La Presse Bisontine 107 - Février 2010

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 107 - Février 2010

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plus imposées. Aujourd’hui, elle est quatorzième.” Le maire cherche donc à limiter tant que possible lʼaugmentation de la fiscalité locale supportée par les contribuables, dans un village où la quasi-absence dʼentreprises (il y en a une) le prive dʼune recette liée à la taxe professionnelle. La marge de manœuvre pour investir est donc étroite mais elle existe. Alain Félice nʼest pas resté immobile pour autant pendant ses mandats. “En dix ans, nous avons investi 1,270 million d’euros. Nous avons notamment par- ticipé à la construction du groupe scolaire en intercommunalité avec le village de Vorges-les-Pins.” Les investissements vont se poursuivre en 2010 par la transformation, entre autres, de lʼancienne école en trois logements locatifs. Busy poursuit sa politique de projets

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur

A lain Félice nʼest pas hosti- le à la critique à condition que celle-ci soit argumen- tée. Or, lorsque le maire de Busy, chef dʼentreprise de son état, est taxé dʼaugmenter les impôts locaux de façon déraisonnable, il nʼapprécie guère. Ce village est dans le peloton de tête des com- munes du Grand Besançon où la pression fiscale est la plus forte. Une situation qui nʼest pas du seul fait dʼAlain Félice aux commandes de la mairie depuis 1995. À lʼépoque, “le taux des taxes était déjà élevé. Il était de 13,23 % pour la taxe d’habitation contre 16,48 en 2009. En 1989, ce taux était à 10,33 %” observe le maire. Il rappelle que lʼaugmentation du montant de la contribution fiscale adressé à chaque citoyen dépend aussi de la volonté politique du Conseil général et du Conseil régio- nal qui chaque année votent égale- ment un taux dʼimposition qui nʼa pas cessé de progresser depuis 1995. Concernant la taxe dʼhabitation, il est passé de 2,77 % pour la Région à 8 %, et de 7,21 % pour le Dépar- tement à 13,45 %. Ajoutons à cela que lʼÉtat, de son côté, augmente les bases de calcul des taxes. “Je précise que dans le département du Doubs, en 1995, Busy occupait la sixième place des communes les

les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Saône : les travaux du nouveau centre de secours démarrent

T out dʼabord les pompiers de Saô- ne et Mamirolle ont commencé par fusionner. Cʼétait en juillet 2008. Maintenant, ils passent à la deuxième étape : la construction dʼune nouvelle caserne à Saône à proximité du maga- sin Netto. Les travaux de construction de lʼétablissement de secours ont débu- té. “Le plateformage est terminé. La com- mune de Saône et la communauté d’agglomération du Grand Besançon doi- vent entreprendre l’assainissement pro- chainement” précise le Service Départe- mental dʼIncendie et de Secours (S.D.I.S.). 750 000 euros sont engagés dans cette opé-

ration (183 000 euros sont apportés par lʼAgglo et 567 000 euros par le S.D.I.S.). Le bâtiment doit sortir de terre dès la fin de lʼhiver. Le chantier sʼétendra sur huit mois. Le futur centre devrait donc être opérationnel à la fin de lʼannée 2010. Au total, une tren- taine de pompiers volontaires sont enga- gés à la caserne de Saône. Pour lʼinstant, cet établissement a le statut de centre de première intervention. “Il est prévu qu’à l’avenir il se transforme en centre de secours” ajoute le S.D.I.S. Cela signifie que le centre sera doté de moyens techniques supplé- mentaires afin quʼil puisse élargir ses mis- sions de secours.

Alain Félice, maire de Busy : “Nous gérons mieux les finances communales.”

La zone économique de Marchaux-Chaudefontaine moins grande que prévu ? U n an après notre pre- mier article, la création dʼune immense zone

devait sʼétendre sur une surfa- ce de 71 hectares et accueillir des activités industrielles et logis- tiques à deux pas de lʼéchangeur autoroutier, “axe stratégique et d’avenir” selon le président Jean- Louis Fousseret. Le lancement de lʼopération avait pris du retard suite à lʼopposition de la com- mune de Chaudefontaine qui déclarait vouloir de cet espace mais pas à nʼimporte quel prix, en tout cas, pas sur celui dʼun trafic routier supplémentaire en cœur de bourg. Rappelons que seul le maire a le pouvoir de signer un permis de construire et sans son accord, toute ins- tallation sʼavère impossible.

Depuis 12 mois, les réunions entre élus chaudefontenois et ceux de la C.A.G.B. se sont mul- tipliées afin de trouver une solu- tion, dʼautant que dʼimportants moyens financiers ont été enga- gés, notamment pour les acqui- sitions foncières. Dernière réunion en date : le 12 décembre. Le conseil municipal de Chau- defontaine a fait savoir quʼil sou- haitait acquérir une réserve fon- cière pour imaginer à terme une déviation routière menant à lʼéchangeur autoroutier. Pour lʼheure, on ignore la superficie de cette réserve foncière récla- mée. La C.A.G.B. a pris note : “Cette demande de réserve fon- cière impose une nouvelle étu- de, une réorganisation de la zone et un surcoût d’aménagement car elle impli- quera moins de potentiel de ven- te” déclare Jean-Pierre Martin, 3 ème vice-président de la com- munauté dʼagglomération, en charge de lʼéconomie. Lʼinstance communautaire joue la carte du dialogue mais ne cache pas que ce retard est dommageable. Le futur grand périmètre économique de lʼEst bisontin est-il en train de perdre le Nord ? Réponse en mars.

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dʼactivités économique entre Marchaux et Chaudefontaine est toujours au point mort. Si le dossier pourrait se débloquer dʼici le mois de mars, il nʼaura plus rien à voir avec le projet initial. Une nouvelle étude est en cours engageant au passa- ge un surcoût financier et une attente supplémentaire pour les entreprises souhaitant sʼy ins- taller. Dʼintérêt économique et pilotée par la communauté dʼAgglomération du Grand Besançon (C.A.G.B.), la zone

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1/8éme de finale

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ESBF/KNJAZ MILOS Jeudi 4 février - 20h Palais des Sports Besançon

ESBF/KNJAZ MILOS Samedi6février-20h Palais des Sports Besançon

Match parrainé par la Société Générale

L’an dernier, c’est le maire de Marchaux Brigitte Vionnet qui présentait l’espace prévu pour la future zone.

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