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Besançon 15
La Presse Bisontine n°269 - Novembre 2024
CULTURE
Acquisition
Nouvelles œuvres et nouvel accrochage au Musée des Beaux-Arts Une sculpture décorative en terre cuite de Claude-Michel (dit Clodion) et une toile de François Boucher complètent depuis peu la collection du M.B.A.A. de Besançon. Acquises ces deux dernières années, elles ont rejoint l’une des salles dédiées au XVIII ème , repensée pour l’occasion.
Aline Chassagne devant les tableaux de Juliette Roche, récemment offerts au musée.
P lacé à côté des huit autres esquisses de François Boucher, qui étaient déjà présentées dans le musée, “Le Mérite de tout pays” fait son petit effet. Le thème de la toile de Boucher (une chinoiserie) et ses dimensions inhabituelles en font une pièce rare, qui ne manque pas d’attirer l’œil des visiteurs. Visible depuis le 19 septembre, l’œuvre fait partie des dernières acquisitions de la Ville de Besançon, préemptée pour le musée lors d’une vente aux enchères à Paris, en 2023.Une procédure “qui n’est pas si courante” , d’après l’ad jointe en charge de la culture, Aline Chassagne, mais “qu’on peut être amené à saisir quand
sitions resterait aussi issue de dons, legs ou dépôts. En écho à la propre histoire du musée des beaux-arts bisontin, dont les collections s’articulent essen tiellement autour de quatre grandes donations (celles de l’abbé Boisot, de Pierre-Adrien Pâris, de Jean Gigoux et des époux Besson). La dernière en date, validée en conseil muni cipal, concerne 157 dessins, 2 estampes, 4 peintures et 6 car reaux de céramique de Juliette Roche. Un don fait par la fon dation Albert Gleizes, suite à l’exposition rétrospective de 2021 “qui avait beaucoup plu au public bisontin” , estimé à environ 118 000 euros. n S.G.
décoratifs du musée bisontin et l’ensemble d’œuvres de ce pein tre du XVIII ème , déjà en sa pos session. L’arrivée du bas-relief de Claude-Michel, “Sacrifice au dieu Pan”, acquis un an aupa ravant (en 2022), s’inscrivait dans la même démarche. Pour permettre de mieux les décou vrir, le musée a revu au passage son accrochage. La salle ancien nement dédiée à la formation de Boucher a fait peau neuve. Parallèlement, la Bibliothèque municipale présente sa dernière acquisition : un dessin à la plume et au lavis d’aquarelle, réalisé par l'architecte et col lectionneur Pierre-Adrien Pâris. La politique d’acquisition de ces œuvres d’art n’est bien sûr pas
une opportunité se présente.” La Ville y avait notamment déjà eu recours en 2021 pour réunir deux tableaux de Simon Vouet. Le M.B.A.A. qui avait en sa pos session “Les anges portant les instruments de la Passion” depuis la donation Gigoux, a ainsi pu acquérir “Les anges por tant la colonne de la Passion”. Ces achats exceptionnels (qui dépassent les 100 000 euros) se font généralement avec l’aide du Fonds du patrimoine, du Fonds régional d'acquisitions des musées de France, “mais aussi le soutien de l’association locale des Amis des musées et de la bibliothèque, et parfois, de différentes fondations en lien avec l’œuvre” , précise Aligne
laissée au hasard et cache sou vent “plusieurs mois voire années de travail”, comme le rappelle l’adjointe à la culture. “Nous avons un budget d’inves tissement de 32 000 euros par an et par musée. Ce budget nous permet de payer les acquisitions et les restaurations d’œuvre. Celui-ci n’est pas systématique ment consommé.” Le montant et le nombre d’opérations varient, dépendant de plusieurs facteurs. “Derrière, il y a tout un travail de la conservatrice et des équipes pour savoir dans quel état est l’œuvre, pour estimer sa valeur et savoir si cela rentre en cohérence avec les axes que veut développer le musée.” Une majeure partie des acqui
Chassagne. Le principal financeur reste bien sûr l’État. “Intégrer ces œuvres dans les collections publiques permet de les rendre accessibles au plus grand nombre et parti cipe, en même temps, à la sau vegarde du patrimoine français. Elles ne peuvent plus être reven dues derrière et se retrouvent protégées, restaurées et identi fiées.” Des rapprochements peuvent ainsi être faits sur le marché de l’art et entre conservateurs pour pousser à l’enrichissement des collections de tel ou tel musée, en fonction de leur projet scientifique et culturel. C’était le cas de cette toile de Boucher, qui vient renforcer le fonds d’arts
PUBLI-INFORMATION Alors que les tarifs des mutuelles augmenteront de 8 à 12 % en 2025, l’A.S.A.P.A. a obtenu que cette hausse soit limitée à 5 % pour ses adhérents, et cela sans rogner les garanties. Une raison de plus pour rejoindre cette association de Thise qui défend en priorité les intérêts des retraités. Le point avec Pascal Dériot, son président. “L’A.S.A.P.A. regroupe les retraités qui veulent payer moins cher leur mutuelle”
Comment expliquer cette hausse des tarifs des mutuelles en 2025 ? Pascal Dériot: L’État transfère de plus en plus de charges de la Sécurité sociale vers les mutuelles, ce qui conduit à une augmentation des tarifs des mutuelles. Par exemple, dans la réforme du 100 % santé, ce sont 77 % de certaines dépenses qui sont supportées par les complémen taires santé, elles-mêmes taxées par l’État (+ 14 % en 2024). En parallèle, les honoraires des médecins vont augmenter. À l’arrivée, ce sont les assurés qui paient l’addition ! Après négociation, l’A.S.A.P.A. a obtenu d’Amelis Mutuelles, notre mutuelle partenaire basée à Saint-Claude dans le Jura, que cette hausse soit limitée à 5 % pour nos adhérents. Évidemment, nous conservons le même niveau de garantie et de prise en charge. Qu’est ce qui vous a permis de négocier un tel tarif de mutuelle? Pascal Dériot: C’est le nombre
Pourquoi avoir choisi cette mutuelle franc-comtoise, plutôt qu’un grand groupe? Pascal Dériot: C’est une mutuelle de proximité où on répond encore au téléphone ! On négocie directement avec elle les prestations selon les demandes de nos adhérents. Ainsi, nous bénéficions d’un excellent niveau de couverture sur l’optique et sur les appareils auditifs. Notre formule “Confort” plébiscité par 80 % de nos adhérents, fait vraiment toute la différence avec les autres mutuelles
d’adhérents à l’A.S.A.P.A. qui nous permet de négocier des tarifs préfé rentiels auprès de notre mutuelle partenaire. Nous sommes 600 aujourd’hui, des Francs-Comtois principalement mais également des Bretons et des Grenoblois ! Lorsque j’ai créé l’association en 2015 à Thise, c’était précisément dans le but de regrouper un maximum de retraités afin de défendre leurs intérêts auprès des mutuelles. Plus nous serons nom breux et plus nous pourrons peser. Vous espérez donc attirer de nouveaux adhérents? Pascal Dériot : Oui, mon objectif est que nous atteignions les 1 000 adhé rents. Les retraités sont votre cible? Pascal Dériot: Oui, c’est pour eux que nous agissons, dans l’intérêt aussi de leur pouvoir d’achat. Nous mobilisons notre énergie pour qu’ils bénéficient d’avantages pour leur mutuelle qu’ils n’auraient pas ail leurs.
Pascal Dériot à gauche et Lionel Roman opticien à Thise qui accueille dans son magasin les personnes intéressées par l’A.S.A.P.A. (sur rendez-vous).
l’A.S.A.P.A et où peut-on vous rencontrer ? Pascal Dériot : Nous avons ouvert à Thise un point d’accueil depuis le 1 er octobre. Il se situe dans les locaux de l’opticien. On peut venir y prendre tous les renseignements, adhérer à l’A.S.A.P.A. et souscrire ainsi à la mutuelle. Mais c’est sur rendez vous. n Point d’accueil ouvert sur rendez-vous uniquement 2, rue du Rondey à THISE Tél. : 07 67 32 87 33
du marché. Je rappelle que les tarifs avantageux que nous avons négociés n’en font pas une mutuelle discount. L’A.S.A.P.A., par son travail, parvient à obtenir un très bon rapport qua lité-prix. À partir de 55 ans, les tarifs de la mutuelle n’augmentent plus pour nos adhérents. Comment peut-on adhérer à Tél. : 03 26 26 68 03 Du lundi au vendredi Blog : asapa.blog4ever.com
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