La Presse Bisontine 104 - Novembre 2009

AGENDA 40 La Presse Bisontine n° 104 - Novembre 2009

DU 14 AU 22 NOVEMBRE

Osons la solidarité internationale “R écession”, “crise finan- cière” aujourd’hui cer- tains parlent même de “désastre économique Mardi 17 novembre à 20 heures - Grand Kursaal “Le monde sème”

Les étudiants ayant monté un pro- jet de solidarité internationale font partager leur expérience dans une ambiance festive et ludique : courtes animations, concerts, dégustation… Interventions et débat : “Lʼeau : les enjeux écologiques, économiques et politiques”

mondial”. Mais ceux qui vivent dans les pays du Sud n’ont pas attendu la “crise” pour constater les conséquences sociales et environnementales de notre modèle de développement. Ce sont d’ailleurs eux, et les plus fragiles ici, qui souffrent le plus durement de la situation. Pourtant, des alternatives existent, ici comme là-bas. Loin de baisser les bras et résistant au repli sur soi, ils devraient être des

SOLIDARITÉ MUSIQUE SOIRÉE JAZZ L e 28 octobre, au petit Kur- saal, le monde du jazz bisontin va rendre un Mercredi 18 novembre de 9 h 30 à 12 heures et de 14 heures à 16 h 30 - Kursaal Rencontres avec Pierre Blanc , hydro- logue et docteur en géopolitique : les guerres de lʼeau existent-elles ? Anne Vignot, Jardin Botanique de lʼUniversité de Franche-Comté : “lʼeau dans tous ses états”. Deux maires burkinabè : “de lʼeau au robinet, le défi” Jeudi 19 et vendredi 20 novembre de 9 heures à 11 heures et de 14 heures à 16 h - Place Pasteur Village Solidaire Autour du thème de lʼeau, parcours ludique et pédagogique pour sen- sibiliser les élèves des écoles pri- maires à la préservation de cette ressource essentielle à la vie. Avec le concours des associations impli- quées dans le domaine de la soli- darité et de lʼéducation au déve- loppement. Jeudi 19 novembre à 18 h 30 - Restaurant universitaire, rue Mégevand Soirée d’information sur le volonta- riat Des réponses à toutes les ques- tions sur les différents types de volontariat proposées par dʼanciens volontaires. “Le “village solidaire” les 19 et 20 novembre sur la place Pasteur.”

milliers, à travers la France à l’occasion de la Semaine de la soli- darité internationale, à exprimer leur soli- darité et à agir concrè- tement pour un mon- de plus juste. En Franche-Comté, de nombreuses manifes- tations sont organi- sées. Le programme à Besançon.

Des stands tenus par des jeunes pour informer sur le pays qu’ils ont visité.

Renseignements au 03 81 41 05 87 www.lasemaine.org

La Presse Bisontine : Quel est l’intérêt d’une semaine de la soli- darité internationale en Franche- Comté ? Lucile Mouquod : Je pense que c’est une manière de mieux comprendre les relations internationales et rappeler que la solidarité entre les peuples ne doit pas être un vain mot. Cette semaine de la solidarité ne sert pas à récolter de l’argent mais plu- 17 novembre au Grand Kur- saal où nous mettrons à l’honneur des jeunes étu- diants qui ont eu une expé- rience internationale. Par ailleurs, nous organisons une soirée d’information sur le volontariat, un statut à mi- chemin entre le bénévolat et le salariat qui permet de par- ticiper à de nombreux pro- jets internationaux. Propos recueillis par J.-F.H “Réfléchir à son engagement personnel” TROIS QUESTIONS À… La coordinatrice de la semaine tôt à réfléchir à son engage- ment personnel et pourquoi pas à s’engager dans une des 200 associations franc-com- toises qui gravitent autour de cette notion. L.P.B. : Quelles sont ces associa- tions ? L.M. : Toutes celles par exemple, et elles sont déjà nombreuses, qui s’investissent dans les pays du Sud. La soli- darité internationale, c’est aussi ne serait-ce que signer une pétition, faire du touris- me solidaire ou de l’épargne solidaire, pratiquer le com- merce équitable, etc. Cette année, la coordination régio- nale Récidev a choisi comme thème “le travail décent”. La ville, qui organise également cette semaine a retenu le thè- me de l’eau. L.P.B. : Quels seront les temps forts de cette semaine à Besançon ? L.M. : Nous nous adresserons d’abord aux scolaires de la région à travers une pièce de théâtre destinée à sensibili- ser le jeune public. Pour le reste, il y aura le “village soli- daire” installé par la ville les 19 et 20 novembre sur la pla- ce Pasteur. Nous organisons aussi une soirée à destina- tion des étudiants le

Un concert en hommage au saxophoniste Jean-Luc Salgues

Il était un des piliers du Tao Saxophone Quartet, il a disparu à 56 ans. Ses amis musiciens de Besançon saluent la mémoire du saxophoniste lors d’un concert exceptionnel.

tet qu’il a fini son parcours de jazzman. En vingt ans, avec cette formation réputée, il a joué sur plusieurs scènes en France,mais également à New- York et en Angleterre. Aujourd’hui, bien qu’orphelin, le cœur du Tao Saxophone Quartet n’a pas cessé de battre. Les amis de Jean-Luc Salgues ont décidé de poursuivre l’aventure. “Le groupe conti- nue de jouer. Mais il a pris la forme d’un trio avec une bat- terie. Nous avons décidé d’un commun accord de ne pas nous arrêter car c’est la meilleure manière de lui rendre hom- mage en interprétant ses com- positions et en faisant vivre sa musique” poursuit Gilles Michaud-Bonnet. Dans l’immédiat, les trois garçons n’ont pas envisagé de rempla-

cer Jean-Luc Salgues au sein du groupe. “Ce n’est pas une histoire de valeur mais d’humanité.” C’est avec le même respect que les musiciens de jazz qui ont croisé la route du saxophoniste disparu sont invités à venir partager la scène du petit Kur- saal pour saluer sa mémoire. Cinq à six formations sont attendues, dont évidemment leTao Saxophone Quartet,mais également des musiciens de Cobra Rêveur. Le public se lais- sera porter par du jazz teinté d’émotion. Concert-hommage à Jean-Luc Salgues Mercredi 28 oct. à 20 h 30 au petit Kursaal Tél. : 06 09 48 66 25

hommage musical à Jean-Luc Salgues. Ce musicien s’est éteint en juillet dernier à l’âge de 56 ans. Il était un des quatre piliers du groupe Tao Saxo- phone Quartet né au début des années quatre-vingt-dix. Dans cette formation de jazz, il jouait du saxophone alto et soprano aux côtés de ses acolytes Gilles Michaud-Bonnet, Noël Pelha- te et Jean-Philippe Danjou. “Jean-Luc était un autodidac- te. Il s’est formé par l’écoute et la pratique. Ce qu’il aimait dans le jazz, c’était la liberté. Il a collaboré à plusieurs groupes comme Cobra Rêveur et Bleu Citron” confie Gilles Michaud-Bonnet. Mais c’est avec le Tao Saxophone Quar-

Jean-Luc Salgues était un saxophoniste autodidacte.

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