La Presse Bisontine 104 - Novembre 2009

ÉCONOMIE

La Presse Bisontine n° 104 - Novembre 2009

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B ienvenue à à la boulangerie “Le pain, et bien plus encore” qui vient enrichir le réseau d’une centaine de distributeurs du mensuel La Presse Bisontine. Idéalement située rue de la Grange du Collège, à deux pas de l’école Notre-Dame, cette boulangerie a été créée par Romain Rougeot, un artisan qui a créé la boulan- gerie du P’tit Dép’ sur le boulevard et qui gère égale- ment “Le pain de la Diligence” à Larnod. Sauvetage du B.R.C. L’U.M.P. fanfaronne “A près le sauvetage réussi du B.R.C., travaillons désor- mais à la nouvelle sportive de la ville.” Le communi- qué U.M.P. envoyé par le conseiller municipal d’opposition Édouard Sassard est sans équivoque. Si le sport bisontin via le football renaît, c’est grâce à Alain Joyandet. En sub- stance, c’est un peu vrai mais l’équilibre demeure précaire. “Le B.R.C. a su faire preuve de cœur, de fierté, de refus d’abdiquer et de se soumettre à la volonté de la mairie : déposer le bilan.” Cette victoire demeure précaire. “Elle ne doit pas cacher une réalité d’échec de la politique sportive de la ville dans sa glo- balité. Nous devons en tirer les leçons et en premier lieu le maire et son adjoint aux sports, Patrick Bontemps” insiste Édouard Sassard. La politique est à l’image du football : les tacles se portent souvent au-dessus des genoux. le maire de Besançon déclare garder sa confiance “à 100%” à son adjoint aux sports. La saison sportive de l’équipe première enC.F.A. cette saison est assurée. Presse Un nouveau point de vente de La Presse Bisontine Un accueil souriant avec Emmanuelle, ou Karine, selon les jours.

SPORT

Quel poids donner à l’enquête judiciaire ? Basket, une plainte et des interrogations Le procureur de la République a ouvert une enquête financière sur le B.B.C.D. Or, le président Serge Legain n’a pas été mis au courant de l’affaire. Aucun scellé n’a été apposé.

S amedi 10 octobre, Serge Legain apprend qu’une enquête financière est ouverte par le procureur de la République de Besançon. Bizarrement, le président du désormais feuB.B.C.D. ne reçoit aucun appel, aucune lettre. Joint au télé- phone quelques jours avant la publication de notre article, le président qui assure l’intérimaprès la démission de JacquesThi- bault confirme que “officiellement” , il n’a pas connaissance de cette affaire. Si une plain- te a bien été déposée, difficile de savoir où mènera l’enquête. “J’ai contacté le procu- reur de la République. Je n’en sais pas plus… Pour l’instant, j’ai tout laissé en place, les ordinateurs, la comptabilité, dans le but de ne prendre aucun risque.” En général, une enquête financière nécessite un placé sous scellés. Des scellés qui n’avaient toujours pas été apposés à l’heure où nous écrivons ces lignes.D’où la perplexité de Serge Legain : “C’est un peu bizarre” dit-il. Le but de cette plainte est-elle de dénicher des malversations ? Cela semble peu pro- bable puisque l’administrateur judiciaire a déjà plongé son nez dans les comptes.Autant dire que ce rebondissement ne change pas la donne du problème : le basket de haut niveau est mort depuis le 1 er septembre et la mise en liquidation judiciaire du club est avérée. Les causes sont multiples : une rétro- gradation de Pro A en Pro B, des joueurs et entraîneur trop payés (près de 7 000 euros par mois pour l’entraîneur), des sponsors qui ont fait défaut…En revanche, le basket amateur survit toujours sous l’appellation Besançon Basket Comté. Maigre consola- tion. E.Ch.

Même mort, le basket de haut niveau continue d’alimenter la

chronique judiciaire.

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