La Presse Bisontine 105 - Décembre 2009

LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 105 - Décembre 2009

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EN BREF

BUSY

Taxe d’habitation Les contribuables sont inégaux devant la fiscalité locale D’un village à l’autre, le taux de la taxe d’habitation varie du simple au triple. L’ancien maire de Busy le déplore.

Africa “Africa Umoja”,

l’ensorcelante Afrique du Sud. À Besançon- Micropolis, dimanche 6 décembre. Survolté, chaleureux, euphorisant, passionné, envoûtant… Après avoir séduit le monde entier, ce spectacle musical unique en son genre fait escale à Besançon. Dimanche 6 décembre à 17 heures à Micropolis. Renseignements au 09 71 21 50 10. www.micropolis.net. Chevilles Jeudi 26 novembre 2009 : Journée nationale de dépistage de l’A.O.M.I. (Artériopathie Oblitérante des Membres Inférieurs). L’an dernier en France, près de 6 200 personnes se sont déplacées pour bénéficier du dépistage : 25 % d’entre elles ont présenté un I.P.S. pathologique (Indice de Pression Systolique), qui témoigne d’un sur- risque d’accident cardiovasculaire. Renseignements au C.H.U. de Besançon : 03 81 61 81 66.

G abriel May ne désarme pas. Retraité, l’ancienmaire de Busy, d’un tempérament comptable, dénonce la fiscalité locale qu’il qualifie “d’injuste, inégale et incompré- hensible.” Dans ce village, le taux de la taxe d’habitation est un des plus élevés du Grand Besançon puisqu’en 2008, il atteint 16,48 % alors qu’il est de 3,56 % à Beure, 5,88 % à École-Valentin 8,64 à Serre-les-Sapins ou 4,69 % à Chalezeule. Même chose pour la taxe sur le foncier bâti et la taxe sur le foncier non bâti, Busy caracole dans le haut du tableau.

l’essentiel de ses recettes. À l’inverse, les communes qui ont dans leur périmètre des commerces et des petites et moyennes entreprises, ont ten- dance à ménager les contribuables et ce, malgré la mise en place de la taxe professionnelle unifiée à l’échelle de la C.A.G.B. qui modifier leur lecture de la fiscalité locale. Par ailleurs, même si une collectivité décide de ne pas augmenter ses taux par respect de ses administrés dans une période économiquement dif- ficile, la somme que le contribuable devra payer sera plus élevée que l’année pré- cédente. La raison est à chercher du côté de l’État qui majore la valeur des bases (+ 2,5 % en 2009) à partir desquelles sont cal- culées la taxe d’habitation et les taxes foncières. Résultat : le montant de l’impôt à payer par le contribuable augmente mécaniquement. Gabriel May ne critique pas forcément l’augmentation des taux dans un villa- ge. Ce qu’il met en cause en priorité, c’est que la hausse ne soit pas expliquée et justifiée dans le détail par les muni- cipalités. L’ancien élu a peut-être trou- vé la solution pour rendre le système plus égal entre les contribuables d’un village à l’autre. Il écrit : “Un moyen très simple de permettre un début de péré- quation, et de rétablir une certaine équi-

D’une commune à l’autre, les impôts locaux sont sensiblement différents.

“Déduction du revenu imposable.”

Les disparités sont donc évidentes d’une commu- ne à l’autre, et les citoyens sont inégaux devant la fiscalité locale. Dans les communes où les taux sont plus élevés, les muni- cipalités se justifient sou- vent par l’absence de taxe professionnelle sur leur territoire. Donc, à défaut d’entreprises, la collecti- vité pour fonctionner, investir dans des équi- pements publics, se déve- lopper, sollicite le porte- feuille de ses habitants. Elle tire de ces taxes

d’exister. De là à dire qu’elle a des chances d’être débattue dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, c’est une autre histoire. T.C.

té entre les contribuables, serait d’autoriser la déduction du revenu imposable du montant des sommes payées au titre des impôts locaux.” La proposition sera qualifiée d’audacieuse pour certains et de saugrenue par d’autres. En tout cas, elle a le mérite

Conduite économique,

chaussée glissante… Ayez le réflexe Miramas ! Le Centre de Formation Miramas propose des stages pour apprendre les bonnes habitudes qui permettent de faire des économies de carburant. Elle est aussi spécialisée dans l’apprentissage de la conduite sur route glissante. Pour votre sécurité, mieux vaut faire appel à un spécialiste.

Philippe Boissenin est le directeur du centre de formation Miramas.

La conduite économique Pour préserver la planète en même temps que le porte-monnaie,le centre de formation Miramas a mis en pla- ce des stages de conduite économique etécologique.Laformationd’unedurée de 3 heures allie théorie et pratique et les résultats sont convaincants.Le stagiaire réalise d’abord un parcours selon ses propres habitudes. À ses côtés, un ordinateur de bord spécia- lement conçupour la circonstance cal- cule la consommation. De retour en salle,le formateur analyse le parcours

et dévoile les astuces qui permettent de réduire la consommation. Le sta- giaire effectue ànouveauunparcours identique, au virage près. Fort de ces conseils, le résultat est impression- nant : la consommation peut baisser jusqu’à 20 %. “Nos stagiaires viennent souvent dans le cadre de la formation profession- nelle. Même si on sait qu’ils n’appliquent pas tous les conseils donnés au centre de formation, les entreprises ont constaté sur les mois suivants une baisse de la consom-

mation de 10% enmoyenne sur leur flotte” explique le directeur Philip- pe Boissenin. Quelques habitudes simples peuvent être acquises rapi- dement comme passer les vitesses à bas régime, surveiller la pression des pneus tous les mois ou encore utiliser la climatisation que lorsque c’est vraiment nécessaire. “On travaille beaucoup sur l’anticipation pour avoir une condui- te moins nerveuse. Il faut apprendre à regarder loin pour anticiper les freinages et les accélérations. Grâce à cette méthode, en plus de faire des économies, on réduit les risques d’accidents de 25 % environ.” Une bonne manière de faire des écono- mies de carburant et de tôle… La conduite sur route glissante Autre spécialité du centre de for- mation Miramas, l’apprentissage de la conduite sur route glissante.Mira- mas vous accueille sur le circuit d’Auxon-Dessous qu’il gère, pour un stage de conduite sur route glissan-

te. Cette formation permet à chacun d’acquérir les bons réflexes au volant de son véhicule quand la chaussée se dégrade,notamment sur routemouillée. Car rouler une chaussée glissante ne s’improvise pas. Une chaussée humi- de ouverglacée,des véhicules pas équi- pés de pneus performants,et voilà com- ment certains finissent dans le décor. Quand les conditions climatiques se dégradent, il y a des règles à respec- ter et des réflexes à acquérir pour contrôler son véhicule et ne pas se lais- ser surprendre, quel que soit l’état de la route. Philippe Boissenin, le directeur de Miramas, donne des cours de condui- te sur sa piste glissante d’Auxon-Des- sous, située dans la zone artisanale de

la commune.Régulièrement,il accueille des stagiaires à la journée pour leur apprendre à faire des glissades et sur- tout à les maîtriser sur les quelques centaines demètres du circuit.La pis- te, en résine synthétique arrosée par des jets d’eau,reproduit parfaitement les conditions de conduite sur route verglacée, quelle que soit la tempéra- ture ambiante. Il suffit de se livrer à un essai pour mesurer à quel point on est vulnérable quand la chaussée est glissante. En professionnel, il donne les bases des règles de prudence et de sécurité à respecter. Depuis quelques mois, certaines com- pagnies d’assurance financent une jour- née de formation sur verglas à leurs jeunes conducteurs.

AUTO-ÉCOLE MIRAMAS Tél. : 06 07 77 13 62 Auto, moto, BSR, caravanes, bateaux - circuit privé

P U B L I - I N F O R M A T I O N MIRAMAS, C’EST AUSSI : UNE AUTO-ÉCOLE POUR LE PERMIS MOTO, B.S.R., CARAVANE, BATEAU La piste glissante d’Auxon-Dessous.

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