Journal C'est à dire 314 - Mars 2025
AGENDA
42
F abien et Claire ont 15 ans. Ils sont amou reux et ça y est. Ils l’ont fait ! C’était il y a quinze jours et depuis Claire y pense tout le temps. Ce souvenir lui colle des papillons dans le cerveau. Mais aujourd’hui, c’est l’inquiétude qui prend le Théâtre Le processus, une pièce tout en sensibilité Cette pièce basée sur un texte sensible et fort sur l’amour, au plus près des adolescents de notre époque, est touchante de sincérité.
L e festival démarre le 11 avril à 20 heures au Théâtre avec “Joga Bonito” qui signifie “Joue bien” en portugais. Et ce société qui place la productivité au centre de ses priorités, il s’in terroge sur l’issue d’un mode de fonctionnement basé sur la compétition entre les êtres. Le lendemain 12 avril, le spectacle “Raw” est programmé. Spectacle interactif en tête à tête avec le public, Raw dessine le portrait de 4 danseuses qui racontent leur monde, leur milieu: le “game”, sa beauté pleine d’ironie et sa violence. Dénué d’utopie et chargé d’espoir pour les nou velles générations, le Hip-Hop est une culture qui ne peut être réduite qu’à une simple culture de l’image… Le spectacle Raw sera également suivi d’un D.J. Set. n Le vent d’avril apporte le hip-hop Morteau Déjà la 19 ème édition du festival “Un vent de hip-hop” les 11 et 12 avril à Morteau. Plusieurs compagnies, pour plusieurs styles, pour tous les goûts. Le portrait de 4 danseuses qui racontent leur monde. sont bien ces prouesses techniques et sportives vécues comme des enchantements qui portent les espoirs des peuples et des nations. “J’ai pensé ma pro chaine création comme une grande célébration populaire entre art et sport. Renouant ainsi avec les origines specta culaires des jeux scéniques, j’ai imaginé un spectacle alliant la danse et le football” concède Moncef Zebiri, le concepteur du spectacle. En deuxième partie, toujours ce 11 avril, c’est le spectacle “Pulse”. Entouré d’une distribution jeune et dynamique, François Lamargot aborde une théma tique dans la continuité de ses convictions. Au regard d’une
Le processus Jeudi 17 avril à 20 heures Théâtre de Morteau
dessus. Au fond d’elle, Claire le sent, un processus a com mencé, là, dans son corps, elle le sait et va devoir prendre une décision.
Nous accompagnons Claire sur ces quelques jours.
Nous accompagnons Claire sur ces quelques jours où tout se joue - ou se déjoue, plutôt. Ses doutes, sensations, colères, ses pulsations internes… Ce spectacle créé par le Théâtre de Romette reçu le prix du festival Momix. Le texte signé Catherine Verlaguet a reçu plusieurs prix. n
Claire se pose mille questions avec cette “première fois” (photo Christophe Ratnaud-Lage).
Raw sera présenté le samedi 12 avril au Théâtre de Morteau (photo Estelle Chaigne).
Spectacle Sherlock Holmes s’invite au théâtre Le Théâtre de Morteau accueille le 25 avril le théâtre du Quiproquo qui propose la pièce issue d’un roman d’Arthur Conan Doyle, Sherlock Holmes et le signe des Quatre.
S i l’intrigue de Sherlock Holmes et le signe des Quatre prend vie dans les ruelles embrumées
et introuvable, une course-pour suite incroyable sur la Tamise… Sans compter sur la vengeance de l’homme à la jambe de bois…
ger. Initialement composé de comé diens amateurs depuis quinze ans, le théâtre du Quiproquo s’est professionnalisé depuis trois ans. Les comédiens qui assurent tout eux-mêmes, ont pour objectif d’amener les comé dies qui ont marché à Paris et qui ne partent pas en tournée, près de chez eux. La troupe assure au total une trentaine de dates dans le Grand Est, dont une à Pontarlier et une à Morteau. n
Renseignements et réservations au 0381671853
U ne fois devant le 7, rue Proudhon à Besançon, il faut pousser la porte cochère bleue, et avancer jusqu’au bout du couloir pour trouver la galerie Keller ouverte par Heidi Suter. L’endroit discret est fréquenté par les amateurs d’art, curieux de rencontrer des artistes dont le travail rompt avec le conformisme et les propos convenus. Jean-Pierre Sergent est de ceux-là. Actuellement, l’artiste originaire de Morteau qui a vécu un temps à New-York avant de s’ins taller durablement à Besançon, y présente ses œuvres dans le cadre de l’exposition “Érotica - œuvres sur papier”. L’énoncé met le visiteur sur la voie, et le prépare à la confrontation avec les tableaux de Jean-Pierre Sergent dont l’engage ment est une exploration perpétuelle du désir, de l’érotisme, de l’extase, de la jouissance enfin, qui transcende le corps. “Il n’y a rien au-delà de l’orgasme” dit-il. L’artiste aborde cette quête du plaisir à travers un prisme presque exclusivement féminin. “Le corps de l’homme ne m’intéresse pas car je le connais. En revanche, il y a quelque chose de mystérieux dans le corps nu de la femme. C’est fascinant. C’est ce qui m’intéresse.” Certains de ses tableaux ont un fond pornographique qu’il Culture Osez Sergent ! Originaire de Morteau, Jean-Pierre Sergent expose actuellement à la galerie Keller à Besançon. À travers ses œuvres, l’artiste explose le plaisir, le désir, l’érotisme. Une rencontre qui ne laisse pas le visiteur indifférent.
et le Signe des Quatre” , dévoile ainsi la troupe. Les cinq comédiens embarquent les spec tateurs dans un voyage hilarant dans le Lon dres du XIX ème siècle. “Nous sommes cinq. Et
de Londres, les per sonnages interprétés par le théâtre du Qui proquo ne seront assu rément pas dépaysés à Morteau, bien connu pour sa brume mati nale. Cette troupe de
Un voyage hilarant dans le Londres du XIX ème siècle.
comédiens professionnels, basée à Colmar, revient pour la troi sième fois dans la ville. Elle présente son nouveau spectacle, une réécriture théâtrale du roman d’Arthur Conan Doyle Le signe des Quatre. “Un crime mystérieux dans un manoir lugubre, un trésor inestimable
chacun joue entre 15 et 30 rôles dans la pièce, c’est ce qui nous caractérise” , relève Amy Erdin
Sherlock Holmes et le signe des quatre Le 25 avril au Théâtre de Morteau. À partir de 9 ans. Billetterie en ligne recommandée : billetweb.fr/pro/linvite Réservation également possible par mail et téléphone: 0786776028 - theatreduquiproquo@gmail.com
assume alors que l’époque impose la pornographie. “J’utilise l’image pornographique comme une base à mon travail. Je la transforme. Je vais dans l’intime, dans l’inconscient, le rêve et le fan tasme.” Ainsi, l’image se révèle en subtilité dans ses œuvres sur papier à l’acrylique sérigraphié avec des rehauts d’encre de Chine. Ses tableaux complexes, qui flirtent parfois avec le pop art, offrent au visiteur plusieurs niveaux de lecture. Certains, mal à l’aise, y verront une provocation, de l’obscénité, là où d’autres percevront immé diatement la quintessence de la sexualité. Il faut laisser la première vague des émotions pour entrer dans un de ces tableaux. Tous les visiteurs s’accorderont sur un point : le travail de Jean Pierre Sergent ne laisse pas indifférent. N’est ce pas là le rôle de l’artiste ? n Exposition “Érotica - œuvres sur papier” jusqu’à 19 avril - 7, rue Proudhon à Besançon - Contact : 06 73 44 94 86 Jean-Pierre Sergent expose une trentaine d’œuvres, grand et petit format.
Les cinq comédiens interprètent entre 15 et 30 rôles chacun.
le 28 avril 2025
Prochaine sortie de C’est à dire
Made with FlippingBook - Online catalogs