La Presse Bisontine 104 - Novembre 2009

DOSSIER I

La Presse Bisontine n° 104 - Novembre 2009

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CONTRÔLE TECHNIQUE AUTO LE FORFAIT “PASS” : contre visite Incluse TARIF UNIQUE ESSENCE OU DIESEL

VERSEMENT TRANSPORT

La C.G.P.M.E.

Les entreprises seraient-elles résignées ? L’augmentation du “versement transport” semble bon gré mal gré “digérée”. Reste la question de la future commission d’indemnisation des entreprises situées sur le parcours du tram.

OUVERT DU LUNDI AU VENDREDI DE 7H30 À 18H30 NON-STOP AVEC OU SANS RENDEZ-VOUS 10, Rue Edouard Belin (Face à l’hopital Minjoz) 25000 BESANÇON Tél. 03 81 41 34 34

L a réaction étonnamment tardive de la C.C.I. du Doubs est symptomatique du sentiment général. Il a falluplus de sixmois à l’organisme consulaire présidé par Jean-Louis Dabrowski pour réagir à travers une pétition qui n’aura été, semble-t-il, qu’un coup d’épée dans l’eau. Les entrepreneurs du Grand Besançon sont contre l’augmentation du “versement transport”, ils l’ont dit, mais cela ne change strictement rien à la résolution des élus communautaires. Même chose pour le tracé du futur tramway qui ignore tout bonnement la plupart des zones d’activités du Grand Besançon, notamment Témis, la plus symbolique. L’explication de la C.A.G.B. est nette : “Le tramway est un trans- port de masse qui doit être utile à toutes les heures de la journée. Sur Témis, il y a du flux le matin

et du flux le soir, c’est tout” rétorque le président de l’Agglo. Le dernier point d’interrogation des entreprises, et notamment des commerces, concerne la futu- re commission d’indemnisation qui sera char- gée de compenser le manque à gagner des pro- fessionnels durant la période des travaux. Sur cette question, il semble que les petits patrons soient également rassurés. Jean-Louis Fousse- ret a eu l’occasion de présenter aux patrons de la C.G.P.M.E. le futur dispositif lors d’une ren- contre informelle le 13 octobre dernier à Tarce- nay. La nouvelle présidente de la C.G.P.M.E., Marie-Corinne Corbet se dit rassurée : “Appa- remment, contrairement à d’autres villes où les indemnisations ne se font qu’à la fin des chan- tiers, on nous a assuré qu’à Besançon les pro-

GRAND ANGLE Le projet est à la concertation L’Agglo de Montbéliard ne veut pas dépasser les 100 millions d’euros La communauté d’agglomération du Pays de Montbéliard (C.A.P.M.) réfléchit elle aussi à son T.C.S.P. Mais elle penche plutôt, pour des raisons de coût, vers un bus à haut niveau de service.

fessionnels seraient indemnisés au fur et à mesure, sur la base de leur bilan avant, pendant et après les tra- vaux. L’indemnisation serait calcu- lée au réel, selon les pertes.” La com- mission d’indemnisation serait apparemment composée de juristes, de membres du tribunal de com- merce et de magistrats de la chambre des comptes. J.-F.H.

Un des principaux reproches des entrepreneurs bisontins concer- ne la non-desserte des zones d’activités par le futur tram.

Les bus à haut niveau de service ont parfois connu quelques avatars, comme ici à Eidhoven aux Pays-Bas.

D u centre-ville de Montbéliard à Valen- tigney, soit 16 km en site propre. Le futur T.C.S.P. du Pays de Montbéliard sera sensiblement de la même longueur que celui de Besançon, sauf que l’enveloppe finan- cière du projet se situera “entre 80 et 100 mil-

de l’existant, le “Bus à Haut Niveau de Ser- vice” est le mode de transport le plus perti- nent par rapport aux trafics estimés (13 000 à 16 000 voyageurs par jour et environ 600 en heure de pointe du matin). Il offre également une marge de capacité pour répondre à un futur accroissement de la mobilité” argu- mente la C.A.P.M. Les véhicules retenus “devront avoir une capacité d’une centaine de places pour répondre de manière adéquate à une demande esti- mée à 600 à 700 voyageurs en heure de poin- te” estiment les services. Plus loin dans le temps, les élus de l’Aire urbaine prévoient “une seconde ligne de T.C.S.P. rejoignant Belfort, via Technoland II et l’hôpital médian, le site universitaire de Sévenans et la gare T.G.V.” La première ligne du B.H.N.S. montbéliar- dais doit entrer en service fin 2015. J.-F.H.

lions d’euros” selon les ser- vices de la C.A.P.M. Les élus montbéliardais excluent donc la solution du tram- way sur rails, beaucoup trop coûteux pour les besoins de l’agglomération et penchent pour “un système de bus amé- lioré, genre B.H.N.S. bus à haut niveau de service.” La consultation est ouverte au public jusqu’à la mi- novembre à Montbéliard. Pourquoi Montbéliard a choi- si le B.H.N.S. ? “Au regard

“Une seconde ligne rejoignant Belfort.”

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