La Presse Bisontine 110 - Mai 2010

La Presse Bisontine n° 110 - Mai 2010

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"Nous sommes la locomotive commerciale de Franche-Comté” Alain Cassard, le président de l’association des commerçants de Châteaufarine, estime que cette zone a de nombreux atouts à faire valoir pour exister face à Dijon. RÉACTION Campagne de communication

Bébé 9 et les autres…

L a Presse Bisontine : Comment évolue cette zone de Château- farine ? Alain Cassard : Elle évolue favo- rablement d’autant qu’il y a une proximité avec le pôle santé, le futur terminus du tram et une zone d’habitat mixte. Les enseignes qui sont là sont dyna- miques et celles qui sont annon- cées apporteront elles aussi de la nouveauté. J’observe une com- préhension de la mairie qui agit pour que cette zone continue de se développer. C’est très positif. L.P.B. : Des commerçants disent qu’il manque encore une enseigne loco- motive du même acabit qu’Ikéa. Qu’en pensez-vous ? A.C. : Le dossier Ikéa est clos. Cette enseigne a retenu Dijon plutôt que Besançon pour s’implanter, nous n’allons pas nous lamenter sur cet état de fait toute notre vie. Château- farine a suffisamment d’atouts pour continuer à être la zone commerciale la plus attractive. L.P.B. : La circulation rue René-Char est toujours un point noir ? A.C. : C’est vrai qu’il y a un pro- blème. En réponse, nous vou- lons multiplier l’offre de trans-

port. On envisage des vélos, d’optimiser les zones de bus, et puis il y a encore le projet du trampour permettre aux clients de se déplacer autrement qu’en voiture. L.P.B. : Exister, c’est aussi communi- quer. Avez-vous l’intention d’aller dra- guer la clientèle dijonnaise commeDijon vient chercher les clients bisontins ? A.C. : Nous avons prévu trois campagnes d’affichage dont une pour la fête des mères. Elle va se décliner sur 150 panneaux entre Gray, Vesoul, Dole, Pon- tarlier, Morteau, ce qui corres-

pond à toute la zone de cha- landise de Besançon. Nous devons travailler correctement cette zone avant d’aller à Dijon et ainsi garder nos clients. Ils clients sont volatiles et n’hésitent pas à faire des kilomètres pour voir un nouvel espace com- mercial. C’est pour cette raison que nous devons sans cesse être présents et montrer que nous sommes la locomotive com- merciale de Franche-Comté. Cette zone a du succès, les com- merçants jouent le jeu, tout cela va dans le bon sens. Propos recueillis par T.C.