La Presse Bisontine 104 - Novembre 2009

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 104 - Novembre 2009

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EN BREF

QUARTIERS

Les conseils consultatifs d’habitants en question Le “Grand Planoise” est né

Busy Marché de Noël à Busy les 5 et les

6 décembre prochains. 35 exposants environ présenteront déco bois, céramiques, sculptures et mosaïques, textiles et vannerie… mais aussi vins, miel et confiseries. Et soupe offerte autour du chaudron. Le samedi, soirée cabaret dans la salle des fêtes avec un répertoire de chanson française pour accompagner le repas. Renseignements au 03 81 57 27 32. alternatif de l’art et de la création qui se tient place Pasteur à Besançon (10 heures- 19 heures) vendredi 23 octobre. Peinture, accessoires de mode, photographie, sculpture, bijoux, textile, céramique… 26 artistes et créateurs bisontins sont présents. Biennale La 4 ème biennale des arts plastiques de Franche-Comté a lieu à Micropolis du 23 au 25 octobre. À voir notamment l’œuvre de la Bisontine Maud Riffay, “Comme médusé”, une interprétation saisissante et contemporaine du célèbre Radeau de la Méduse. Micro-crédit L’Adie, premier opérateur de microcrédit en France, recherche des bénévoles pour accompagner les micro-entrepreneurs dans la région de Besançon. Renseignements : Sébastien Morel au 06 76 72 06 06. Zone Art Zone Art est le premier marché

Les membres fondateurs de ce

nouveau collectif

comptent bien faire avancer les choses à un rythme plus soutenu.

Parce qu’ils estiment que les nouveaux Conseils consultatifs d’habitants mis en place par la Ville ne sont toujours pas efficaces, des habitants de Planoise lancent le club “Le Grand Planoise”. Pour que les problèmes aboutissent plus rapidement à des solutions.

sous-entend Rolande Bellonet. “Les C.C.H. ont créé une rupture dans la pra- tique de la démocratie de proximité, mais cela ne va pas dans le bon sens” insiste Jean-Claude Moreau, ancien membre du conseil de quartier. À peine créé, le club “le Grand Planoi- se” a déjà de nombreux dossiers sur la

que nous discutions des problèmes au cours de réunions que nous organise- rons une voire deux fois par mois” ajou- te-t-il, lui qui fait pourtant toujours partie des nouveaux C.C.H. Tous sont d’accord pour traiter les C.C.H. de “structures fantômes” tant ces conseils mettraient du temps à traiter des vrais dossiers planoisiens. Selon Jacques Bar- bier, autre Planoisien à l’initiative du club, “en mettant tout ce temps à lan- cer les C.C.H., la Ville a voulu étouffer la dynamique qui a été créée par les anciens conseils de quartier. Il faut aller droit au but sur les vrais problèmes de Planoise.” Jacques Vuillemin, autre membre du club, enchérit : “Pour moi, les C.C.H., c’est un recul par rapport à ce qui existait avant. En réalité, les habi- tants ne sont pas impliqués” avance-t- il. “C’est un échec, mais pas forcément pour la ville, ça les arrange peut-être”

table : le contournement, le tramway, la place Cas- sin… Les membres de ce nouveau collectif comp- tent bien travailler en pro- fondeur tous ces sujets et surtout travailler avec les services de la ville pour les faire avancer. “Nous ne voulons pas concur- rencer ce qui existe, mais aller de l’avant” arguent- ils en chœur. J.-F.H.

“Pour moi, les C.C.H., c’est un recul.”

A h la démocratie participative, ce grand dessein, fer de lance de toutes les municipalités dites évoluées ! Mais des beaux discours à la réalité, le chemin est parfois long. Impa- tients, un collectif d’habitants du quar- tier de Planoise a décidé de ne pas attendre que les nouveaux Conseils consultatifs d’habitants (C.C.H.) se met- tent réellement en route pour créer ce qu’il faut bien appeler un collectif paral-

lèle, “le club du Grand Planoise”. Le principe n’est pas de court-circuiter les C.C.H. mais plutôt de “poursuivre l’action qui avait été engagée au sein des anciens conseils de quartier” se défend Jean-Noël Fleury, un des fon- dateurs de ce tout nouveau “club”. “Notre démarche est de trouver des correspon- dants dans tous les secteurs de Planoi- se, de Châteaufarine, des Hauts-de-Cha- zal, qu’ils récupèrent l’information et

RETOUR EN ARRIÈRE 15 ans de procédure Les grands dossiers du Grand Planoise

- Le parcurbainet la Polyclinique. Les membres du Grand Planoise réclament “une nouvelle desser- te filant en pied de colline, puis longeant le parc et débouchant sur la route d’Avanne.” Les nou- veaux lotissements en cours et les parkings engorgés de la Poly- clinique augmentent lʼinsécurité des lieux. - Le contournement. Selon eux, il faut dʼabord terminer le contournement de Besançon, et notamment lʼépineuse question du passage de Micropolis, avant dʼengager des sommes exorbi- tantes sur un tramway. “Finissons ce que nous avons commencé avant de commencer ce que nous ne pourrons peut-être pas finir”

disent-ils. - Le centre Mandela.

marche arrière par les autorités. Problème : dans la seule la rue Dürer, trois marches arrières sont indispensables dans cette impas- se qui interdit toute zone de retour- nement possible. - Marché. Les membres du club revendi- quent la création dʼun grand mar- ché unique sur la future place qui se situera, après la fin des tra- vaux, entre Mandela et la place Cassin, précisément entre la rue de Cologne et le boulevard Allen- de. - La place Cassin. Les membres de ce nouveau col- lectif déplorent lʼétat de la galerie marchande du centre Cassin. Ils

revendiquent aussi lʼidée de “rapa- trier la Poste, le Point Public et le poste de police place Cassin” pour redonner aux habitants un meilleur sentiment de sécurité. Cette pla- ce, estiment lesmembres duGrand Planoise, doit être caractérisée par “une diversité commerciale cosmopolite et non communau- taire.” Ils pensent aussi que la créa- tion de commerces au pied des futurs immeubles qui se construi- ront le long du futur mail (entre Mandela et Allende) nʼest pas une bonne idée. “Avec cette idée et la proximité du futur centre com- mercial d’Avanne, comment vou- lez-vous inciter les commerçants à s’installer à Cassin ?” se deman- dent-ils ?

Le Grand Planoise estime que le centre Mandela “n’est pas le pôle de rencontre à la hauteur du Grand Besançon promis par les élus. Depuis un an, les jours d’ouverture et les plages horaires dépendent plus de l’Éducation Nationale que des besoins de convivialité des Bisontins et des habitants des vil- lages environnants.” - Le ramassage des ordures. Grave problème selon le Grand Planoise : les impasses qui pul- lulent dans la plupart des secteurs de Planoise. Les nouveaux camions de collecte, qui mesurent 11 m de long, sont interdits de

L’attractivité de la place Cassin, un des nombreux dossiers que souhaitent traiter les membres de ce nouveau club.

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