforts pour développer les contrats de profes- sionnalisation.” À noter que si les seniors ont plus de mal à trouver un emploi, certaines zones géographiques commencent à entrevoir le bout du tunnel. Cʼest le cas de la bande frontalière. Après une augmentation de 41,5 % du chôma- ge à Morteau et 19,2 % à Pontarlier, tous espè- rent que la reprise en Suisse se confirme.
travail des salariés en sous-activité qui, en contrepartie, acceptaient de se former, va se poursuivre. Lʼannonce a été faite par Nacer Meddah, préfet de Franche-Comté en compa- gnie Jean-Marie Schirck, directeur régional de Pôle Emploi et de Bernard Bailbé, patron de la D.I.R.E.C.C.T.E. (Direction régionale des entre- prises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de lʼemploi). Cette mesure a per- mis à 10 920 salariés de 72 entreprises franc- comtoises dʼêtre maintenus dans leur emploi. Coût de lʼopération : 20 millions dʼeuros. En Franche-Comté, le chômage augmente tou- jours même si une “légère reprise” est ressen- tie, notamment au niveau de lʼintérim et des offres dʼemploi collectées par Pôle Emploi (+ 27,7 %). Le regain de lʼintérim explique en partie le fait que les jeunes francs-comtois (re)trouvent plus facilement un emploi quʼun senior. Les chômeurs en fin de droit - qui étaient 17 000 en Franche-Comté - vont bénéficier de nou-
Une légère augmentation des offres a été sentie à Pôle Emploi.
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