La Presse Bisontine 104 - Novembre 2009

AGENDA 41

La Presse Bisontine n° 104 - Novembre 2009

Le mystère Christophe… AU THÉÂTRE MUSICAL

CONCERT hantent toujours les nostalgiques. Les autres découvrent un personnage et un univers. Si ce prénom peut faire parfois sourire les jeunes générations qui voient surtout en Christophe celui qui supplia “Aline, pour qu’elle revienne”, les plus avertis connais- sent sa passion pour le blues américain, le rock version Presley et les belles améri- caines. Personnage à multiples facettes, Christophe dégage un certain mystère qu’il ne cultive pas, mais qu’il offre comme une armure. D epuis six ans, le retour sur la scène de Christophe est observé avec curio- sité. Aline et les Mots bleus, éternels,

Christophe a traversé les générations.

Le retour sur scène de Christophe, à partir de février 2002, tient du phénomène. D’abord parce qu’il n’était pas monté sur scène depuis 27 ans et surtout, par l’engouement qu’il suscite tel un véritable événement branché. Sa voix au timbre si particulier est presque intacte. Ces concerts sont de véritables suc- cès publics mais aussi médiatiques. Il entre- tient le mystère.

Christophe - Le 17 novembre Théâtre Musical à 20 h 30 Renseignements au 03 81 87 81 97

Le Jura dans le regard de Plossu MUSÉE DES BEAUX-ARTS

À la demande duMusée, le photographe a effectué plusieurs séjours en Franche- Comté entre 2007 et 2009. Une expo- sition présente le fruit de ses flâneries. Il ne faut pas s’attendre à découvrir des images aux couleurs vives qui montrent des lieux connus, vus et revus, de la région. Ber- nard Plossu n’a pas travaillé dans l’esprit du photographe demagazine pour l’exposition “Versant d’Est, le Jura en regard” visible

te photo d’Ornans où les silhouettes sombres des maisons apparaissent dans les vapeurs de la Loue. Les ambiances sont parfois chimériques, énigmatiques, intemporelles. C’est d’ailleurs ce qui surprend dans cette exposition où, dans la plupart des images, aucun signe ne permet de les situer dans le temps. Les visages sont rares dans les photos de Ber- nard Plossu qui en 1988 a reçu le Grand Prix National de la Photographie. Les rares scènes de vie sont ordinaires et créatives. “La photographie parle de tous les moments apparemment sans importances qui ont en fait tant d’importance” explique Plossu. C’est la vérité de cette exposition. Renseignements : Versant d’Est - Le Jura en regard Photographies de Bernard Plossu Jusqu’au 4 janvier 2010 www.musee-arts-besancon.org

ESPACE CONFORT -20 %

auMusée des Beaux-Arts de Besançon jusqu’au 4 janvier. Ses clichés, dont la plu- part sont en noir et blanc, sont très subjectifs. Ils puisent leur intensité dans le contraste, la sim- plicité des scènes, la qua- lité des tirages. Ainsi, à travers ces 200 images, les visiteurs découvrent ou redécouvrent des endroits qui peuvent leur être familiers comme cet-

Parfois chimériques, énigmatiques, intemporelles.

PHOTOGRAPHIE

pathétique de chanteuse minable, rien n’y fera. Là, les jambes croisées, “lente et désinvolte” ,soutenue à gauche et à droite par deux boys,votre Fanny Ardant brille de mille feux. Elle a trouvé une dis- tance presque idéale pour fai- re résonner lesmultiples échos de l’écriture si particulière de Lagarce. Libération en a dit du bien. C’est au théâtremusi- cal de Besançon les 10 et 11 novembre. Rencontre en bord de scène, mercredi 11 novembre à l’issue de la représentation, en pré- sence de Fanny Ardant et de François Berreur, fidèle com- pagnon de route de Jean-Luc Lagarce. Mardi 10 novembre à 20 heures Achetez… Mercredi 11 novembre à 16 heures Mise en scène : Lambert Wilson Avec Fanny Ardant, Éric Guérin, Francis Leplay Renseignements au 03 81 87 81 97

Le “Music-hall” de Jean-Luc Lagarce 10 ET 11 NOVEMBRE

D ans un coin de pro- vince, pour la énième fois, une chanteuse de music-hall et ses deux boys s’apprêtent à entrer en scè- ne et ressassent leurs vies. Il y a toujours un lieu com- me ça, dans ce genre de vil- le, qui croit pouvoir servir de music-hall : c’est dans ce lieu

que cela se passe. Prenez une Fanny Ardant. Placez-la sur un haut tabou- ret. Éclairez le tout d’un rond de lumière. Immédiatement se dessine une idée du gla- mour. Sensuelle et subtile- ment surannée. Vous aurez beau demander à “la fille” de vous raconter son quotidien

THÉÂTRE

La grâce de Fanny Ardant pour sublimer la pièce.

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