Journal C'est à dire 320 - Octobre 2025
SAN T É
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Agence régionale de santé
“La décision d’une direction commune entre le C.H.U. de Besançon et l’hôpital de Pontarlier sera prise dans les prochaines semaines”
Mathilde Marmier, originaire du Haut-Doubs, est la nouvelle directrice générale de l’Agence régionale de santé Bourgogne-Franche-Comté. La médecin en santé publique balaie les principaux dossiers qui font l’actualité de la structure.
Càd: A l’hôpital de Pontarlier, le poste de directeur est vacant depuis plus d’un an. Thierry Gamond-Rius, directeur général du C.H.U. de Besan çon en assure l’intérim. Ce dernier est favorable à une direction com mune entre les deux établissements, qui garderait pour autant chacun leur autonomie. La décision est entre les mains de l’A.R.S. Y êtes-vous favo rable? M.M. : On prend cette décision avec les acteurs locaux, il faut que ce soit accepté sur place, on prend les avis des présidents du conseil de surveillance qui sont les maires de Pontarlier et Besançon. La proposition de M. Gamond-Rius est aussi de trouver une solution qui puisse être acceptable par la communauté médico soignante. On regarde tout ça pour pren dre une décision. Càd: Quand cette décision sera prise? M.M. : Elle sera prise dans les prochaines semaines. Càd : Quelle est la problématique la plus prégnante dans la Région B.F.C.
en termes de santé? M.M. : Il y a une forte attention politique sur le sujet de l’accès aux soins. C’est un sujet fortement porté par nos ministres sur le Pacte de lutte contre les déserts médicaux (annoncé au printemps dernier, N.D.L.R.) Plusieurs mesures sont en place dont une récente: les médecins solidaires. Cette mesure consiste à iden tifier des zones rouges prioritaires. On en a 14 dans la région. Au sein de ces zones rouges, des médecins généralistes qui n’exercent pas dans ces zones peuvent venir deux jours par mois avec une rému nération supplémentaire. Les lieux per
Après un parcours déjà brillant, Mathilde Marmier a pris la tête de l’A.R.S. Bourgogne-Franche-Comté.
C’ est à dire : Mathilde Mar mier, vous assurez la direc tion de l’Agence régionale de santé de Bourgogne Franche-Comté depuis le 31 juillet. Alors que la coopération s’accentue entre le C.H.U. et les établissements tels que Pontarlier, doit-on craindre la disparition des petits hôpitaux de proximité, comme ceux de Morteau, Mouthe, Ornans?… M.M. : Il y a deux sujets différents. D’abord, les hôpitaux de Morteau, Ornans et Mouthe sont labellisés “hôpital de proximité”. C’est un statut de structure très sécurisant pour les établissements de petite taille. C’est un label qui a deux objectifs : d’une part, garantir un certain niveau d’offres, avec à la fois des consul tations avancées, quelques lits d’hospi talisation, une mission de prévention. Et d’autre part, ce label s’accompagne d’un modèle de financement spécifique qui
vise à sécuriser sur le plan financier ces établissements particuliers. 31 hôpitaux en B.F.C. sont labellisés hôpital de proxi mité. La tendance du système de santé est dans la gradation des soins, c’est-à dire favoriser la coopération entre les établissements. On part de l’hôpital de proximité qui fait du soin de recours, au plus près des personnes. Dès que ça devient compliqué, il y aura le C.H.U. à l’autre extrémité. C’est un système plutôt vertueux. Cette dynamique entre les territoires permet également d’avoir un appui parfois de professionnels du C.H.U. qui vont se déplacer à Pontarlier pour pouvoir assurer une prise en charge de proximité, y com pris des spécialistes. On est sur nos deux pieds, avec le fait de maintenir une offre en proximité et favo riser par ailleurs les coopérations pour avoir une gradation des soins et maintenir certaines spécialités en proximité.
une année supplémentaire d’internat qui a été instaurée et qui vise à ce que ces internes soient en relative autonomie et puissent représenter une offre de soins supplémentaire. On est en train de mobi liser des maîtres de stage pour les accueil lir et en être responsables. Ces internes
mettant d’accueillir ces consul tations sont en train d’être stabilisés. On est en train de déployer tous nos efforts pour identifier le plus possible de médecins volontaires pour aller dans ces zones. La mobilisation
sont rattachés à un médecin mais peuvent consulter en auto nomie. Au-delà d’une certaine activité et s’ils vont dans une zone prioritaire, ils auront une valorisation financière. Pour terminer sur le sujet des
“La maison des internes et des soignants à Morteau.”
continue, on passe d’ailleurs un appel aux médecins qui seraient intéressés. Une deuxième mesure se mettra en œuvre plus tard, en novembre 2026, c’est celle des Docteurs juniors, les étudiants en quatrième année de médecine pour les internes de médecine générale. Soit
déserts médicaux, nous avons aussi des mesures qui préexistaient au Pacte de lutte contre les déserts médicaux et qui continuent. Notamment les aides à l’ins tallation pour les médecins qui sont finan cés dans le cadre de leur convention avec l’Assurance maladie. On va réviser d’ici
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