La Presse Bisontine 104 - Novembre 2009

RETOUR SUR INFO - BESANÇON

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La Presse Bisontine n° 104 - Novembre 2009

Les vêtements Mango

L’actualité bouge, les dossiers évoluent.

habilleront l’ancien Plazza

La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. T.V.A., indigestion pour restaurateurs et consommateurs

E nfin !Après six longues années de friche, lesitede lʼancien cinémaPlazzava retrou- ver la lumière. Cʼest lʼenseigne de vête- ments “Mango” qui doit sʼinstaller dans les 450 m 2 du rez-de-chaussée bien placé à lʼangle de la rue des Granges et de la rue Morand. “Ce n’est pas encore signé préfère préciser Fabienne Bunod de la société Ségé- Les travaux dʼaménagement engagés par la Ségécé devraient être entamés avant la fin de lʼannée. Le permis de construire est dépo- sé, il est purgé de tous les recours. Parallè- lement, Mango effectuerait lʼaménagement intérieur de son futur magasin bisontin qui ne devrait pas néanmoins ouvrir ses portes avant un an. Mango est une marque espa- gnole de vêtements (comme Zara) qui pos- cé, propriétaire des murs. Mais c’est quasiment fait.”

sède désormais plus de 1 300 boutiques dans le monde, réparties dans 92 pays. Mango emploie près de 6 000 personnes sur les cinq continents. La société espagnole a été fondée par Isak et NahmanAndic, deux frères immigrés turcs

qui sont arrivés en Espagne vers lʼâge de 14 ans. Aujourdʼhui, les fondateurs de Mango font partie des plus grosses fortunes dʼEspagne. Mango est à lʼheure actuelle la seconde entre- prise exportatrice du secteur textile espa- gnol.

Stationnement : pas de traitement de faveur pour les professionnels

L a baisse de la T.V.A., suite. Après le ras-le-bol des consommateurs jugeant la baisse de la T.V.A. dans la res- tauration “trop faible” , voici le ras-le-bol des restaurateurs eux- mêmes. “Franchement, que l’État repasse à 19,6 % et nous n’aurons plus de problème” dit un serveur qui œuvre dans un restaurant de la zone commer- ciale de Châteaufarine. “Les clients ne parlent plus que de ça !” Plutôt logique à regarder la dernière étude de l’I.N.S.E.E. qui montre que les prix sont res- tés stables en septembre dans les cafés et restaurants alors qu’ils avaient connu une bais- se de 1,2 % en juillet puis de 0,2 % en août. Nous avons pu vérifier ce ras-le-bol en allant

directement nous installer der- rière une table : lorsque l’on évoque la T.V.A., le restaurateur bat en retraite. Certains ont tout de même joué le jeu : 20 cen- times sur un café ! Mais à quand le café expresso à 1 euro ? Pour se venger, des restaura- teurs tricheraient sur la mar- chandise ou su la quantité. La pizza qui passe de 20 cm de diamètre, à 15 cm, pas sûr qu’un habitué n’y voie que du feu. D’autres professionnels se retran- chent derrière des opérations que les clients ne voient pas : l’augmentation des salaires ou la réfection de la salle. Problè- me : l’addition est toujours aus- si salée et ça, le client ne com- prend pas.

À l’exception des com- merçants qui ont droit à une carte de résident par commerce ce qui leur per- met de stationner pour

1,50 euro par jour, les pro- fessionnels qui travaillent au centre-ville ne bénéficient d’aucun traitement de faveur. Le fait de payer une taxe pro-

fessionnelle n’y change rien. Eux sont soumis au plein tarif : 1 euro de l’heure dans les parkings municipaux. “Si je paie 10 euros par jour de sta- tionnement, ça fait un sérieux budget à la fin du mois. Et l’abonnement est assez cher. Il me reste encore l’option de ne plus manger pour pouvoir payer le parking” exagère volon- tairement une employée de bureau qui vient chaque jour de Vesoul pour travailler au centre de Besançon. La solu- tion la plus économique qu’elle ait trouvée est de garer sa voi- ture sur le parking gratuit de Battant. Lorsque celui-ci est fermé pour cause de manifes- tation, elle se replie sur le par- king relais de Témis. “Là, il faut jongler avec les horaires et le bus n’est pas gratuit.” En modifiant sa politique de stationnement, la Ville a retiré le droit aux professionnels

d’obtenir une carte de résident comme les commerçants. L’objectif est d’éviter que toutes les places de parking soient occupées par ceux qui tra- vaillent à Besançon au risque de nuire à l’activité commer- ciale. “Il y a 16 000 emplois au centre-ville pour deux à trois fois moins de places. Il faut essayer de réglementer cela en essayant de prendre en comp- te les contraintes de chacun” explique la municipalité. La zone payante de Chamars permet de stationner à la jour- née pour un montant maximum de 5 euros. Les artisans qui ont un chantier au centre-ville peu- vent également stationner sur une place réglementée pour 4 euros par jour. Les employés de la ville n’ont pas non plus de places réservées, en revanche le comité des œuvres social participe aux frais de sta- tionnement. L

DÉPLACEMENTS La Citadelle interdite Dossier “stationnement” : en attendant le tramway Stop à la voiture-ventouse ! C’est le principal message que tentera de faire passer la ville de Besançon cette année. Plusieurs zones pour l’instant gratuites vont passer payantes. Dont une partie du grand Chamars. Et dès ces vacances, l’accès à la Citadelle sera proscrit auxvoitures.

Q uandonabordel’épineuxsujet du stationnement à Besan- çon,onrisqueimmédiatement de tomber dans une guerre des chiffres. Desoncôté,lamairiemar- tèle ce chiffre de 8 000 places de parking disponibles au centre-vil- le dont 43 % sont gratuites. Pro- blème : dans ce pourcentage qui

mais il faut offrir aux visiteurs la possibilité de le faire. Et donc fai- relachasseauxvoitures-ventouses des résidents ou des travailleurs qui“squattent”dumatinausoirles places gratuites, Chamars en pre- mier. “Sur 1 000 à 1 200 places à Chamars, 125 seulement connais- sent des rotations dans la journée. I l d P p c

paraîtflatteursontégalementcomp- tabilisées les places privées et les garages des particuliers ! Dès lors, les arguments de la ville peuvent ne pas paraître à premiè- re vue recevables par toutle mon- de. Pourtant, selon les élus muni- cipaux, il y aurait bien assez de possibilitéspoursegareraucentre

ÉCONOMIE

LaPresseBisontinen°102-Septembre2009

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RESTAURATION LabaissedelaT.V.A.,unleurre? T.V.A. à 5,5 : ça ne prend pas… La baisse des prix concerne environ un restaurant

p v ( m j v t r e a m c d À

Lesprix auraient baissé dansun restaurant surdeux seulement.

200 places du parking Chamars pourraient passer payantes

sur deux.À Besançon,certains restaurateurs semblent avoir d’autres préoccupations…

P lacedelaRévolutionàBesan- çon.D’uncôté,uneenseigne franchiséequivientdebais- sersonplatdepâtesàempor- terde5eurosà4,20euros.De l’autre,lapizzeria“ChezPaolo”ditqu’elle abaissésestarifssurlespizzasau mêmetitrequeCléliaUrban,gérante d’unrestauranttoujoursplacedela Révolution,quiafaitdiminuerleprix dumenudujour: “Jesuispasséede 13,50eurosà10,60euros” confie-t-elle. Seloncettedernière,cesontleshabi- tuésquivoientlesbaissesetpasles gensdepassagequineregardentpas tellementlesdifférencesdeprix. “Je peuxdireleprixdemoncafé:ilestde 1,30euroetdebonnequalité.En7ans, j’aiaugmentéde5centimes.Jecrois qu’onnousendemandebeaucoupAllez

la rue Bersot note une baisse de l’attractivitéducentre-ville.Bref,pas sifaciled’êtrerestaurateur.Etencore moinsconsommateur. E.Ch.

sontaussià5,5%,s’ilsembauchent…” Selonuneenquêtemenéeauprèsde 3750professionnels,opéréeparlaDirec- tiondesfraudesD.G.C.C.R.F.,seule- mentunrestaurantsurdeuxaappli- quélabaissedelaT.V.A.surseptfamilles deproduits.Faceaucoûtdelamesure (3milliardsd’euros),onestendroitde seposerdesquestions. “Ilfautquela machinesemetteenrouteetnepasjouer lesPère-Fouettardtoutdesuite.Lesprix vontbaisser” déclarelesyndicatdes professionnelsdelarestauration(Syn- horcat)représentéparJean-PierreChe- dal. Faceàcettejungledesprix,difficiletou- tefoisdes’yretrouver.Certainsres- taurateursontdécidédefaireunavant etunaprèsT.V.A.Commepourauthen- tifierleurbonnefoienlementionnant

Jenepeuxpasremplacerunefenêtre carmonbâtimentestclassémaisen contrepartie,onvoitcegenredescène. Jesuisénervée” lâcheCléliaUrban,res- tauratrice.Enfin,unrestaurateurde

Ceciétant,lespréoccupationsdesres- taurateursàBesançonsemblentautres: “Regardezmaterrasse,ellen’estmême pasdevantmonrestaurant.Lavillea faitunebelleplaceici(N.D.L.R.:place delaRévolution)maisafaitn’importe quoidansl’attributiondesplacesdeter- rasse.Jenepeuxmêmepasmefaire livrerdelamarchandise.Jepayetout demêmeprèsde1000eurosparanpour 38m 2 ” regretteunrestaurateurquipré- fèregarderl’anonymat. “ Ç aengendre degravestensions” dit-il. D’autresrestaurateursnonloindes quaisbordantleDoubsseplaignenteux delafréquentation: “IlyalesS.D.F. quiviennenturinerprèsdemadevan-

Créationd’entreprise

BESANÇON

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Limpio rejoint le marché du service à domicile

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