La Presse Bisontine 102 - Septembre 2009

LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n°102 - Septembre 2009

23

EN BREF

PÊCHE Un rapport officiel La rivière Doubs contaminée au P.C.B. La préfecture du Doubs a rendu publique au cœur de l’été une carte détaillée des sites franc-comtois touchés par le P.C.B., ce polluant appelé aussi pyralène. Parmi les rivières touchées, la partie aval du Doubs.

Hôpital L’accès au hall d’accueil de l’hôpital Jean Minjoz et au parvis est condamné depuis le début de l’été en raison des travaux d’extension du C.H.U. et ce, jusqu’en 2012. La nouvelle entrée se situe au niveau - 2 qui dispose d’un point d’accueil. Les personnes handicapées bénéficient de places de stationnement à proximité de l’entrée, au niveau - 2. L’accès aux urgences (niveau - 1) reste inchangé, les démarches administratives (bureau des entrées) restent à effectuer au niveau 0, hall principal. Chauve-souris Vous avez un peu peur des chauves- souris ou de la nuit ? Peu importe. Vive la curiosité. Vive la connaissance. Treizième édition de la nuit européenne de la chauve-souris les 29 et 30 août. Plusieurs animations gratuites dans notre région pour une approche pacifique et technologique des chiroptères. Renseignements au 03 81 88 66 71.

L es disciples de Saint-Pierre n’aiment pas ce genre de nouvelles qui pourrait faire chuter à certains endroits le nombre de cartes de pêche. Notre région n’est pas épargnée par les P.C.B., loin s’en faut.

breuses : des mesures d’interdiction de la consommation de poissons devaient inter- venir d’ici la fin du mois d’août sur cer- tains tronçons des cours d’eau suivants : “le Doubs pour les espèces de fond, forte- ment bioaccumulatrices : anguille, bar- beau, brème, carpe, silure et tanche.” Le secteur concerné du Doubs est vaste puis- qu’il s’étend du barrage de Mathay à la confluence avec la Saône. Tout le Grand Besançon est donc touché. Des rivières secondaires comme l’Allan, le Gland ou la Savoureuse sont également citées comme atteintes par les P.C.B. D’ici le 31 décembre prochain, tous les appareils contenant du P.C.B. doivent être traités. “On en est loin” estime Michel Las- sus, responsable de la Commission de Pro- tection des Eaux. “Des centaines de mil- liers de vieux transformateurs au pyralène sont encore en service…Certains sont aban- donnés dans des décharges.” L’ingestion occasionnelle ou accidentelle de P.C.B. ne pose a priori pas de gros pro- blème. Le risque devient réel quand la consommation de poissons contaminés est très fréquente. J.-F.H.

La carte dévoilée par les services préfectoraux fin juillet montre à quel point ce “poison” qui servait jus- qu’à son interdiction en 1987 comme isolant électrique sur les transformateurs et comme lubrifiant dans l’industrie, a fait des dégâts. Ces résultats récents font néanmoins état de quelques bonnes nouvelles : “levée des doutes sur les sections de cours d’eau suivants : la Bourbeuse à Froidefontai- ne, le Doubs amont jusqu’aux Fins” énumère le rapport et “confirmation de la qua- lité sanitaire de l’eau potable.” Mais les mauvaises nou- velles sont plus nom-

Tout le Grand Besançon est donc concerné.

En rouge, les concentrations maximales de P.C.B. retrouvées dans les différentes espèces de poissons. Sur la carte, les espèces de poissons sont indiquées par les abréviations sui- vantes : ABL : Ablette, ANG : Anguille, BAF : Barbeau fluviatile, BLA : Blageon, BRB : Brè- me bordelaise, BRE : Brème commune, BRO : Brochet, CAS : Carrassin, CCO : Carpe com- mune, CHA : Chabot, CHE : Chevesne, COR : Corégone, GAR : Gardon, GOU : Goujon, HOT : Hotu, LOF : Loche franche, OMB : Ombre commun, PER : Perche commune, ROT : Rotengle, SAN : Sandre, SIL : Silure, TAN : Tanche, TRF : Truite fario, VAI : Vairon.

Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online