La Presse Bisontine 106 - Janvier 2010

SPORT

La Presse Bisontine n° 106 - Janvier 2010

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Grippe Dans le cadre de la EN BREF

BIATHLON À trois mois des Jeux Olympiques Vincent Defrasne, un chef à suivre Le biathlète du Haut-Doubs pourrait être désigné porte-drapeau de l’équipe de France pour les Jeux olympiques de Vancouver en février prochain. Confidences du dernier médaillé français en activité.

campagne de vaccination contre la grippe A/H1N1, la préfecture du Doubs précise que l’ensemble des informations relatives aux centres de vaccination (adresses, horaires…) est mis à disposition du public sur le site Internet de la préfecture du Doubs à l’adresse suivante : www.doubs.pref.gouv.fr Par ailleurs, la préfecture rappelle qu’une cellule d’information du public (C.I.P.) a été mise en l’information et le soutien à la population devant la pandémie grippale, les jours ouvrables de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 17 heures Le numéro de la cellule est le suivant : 0811 000 625. place dans le but d’assurer l’accueil, permettant de récupérer un maximum de 4 points aura lieu les vendredi 18 et samedi 19 décembre dans les locaux de la Maison des Associations 53, rue Jean Jaurès à Vesoul. Ce stage n’est pas un examen, mais une action de sensibilisation à la sécurité routière. Renseignements au 03 80 60 09 70. Permis Un stage de 2 jours

L a Presse Bisontine : Fin novembre, vous avez skié en Suède. Parlez-nous de vos sensations. Vincent Defrasne : Elles sont plu- tôt bonnes, surtout lorsque je vois le chrono réalisé lors de ce stage. Les données ne sont pas complètement fiables car les biathlètes des autres nations n’étaient pas là. Je ne sais donc pas où en sont les autres cou- reurs car ils se sont entraînés ailleurs qu’en Suède en raison d’un bon enneigement. L.P.B. : Il y a un an, vous disiez avoir changé de matériel (N.D.L.R. : il est passé de Rossignol à Atomic pour les skis) pour arriver fin prêt pour les Jeux Olympiques et ainsi ne pas vous poser trop de questions. Est-ce le bon choix ? V.D. : Au matériel, je crois qu’il faut y penser tout le temps et travailler dessus jusqu’aumatin de la course. Je me soucie beau- coup dumatériel et ce sera le cas jusqu’à la fin de ma carrière.

Turin (il rigole). Désormais, j’ai un objectif : Vancouver. L.P.B. : Cette piste des Jeux Olym- piques, vous l’avez découverte l’année dernière lors d’une manche de cou- pe du Monde. Que retenez-vous ? V.D. : C’est une piste moins exi- geante et plus lente que celle de Turin. La météo peut être capricieuse comme ce fut le cas il y a quelques semaines où deux mètres de neige sont tom- bés en peu de temps. Je pense que le tracé peut favoriser les écarts mais encore une fois, le tir demeurera primordial. L.P.B. :Vous êtes pressenti pour deve- nir le porte-drapeau de la délégation française. Imaginez-vous être le chef de file de la nation ? V.D. : Pour l’instant, il n’y a rien d’officiel (il coupe). C’est sûr que ce n’est pas rien ! C’est un beau symbole, quelque chose qui compte et de grand. Mais comme je le dis, il n’y a rien d’officiel.

L.P.B. : Vous venez de lâcher le ter- me “fin de carrière”. Allez-vous vous prendre votre retraite après les Jeux Olympiques en février ? V.D. : Je ne sais pas du tout quand j’arrêterai le biathlon. Au maximum, je ferai une année après les J.O. mais avant cela, il faudra que je fasse un bilan. L.P.B. : Voilà bientôt quatre ans que la Franche-Comté et Pontarlier fai- saient la fête autour de votre tire olympique sur le balcon de l’Hôtel de Ville. Cette image ne semble pas si loin. On se trompe ? V.D. : Oui et non. C’est vrai que j’ai l’impression que c’était hier mais en même temps, il y a eu beaucoup de choses, beaucoup d’entraînements, beaucoup de compétitions, beaucoup de sol- licitations. Le temps passe vite mais je n’aime pas trop regar- der dans le rétroviseur. J’ai déjà assez de personnes à mes côtés pour me rappeler assez sou- vent les Jeux Olympiques de

Pour Vincent Defrasne, les bons moments sont passés (ici le passage du Tour de France cet été). Place à la période la plus cruciale de sa carrière.

L.P.B. : Le Vincent Defrasne 2009- 2010 se sent-il plus fort que ces der- nières années ? V.D. : Je me suis en tout cas mieux préparé depuis deux ans. J’ai tout fait pour être dispo- nible à 100 % ! L.P.B. : Un objectif olympique met sa vie familiale entre parenthèses ? V.D. : Non, j’ai quand même le temps de voir ma femme et mes enfants. Vous savez, je ne suis pas une machine (il rigole), il faut simplement trouver le bon équilibre. L.P.B. : Lors de votre retour triomphal en 2006, tous les politiques ont vou- lu prendre la pose avec vous et votre médaille. Quelle est votre position par rapport à la récupération poli- tique sachant que les J.O. se termi-

neront pile un mois avant les élec- tions régionales, en mars 2010 ? V.D. : Quand vous rentrez, vous n’avez qu’une envie : retrouver les gens que vous aimez et dire “oui” à tous les gens qui veu- lent ou qui ont envie de vous féliciter. On a été beaucoup sol- licités (il parle de lui et des autres médaillés français) mais je ne crois pas avoir fait d’erreurs par rapport à ça ! Les distinctions que j’ai reçues (Chevalier de la Légion d’Honneur et Ordre du Méri- te), je les dois à mes résultats sportifs. Rien d’autre. Je suis heureux de pouvoir vivre de mon sport avec à côté de cela des gens et des sponsors qui me font confiance.

Propos recueillis par E.Ch.

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