Journal C'est à dire 312 - Janvier 2025
DOSS I ER
19
Le Haut-Doubs continue à pousser la démographie régionale
Sens
tions orma
J d’inf Journées Sam 1 v : é f er
12h 9h
S Spécial Enseignement Supérieur
12h 9h 12h
9h
Sam 17 mai :
es ert
es ouv ort P
19h 16h
en 21 mars :
Sam 22 mars : V
16h9h
4 ème et 3 ème Enseignement A CAPa Palefrenier - Soigneur g Bac Pro Conduite et Gestion de l’Entreprise Hippique Bac Pro Conduite et Gestion de l’Entreprise Agricole Techno Scienc echnologies de l’Agronomie et du Vivant - Production ou Services Bac Général à caractère scientifique BTSA Analyse Conduite et Stratégie de l’Entreprise Agricole en scolaire ou en apprentissage BTSA Productions Animales en apprentissage Agricole ur es et T Bac T
e Cr 1 plac
9 58 58
Les derniers chiffres du recensement de la population compilés par l’I.N.S.E.E. Bourgogne-Franche-Comté ont livré leur verdict. Si notre grande région perd des habitants, ce n’est pas le cas du département du Doubs qui se hisse à la première marche des huit départements de la région en termes de hausse de la population. Dans ce panorama, les communes du Haut-Doubs continuent, pour la plupart, à gagner des habitants. Tour d’horizon.
Évolution annuelle moyenne de la population (en %)
+ 0,2
-1,5
-0,8
-0,2
+0,8
+ 1 , 5
+ 2 ,0
Recensement de la population 2025
DOUBS Entre 2016 et 2022 + 10 113 HABITANTS
La Bourgogne-Franche-Comté perd 14 361 habitants entre 2016 et 2022
R CÔTE D'OR + 4364 HABITANTS S
JURA - 2112 HABITANTS
Les tendances qui étaient déjà d’actualité au précédent recensement notamment au niveau de la baisse de la natalité se sont accentuées entre 2016 et 2022. La population régionale évolue à la baisse, les zones de décroissance s’étendent et les territoires dynamiques se concentrent autour de Dijon, Besançon, Sens, Mâcon et la bande frontalière. Analyse d’une perte d’attractivité.
parisienne. C’est désormais l’ouest et le sud qui portent la croissance démo graphique. “La Bourgogne-Franche Comté perd de la population depuis plusieurs années. La raison principale est liée à la dégradation du solde natu rel. Inversement, le solde migratoire s’améliore mais cela ne suffit pas à compenser la baisse du solde naturel. En comparant les cartes de l’évolution régionale, on observe que les zones en croissance ont tendance à se contracter et inversement pour les zones de décrois sance qui s’étendent” , observe Nicolas Bourgain, chargé d’étude à l’I.N.S.E.E. Bien sûr, les cartes le montrent bien, la situation varie d’un département à l’autre. La croissance reste relativement soutenue dans le Doubs à + 0,3 % et se stabilise à + 0,1 % en Côte d’Or, les seuls départements affichant un solde positif. Les six autres départements sont en baisse. La population diminue plus fortement dans le Territoire-de Belfort, la Saône-et-Loire et l’Yonne par rapport à la période précédente. Plusieurs facteurs interagissent dans les zones de croissance qui se concen trent autour de Dijon, Besançon, Sens, Mâcon et la bande frontalière. L’emploi est un facteur d’attractivité incontour nable voire universel. Ce qui explique la croissance à Besançon et Dijon où
Les zones en croissance ont tendance à se contracter alors celles en décroissance s’étendent.
breux. Il s’agit surtout de jeunes actifs, pas forcément très diplômés. Ce modèle de développement ne fonctionne pas au sud des Rousses car les temps d’accès au bassin helvétique sont trop longs. C’est notamment le cas autour de Saint Claude. Les frontaliers privilégient les zones les plus accessibles ou proches de la Suisse” , nuance Nicolas Bour gain. Dans le Doubs, les villes et commu nautés de communes du Haut-Doubs se taillent la part du lion au palmarès des territoires les plus dynamiques. Dans les grandes villes, Pontarlier arrive en tête devant Besançon et Audincourt dans les plus fortes pro gressions. Dans les petites villes, Doubs et Le Russey montent sur le podium des plus fortes hausses, juste devancés par Chemaudin-et-Vaux. Les cinq com’com les plus dynamiques du dépar tement sont toutes situées sur la bande frontalière. n F.C.
l’on compte également une forte popu lation étudiante. “Ils sont comptabilisés dans la ville où ils font leurs études et apparaissent dans les populations comptées à part dans les communes où ils résident habituellement. On constate aussi dans les deux grandes villes uni versitaires que la population étudiante s’accroît du fait d’un prolongement des cursus en master notamment” , indique Bertrand Kauffmann, le directeur régio nal de l’I.N.S.E.E. L’emploi, la recherche d’un foncier constructible à prix abordable et des dessertes ferroviaires et routières bien développées expliquent l’attractivité de Sens vis-à-vis de la région parisienne et de Mâcon aux portes de la banlieue lyonnaise. L’effet banlieue joue égale ment le long de la frontière, des Rousses à Maîche où résident les travailleurs frontaliers. Si la croissance y est moins soutenue qu’au précédent recensement, elle reste toujours d’actualité. “Les frontaliers sont de plus en plus nom
A u 1 er janvier 2022, la Bour gogne-Franche-Comté comp tait 2 803 977 habitants, soit une baisse de 0,1 % par an entre 2026 et 2022 alors qu’en France
métropolitaine, la population a évolué positivement de 0,4 % chaque année. La perte d’attractivité s’applique d’ail leurs aux autres régions au nord de l’Hexagone à l’exception de la région
Les 5 com’com du Doubs les plus dynamiques Population Taux évolution Taux évolution 2022 annuel annuel 2016-2022 2011-2016 (en%) (en%) l C.C. de Montbenoît 8255 +1,4 +1,9 l C.C. Plateau du Russey 7007 +1,3 +1,2 l C.C. Frasne-Drugeon 6356 +1,1 +1,3 l C.C. Lacs et Montagnes du Haut-Doubs 16277 +1 +2,4 l C.C. Altitude 800 6675 +1 +1 (sources I.N.S.E.E.)
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