Journal C'est à dire 316 - Mai 2025
Le journal gratuit du Haut-Doubs
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26mai 2025 N° 316
Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr
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Emploi : le Haut-Doubs peine toujours à recruter
S OMMAIRE
Un parcours mémoriel à Morteau. Pour transmettre la flamme de la mémoire aux jeunes générations, la Ville de Morteau et le Souvenir fran çais lancent un programme pédagogique ambitieux. (page 4) Colocation intergénérationnelle. La Ville de Morteau cherche des solutions au casse tête du logement étudiant. Elle en appelle aux pro priétaires de grandes maisons pour qu’ils accueillent des locataires. (page 6) Radars et insécurité routière. Le nombre d’accidents de la route mortels et graves est en hausse en ce printemps. Les autorités préfec torales réagissent. (pages 10-11) Denis Roy, une vie d’engagements. Ancien enseignant, militant associatif et politique, combattant d’Algérie, le Mortuacien a fait de sa vie une succession d’engagements vers les autres. (page43)
(Le dossier en pages 19 à 26)
RETOUR SUR INFO
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Le Chemin des rencontres verra-t-il le jour ?
Léo Carlier au rendez-vous de ses sponsors du Val de Morteau
ÉDITORIAL
Comté Comme l’a justement souligné la prési dente de Région Marie-Guite Dufay lors de la dernière assemblée plénière du Conseil régional, “un fromage de qualité mérite des débats de qualité.” La polé mique qui a agité pendant plusieurs jours la sphère des réseaux sociaux et des médias au sujet du comté mérite en effet beaucoup mieux que ces caricatures lues ou entendues ici et là, et amplifiées par des réseaux sociaux qui décidément ont perdu - s’ils l’ont eu un jour ?… - tout sens de la nuance, du débat et de l’ar gumentation. Comme il est inacceptable d’entendre les défenseurs du comté et la profession agricole affirmer que le comté n’a aucun impact sur son environ nement et accuser ceux qui soulèvent de vraies questions d’être des “Khmers verts” ou de vouloir pratiquer “l’écologie punitive” pour reprendre les expressions faciles de ceux qui sont à court d’argu ments, il est tout aussi inadmissible d’af firmer, qui plus est sur des radios publiques à forte audience, qu’il serait dangereux voire criminel de continuer à manger du comté alors que la filière tout entière défend un modèle exigeant. Et tout comme sont caricaturales et minimalistes les affiches “Touche pas au comté” qui ont aussitôt fleuri sur les réseaux sociaux à la manière d’un “Je suis Charlie” décliné désormais à toutes les sauces, parfois indigestes. Oui, le comté mérite mieux que cela comme débat. Non, un militant écologiste et anti-spéciste qui a son avis propre et ne représente pas l’ensemble des défenseurs de l’environnement, pas plus qu’il est à assimiler à tous les militants écologistes. Ce débat tronqué n’est évi demment pas le premier ni le dernier à être relayé par les réseaux sociaux par lesquels en une phrase sentencieuse on estime devoir résumer sa pensée, bien courte, et où la désinformation et la culture du buzz, où le nombre de clics et les per formances d’un site deviennent plus cré dibles qu’un discours scientifique argu menté et éclairé par les faits, les chiffres et l’expérience. La filière comté est et devra rester un modèle du genre, porté par un esprit de coopération séculaire, et rémunérateur pour ses agriculteurs. Cela n’empêche pas pour autant d’évoquer sans tabou les enjeux environnementaux que pose cette filière prospère. Ses acteurs n’ont d’ailleurs pas attendu ce mauvais procès pour réviser le cahier des charges du comté, limiter fortement l’apport de fertilisants, et décider de désintensifier la production pour réduire l’impact sur les sols et la biodiversité. n Jean-François Hauser
E ncore auréolée de ses cinq médailles dont deux en or décrochées aux championnats du Monde jeunes, la valeur montante du biathlon français a participé le 30 avril à la petite réception organisée en son honneur par ses sponsors locaux, à savoir Garnache Constructions Bois et Écodoubio. “Le ski est dans notre A.D.N., explique Jean Paul Garnache. Nous avons fait le choix de soutenir Léo sur la saison 2024-2025. A priori et tout le monde nous le confirme, c’est une bonne pioche. Il a été régulier dans ses résultats avant de conclure sa saison en apothéose. On est très content de ce partenariat.” Toute l’équipe de la maison
Garnache a suivi les exploits de Léo Carlier. Un enthou siasme partagé également dans les locaux de l’entreprise Éco doubio au Bélieu où l’on appré cie beaucoup les valeurs du ski nordique. “Léo s’épanouit dans un environnement familial très propice. On a suivi sa pro gression de très près en sentant aussi un bel engouement du personnel au fil de ses perfor mances. On lui souhaite le meil leur pour la suite” , complète Samuel Jacquet, le dirigeant d’Écodoubio. Depuis son intégration au prin temps 2024 dans le groupe Excellence 2030, équivalent de l’équipe de France jeune, Léo Carlier a largement fait honneur à sa sélection. Ce très
bon tireur s’était déjà illustré en remportant le sprint et la poursuite aux championnats de France de ski-roues. La suite, on la connaît. De retour à la maison, Léo a pris quelques semaines de repos en avril. Le temps aussi de se remettre à jour au niveau de ses études. Il suit un cursus S.T.A.P.S. en distanciel à Gre noble. “Fin avril, j’ai appris que j’étais à nouveau retenu dans le groupe Excellence 2030 en sachant que je passerai de la catégorie jeune à junior. Mes objectifs pour l’année pro chaine seront en plus de la sai son régulière de participer aux championnats du monde et à quelques épreuves de l’I.B.U. Cup en senior.” Le jeune cham pion n’oublie pas également de remercier deux autres spon sors locaux, à savoir Lissac l’opticien à Morteau et la fro magerie Marcel Petite aux Granges-Narboz. n Le jeune champion entouré de Jean-Paul Garnache, des Maisons Garnache (à gauche) et de Samuel Jacquet d’Écodoubio.
Voilà plus de dix ans que ces bénévoles militent pour une liaison douce reliant le Val de Morteau à la suisse voisine (photo D.R.).
petite cérémonie de remise de chèques à quatre associations et structures locales à qui elle vient en aide: l’école publique de Bel leherbe, l’école privée, et les asso ciations OncoDoubs et Pour Louis 1 000 foie merci. Au total, les Amis des papiers ont pu verser 4 500 euros d’aides grâce à l’argent que ses bénévoles récoltent en collectant puis acheminant les papiers usagers à l’usine Knauf de Pontarlier, grâce à la générosité des personnes qui viennent leur apporter tout au long de l’année vieux papiers et livres usagers. “Nous arrivons à faire trois ou quatre camions par an de papiers. Chaque camion emporte 33 palettes de L e maillage du territoire en modes doux se complète pro gressivement. Le 17 mai, les élus du Val de Morteau ont inauguré la voie douce reliant Montlebon à Morteau et la nouvelle passerelle enjambant le Doubs à Morteau et rejoignant la plaine des loisirs. Il est un autre projet né il y a plus d’une douzaine d’années mais qui connaît beaucoup plus de difficultés à émerger. Porté par l’association Chemin des rencontres, présidée par le Mortuacien Éric Martinet, il a pour objectif de voir se concrétiser une liaison douce devant relier Mor teau à la Suisse voisine via Sobey et Villers-le-Lac. Ce futur itinéraire a son pendant en Suisse, avec une association qui porte le même projet de l’autre côté de la frontière entre La Chaux-de-Fonds et Les Bre nets.
700 kg chacune. Cela fait beaucoup de volume à traiter, d’autant plus que les papiers ne doivent com porter aucune colle et aucun plas tique. Il y a donc un gros travail de préparation” résume Christian Guinchard, trésorier de cette asso ciation présidée par Pascal Vuil lier-Devillers. En complément, l’association les Amis des papiers remettra un autre chèque le 18 juillet prochain à des tination cette fois de l’association les Convois solidaires qui achemine denrées et vivres aux victimes de la guerre en Ukraine. “Nous faisons donc appel à toutes les personnes de la région de Belleherbe et des alentours pour qu’ils continuent à venir nous apporter leurs papiers usagers” ajoute Christian Guin chard. n L’association (française) tenait son assemblée générale mi-mai. “Force est de constater qu’autant côté suisse, le tracé et la faisabilité de l’itinéraire semblent garantis et bien partis, autant côté français on bute sur de nombreuses difficultés” reconnaît Éric Martinet. Ces diffi cultés se concentrent essentielle ment sur la portion Sobey-Villers le-Lac, très contraignante du point de vue du foncier et des normes environnementales. Sans parler du financement, pour l’instant au point mort. Malgré les obstacles, les membres de l’association Chemin des ren contres gardent espoir que cette liaison verra le jour d’ici quelques années. Les élus locaux les ont assurés de leur soutien. Insuffisant toutefois pour voir avancer concrè tement le dossier. n
Les papiers de Belleherbe font des heureux L’ association des Amis des papiers de Belleherbe orga nisait le 16 mai dernier une
Chers clients, après 8 années en tant qu’agent général SwissLife à Orchamps-Vennes, le moment est venu pour moi de passer le relais. Je laisse aujourd’hui l’agence entre de bonnes mains, avec la certitude que vous continuerez à être accompagnés avec le même sérieux et la même bienveillance.
Ces années ont été riches en rencontres, confiance partagée et échanges sincères. MERCI pour votre fidélité et votre gentillesse qui ont marqué cette belle aventure.
Jérome Voinet, Agent général SwissLife
édité par Publipresse Médias - 4, rue du Bief 25500 MORTEAU - Tél. : 03 81 67 90 80
La remise des premiers chèques a eu lieu le 16 mai dernier à Belleherbe (photo François Vuillemin).
E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser, Laurine Personeni. A collaboré à ce numéro : Philippe Duprez. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Mai 2025 Crédits photos : Càd, AACT+ (P.-J. Ravoux)-Néolia., Air Drones Production, Mundial Sisters, M.V.V., Préval, S.D.I.S. 25, Rémi Trannoy, François Vuillemin.
L’agence d’Orchamps-Vennes reste ouverte et les clients continueront d’être accueilli au 9 Grande Rue.
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VAL DE MORTEAU
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Des lycéens ont porté la plume dans la plaie de la Seconde guerre mondiale Morteau 60 élèves de terminale du lycée Faure ont travaillé sur les cahiers de doléances des Mortuaciens écrits à la sortie de la Seconde guerre mondiale. Ils en ont tiré deux journaux originaux calqués sur ceux d’époque. Leurs travaux ont obtenu la deuxième place départementale au concours national de la résistance et de la déportation.
Les voyages forment la jeunesse S’ il est bien un point com mun dans le dynamisme et l’engagement des
tre pour retrouver son mari. Dans un souci de rigueur et d’au thenticité, les lycéens ont consulté des journaux d’époque pour reconstituer la mise en page. La Plume Mortuacienne et Au cœur du Val ont obtenu la deuxième place départementale au concours national de la résis tance et de la déportation avec la très belle note de 18/20. Les journaux sont visibles aux archives départementales à Besançon. Les élèves n’ont pas hésité à porter la plume dans la plaie encore vivace de la guerre. n L.P. En contrepartie, les élèves ont dû rendre un travail retraçant leur voyage. Ces derniers l’ont présenté lundi 19 mai. Tous ont été marqués par ce qu’ils ont découvert et notamment la visite du camp d’Auschwitz-Birkenau. En observant ces lycéens investis et respectueux, il est bien vrai, comme le disait Montaigne, que les voyages forment la jeu nesse. n ciers qui ont permis la concréti sation du voyage. La fondation pour la mémoire de la Shoah a notamment attribué une subven tion de 10 000 euros permettant de boucler le budget de 40 000 euros. Le Lions Club de Morteau, le Rotary de Maîche, le Souvenir Français, la fédéra tion de la ligne Maginot ainsi que l’entreprise Burdet de Dampri chard ont apporté leur concours financier.
Un autre groupe de lycéens s’est penché sur le retour des prison niers et déportés à la maison. On trouve aussi dans les jour naux des réclames d’entreprises existantes comme les cloches Obertino, et Klaus, des petites annonces, des mots fléchés, du sport, de la culture, de l’actualité nationale et internationale (comme la création de l’O.N.U.). Le courrier des lecteurs offre aussi une belle plongée dans le quotidien de l’époque. Le maire des Gras demande ainsi plus de nourriture et d’habits, la femme de Roger Cuenot publie une let lycéens dans les projets liés au devoir de mémoire de la Seconde Guerre mondiale, c’est l’inves tissement des deux professeures d’histoire-géographie Marylène Rognon et Hélène Gachod. Les deux enseignantes n’ont pas hésité à donner leur temps pour faire naître deux projets. Celui de la rédaction de journaux d’époque de 1945 et le voyage qui ont emmené 49 élèves de Terminale sur les traces de la Shoah, de Paris à Cracovie en passant par Berlin. Le proviseur du lycée Thierry Finck a d’ailleurs salué leur travail énorme sous les applaudisse ments nourris des élèves et des parents, lundi 19 mai. Une soirée était organisée au lycée pour remercier tous les soutiens finan
L e feuillet en A3 recto verso donne l’illusion d’un vrai journal des années 1940. Une typo graphie serrée qui laisse peu de place au blanc - l’espace coûtait cher -, très peu d’illustrations, et un contenu d’informations dense. La Plume Mortuacienne et Au cœur du Val, les noms des
à Morteau. “Cela correspond parfaitement à la volonté du Souvenir français de se tourner vers les jeunes générations. Cette cérémonie du 6 mai est sans doute le plus bel exercice gran deur nature auquel j’ai jamais assisté. Cela nous a confortés dans notre idée d’instaurer ce parcours mémoriel au cours de l’année scolaire” observe Jean Michel Blanchot. À partir de la rentrée de sep tembre, ce cycle destiné aux sco laires comprendra plusieurs temps forts. Des rencontres entre les membres du Souvenir français, des anciens combat tants (d’Algérie notamment) et les élèves sont prévues, avec création d’une vidéo. Tout comme un parcours de la mémoire sur les lieux emblé matiques du souvenir à Morteau et dans le Val : monument de la guerre de 1870 au cimetière, monument aux morts, stèle Mai rot-Fraichot, stèle des enfants Szpiro (mort en déportation), villa Bougaud (ancien siège de la Kommandantur où ont été tués des membres de la résis tance), etc. “Et ce cycle mémoriel se terminera par le grand temps fort avec le renouvellement de décortiqués par un groupe de lycéens ainsi qu’une lettre du comité de Libération du dépar tement. “Vie sociale, école, poli tique, ces documents montrent comment les habitants veulent faire renaître la république démo cratique” , souligne Marylène Rognon. “Il y a des requêtes sociales pour plus de médecins, de maternité, d’éducation comme une école spécialisée dans l’hor logerie, exposent ainsi les lycéens. En matière de politique, les habi tants souhaitent changer la manière de voter, réguler la répartition des pouvoirs. En éco nomie, il est question de moder niser les chemins de fer, les voies navigables, de stabiliser le prix du bois.” Mais les journaux nés du travail d’historiens des adolescents vont plus loin que les cahiers des doléances. Ils se sont plongés dans les récits et témoignages comme celui de Patrice Mazzotti pour imaginer une interview de Jules Vermot-Gaud. maire de Montlebon pendant près de qua rante ans, patron d’une usine de fabrication de couverts, il a été accusé - puis blanchi - de col laboration pendant la guerre.
les habitants du Val de Morteau” , souligne Hélène Gachod qui, avec Marylène Rognon, ont cha peauté ce projet. Les deux enseignantes ont découvert l’existence de ces cahiers de doléances lors d’une formation au musée de la Résis tance. Composés de 11 pages, ces cahiers de doléances ont été
journaux imaginés par les lycéens de Faure, retracent le quotidien et l’actualité de Mor teau en 1945. Ils se sont appuyés sur les cahiers de doléances réa lisés à la Libération. “Dès le début, pour étudier la Seconde guerre mondiale en histoire, on privilégie l’approche micro-his torique, à travers ce qu’ont vécu
60 élèves de Terminale ont recréé deux journaux datés de 1945 intitulés La Plume Mortuacienne et Au cœur du Val.
Un parcours mémoriel pour transmettre la flamme aux jeunes Morteau
La Ville de Morteau a initié en collaboration avec le Souvenir français la création d’un cycle mémoriel qui permettra aux scolaires d’entretenir leur culture du souvenir.
Deux nouvelles plaques commémoratives posées cet automne L es recherches entreprises par Dimitri Coulouvrat, offi cier d’état civil à Morteau français qui se tiendra à Mor teau.
L a première pierre de ce parcours mémoriel a été posée le 6 mai der nier avec une cérémo nie du souvenir organisée à l’at tention des élèves de Morteau. Ils étaient plus de 400 à avoir répondu présents pour une céré monie du souvenir empreinte d’une vraie émotion. “Cette céré monie a été inspirée par la remarque d’une enseignante de l’école Pergaud qui avait remar
imaginer un vrai cycle mémoriel avec des temps forts qui démar reront dès la rentrée de septem bre” résume Pierre Vau frey, l’adjoint
qué que la présence des jeunes aux commémorations était de plus en plus compliquée. Nous
avons donc donné suite à son idée d’organiser une cérémonie patrio tique à destination des scolaires qui a donc eu lieu le 6 mai. Nous
“Le plus bel exercice auquel j’ai jamais assisté.”
mortuacien chargé des fêtes et des cérémonies. Cette initiative mortua cienne sera donc orches
faire de ce cycle un parcours à la fois mémoriel et civique. “Nous souhaitons vraiment pérenniser cette initiative dans le temps. Et pourquoi pas donner l’idée à d’autres communes de faire la même chose” avance Pierre Vau frey. n J.-F.H. La deuxième plaque recensera les 13 soldats décédés à l’hôpital militaire de Morteau, morts pour la France, en 1940 et 1944, dont 4 soldats nord-africains . n Sur la première des plaques, 17 “nouveaux” Mortuaciens seront honorés : 10 soldats tombés à la Seconde guerre mondiale, 6 morts en déportation (dont un signalé par un particulier qui habite le Puy-de-Dôme) et un mort en Algérie.
cette cérémonie aux alentours du 8 mai pour tous les scolaires.” L’an prochain, un chœur de lycéens devrait même interpré ter la Marseillaise a cappella devant le monument aux morts. Une rencontre avec les élus de la municipalité est également prévue au cours de l’année pour et passionné d’histoire, ont per mis de retrouver les noms de Mortuaciens morts en déporta tion d’une part, et de soldats décédés à l’hôpital de Morteau d’autre part. Ces noms seront gravés sur des plaques commé moratives qui seront posées sur les flancs du monument aux morts lors d’une cérémonie pré vue le 18 octobre lors de l’as semblée générale du souvenir
trée par la section du Souvenir français Val de Morteau et Sau geais présidée par Jean-Michel Blanchot, professeur d’histoire
avons tous été impressionnés par l’engagement et l’implication des élèves. Cette première nous a incités à aller plus loin et à
La cérémonie du 6 mai der nier destinée aux scolaires marque le coup d’envoi d’un ambitieux parcours mémoriel à destination des jeunes (photo Rémi Trannois).
VAL DE MORTEAU
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Une solution au casse-tête du logement étudiant Morteau Depuis septembre, la jeune Sara, une étudiante en joaillerie au lycée de Morteau loue une chambre chez Catherine Delacroix, une Mortuacienne qui a accepté de jouer le jeu de la cohabitation. Et toutes les deux y trouvent leur compte.
V ers 18 heures, sa jour née d’étude terminée, Sara rentre du lycée, chez elle… ou presque. Elle loue depuis le mois de sep tembre une chambre avec salle de bains dans la maison de Catherine Delacroix, sur les hau teurs de Morteau, et partage avec cette dernière une partie du quotidien, notamment les repas du soir. Cette formule de cohabitation intergénérationnelle semble plaire aux deux femmes : Cathe rine y trouve là “une façon de ne pas vieillir trop vite sourit elle. Mes enfants ont quitté la maison, c’est une manière pour moi d’avoir une présence et Sara s’entend également très bien avec mes enfants qui reviennent régu lièrement. Cette formule contente tout le monde !” Pour Sara, cette formule convient également puisque le loyer est modique,
déjà inscrits sur cette appli, note Maud Le Calvé, du C.C.A.S. de Morteau. Cet outil est également ouvert aux propriétaires que l’on encourage à s’inscrire. Le pro blème, c’est que dès qu’une annonce d’un propriétaire est publiée, il y a des dizaines de demandes. C’est la raison pour
largement inférieur à ce qu’elle aurait pu trouver dans le parc immobilier privé classique, et elle conserve une indépendance avec sa chambre située au rez de-chaussée de la maison. “Je n’y vois que des avantages pour l’instant note la jeune étudiante de 19 ans originaire de la région
laquelle nous sollicitons tout propriétaire d’une maison avec des enfants ayant quitté le nid fami lial et qui ont une ou plusieurs chambres dis ponibles à s’inscrire
parisienne. Catherine respecte mon indépen dance et nous partageons de bons moments le soir autour de la table.” C’est en cherchant un logement en arrivant sur
Sara Li-Chauvigney, le jeune locataire, et Catherine Delacroix qui l’accueille. En haut, Maud Le Calvé du C.C.A.S. de Morteau.
“Pour moi, c’est une façon de ne pas vieillir trop vite !”
grands logements. Nous pouvons mettre en relation les jeunes inté ressés et assurer une veille sociale, un accompagnement des colocataires pour rassurer parents et bailleurs” ajoute Maud Le Calvé. Pour tout renseignement sur l’application ou sur la location d’une chambre chez l’habitant, il est possible de contacter le C.C.A.S. au 03 81 68 56 86 ou sur ccas@morteau.org n J.-F.H. les consultations des entre prises, pour un démarrage du chantier qui devrait intervenir “début 2026” ajoute M. Llamas. Une vingtaine de mois de tra vaux seront nécessaires pour une livraison finale prévue au plus tard début 2028. “Les mises en location pourront intervenir à partir de l’automne 2027.” Une condition préalable pour prétendre à un logement dans ce futur programme : avoir moins de 30 ans au moment de l’entrée en location. Le collectif devrait être très sobre sur le plan énergétique avec une réglementation R.E. 2020 - 10 %, “ce qui signifie en clair une étiquette énergétique entre A et B” ajoute le directeur. Néolia prépare le même type de résidence à Pontarlier dans une aile de l’ancien hôpital avec là, un côté intergénérationnel en plus puisque le programme sera doublé d’une résidence senior. n J.-F.H.
à la clé. J’accueille également des étudiants dans de petits appartements et je tente de rester dans des budgets raisonnables” explique ainsi M. Domino. À quelques semaines de la fin de l’année étudiante et pour anticiper la rentrée de septem bre, le C.C.A.S. lance donc un nouvel appel aux propriétaires de logements. “Nous avons aussi proposé un partenariat avec des agences immobilières pour favo riser la colocation au sein de
Propriétaire de plusieurs loge ments en ville, Pierre Domino a accepté de s’inscrire dans cette démarche. “J’apprécie la com mune de Morteau et il est logique de faire en sorte d’y accueillir correctement les étudiants du lycée qui dans cette zone fronta lière peinent à trouver des loge ments. Les étudiants font preuve d’une grande maturité (que je n’avais pas à leur âge !) et c’est un réel plaisir de les voir évoluer puis nous quitter avec des jobs
dans ce dispositif.” Les étudiants post-Bac du lycée de Morteau, venus de toute la France, ont souvent du mal à trouver un logement dans un secteur qui pratique des loyers au tarif sou vent exorbitant. Le C.C.A.S. en appelle aussi aux propriétaires d’appartements pour qu’ils les louent sous forme de colocation.
Morteau que Sara est tombée sur le site du C.C.A.S. de Mor teau qui a lancé il y a deux ans l’application P.A. Morteau (comme Petites Annonces Mor teau) qui recense les demandes des étudiants post-Bac (qui n’ont pas droit à l’internat du lycée) cherchant un logement. “Une quarantaine de jeunes se sont
Morteau Une résidence pour les moins de 30 ans L’opérateur Néolia s’apprête à construire rue de la Côte à Morteau une résidence de 29 logements réservée aux étudiants et jeunes actifs. Avec des loyers défiant toute concurrence.
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1 5 T1 d’une vingtaine de mètres carrés, 1 T1 bis de 30 m² et 13 T2 de 46 m², avec des loyers très accessibles compris entre 200 et 420 euros par mois (éligibles de surcroît aux A.P.L.), la Ville de Morteau avec Néolia s’ap prêtent à donner une nouvelle opportunité aux étudiants et jeunes actifs de se loger décem ment à Morteau. Cette résidence sur trois niveaux sera construite dans le quartier de la Côte, sur un terrain que la Ville de Morteau
a vendu à Néolia (situé dans le virage à épingle sous le Bloc 32). “C’est une opération à finan cement social. Les logements seront tous meublés et équipés. C’est une manière pour nous de répondre à cette problématique du logement dans un Haut Doubs souvent inaccessible pour les étudiants ou les jeunes actifs” résume Xavier Llamas, le direc teur territorial Développement et aménagement de Néolia. Le permis de construire a été délivré par la commune de Mor teau, Néolia lance actuellement
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Le collectif de 29 logements sera construit rue de la Côte (image AACT+ (P.-J. Ravoux)- Néolia).
APRÈS LE BOULOT, CAP SUR LA TERRASSE DU AU BUREAU À MORTEAU
C’est la fin de la journée. Les mails attendront demain, la To-Do list aussi ! Le moment est venu de relâcher la pression. Et à Morteau, il y a une adresse toute trouvée pour ça : Au Bureau. Ici, l’afterwork devient un vrai rituel. Un verre entre amis, une plancha à partager, une ambiance qui donne envie de s’attarder… Tout y est, avec ce petit air d’été.
SPORTS
La terrasse du Au Bureau est WUqV DJUpDEOH HQ ÀQ GH MRXUQpH FDU HOOH HVW HQVROHLOOpH /·HQGURLW LGpDO SRXU XQ DSpUR HQWUH DPLV
AU BUREAU, C’EST AUSSI LE SPORT !
Bien exposée, ensoleillée, accueillante et spacieuse, la terrasse du restaurant pub-brasserie Au Bureau à Morteau est le spot parfait pour s’installer après le boulot. C’est l’endroit idéal pour se retrouver entre collègues ou entre amis. Ici, on trinque dans la ERQQH KXPHXU HW VXUWRXW RQ SURÀWH ,O \ D WRXMRXUV XQH WDEOH TXL YRXV DWWHQG DYHF XQ UD\RQ GH VROHLO XQH FDUWH V\PSD HW XQ DFFXHLO FRQYLYLDO Voilà au moins quatre bonnes raisons pour décompresser après le travail.
les envies. (W SRXU DFFRPSDJQHU O·DSpULWLI V\PSDWKLTXH RSWH] SRXU XQH SODQFKD SDU H[HPSOH DYHF GHV ÀQJHUV food croustillants, des charcuteries à partager, des petites bouchées à picorer… C’est simple, et savou reux. Parfait pour prolonger l’apéro à l’heure où le soleil se couche. Si après cette mise en appétit vous
VRXKDLWH] UHVWHU SRXU GvQHU F·HVW DYHF plaisir que l’équipe du Au Bureau vous accueillera à table en terrasse, ou alors à l’intérieur dans un décor chaleureux. La nouvelle carte du restaurant pub-bras serie saura vous convaincre. Les grands classiques du pub sont au rendez-vous : EXUJHU JpQpUHX[ ÀVK DQG FKLSV GRUpV VDODGH &DHVDU FULVS\ FKLFNHQ ÁDP mekueches, salade italienne bien gar
APRÈS CETTE MISE EN APPÉTIT, RESTEZ POUR DÎNER.
Au bar du Au Bureau, les clients ont le choix entre une belle sélection de bières pression, des cocktails bien dosés, des mocktails pour ceux qui préfèrent les boissons sans alcool mais qui ont du goût. En plus, la nouvelle carte est ar rivée ! C’est l’occasion de découvrir
les cocktails de l’été parmi lesquels s’imposent OH 3XUSOH )UHH]HU ÁRUDO HVWLYDO DYHF GHV QRWHV G·DJUXPH HW OH 6WUDZEHUU\ )LHOGV UDIUDvFKLVVDQW épicé avec des notes de fraise. Côté mocktails, lais sez-vous tenter par le Virgin Purple Freezer, intense HW FUpPHX[ DYHF VHV QRWHV GH YLROHWWH HW OH 6WURP\ Passion, frais, tropical et doux. Avec ou sans alcool, les cocktails sont réalisés par un barman qui donne de la couleur et de la saveur à chaque verre qu’il VHUW 4XH YRXV VR\H] SOXW{W PRMLWR , 3 $ VSULW] RX FUpDWLRQ GX PRPHQW LO \ D GH TXRL VDWLVIDLUH WRXWHV
nie, camembert rôti, tartare de bœuf, entrecôte… Vous allez vous régaler. Les plats du Au Bureau sont cuisinés à partir de produits frais. $X %XUHDX FH Q·HVW SDV MXVWH XQ UHVWDXUDQW &·HVW un lieu convivial où l’on décroche du boulot, où l’on se retrouve, où l’on savoure. Un endroit qui coche toutes les cases du bon moment : bonne hu PHXU ERQ FDGUH ERQV SURGXLWV (W TXDQG RQ \ D JRWp XQH IRLV GLFLOH GH QH SDV UHYHQLU $ORUV GH main, rendez-vous Au Bureau, mais en terrasse, au soleil. O
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La maison Pariney va retrouver une seconde jeunesse Les Gras Cette propriété a été rachetée par la commune en 2024 pour y aménager un bar restaurant au rez-de-chaussée et des logements à loyers conventionnés dans les étages. Un chantier à 1 million d’euros.
Virgile Marguet le premier adjoint et
D e par sa situation dans l’étroit virage permettant d’accéder à la place du village en venant de Pontarlier, cette maison est forcément bien connue. Certains conducteurs s’en souviennent très bien pour l’avoir percutée malencontreu sement. Il y a très longtemps, cette bâtisse abritait La Poste.
dait en maison de retraite dans le sud de la France. Pendant la campagne électorale de 2020, on projetait déjà d’acquérir cette maison car elle était idéalement située au centre du village. On souhaitait la réhabiliter pour créer un bar-restaurant et y amé nager au-dessus des logements à prix modérés” , explique Ber nard Jacquet, le maire des Gras. Le décès du propriétaire en 2022 a compliqué la transaction enga gée depuis plus d’un an et qui a finalement abouti en 2024. Le bien ayant été vendu 145 000 euros à la commune. “On a 130 m 2 sur trois niveaux avec beaucoup de travaux à faire.” Le rez-de-chaussée accueillera donc un bar-restaurant avec une salle de restaurant de 80 m2, soit 40 couverts. L’établissement bénéficiera d’une superbe ter rasse, près de l’incontournable fontaine. “On mettra le restau rant en gérance. On a reçu
Quand elle appartenait en glo balité à la famille Pariney, on y trouvait une épicerie sur le côté droit et un restaurant à gauche. Aujourd’hui, la maison est mitoyenne et la commune a acquis la partie gauche, non sans mal. “Cette partie du bâtiment est restée inhabitée pendant une bonne dizaine d’années car son propriétaire Claude Pariney rési
Bernard Jacquet le maire, tous deux ravis de voir ce projet de réhabilita tion enfin se concrétiser.
ment plus aux critères d’éligibi lité. Du coup, on a opté pour l’aménagement de deux loge ments de 55 m 2 au premier étage
vatoire des Espaces Naturels” , explique Sylvie Pierrot, mem bre du collectif. En 2025, il n’y a toujours pas d’arrêté pris. Les inventaires semblent en stand-by . Faute d’une réglementation en bonne et due forme, il suffit d’une déclaration pour intervenir dans un espace abritant des haies et des affleurements cal caires. Si des excès sont com mis, les sanctions sont minimes. “En février dernier, on a eu une réunion à la D.D.T. pour faire le point sur ce dossier avec des représentants du monde agricole, en l’occurrence de la F.D.S.E.A. Ils ne font aucun effort pour faire avancer les choses” estime-t-elle. Face à ce laxisme, le collectif remet le couvert avec une seconde campagne de cartes affleurements calcaires” , pour suit Sylvie Pierrot. Les cartes ont été tirées à 10000 exem plaires. Elles sont adressées au Préfet du Doubs. “On veut absolument qu’il prenne cet arrêté. Il faudrait que toutes les personnes qui auront une carte l’envoient à la Préfecture.” Les renseignements et contacts pour s’en procurer figurent sur le site Internet du collectif pay sagesmassifjurassien@lavache. com n F.C. d’autres bâtiments publics. “Le permis de construire est en cours d’instruction. C’est le cabinet d’architecte Lhommée à Gennes qui a réalisé les plans. Les appels d’offres seront bientôt lancés. Ce projet représente une enveloppe d’1 million d’euros et on attend, a minima, 50 % de subventions de l’État, Région, Département, communauté de communes du Val de Morteau et du S.Y.D.E.D.” , poursuit Bernard Jacquet en espérant un lance ment du chantier avant la fin du mandat. n F.C. postales. “Les quatre photos retenues ont par ticipé il y a quelques années à un concours lancé par Jura Nature Environnement sur les
quelques propositions mais rien n’est encore décidé. Il sera entiè rement équipé avec du matériel professionnel. On souhaite qu’il
abrite aussi un espace de type co-working mais cela se fera en accord avec le restau rateur” , annonce Vir gile Marguet, le pre mier adjoint. La
et d’un autre apparte ment de 75 m 2 au niveau supérieur. Ces logements permettront de répondre à une forte demande. On est parti sur des logements à
“Le permis de construire est en cours d’instruction.”
commune avait prévu de créer une crèche de 12 places au pre mier étage mais le projet a été abandonné faute de pouvoir bénéficier des aides de la C.A.F. “On ne répondait malheureuse
loyer conventionné, attribuables sous conditions de revenus.” La commune est actuellement propriétaire de 10 logements. L’ensemble sera chauffé par le réseau de chaleur qui alimentera
La maison a déjà eu plusieurs destinations commerciales : hôtel, bureau de Poste, épicerie et bientôt bar-restaurant
Les défenseurs des affleurements calcaires sur le front de la sensibilisation Nature
En bref…
l Jardin Dominique Sanvido ouvre son jardin d’altitude à Derrière-le Mont (commune de Montlebon) le dimanche 8 juin dans le cadre de la manifestation nationale “Rendez-vous aux jardins” label lisée par le ministère de la Cul ture. Son jardin sera ouvert de 10 heures à 18 heures. Visites commentées tout au long de la journée, et boutures à emporter. Entrée libre. Plus d’infos sur rendezvousauxjardins.fr ou au 06 42 44 30 05. l Rêverotte Dans le cadre de l’animation du site Natura 2000 “Vallée du Dessoubre” et du programme “Un ciel étoilé pour le Doubs horloger”, l’E.P.A.G.E. Doubs Dessoubre organise une sortie intitulée “La biodiversité nocturne de la vallée de la Reverotte”, le vendredi 6 juin à 20h45, au départ du parvis de l’église de Plaimbois-Vennes. Cette ani mation vise à sensibiliser le public aux enjeux de la biodi versité nocturne et à la protec tion de la qualité du ciel. Prévoir une lampe et des chaussures de randonnée. Pot offert à l’issue par la commune de Plaimbois Vennes. Réservation obligatoire par mail sur: hhoudelot@doubsdessoubre.fr
“A lerte Massif jurassien Dispa rition: Le casse cailloux réduit en poudre les affleurements rocheux. Il détruit notre patri moine naturel.” Le message
Le collectif de défense de la nature “Pour les Paysages du Massif jurassien” édite une seconde série de 10 000 cartes postales à destination du Préfet du Doubs pour mettre en place une réglementation protégeant les affleu rements rocheux de la dent du casse-cailloux.
diffusé sur les quatre nouvelles cartes postales éditées par ce collectif d’associations de défense de la nature est on ne peut plus clair. Une initiative citoyenne pour dénoncer le laxisme à mettre en place une réglementation qui devienne un acte opposable en cas de transgression. Fondé en 2018, ce collectif milite pour la protection des affleurements calcaires qui font partie intégrante de la structure du massif jurassien. Il rassemble neuf associations engagées dans la protection de communaux notamment. “Le collectif s’était mobilisé contre ces atteintes à l’environnement. Il y a cinq ans, on avait ren contré et travaillé avec le préfet de l’époque Joël Mathurin qui était très actif sur ce dossier. Il avait engagé la procédure qui devait permettre de prendre un Arrêté de Protection des Habitats Naturels. Cette démarche supposait d’établir des inventaires répertoriant ces affleurements rocheux. La mis sion avait été confiée au Conser la nature. À l’origine de ce mouvement, la destruction massive des haies et affleure ments rocheux dans l’espace agricole, des
Quatre nouvelles cartes postales
Cette seconde campagnarde mobilisation s’appuie sur l’édition de 10000 cartes postales réparties en quatre visuels différents.
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Un troisième radar pour freiner les automobilistes trop pressés Fuans
Un radar semi-fixe a été installé sur la R.D. 242 à Fuans. Sur cette route appelée le “raccourci de Fuans”, la circulation journalière est très dense. L’objectif est donc de limiter la vitesse sur cette portion qui reste accidentogène.
microtechniques il y a plus de 20 ans, a conduit à cette situation. Deux radars tourelles ornent déjà sa commune, un à la sortie de la quatre voies et un autre en plein cœur de village.
7 hospitalisés. Le nombre de véhi cules qui défilent sur cette dépar tementale laisse quelque peu pan tois les membres de la D.D.T. ainsi que Jennifer Rousselle. “Je savais que ça circulait mais pas à ce point-là !” , relève Benoît Fabbri. cules par jour dans le raccourci, aujourd’hui, je dirais qu’il y en a 6 000. Comme les camions ne peu vent pas prendre cette route, les automobilistes se dépêchent dans le raccourci pour leur passer devant au niveau du carrefour au-dessus.” Le maire de la com mune de plus de 400 habitants estime que l’arrêt de la route des Daniel Kovacic, le maire de Fuans, apporte son expérience : “Il y a 30 ans, je comptais 30 véhi
11 morts. Le chiffre fait froid dans le dos. Depuis le début de l’année, 11 per sonnes sont décédées sur les routes du Doubs. Dont une fillette de 9 ans, il y a quelques jours à Deluz, près de Besançon. Il y a quelques semaines, c’est un jeune chauffeur de 19 ans qui a perdu la vie près de Pontarlier. “Dans un quart des accidents, la vitesse est en cause. Un accident mortel sur deux est dû à la vitesse” , rap pelle Jennifer Rousselle, directrice de cabinet du Préfet du Doubs.
L’élu doit jongler avec plusieurs préoccupations liées à la circulation. Notamment aux Com mènes où le carrefour vers l’école reste très
C’est donc dans une volonté de rappeler les obligations de limi tations de vitesse qu’un radar semi-fixe vient d’être installé sur la R.D. 242, autrement appelé le raccourci de Fuans. Limitée à 80 km/h en montant, 70 km/h en descendant, cette portion de route a engendré des accidents plus graves que la moyenne, “alors que la route est en parfait état” , note Benoît Fabbri, directeur de la D.D.T. 25. Les statistiques parlent d’elles-mêmes: en 5 ans, 5 acci dents graves ont eu lieu ici. On dénombre un tué, 12 blessés, dont
43 radars fixes ou semi-fixes.
dangereux. Le premier édile a pris un arrêté afin de faire passer cette portion de route à 30 km/h et d’installer des chicanes. L’idée, encore et toujours, est de faire ralentir les automobilistes tou jours trop pressés. Dans le même temps, le radar tronçon, devenu obsolète, sera démonté. Le nouveau radar semi-fixe prend
itinéraires, les radars dit de chan tier peuvent prendre place sur 50 emplacements dédiés. Celui de la
donc la suite. Il s’intègre dans les 12 itinéraires sécurisés du Doubs. Dans le département, sur ces 12
L’apprentissage, une autre école de la vie Motrteau Réalisé par Véronique Guillaud et Christophe Juggery, le documentaire “Apprentis, apprendre en faisant” nous convie à suivre le parcours de jeunes en formation au G.R.E.T.A.-C.F.A. du Haut-Doubs. Témoignages.
“A u départ, je crai gnais de me voir en bégayant mais finalement cela me correspond. Je trouve que cela montre qui je suis vraiment. Cette expérience nous a fait mûrir. On se découvre autrement. Je me sens maintenant plus à l’aise devant une caméra. Ce docu mentaire montre bien qu’on est différent au travail ou à l’école.
débutait sa formation en tra vaillant en alternance dans le commerce “Chaussez-moi” à Ornans. Tout le groupe d’apprenants, ils étaient cinq au départ, se voit proposer de participer à la réa lisation d’un documentaire initié par le G.R.E.T.A. pour valoriser l’apprentissage. Un appel à pro jets est lancé. L’association Mun dial Sisters est retenue. “Ce film
J’en garderai un bon souvenir” , explique Chloé Lallemand au terme de cette expérience qui dépasse largement le cadre de la formation. Âgée de 25 ans et déjà titulaire d’un Bac pro commerce, elle dési rait aller plus loin en effectuant un apprentissage de conseillère vente. Son projet s’est concrétisé en juillet 2023 au G.R.E.T.A.- C.F.A. du Haut-Doubs où elle
Scène de tournage au G.R.E.T.A.-C.F.A. du Haut-Doubs, avec de gauche à droite Amélie Bourdelle, Chloé Lallemand et Sandrine Ferrero, formatrice au G.R.E.T.A. (photos Mundial Sisters).
rapport au documentaire, c’était intéressant de découvrir l’envers du décor. Cela restera une expé rience positive.” Auteurs de plusieurs autres documentaires dans le même registre, Véronique Guillaud et Christophe Juggery souhaitaient présenter le parcours d’un
porte uniquement sur une for mation. Il explique le rôle du
G.R.E.T.A.-C.F.A., présente les aides et suit le parcours de jeunes, leurs gestes, leurs doutes et leurs réussites. Parallèlement au film qui est produit par Mundial Sis ters, on a initié les apprentis aux techniques du documentaire” , explique Véronique Guillaud qui a réalisé ce documentaire avec
apprenti sous différents angles. “On s’intéresse beaucoup à la dimen sion humaine entre l’ap prenti et ses formateurs ou son maître d’appren
Christophe Juggery. Ce projet a été financé par la Région Bour gogne-Franche-Comté et le Groupement d’In térêt Public “Formation
“On s’intéresse beaucoup à la
dimension humaine.”
tissage” , précise Christophe Jug gery. Le documentaire sera dif fusé sur le réseau des G.R.E.T.A.-C.F.A. Il sera égale ment mis à disposition des acteurs de la formation : C.I.O., lycée, collège, Mission locale… Les deux réalisateurs veulent aller le présenter dans d’autres sites de formation. “On voudrait pouvoir accompagner le film et faire en sorte qu’il soit vu le plus possible.” n F.C.
Tout au Long de la Vie” des G.R.E.T.A. Il a été projeté le 21 mai au cinéma l’Atalante de Morteau. Des cinq apprentis engagés dans la formation, deux sont allés jusqu’au bout. La seconde, c’est Amélie Bour delle. “Après une première expé rience professionnelle dans la vente, je voulais trouver un apprentissage sur une année en restant dans le commerce. J’ai fait mon alternance à l’Inter marché des Hôpitaux-Neufs. Par
Le documentaire suit Chloé Lallemand sur son lieu d’alternance, à savoir le magasin “Chaussez-moi” à Ornans tenue par Fabienne Drouot ici en compagnie de Sandrine Ferrero, formatrice au G.R.E.T.A., et Chloé Lallemand.
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VAL DE MORTEAU
En bref…
Pour sécuriser l’endroit, le carrefour des communes pourrait faire l’objet d’une limi tation de la vitesse à 30 km/h.
l Livre Écrit par Stéphane Dangel, le roman “Crime en Franche-Comté - Si t’as Delle, t’as rien” vient de paraître chez Geste Éditions (collection Geste noir). Il s’agit de la suite de “Crime en Alsace - Le carreau était fermé de l’intérieur”, qui était paru l’an dernier. Les per sonnages survivants se retrouvent cette fois en Franche-Comté, pour de nouvelles aventures très rocam bolesques, sur fond de crime, entre Besançon, Mouthe, Morteau, la Répu blique du Saugeais et Delle. l Repassage Petite précision par rapport à notre précédent numéro : situé 7, avenue Charles De Gaulle à Morteau, le magasin de l’association Haut Doubs repassage est ouvert du mardi au vendredi de 10 h à 17 h. l Les Républicains Dans la fédération des Républicains du Doubs, c’est également Bruno Retailleau qui l’a emporté largement sur Laurent Wauquiez pour l’acces sion à la présidence du parti. Le président nouvellement élu a obtenu 471 voix, soit 73,5 % des voix, son adversaire obtenant 170 voix, soit 26,5 %. Nombre total de votants: 641.
Le raccourci de Fuans abrite désormais un radar semi-fixe.
accidents dus à la vitesse. Autre victime collatérale de la fureur des automobilistes, les radars, régulièrement la cible de van dalisme. Tagués, peints, détour nés, parfois même détruits, les équipements sont remis en état en puisant dans l’argent public. 62 dégradations ont été comp tabilisées en 2024. En 2025, 23 ont été déjà consta tés. La directrice du cabinet du préfet ne manque pas de rappeler la sanction : jusqu’à 75 000 euros d’amende et 5 ans d’emprison nement. n L.P.
lent la vitesse et relèvent les infractions au-dessus de 10 km/h de la vitesse autorisée. Pour rappel, un excès de vitesse est puni d’une amende et de retrait de points plus ou moins corsés selon la vitesse relevée. Le permis peut être suspendu à partir d’un excès de plus de 30 km/h. 170 000 infractions ont été relevées dans le Doubs en 2024, dont 7 000 pour des excès de plus de 30 km/h et 323 pour des vitesses au-dessus de 50 km/h de la limite autorisée. Le Haut-Doubs est une terre particulièrement touchée par les
bilistes et motards. “À chaque fois, il y a une interception si l’ex cès de vitesse est constaté” , reprend le capitaine Houliez. L’objectif, outre répressif si besoin, est également préventif. Le fait de parler avec un gen darme agit sur le conducteur. “Il faut conscientiser les gens pour sécuriser au maximum la conduite de chacun” , souligne Jennifer Rousselle. Le maillage du département est permanent et resserré notamment avec l’ap pui du système de radars embar qués, géré par une société privée. Les voitures banalisées contrô
la sécurité routière. En plus des 43 radars fixes ou semi-fixes que compte le dépar tement - un chiffre qui n’a pas vocation à augmenter, selon le directeur de la D.D.T. -, les gen darmes peuvent déployer une panoplie de cinémomètres (ce qu’on appelle dans le langage commun les “jumelles”) pour contrôler la vitesse des automo
R.D. 242 possède trois emplace ments définis. La fréquence de rotation est de 3 à 4 semaines. “La stratégie est de créer un sen timent d’incertitude chez le citoyen, en amont et en aval du radar pour détecter les vrais com portements des gens. Souvent, ils accélèrent après le radar” , intervient le capitaine Houliez, de l’escadron départemental de
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“L’Atelier du Bélieu doit assurer la gouvernance du pôle Réemploi” Le Bélieu
L’association, officiellement créée le 21 mai, est présidée par Amandine Rapenne (à droite). Elle regroupe plusieurs structures.
Depuis le 21 mai, l’association l’Atelier du Bélieu est née. Fruit d’une participation citoyenne, elle doit assurer la gouvernance du futur pôle Réemploi et économie circulaire du Bas-de-la-Chaux. Entretien avec Amandine Rapenne, présidente de la structure.
LES STRUCTURES PARTICIPANTES l Alternatinnov : entreprise créée par Maxime Joly à Mai sons-du-Bois-Lièvremont, spé cialisée dans le réemploi de matériaux et d’équipements de chantier. l Haut-Doubs repassage : l’association chantier d’insertion à Pontarlier et Morteau propose une vente de vêtements de seconde main. l La recyclerie créative : basée aux Fins, l’atelier de reconditionnement de meubles et accessoires géré par A.D.S. 25 emploie des personnes en insertion. l Emmaüs Le Russey : antenne locale d’Emmaüs. l L’Éco’lette : le café éco citoyen situé au Bizot accueille divers ateliers dont ceux axés sur l’environnement.
C’ est à dire : Quelle est la genèse de l’association ? Amandine Rapenne : Depuis 2021, les communautés de com munes du plateau du Russey et du Val de Morteau, et Préval ont lancé une réflexion sur la création du pôle Réemploi et d’une nouvelle déchetterie. Ils souhaitaient laisser les habi tants s’emparer du réemploi. Des réunions publiques et des ateliers ont eu lieu pour que les habitants se saisissent du sujet. L’association doit assurer la gou vernance du pôle Réemploi. En 2024, je suis entrée dans le pro jet pour relancer la dynamique. On travaille sur de l’opération nel, à créer le modèle écono
mique du site, le nombre d’em plois qu’il faut. On espère obtenir un chantier d’insertion. Idéale ment, nous aurions besoin de 8 équivalents temps plein pour faire tourner la structure. Càd : Quel est l’objectif de l’as sociation ? A.R. : L’Atelier du Bélieu est une association qui chapeaute toutes les activités dans le réem ploi : matériaux, textile, élec troménager, réparation, etc. Des associations nous ont rejoints. Le but n’est pas de les fusionner ni de travailler en silo mais de mutualiser nos moyens et nos compétences. Que chacun avec ses spécificités puisse travailler ensemble.
Càd : De qui est composée l’as sociation ? A.R. : L’Atelier du Bélieu regroupe pour l’instant Alter natinnov, Haut-Doubs Repas sage, la recyclerie créative, Emmaüs Le Russey et l’Éco’lette du Bizot (voir ci-contre). Les deux com’com et Préval sont représentés au conseil d’admi nistration. L’association louera le bâtiment en échange d’un loyer. Nous avons également le soutien de France Active qui finance le poste salarié de la directrice Sophie Meunier. Haut Doubs repassage et La recyclerie récréative déménageront à terme au Bas-de-la-Chaux. On
sent l’association. Généralement, les recycleries sont en cœur de ville. Au Bas-de-la-Chaux, nous sommes excentrés. Nous n’avons pas de mobilités douces ni de transport en commun. On ne tombe pas sur nous par hasard en allant chercher son pain. On a un gros enjeu de visibilité. Je pense qu’une fois que les gens connaîtront le lieu, ça marchera. À titre d’exemple, Haut-Doubs Repassage avait organisé une vente à Morteau pendant une semaine. L’association a eu plus de 800 clients différents et a réalisé un tiers de son chiffre. n Propos recueillis par L.P.
souhaite centraliser pour ensuite ouvrir un magasin de vente pour les particuliers, à l’image de Re Bon, la recyclerie de Maîche. On déborde d’idées, on voudrait faire quelque chose autour du vélo, une partie location de maté riel et d’outils. On est ouvert à d’autres associations et on cherche des bénévoles. Dans tous les cas, on doit être opéra tionnel à l’automne 2026, date prévue d’ouverture du pôle Réemploi. Càd : Quel est le plus gros défi de l’association ? A.R. : Que les habitants connais
S i la construction du pôle Réemploi et éco nomie circulaire du Bélieu suit son cours pour une ouverture prévue à l’automne 2026, d’autres chantiers naissent. À l’image de l’incubateur de matériauthèque dont la première vente a eu lieu le 16 mai dernier, à l’occasion de la bourse aux matériaux. “Cet incu bateur s’inscrit pleinement dans le pôle Réemploi et économie circulaire, retrace Gaëlle Journot, de Préval. La communauté de communes du Val En attendant que le pôle Réemploi et éco nomie circulaire finisse de sortir de terre, Préval a lancé un incubateur de matériau thèque avec une spécialisation dans les sanitaires. La phase de test doit permettre d’apporter des données pour dessiner cette filière du réemploi. Le Bélieu La matériauthèque en phase de test
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de Morteau a mis à disposition un local pour stocker les maté riaux issus du réemploi qui seront intégrés dans la construction du pôle : le bar dage bois, le carrelage, des dalles issues d’une dépose soi gnée, etc. Mais on s’est assez
“On veut aller secouer l’écosystème des professionnels du bâtiment.”
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Si le test des matériaux se limite pour l’heure à la déchetterie des Fins, Préval a élargi aux 13 déchetteries de son territoire pour dénicher des sanitaires. Car le projet teste une matériauthèque généraliste, mais se spécialise dans le recondi tionnement de sanitaires en parfait état. “Notre souhait est de structurer une filière professionnelle spécifiquement sanitaires, on veut aussi aller secouer l’écosystème des professionnels du bâti ment” , souligne Gaëlle Journot. La phase de test est prévue sur 18 mois, jusqu’à l’ouverture du pôle Réemploi. Deux ventes heb domadaires, le vendredi après-midi et le samedi matin, sont programmées. n L.P. La première vente de la matériauthèque éphémère a eu lieu le vendredi 16 mai, en même temps que la bourse aux matériaux (photo Préval).
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vite rendu compte que le local était assez grand pour lancer une matériauthèque. C’était dommage d’attendre que le bâtiment sorte de terre.” L’entreprise Alternatinnov, de Maisons-du-Bois Lièvremont, spécialisée dans la récupération de matériaux et d’équipements de construction, gère le test de matériauthèque. “Sur le volet matériaux, on a peu de données, de prévisionnel, de modèle économique, reprend Gaëlle Journot. On souhaite designer la matériauthèque. L’expérimentation vise à avoir une idée du volume en provenance des déchetteries professionnelles, des déposes soi gnées au niveau des rénovations. On veut aussi tester les débouchés.”
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