La Presse Bisontine 110 - Mai 2010

ÉCONOMIE

La Presse Bisontine n° 110 - Mai 2010

31

Études : Lʼhebdomadaire Impact Médecine clas- se Besançon 2 ème au palmarès des villes santé juste après Lyon et devant Grenoble (ville lau- réate en 2008). Parmi les indicateurs pris en compte, figuraient des données démographiques et sociales, lʼoffre de soin, les comportements à risque (alcool, tabac…) et facteurs environne- mentaux. 36 villes ont été comparées. Formation : Ouvert en 2001, lʼinstitut supérieur dʼingénieurs de Franche-Comté (I.S.I.F.C.) a for- mé 179 ingénieurs qui ont trouvé un emploi dans des entreprises biomédicales, centres de soins laboratoires de recherche. Il y aurait 0 % de chô- mage. Cancer : Dans le traitement du cancer, le C.H.U. de Besançon arrive en 11 ème place nationale avec un très bon classement dans le traitement des cancers de la prostate, du sein, de lʼappareil O.R.L. et de la peau. À noter la création de lʼinstitut régional fédératif de cancérologie qui regroupe- ra les chercheurs et cancérologues pour aug- menter les chances des malades. La C.A.G.B. et dʼautres collectivités apportent leur soutien finan- cier. Près de 30 millions dʼeuros. Offre de soins à Besançon. 1 C.H.U. (1 300 lits, 5 300 agents dont 1 300 médecins, internes et étudiants, 5 services dʼurgence), 2 cliniques (290 lits à la clinique Saint-Vincent et 180 à la Poly- clinique de Franche-Comté). Moyenne. Il y a 290 médecins pour 100 000 habi- tants (la moyenne nationale est de 312). Le nume- rus clausus (qui fixe le nombre dʼétudiants pou- vant être admis en seconde année de médecine) a augmenté en 2009 de 6,3 % soit 179 étudiants. Les chiffres bisontins

SANTÉ

Covalia, exemple d’une entreprise bisontine innovante

Après l’A.V.C., Covalia résorbe les plaies

La société bisontine lance l’expertise des plaies à distance. Directement reliées avec le C.H.U. de Besançon, les infirmières de Baume-les- Dames traitent le patient en temps réel en pre- nant des photos. Gain de temps et d’argent.

temps réel” dit l’entrepreneur. Après lamise sur lemarché en 2008 d’un système permettant d’évaluer lesA.V.C. (accident vasculaire céré- bral) à distance - dont sont dotés 10 centre hospitaliers francs-comtois - Covalia persiste et signe dans le télédiagnostic. Les avantages d’évaluer les plaies à distance seraient multiples. Ils permettent une réduction du temps d’attente pour la prise de rendez- vous des patients (comptez trois mois pour obtenir un rendez-vous

chez un professeur en dermatologie du C.H.U.), et pas de déplacement du patient. Lorsque l’on sait qu’une consultation en hôpital de jour coû- te environ 500 euros, on comprend mieux tout l’intérêt de la télémé- decine. Ce produit dont le prix avoisine les 2 000 euros est présenté auMedtec à Besançon. Objectif : le faire connaître et pourquoi vendre en Martinique ou Lorraine comme son aîné traitant lesA.V.C. à distance. E.Ch.

S ouriez,vous êtes photographié ! Sans rire, la dernière création sortie de l’entreprise Covalia n’a rien de légère puisque la socié- té implantée à Temis Innovation a lancé en février un produit per- mettant de prendre en photos des plaies.L’intérêt étant que ces images sont traitées en temps réel par un médecin spécialiste. Les infirmières du cantondeBaume-les-Dames sont les premières à tester le dispositif “Covotem Photo”. Visiblement, l’évaluation des plaies à distance fonctionne. Munies d’une mallette de 4 kg ren- fermant un ordinateur, un appareil photo et un lecteur de cartes Vita- le, les femmes en blouse blanche sont directement reliées au centre hospitalier de Besançon grâce à cet- te solution de télédermatologie déve- loppé par les ingénieurs de Cova- lia. “Notre solution est simple” lance Éric Garcia, P.D.G. depuis 2007 de cette start-up .Encore fallait-il y pen- ser : “Les images de plaies ou patho-

logies dermatologiques prises par l’infirmière sont transférées à un expert.On suit les plaies chroniques et celapermet d’émettre undiagnostic ou de préconiser un traitement en

Traiter les plaies à distance sans se rendre chez un spécialiste : c’est possible grâce au Covotem- Photo créé par l’entreprise

Covalia de Besançon.

Made with FlippingBook Learn more on our blog