Journal C'est à dire 316 - Mai 2025
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Le Chemin des rencontres verra-t-il le jour ?
Léo Carlier au rendez-vous de ses sponsors du Val de Morteau
ÉDITORIAL
Comté Comme l’a justement souligné la prési dente de Région Marie-Guite Dufay lors de la dernière assemblée plénière du Conseil régional, “un fromage de qualité mérite des débats de qualité.” La polé mique qui a agité pendant plusieurs jours la sphère des réseaux sociaux et des médias au sujet du comté mérite en effet beaucoup mieux que ces caricatures lues ou entendues ici et là, et amplifiées par des réseaux sociaux qui décidément ont perdu - s’ils l’ont eu un jour ?… - tout sens de la nuance, du débat et de l’ar gumentation. Comme il est inacceptable d’entendre les défenseurs du comté et la profession agricole affirmer que le comté n’a aucun impact sur son environ nement et accuser ceux qui soulèvent de vraies questions d’être des “Khmers verts” ou de vouloir pratiquer “l’écologie punitive” pour reprendre les expressions faciles de ceux qui sont à court d’argu ments, il est tout aussi inadmissible d’af firmer, qui plus est sur des radios publiques à forte audience, qu’il serait dangereux voire criminel de continuer à manger du comté alors que la filière tout entière défend un modèle exigeant. Et tout comme sont caricaturales et minimalistes les affiches “Touche pas au comté” qui ont aussitôt fleuri sur les réseaux sociaux à la manière d’un “Je suis Charlie” décliné désormais à toutes les sauces, parfois indigestes. Oui, le comté mérite mieux que cela comme débat. Non, un militant écologiste et anti-spéciste qui a son avis propre et ne représente pas l’ensemble des défenseurs de l’environnement, pas plus qu’il est à assimiler à tous les militants écologistes. Ce débat tronqué n’est évi demment pas le premier ni le dernier à être relayé par les réseaux sociaux par lesquels en une phrase sentencieuse on estime devoir résumer sa pensée, bien courte, et où la désinformation et la culture du buzz, où le nombre de clics et les per formances d’un site deviennent plus cré dibles qu’un discours scientifique argu menté et éclairé par les faits, les chiffres et l’expérience. La filière comté est et devra rester un modèle du genre, porté par un esprit de coopération séculaire, et rémunérateur pour ses agriculteurs. Cela n’empêche pas pour autant d’évoquer sans tabou les enjeux environnementaux que pose cette filière prospère. Ses acteurs n’ont d’ailleurs pas attendu ce mauvais procès pour réviser le cahier des charges du comté, limiter fortement l’apport de fertilisants, et décider de désintensifier la production pour réduire l’impact sur les sols et la biodiversité. n Jean-François Hauser
E ncore auréolée de ses cinq médailles dont deux en or décrochées aux championnats du Monde jeunes, la valeur montante du biathlon français a participé le 30 avril à la petite réception organisée en son honneur par ses sponsors locaux, à savoir Garnache Constructions Bois et Écodoubio. “Le ski est dans notre A.D.N., explique Jean Paul Garnache. Nous avons fait le choix de soutenir Léo sur la saison 2024-2025. A priori et tout le monde nous le confirme, c’est une bonne pioche. Il a été régulier dans ses résultats avant de conclure sa saison en apothéose. On est très content de ce partenariat.” Toute l’équipe de la maison
Garnache a suivi les exploits de Léo Carlier. Un enthou siasme partagé également dans les locaux de l’entreprise Éco doubio au Bélieu où l’on appré cie beaucoup les valeurs du ski nordique. “Léo s’épanouit dans un environnement familial très propice. On a suivi sa pro gression de très près en sentant aussi un bel engouement du personnel au fil de ses perfor mances. On lui souhaite le meil leur pour la suite” , complète Samuel Jacquet, le dirigeant d’Écodoubio. Depuis son intégration au prin temps 2024 dans le groupe Excellence 2030, équivalent de l’équipe de France jeune, Léo Carlier a largement fait honneur à sa sélection. Ce très
bon tireur s’était déjà illustré en remportant le sprint et la poursuite aux championnats de France de ski-roues. La suite, on la connaît. De retour à la maison, Léo a pris quelques semaines de repos en avril. Le temps aussi de se remettre à jour au niveau de ses études. Il suit un cursus S.T.A.P.S. en distanciel à Gre noble. “Fin avril, j’ai appris que j’étais à nouveau retenu dans le groupe Excellence 2030 en sachant que je passerai de la catégorie jeune à junior. Mes objectifs pour l’année pro chaine seront en plus de la sai son régulière de participer aux championnats du monde et à quelques épreuves de l’I.B.U. Cup en senior.” Le jeune cham pion n’oublie pas également de remercier deux autres spon sors locaux, à savoir Lissac l’opticien à Morteau et la fro magerie Marcel Petite aux Granges-Narboz. n Le jeune champion entouré de Jean-Paul Garnache, des Maisons Garnache (à gauche) et de Samuel Jacquet d’Écodoubio.
Voilà plus de dix ans que ces bénévoles militent pour une liaison douce reliant le Val de Morteau à la suisse voisine (photo D.R.).
petite cérémonie de remise de chèques à quatre associations et structures locales à qui elle vient en aide: l’école publique de Bel leherbe, l’école privée, et les asso ciations OncoDoubs et Pour Louis 1 000 foie merci. Au total, les Amis des papiers ont pu verser 4 500 euros d’aides grâce à l’argent que ses bénévoles récoltent en collectant puis acheminant les papiers usagers à l’usine Knauf de Pontarlier, grâce à la générosité des personnes qui viennent leur apporter tout au long de l’année vieux papiers et livres usagers. “Nous arrivons à faire trois ou quatre camions par an de papiers. Chaque camion emporte 33 palettes de L e maillage du territoire en modes doux se complète pro gressivement. Le 17 mai, les élus du Val de Morteau ont inauguré la voie douce reliant Montlebon à Morteau et la nouvelle passerelle enjambant le Doubs à Morteau et rejoignant la plaine des loisirs. Il est un autre projet né il y a plus d’une douzaine d’années mais qui connaît beaucoup plus de difficultés à émerger. Porté par l’association Chemin des rencontres, présidée par le Mortuacien Éric Martinet, il a pour objectif de voir se concrétiser une liaison douce devant relier Mor teau à la Suisse voisine via Sobey et Villers-le-Lac. Ce futur itinéraire a son pendant en Suisse, avec une association qui porte le même projet de l’autre côté de la frontière entre La Chaux-de-Fonds et Les Bre nets.
700 kg chacune. Cela fait beaucoup de volume à traiter, d’autant plus que les papiers ne doivent com porter aucune colle et aucun plas tique. Il y a donc un gros travail de préparation” résume Christian Guinchard, trésorier de cette asso ciation présidée par Pascal Vuil lier-Devillers. En complément, l’association les Amis des papiers remettra un autre chèque le 18 juillet prochain à des tination cette fois de l’association les Convois solidaires qui achemine denrées et vivres aux victimes de la guerre en Ukraine. “Nous faisons donc appel à toutes les personnes de la région de Belleherbe et des alentours pour qu’ils continuent à venir nous apporter leurs papiers usagers” ajoute Christian Guin chard. n L’association (française) tenait son assemblée générale mi-mai. “Force est de constater qu’autant côté suisse, le tracé et la faisabilité de l’itinéraire semblent garantis et bien partis, autant côté français on bute sur de nombreuses difficultés” reconnaît Éric Martinet. Ces diffi cultés se concentrent essentielle ment sur la portion Sobey-Villers le-Lac, très contraignante du point de vue du foncier et des normes environnementales. Sans parler du financement, pour l’instant au point mort. Malgré les obstacles, les membres de l’association Chemin des ren contres gardent espoir que cette liaison verra le jour d’ici quelques années. Les élus locaux les ont assurés de leur soutien. Insuffisant toutefois pour voir avancer concrè tement le dossier. n
Les papiers de Belleherbe font des heureux L’ association des Amis des papiers de Belleherbe orga nisait le 16 mai dernier une
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Ces années ont été riches en rencontres, confiance partagée et échanges sincères. MERCI pour votre fidélité et votre gentillesse qui ont marqué cette belle aventure.
Jérome Voinet, Agent général SwissLife
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La remise des premiers chèques a eu lieu le 16 mai dernier à Belleherbe (photo François Vuillemin).
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