Journal C'est à dire 311 - Décembre 2024
Le journal gratuit du Haut-Doubs
16 décembre 2024 N° 311
Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr
4, RUE DU BIEF - 25500 MORTEAU - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr INFORMATION - RÉDACTION - PUBLICITÉ - ANNONCES
La crèche de tous les records Plusieurs dizaines de milliers de visiteurs attendus à Morteau jusqu’au 19 janvier
S OMMAIRE
La C.C.V.M. rachète Espace Morteau. La communauté de communes du Val de Morteau s’est portée acquéreuse de cet emblématique village vacances situé à l’entrée de Morteau dans le cadre de son projet de tourisme 4 saisons. (page 4) 30 ans de petites balles jaunes. Le tennis-club du Val de Morteau né de la fusion de trois clubs a fêté ses 30 ans. Avec un hommage mérité à un de ses anciens piliers. (page 12) Environnement : fin de l’impunité. Reportage au cœur du parquet régional de l’environne ment qui traite des atteintes à la nature. Tolérance zéro. (Le dossier page 19 à 26) Ça joue pour Stéphanie et Guy. Elle est illustratrice, lui auteur. Ensemble, ils créent des jeux de société et ont ouvert un café-jeux à Mor teau qui a déjà trouvé son public. Portrait. (page 47)
Le père Michel Jeanpierre, curé-doyen du
Haut-Doubs Horloger, a coordonné le projet.
(Lire en page 4)
RETOUR SUR INFO
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Encore plusieurs mois de travaux pour l’espace France services de Morteau
Un nouveau terrain de foot et de tennis pour Villers-le-Lac
ÉDITORIAL
teau. “Ce nouveau terrain sera également proche du futur bâti ment des associations et du parc de jeux pour enfants” ajoute l’élue. Les travaux démarreront au printemps 2025 pour une mise en service espé rée à l’été. Dans le cadre d’une opération à tiroirs, la mairie pourra ainsi récupérer les actuels courts de tennis des Veuves, pour créer à la place, sur ces terrains cédés par la famille Michel, un nouveau terrain de football synthétique. Le chantier débu tera la aussi au printemps, pour une inauguration souhaitée à l’automne prochain. le budget est bien plus lourd pour la com mune : près d 1 million d’euros budgétés sur deux ans. “Ce nouveau terrain permettra de protéger le terrain principal en herbe car il n’est plus possible que les entraînements se déroulent sur le terrain en sta bilisé à la Griotte.” Ce dernier sera libéré pour un troisième projet: la création d’un futur parc urbain. n
Cynisme Quel que soit le nom du nouveau Pre mier ministre qui devait sortir du chapeau présidentiel, la France s’enfonce un peu plus encore depuis le vote de la motion de censure dans la crise poli tique. En faisant tomber le gouverne ment Barnier, qu’est-ce que les députés ont fait gagner au peuple français ? Rien. Le Rassemblement national a montré là son vrai visage, inchangé depuis sa fondation il y a plus de cin quante ans : celui d’un parti anti-sys tème. Comment qualifier aussi le com portement de La France Insoumise dont les députés, ces agités du bocal pour beaucoup, terrorisés par la présence pesante de leur chef en tribune ont mêlé leurs voix sans vergogne à celles du parti à la flamme ? Que dire de ce Jean-Luc Mélenchon qui se fout bien du peuple, se pourléchant les babines du spectacle de désolation qu’a offert l’Hémicycle lors de cette séquence. Et voilà qu’il poursuit son opération de destruction de la gauche en bâillonnant les socialistes dans leur tentative d’ou verture à certains compromis, bien sûr nécessaires en ce moment. En agissant ainsi, le tribun Mélenchon se place chaque jour un peu plus hors des clous de la démocratie. Tous les censeurs influencés par ces deux partis anti-sys tème ont ainsi bloqué un peu plus la France, rayant d’un trait de plume le projet de budget qui prévoyait, rappe lons-leur, de faire payer aux plus riches et aux grandes multinationales plus d’impôts. Laissant aussi dans l’expec tative des centaines de milliers d’agri culteurs dont le rejet du budget repousse un peu plus encore l’application des mesures de soutien. Ce ne sont que deux exemples qui illustrent le peu de cas que ces députés censeurs font du peuple français avec le sort desquels ils jouent comme à une cynique loterie. Quoi qu’il advienne désormais, et c’est sans doute là le seul message crédible envoyé par le leader des Insoumis, la France risque de se trouver quasiment ingouvernable pendant les trente mois que le président de la République a évoqués lui-même dans sa dernière allocution, bien décidé à rester en poste jusqu’en mai 2027. Il en a le droit évi demment. Le pourra-t-il cependant si la colère sourde des Français exaspérés de la manière dont M. Macron a pro voqué ce chaos né de l’incompréhen sible dissolution de juin dernier explose dans les prochains mois ? À ce jour, rien n’est moins sûr. n Jean-François Hauser
L’espace France services avait été victime d’un gros dégât des eaux en janvier dernier, suite à une rupture de canalisation. Les travaux de rénovation vont seulement démarrer.
R etour aux sources pour la pratique du tennis à Villers-le-Lac. La mairie investit dans la rénovation du court “Jean-Claude Moyse”, du nom d’un des fondateurs du club de tennis de Villers le-Lac bien avant sa fusion avec Les Fins et Morteau (voir notre article en page 12). Situé à proximité de la salle des fêtes dans le quartier des Champs Vauchez, ce court avait été abandonné à la fin des années
quatre-vingt au moment où la commune avait investi dans les nouveaux courts dans le quartier des Veuves sur les hauteurs de la commune. “Ce court n’était plus utilisé depuis que les courts des Veuves ont vu le jour. Nous investissons environ 75000 euros dans cette opération de rénovation” indique Dominique Mollier, la maire de la commune. La ges tion de ce court sera confiée au tennis-club du Val de Mor
L e samedi 23 novembre à 8 heures du matin, après 7 heures d’efforts et déjà 5 heures d’ascension dans les jambes la veille, ils sont arrivés au sommet du plus haut sommet du Mexique, le Pico d’Orizaba et ses 5 636 m d’altitude. Ces cordées étaient organisées par l’association Cimas de la Esperanza, le pendant mexicain des Sommets de l’espoir créé par Mathieu Dornier, le fils de Pierre Dornier, fondateur de semons l’espoir et de ces expé ditions solidaires. Plusieurs sportifs locaux étaient du voyage. Notam ment Maéva Pigny, de Maisons du-Bois-Lièvremont et Angélique Midot de Pontarlier. Pour cette der nière, qui avait déjà participé aux Sommets de l’espoir il y a deux I nstallé dans les locaux annexes de l’hôtel de ville de Morteau, place de la Halle, l’espace France services avait été victime d’un important dégât des eaux mi-janvier dernier, il y a déjà presque un an. Les lieux n’ont toujours pas rouvert leurs portes. Réactive, la mairie de Morteau avait immédiatement réinstallé ce service public rue Bar ral, où été accueilli le public tout au long de l’année 2024. Un an plus tard, où en est-on ? “Le chif frage des dégâts par les assurances s’élève à plus de 170000 euros de travaux. Raison pour laquelle nous avons été obligés de relancer des appels d’offres, cela explique pourquoi le calendrier est plus long que prévu” justifie David Huot Marchand, l’adjoint mortuacien chargé des travaux. Les travaux doivent donc démarrer en ce début d’année 2025. “Il faut compter un gros trimestre de tra Ils ont vaincu le Pico d’Orizaba !
ans dans les Alpes suisses, cette expédition avait une saveur parti culière. “J’ai été moi-même malade du cancer il y a une dizaine d’an nées, et hasard du calendrier, le jour de l’arrivée au sommet cor respondait au jour où mon papa, emporté par la maladie en 2005, aurait eu 70 ans. Cette expédition était forcément chargée d’émotion” observe Angélique Midot qui a mis toutes son énergie pour vaincre le sommet. Dans les cordées, il y avait également des jeunes Mexi cains malades ou handicapés. “Il y avait notamment deux unijam bistes qui sont arrivés au sommet à la force des bras avec leurs béquilles. Quand je vois le courage qu’il a eu, je n’avais pas le droit de me plaindre et ça nous a donné encore plus d’énergie pour aller jusqu’au bout” ajoute Angélique de retour dans le Haut-Doubs. Fati guée par cette expédition hors normes, mais fière de participer à la notoriété d’une cause qui lui tient particulièrement à cœur. n Malgré son changement provisoire d’adresse, l’espace France services de Morteau remplit pleinement son rôle. En un an, cet espace répond à 16000 demandes de citoyens, entre 300 et 400 par semaine. “Nous accueillons même des gens d’autres régions (Alsace, Nord…) pour les demandes de cartes d’identité et de passeports” note M. Huot-Marchand. Ce qui hisse France services Morteau dans le top 10 des espaces France services les plus fréquentés du pays. n vaux. La réouverture de l’espace France services place de la Halle devrait être calée à la rentrée de septembre, un peu avant si on est prêt” ajoute l’élu. Par rapport à l’ancienne version, l’espace France services rénové sera équipé de nouveaux aménagements pour assurer la sécurité et une meilleure confidentialité pour les usagers et les agents.
Les terrains de tennis des Veuves seront remplacés par un terrain de foot en synthétique.
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Jean-Pierre Saug Sauge
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édité par Publipresse Médias Tél. : 03 81 67 90 80 4, rue du Bief 25500 MORTEAU
E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Jean-François Hauser, Laurine Personeni. Conception pubs : Éloïse Perrot. A collaboré à ce numéro : Philippe Duprez. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Décembre 2024 Crédits photos : Càd, Joachim Bouyjou, Victor Cointin, Collectif du marais de la Tanche, Noël Jeannot, S.P.A., Studio Pandia, Ville de Maîche. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.
Parmi les membres de l’expédition, la Saugette Maéva Pigny et la Pontissa lienne Angélique Midot.
MORTEAU ZONE COMMERCIALE
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Tél. 03 81 67 02 02 Ouvert du Lundi au Samedi 9h-19h
VAL DE MORTEAU
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La communauté de communes rachète Espace Morteau Morteau
La collectivité se porte acquéreuse des murs et du foncier de ce centre de vacances situé à l’entrée de Morteau. Dans le cadre de sa politique de développement d’un tourisme 4 saisons.
douce, la convention qui liera la C.C.V.M. à l’association ges tionnaire des lieux prévoit que le gérant actuel continuera pen dant une période de deux à trois ans au maximum, “le temps que la collectivité travaille plus fine ment son projet et pour éviter d’avoir à fermer les lieux dans l’intervalle.” Les bâtiments datant de 1984 - le plus gros des deux bâtiments appartenait jusqu’à maintenant
L es élus du Val de Mor teau devaient encore valider officiellement cette décision lors du conseil communautaire du 19 décembre, mais l’intention est bien là : “La communauté de communes a prévu de racheter Espace Morteau” confirme son président Cédric Bôle. Cette acquisition qui doit être finalisée dans les prochains jours concerne les bâtiments d’une surface totale de 1 800 m 2 ainsi que le grand terrain de 20000 m 2 qui l’entoure situé entre le Doubs et la voie de che min de fer. La volonté de la col lectivité est bien de garder sa vocation touristique à ce site de 2 hectares qui ne sera donc pas
transformé en nouveau quartier résidentiel. Sachant que l’association ges tionnaire des lieux, gérée par Roland Dodane, était soucieuse de transmettre l’activité, la C.C.V.M. s’est positionnée. Pour
à l’association, le bâti ment annexe à la Ville de Morteau -, il néces sitera forcément un grand chantier de réno vation et de remise à
la collectivité, “ce rachat intègre notre réflexion de développer un tou risme sport-nature dans le Val de Morteau. Notre territoire est en manque
La C.C.V.M. a deux ans pour affiner son projet.
Le village vacances Espace Morteau a été créé en 1984.
teau, la création éventuelle d’une station de V.T.T. dans le Val, et l’articulation avec les structures déjà créées comme l’espace nau tique aux Fins et le bâtiment d’accueil du Gardot. “L’idée est d’imbriquer tout ça pour créer une offre complète en matière de tourisme” confirme Cédric Bôle. n J.-F.H.
un des gros chantiers du pro chain mandat. Dans sa réflexion globale pour développer un tourisme 4 sai sons sur le territoire, le rachat d’Espace Morteau n’est qu’une pièce d’un puzzle plus large qui intègre la requalification du site du Saut du Doubs, une réflexion autour de la montée en gamme du camping voisin d’Espace Mor
il restera à la C.C.V.M. de définir le mode de gestion futur du cen tre de loisirs et de vacances: exploitation sous forme de société publique locale, en régie directe, création d’une délégation de service public? Tout est encore ouvert à la réflexion. La C.C.V.M. a deux ans pour affiner son projet. La restructuration d’Espace Morteau constituera
niveau des chambres et du res taurant. La communauté de communes prévoit également de développer ici une offre des tinée aux entreprises pour l’ac cueil de séminaires, ainsi que l’accueil d’écoles. Une fois l’acquisition finalisée,
d’hébergements touristiques. Cette acquisition est destinée à renforcer notre politique de déve loppement d’un tourisme 4 sai sons à l’heure où on ne peut plus tout miser sur la neige et l’hiver” ajoute M. Bôle. Afin d’assurer une transition
Morteau La crèche de tous les records
Le monde se presse depuis une quinzaine de jours à la découverte de la crèche des 5 sens visible dans l’église Notre-Dame de l’Assomption à Morteau. On y attend près de 100 000 visiteurs d’ici le 19 janvier.
onze mois de travail préparatoire. Depuis une quinzaine de jours, les visi teurs affluent, accueillis par une équipe de 140 bénévoles de la paroisse qui se relaient à longueur de journée pour gérer le flux et apporter les explications nécessaires pour saisir toutes les sub tilités de cet impressionnant travail signé Créa Calame et Maurice Bianchi, deux passionnés suisses qui avaient déjà présenté une première version de cette crèche monumentale ici même en 2016. “Cette version 2024-2025 est plus de deux fois plus grande que la première” note le père Michel Jean pierre, curé-doyen du Haut-Doubs hor loger qui a supervisé le projet. La crèche des 5 sens, c’est plus de 20 tonnes de matériel acheminées ici en janvier dernier dans deux semi remorques. “Les bénévoles ont également fait un travail formidable en fournissant le bois, les écorces ou en allant cueillir la mousse qui constitue certains décors.” Cette crèche des 5 sens est ainsi baptisée parce “qu’elle convoque la vision bien évidemment avec ces milliers de détails à observer, l’ouïe parce qu’il y a des sons à écouter, le toucher, avec respect, le goût avec les quelques gâteaux dis ponibles, et l’odorat avec les parfums qui se dégagent de certaines scènes” poursuit l’homme d’Église qui a été récemment nommé vicaire épiscopal pour le département du Doubs. Catholique ou pas, croyant ou non, cha cun est invité à y faire son chemin. “Pour les croyants, cette crèche avec ces scènes de la vie quotidienne signifie que le Dieu des chrétiens s’incarne dans le quotidien et dans la vie des gens, ce n’est pas un Dieu censé faire des choses extraordinaires” ajoute le prêtre. Pour Morteau, candidate à l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco au titre des monuments clunisiens, cette
1 500 personnages créés pour l’oc casion, répartis sur près de 700m 2 à l’intérieur de la belle église clunisienne de Morteau, et intégrés dans des dizaines de scènes
de la vie courante d’antan, reconstituées minutieusement et dans les moindres détails. L’ensemble donne la crèche des 5 sens, ouverte à la visite depuis la fin du mois de novembre après plus de
Le père Michel Jean pierre, prêtre responsable du doyenné du Haut Doubs horlo ger, a coor donné l’opération.
Et tous les métiers traditionnels de la vie rurale.
Des dizaines de scènes de la vie pastorale ont été recons tituées dans les moindres détails.
La crèche des 5 sens, il ne faut pas se le cacher, c’est aussi bon pour le tourisme et pour le commerce. L’événement devrait attirer près de 100000 per sonnes d’ici le 19 janvier. Pour sa pre mière édition en 2016, elle avait vu défiler des cars de Japonais et d’Amé ricains qui ont fait étape à Morteau sur le chemin de la Suisse. À noter que la crèche est également visitable en fauteuil roulant et que des places réser vées aux personnes à mobilité réduite sont prévues devant l’église. n J.-F.H.
crèche hors du commun peut aussi constituer une belle vitrine pour appuyer cette candidature. La crèche des 5 sens est ouverte jusqu’au 19 janvier tous les jours, y compris le jour de Noël et le jour de l’an, de 10 heures à 19 heures. La ville, qui a mis à disposition ses services techniques pour certaines installations, a d’ailleurs créé un petit parcours pour les bus de visiteurs qui devront s’arrêter sur la place de l’hôtel de ville pour gagner à pied l’église, via les chalets de Noël.
PUBLI-INFO
Un premier occupant en janvier dans les Halles Modulables
Artisan lui-même, Benjamin Cuenot, porteur de ce projet, connaît les
besoins des entreprises.
la commercialisation a démarré récem ment. C’est la preuve de l’attractivité de la zone d’activité du Bas-de-la Chaux. Il reste donc 8 cellules dispo nibles totalement viabilisées, et amé nageables au goût du futur occupant ! Les locaux sont adaptés pour accueillir la plupart des activités : brasseur de bière, paysagiste, entreprise du bâti ment, salle de sport, comptable, méca nicien, ou même un show-room. Selon ses besoins, une entreprise peut acquérir une, deux, voire trois cellules et ainsi augmenter sa surface. La modularité est un atout indéniable de ce nouveau bâtiment qui répond à toutes les normes énergétiques et thermiques. Il a été construit avec le concours d’entreprises locales dont Ruggeri, B.D.T.P., et 2 F Construc tion. L’aspect économique est aussi impor tant puisqu’au fur et à mesure que s’ajoutent les mètres carrés, le prix d’acquisition décroît alors qu’il est, au départ, déjà très compétitif ! Ben jamin Cuenot, qui est à l’initiative des Halles Modulables, a vu juste avec ce projet. Il se tient à la disposition de toute personne intéressée pour visiter les locaux et répondre aux questions. N’attendez plus, faites comme Kévin Sancey-Richard, contac tez-le ! n
Une cellule sur les neuf que comptent les Halles Modulables au Bas-de-la-Chaux a déjà été vendue ! Alors que la commercialisation a démarré récemment, le bâtiment fraîchement construit intéresse les entreprises qui veulent s’implanter dans un endroit aussi attractif que stratégique. C’est le cas de Kévin Sancey-Richard, fondateur d’Auto’O’Doubs, une entreprise de débosselage. Il sera là en janvier.
Investir pour louer, c’est aussi possible ! I nvestir dans la zone d’activité du Bas-de-la-Chaux est un cal cul pertinent pour une entreprise. La position géographique, la faci lité d’accès, et la qualité des locaux des Halles Modulables sont les garanties qui sécurisent l’inves tissement. Dans le contexte actuel, ce sont des arguments qui comp tent aux yeux des financeurs. D’ail leurs, ce n’est pas un hasard non plus si les Halles Modulables inté ressent aussi les investisseurs qui veulent investir pour louer des locaux. Au Bas-de-la-Chaux, les prix à la location commencent à 8 euros. n
Un prix de vente imbattable et dégressif P our des locaux neufs, pro fessionnels, aux normes, situés en zone frontalière dans le Haut-Doubs, le prix du mètre carré des cellules des Halles Modulables est très compétitif. Offrir le meilleur rapport qualité prix aux acquéreurs est la volonté de Benjamin Cuenot, le porteur du projet, lui-même entrepreneur. l Cellule simple 106 m 2 135 000 € soit 1 273 € /m 2 l Cellule double 230 m 2 274 850 € soit 1195 € /m 2 l Cellule triple 356 m 2 377 360 € soit 1060 € /m 2 l Quatre cellules 462 m 2 480 480 € soit 1040 € /m 2
L e nouveau bâtiment des Halles Modulables est idéalement situé. Il est construit au cœur de la zone d’activité intercom munale du Bas-de-la-Chaux, un lieu désormais stratégique pour les entre prises qui veulent s’implanter sur le Val de Morteau. C’est ici que Kévin Sancey-Richard a décidé d’investir pour développer son activité de débos selage de carrosserie sous le nom de Auto’O’Doubs. Il a acheté une des neuf cellules que comptent les Halles Modu lables. En janvier, c’est là qu’il accueil lera ses clients. “Au départ je cherchais un espace à louer, et finalement quand j’ai visité les Halles Modulables, j’ai décidé d’acheter. Ces locaux sont neufs et parfaitement adaptés, d’une surface suffisante pour mon activité. Je vais installer mon atelier au rez-de-chaus sée, et à l’étage mon bureau et un espace d’accueil des clients” dit-il. Ses locaux qui s’étendent sur un peu
plus de 100 mètres carrés répartis sur deux étages cochent toutes les cases pour cet artisan. Tout d’abord il y a la visibilité et l’accessibilité. “On le voit bien depuis la route départe mentale 461, qui est l’axe principal qui file vers la Suisse. C’est hyperpas sant ! De mon point de vue, c’est stra tégique en termes de localisation.” Ensuite, il y a la conception même du bâtiment qui a du cachet et des fonc tionnalités rares sur le marché. “Situé là où il est avec ce niveau de prestation, c’est le seul bâtiment. Il y a une grande porte sectionnelle qui va me permettre de faire entrer facilement des véhicules utilitaires. À l’arrière, il y a une porte simple, très pratique, notamment en hiver car ça évite de passer par la grande porte.” En plus d’être fonc tionnel, l’espace est très lumineux. Kévin Sancey-Richard est le premier entrepreneur à avoir acquis des locaux dans les Halles Modulables, alors que
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QUELQUES EXEMPLES D’AMÉNAGEMENTS DES CELLULES
VAL DE MORTEAU
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Le commerce de proximité cherche un second souffle Morteau
Le contexte actuel n’est pas simple pour le commerce. Si Morteau peut se targuer d’avoir peu d’enseignes vides, pour la première fois, la mairie note très peu de candidats à l’installation.
Cédric Bôle qui dit craindre quelques fermetures de com merces dans les prochaines semaines. Morteau est pourtant loin d’être une ville sinistrée si on la com pare à d’autres de même taille ailleurs en France. Le centre ville a d’ailleurs connu de nou velles installations ces derniers temps. On peut citer pêle-mêle les enseignes Ça joue et Mete bele coiffure rue du Collège, un nouveau magasin d’esthétique rue de la Louhière, la paninoteca La Novita rue Gilbert-Ménie, le magasin de produits africains Banakin rue René-Payot en lieu et place du vétérinaire, une nou velle épicerie et une nouvelle agence immobilière avenue Charles De Gaulle par exem ple. Au rayon des bonnes nouvelles aussi, le bâtiment de l’ancienne pâtisserie Rognon est enfin mis en vente par la famille héritière des murs et les locaux de l’ancien
Le bâtiment de l’ancienne pâtisserie Rognon est - enfin - à vendre.
C’ est un signe des temps qui ne trompe pas. Pour la première fois depuis bien long temps, la liste des candidats à l’installation est bien maigre.
“La période est plus compliquée qu’il y a quelques années. Habi tuellement on a toujours une dizaine de porteurs de projets, là c’est beaucoup plus calme” confirme le maire de Morteau
Pour tenter de continuer à dyna miser son commerce de proxi mité, la Ville de Morteau s’ap prête à lancer un travail de diagnostic fin sur le recensement précis des cellules disponibles et le montant des loyers de chaque cellule. “Nous allons engager des actions de prospec tive pour aller “vendre la ville”, y compris auprès des grandes enseignes nationales. Tout cela en nous appuyant sur le réseau des Petites villes de demain auquel on appartient” ajoute M me Lutique. Morteau a égale ment toujours la chance d’être adossée à la Suisse et le pouvoir d’achat encore important de ses travailleurs. n J.-F.H. an en effet, le nombre d’accidents corporels a augmenté de 10 % sur les routes du département. “On constate cependant que ces accidents sont survenus sur l’en semble du réseau, pas que dépar temental et pas forcément sur ces sections passées à 90 km/h où d’ailleurs, la vitesse moyenne constatée a augmenté en moyenne de 3 km/h seulement par rapport à la période où la vitesse était limitée à 80” tempère M me Rogeboz. Le département suit donc les conclusions de la commission départementale de sécurité routière qui s’est dite favorable au maintien à 90 km/h. Sur certaines portions acciden togènes comme la route à 3 voies vers Ville-du-Pont, l’élue annonce que “c’est un dossier en cours d’analyse.” Ce statu quo n’est pas du goût de l’opposition départementale qui dénonce “un bilan désastreux de cette mesure” par la voix du groupe Doubs Social Écologique et Solidaire. Selon ces élus, le nombre d’accidents sur les routes départementales passées à 90 km/h a augmenté de 47 % en un an, avec une augmentation de 33 % du nombre de blessés, et de 55 % des blessés graves. Des chiffres que l’exécutif n’avait pas communiqués… “Alors que la cause principale des accidents de voiture reste la vitesse, le relè vement de la vitesse à 90 km/h est un très mauvais signal qui ajoute, en plus, de la confusion sur les routes” estime l’opposi tion. n J.-F.H.
de l’ancien salon de coiffure Méli Mélo rue de la Chaussée, toutes propriétés de la même famille. Dans la rue de la Gare, on peut citer aussi la fermeture courant janvier du magasin Altitude 750. Son responsable, Martial Bour nel-Bosson, deviendra l’anima teur de l’association M.V.V. “La plupart de ces cellules vides, c’est parce que leurs propriétaires ne veulent pas les rénover ou les louer” constate la mairie. “C’est aussi parfois parce que les loyers sont trop chers” ajoute Mireille Lutique, conseillère municipale déléguée à l’économie. Raison pour laquelle, par exemple, l’en seigne Orange a choisi Valdahon plutôt que Morteau pour s’ins taller.
tabac-presse Duc sont provisoi rement occupés par un magasin éphémère de prêt-à-porter. Côté cellules vides, on en dénom bre encore quelques-unes. Dans la Grande rue, l’ancien magasin L’Attrape-rêves que le syndic Nexity traîne des pieds à tenter de relouer. Plus haut, l’ancienne quincaillerie Létoublon rue Pas teur que son propriétaire hésite à relouer, et toute une série dans le secteur de la place de la Halle et de la rue de la Chaussée que son propriétaire Jean-Pierre Besançon se refuse visiblement à louer : l’ancien magasin de cigarettes électroniques place de la Halle, l’ancienne Maison de la Presse, les locaux de l’ex boulangerie Solavagione et celui
À la place de l’ancien tabac Duc, une
boutique éphémère de vêtements a pris place jusqu’aux fêtes.
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Pas de marche arrière sur la vitesse à 90 km/h Routes Malgré une accidentologie en hausse, le Département du Doubs gestionnaire des routes départementales refuse de revenir sur le passage de la vitesse à 90 km/h. L’opposition dénonce.
L’avis des Brico-testeurs en vidéo
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C irculez, il n’y a rien à voir ! Le passage à 90 km/h décidé en août 2023 sur 1 048 km de routes départementales, soit 28 % du réseau géré par le Département, est confirmé après un an de recul. Et ce, malgré
“les mauvais chiffres récents de l’accidentologie dans le dépar tement et notamment cette série noire de l’automne qui a provo qué 8 décès” reconnaît Florence Rogeboz, la vice-présidente du Département en charge des infrastructures routières. En un
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L’élue du Département
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Florence Rogeboz maintient le cap des 90 km/h.
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L’ancien laboratoire devient la résidence Mondrian Après avoir été un atelier d’horlogerie, puis un laboratoire d’analyse, le bâtiment de la rue Victor Hugo à Morteau sera bientôt une résidence de 12 logements. Une troisième vie pour ce lieu emblématique de la ville transformé par la société MK Investment.
Alfred Nattero a vendu à Kévin Mougin ce bâtiment qui a abrité
PUBLI-INFORMATION U ne page se tourne à Morteau. Le bâtiment où se trouvait le labo ratoire d’analyses médicales de la rue Victor Hugo sera intégralement transformé en appartements.
jusqu’en 2023 le
gin pour ce bien. Le promoteur mortuacien l’a proposé à des prix au mètre carré attractifs pour de l’ancien. “Pour les sur faces livrées brutes, nous sommes à 1 900 euros le mètre carré. Par comparaison, dans le neuf, à Morteau, nous sommes plutôt autour de 4 500 euros le mètre carré” , dit il. En procédant ainsi, il permet des primo-accédants qui n’ont pas la capacité financière d’acheter un logement neuf, de devenir propriétaire. Il inté resse aussi les investisseurs qui achètent pour louer. “Je voulais vraiment offrir cette possibilité d’achat pas chère, dans un bassin de vie mortua
comme telles” , précise Kévin Mougin, responsable de la société MK Investment qui a acquis ce bien idéalement situé entre l’hypercentre de Morteau et la zone commerciale. La commercialisation a déjà démarré. Les six surfaces brutes ont été vendues ainsi que trois des apparte ments à l’étage. “Il nous reste donc trois loge ments à commercialiser” ajoute-t-il. Un succès commercial qui est lié à la stratégie volontariste mise en place par Kévin Mou
laboratoire d’analyse.
1978. J’ai transformé l’usine de polissage pour aménager le laboratoire au rez-de-chaussée, alors qu’il se trouvait impasse Billard à Morteau” , raconte Alfred Nattero qui a cessé son activité en 2009. Le laboratoire a démangé en 2023 dans des locaux neufs, rue de l’Helvé tie.Le moment est donc venu pour ce site emblématique de Morteau, de la rue Victor Hugo, de démarrer sa troisième vie sous l’impulsion de MK Invest ment. L’histoire continue. n
devenant la résidence Mon drian. Ce n’est pas la première fois que ce lieu change de des tination comme le rappelle Alfred Nattero, qui y a installé le laboratoire d’analyses médi cales en 1980. “Ce bâtiment a 95 ans ! Il a été construit en 1929. Il appartenait à Camille Mercier. Au départ, c’étaient des ateliers d’horlogerie comme il y en avait beaucoup d’autres à Morteau. Puis il a appartenu à René Four. Je suis devenu propriétaire du bâtiment en
cien où les prix de l’immobilier sont élevés.” Le bâtiment sera donc pro chainement réhabilité. Les tra vaux de structuration du rez de-chaussée vont démarrer pour créer les six surfaces habi tables brutes. La façade sera rénovée. Par ailleurs, trois garages supplémentaires vont être créés à l’arrière du bâti ment ainsi que deux places de parking. Ces murs s’apprêtent donc à vivre une nouvelle histoire en
Jusqu’à présent, à cette adresse, seuls l’étage et les combles étaient habi tés, décomposés en six logements. Il reste donc à faire les travaux néces saires au rez-de-chaussée pour transformer l’ancien laboratoire en six nouvelles surfaces habitables d’une cin quantaine de mètres carrés chacune. “Ce sont des surfaces brutes qui ont été vendues
“Ce bâtiment a 95 ans !” note Alfred Nattero.
Le Mirabeau sort de terre dans l’ancienne carrière Radix aux Fins Les travaux de construction du Mirabeau vont démarrer à l’été 2025. Ce nouveau programme immobilier porté par MK Investment se situe dans l’ancienne carrière de la marbrerie Radix aux Fins.
Les Meubles Perrin auront bientôt de la compagnie commerciale MK Investment a déposé le permis de construire d’un bâti ment commercial qui doit sortir de terre à Orchamps-Vennes, à côté des Meubles Perrin. Les cellules commerciales seront mises en location. Elles pourront accueillir tout type d’activité.
S itué au bord de la route des Microtechniques, à Orchamps Vennes, le magasin Meubles Per rin aura bientôt de la compagnie commerciale. À deux pas de cette enseigne, la société MK Investment va construire un bâtiment à vocation exclu sivement commerciale. “Nous allons réaliser des cellules de 200 mètres carrés chacune au minimum. Elles seront pro posées uniquement à la location” détaille Kévin Mougin, le porteur du projet. Ces locaux pourront accueillir tout type d’activité, du commerce de détail comme du commerce alimentaire. Le permis de construire de ce bâtiment
commercial a été déposé. Il sortira de terre entre 2025 et 2026. En attendant, les professionnels intéressés par ce projet peuvent d’ores et déjà se rensei gner. Cet espace commercial est idéalement situé, au bord de la route départemen tale. Il est parfaitement desservi puisqu’il dispose d’un accès dédié depuis la 2 X 2 voies, que l’on vienne de Mor teau ou de Valdahon. Avec ce projet, la commune d’Orchamps-Vennes dispo sera d’un nouveau point d’ancrage com mercial dont la zone de chalandise dépassera les limites de ce bourg selon les activités qui s’y installeront. n
Construit dans l’ancienne carrière Radix, le long de la côte des Fins, le programme immobilier le Mirabeau est idéalement situé.
L a société MK Investment est très active sur le Val de Morteau dans le domaine de la promotion immobilière. Elle porte plusieurs pro grammes, des petits col lectifs soignés, qui répon dent à la problématique du logement sur ce sec teur frontalier. Parmi les projets à venir, il y en a un aux Fins, dans l’an cienne carrière, à la place de la marbrerie Radix.Le programme s’appelle le Mirabeau. Il se décom pose en deux parties : la construction d’un nou veau bâtiment d’un côté,
et de l’autre la réhabili tation de l’atelier de la marbrerie. “Nous allons construire 12 logements neufs, de bon standing, dans le nouveau bâti ment” indique Kévin Mougin, fondateur du groupe MK Investment.
prix de 3 700 euros le mètre carré. “Nous allons créer dans ce pro jet dix garages et 45 places de parking confor mément au P.L.U.” , com plète Kévin Mougin. Un accès sera aménagé pour sécuriser l’accès au Mira beau depuis la côte des Fins. Le permis de construire a été déposé. La commer cialisation est désormais ouverte. Le début des travaux est prévu à l’été 2025. Ce programme immobilier est idéale ment situé, proche des commerces des Fins et des écoles. n
au prix de 1 900 euros le mètre carré. Un tarif intéressant pour les investisseurs et pour les candidats à l’accession à la propriété qui ont un budget contraint. En revanche, les prix sont plus élevés dans le programme neuf du Mirabeau,
Situé juste à coté des Meubles Perrin, le bâtiment commercial sera construit entre 2025 et 2026.
Pour ce qui est des locaux de la mar brerie, “nous allons y créer 5 logements et une surface com merciale de 200 mètres carrés” , ajoute-t-il. Ces cinq
10 garages et 45 places de parking.
mais ils res tent malgré tout compéti tifs au regard de ceux qui
MK INVESTMENT Partout en France depuis 2013
se pratiquent dans le Val de Morteau. En effet, les 12 logements d’un bon standing sont vendus au
logements seront livrés en surfaces brutes, à aménager par les futurs propriétaires, et vendus
Groupe MK Investment +33(0)3 81 44 55 35 www.mkinvestment-immobilier.com
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Villers-le-Lac La légion d’honneur remise à “une grande dame” C'est en ces termes que Claude
Catherine Faivre-Pierret décorée de la Légion d’hon neur, entourée de sa famille.
L e petit monde paysan local, régional, national aussi, était réuni en ce vendredi après midi 22 novembre dans la salle d’honneur de la mairie de Vil lers-le-Lac pour cet événement à la saveur forcément particulière parce que rare : la remise d’une légion d’hon neur. À une femme qui se bat depuis Jeannerot, le président de la section du Doubs de la Légion d'honneur a présenté Catherine Faivre-Pierret, exploitante agri cole à Villers-le-Lac, qui a reçu l’insigne de Chevalier de la Légion d’honneur.
marraine, l’ex-ministre de l’Égalité femmes-hommes Aurore Bergé, aujourd’hui députée des Yvelines qui avait fait le déplacement à Villers-le Lac pour cette cérémonie. “Nous sommes aujourd’hui réunis autour d’une femme d’exception, une cheffe d’entreprise, une mère de famille, une épouse, une grande sportive, une force de la nature” a commenté Aurore Bergé., évoquant aussi pudiquement le combat que Catherine Faivre-Pierret a livré contre la maladie, “une épreuve qui aurait pu briser bien des familles, mais pas la tienne.” Sa marraine de promotion a souligné également que “pour toi dont ce n’était pas le métier à la base, l’agriculture n’est pas une profession, mais une vocation, et même une mission.” La récipiendaire, émue devant sa famille assise au premier rang, poursuit : “J’aborde toutes les situations comme des défis. Mon défi aujourd’hui est d’accepter tous ces hommages… Cette Légion d’honneur est une récompense collective pour tous ceux qui œuvrent pour faire avancer la cause des femmes dans l’agriculture, et plus largement tous les acteurs de l’agriculture. Je m’applique tous les jours à faire bouger le regard sur l’agri culture au féminin. Réussir, ce n’est pas une question de genre !” poursuit elle.
des années pour que la cause féminine dans l’agriculture soit mieux reconnue. “Là où il y a une volonté, il y a un che min. Cet adage s’applique parfaitement à Catherine” a noté Claude Jeannerot dans son discours introductif.La déco ration dans l’ordre de chevalier de la Légion d’honneur a donc été remise à Catherine Faivre-Pierret, agricultrice aux côtés de son mari Jean au lieu dit Chez Ducreux, sur les hauteurs de Villers-le-Lac, et également membre du conseil d’administration de la F.N.S.E.A. à Paris où elle se rend chaque semaine, au titre de présidente de la Commission nationale des agri cultrices (C.N.A.). Cette médaille lui a été épinglée au col de veste par sa
Dans la salle d’honneur
de la mairie de Villers-le-Lac, famille et acteurs du monde agricole étaient réunis.
L’agricultrice s’est vue remettre sa décoration des mains de l’ex-ministre Aurore Bergé, sa marraine de promotion dans l’ordre de la Légion d’honneur.
“toutes les femmes à oser aller au bout de leur rêve. Osez !” a-t-elle conclu avant de partager son émotion avec ses proches et une collation avec ses invités. n J.-F.H.
Estimant, toujours avec pudeur au sujet de son combat contre la maladie, que “le mal se nourrit de toutes les ondes négatives, je n’ai jamais voulu le laisser gagner” dit-elle. Elle a ter miné son intervention en invitant
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Parler de l’endométriose pour sortir la maladie de l’ombre Villers-le-Lac
À 24 ans, Astrée est touchée par l’endométriose. Elle a accepté de témoigner sur son quotidien et son parcours médical, pas toujours semé de bienveillance. La Villérière est suivie dans l’hôpital de jour Santé de la femme du C.H.U. de Besançon qui a ouvert en octobre dernier.
Et pourtant, à cause de la mala die, les rapports sexuels peuvent être douloureux et cela reste trop tabou. Douleurs physiques mais également mentales, les autres patientes, comme Astrée, font écho de réflexions malveil lantes. “Moi, un médecin m’a dit : Si tu veux garder ton copain, il va falloir se forcer, intervient une autre patiente. Ce sont des mots pas entendables, c’est de l’apologie du viol. J’ai aussi entendu tout un tas d’idées fausses, de représentations. “Tu ne peux pas avoir d’endométriose, tu es jeune, tu n’es pas grosse… ” Un autre médecin m’a sorti : Tu veux une qualité de vie ou un enfant, il faut choisir. L’en dométriose, c’est une toile d’arai gnée physique et psychique. On est atteint dans son psychique féminin. On est confronté à des questions profondes comme être mère ou pas. Ça peut détruire certaines femmes.” Astrée sou ligne : “Je ne veux pas d’enfants donc j’ai plus accepté la mala die.” Lors du parcours endométriose, les patientes ont droit à des entretiens avec une infirmière en éducation thérapeutique, avec une infirmière de la douleur, avec une sexologue et psycho logue, une séance collective de kinésithérapie et de patiente experte en alimentation. n L.P.
faire les avances de frais médi caux. Il est également devenu possible de déposer un dossier M.D.P.H. pour obtenir des postes adaptés ou une reconnaissance de travailleur handicapé. “Ça avance dans le bon sens, reprend Marion Diaz. Mais qu’au moins, les femmes soient entendues et prises au sérieux. Il n’est pas normal d’avoir mal pendant ses règles.” Paradoxalement, Astrée a été soulagée du diagnostic : “Ce n’est pas dans ma tête, je ne suis pas folle.” La jeune femme suit un traitement hormonal pour limi ter ses règles, les menstruations faisant flamber à chaque fois l’endométriose. Car l’endomé triose est une maladie qui déve loppe des tissus semblables à la muqueuse utérine qui vont coloniser les organes alentour (vessie, ovaires, etc.) et les figer, générant d’importantes dou leurs. “C’est une maladie incu rable, souligne Marion Diaz. Mais on peut soulager la souf france. On ne sait pas comment elle peut évoluer.” Des nodules peuvent se re-développer, néces sitant d’autres opérations. À l’hôpital de jour, Astrée se sent accompagnée, elle apprécie notamment les séances avec une psychologue et une sexologue. “Seule, je ne serai jamais allée voir un sexologue, jamais je n’au rais pensé en voir un, un jour.”
die” , intervient Marion Diaz. La Bisontine est ce qu’on appelle une patiente experte, elle-même traverse la maladie et apporte un soutien, un accompagnement, une écoute aux autres patientes de l’hôpital de jour avec son asso ciation Endofahm. Même si elle constate une évolution depuis 5-6 ans dans la prise en compte de l’endométriose, son objectif est de sortir la maladie de l’om bre. Reconnue comme une Affec tion longue durée (A.L.D. 31), soit une maladie grave mais qui ne fait pas partie des A.L.D. 30, les patientes doivent notamment
mation de son intuition, “pour moi, tout concordait” , soutenue par sa famille, la jeune femme s’entête et se rend en consulta tion avec un gynécologue. Il fau dra qu’elle subisse une cœlio scopie de diagnostic pour que le corps médical reconnaisse l’en dométriose. Elle a dû être cau térisée à 4 endroits du corps. “En salle de réveil, j’étais perdue, j’ai vu 4 cicatrices au lieu des trois prévues. Effectivement, l’en dométriose était plus étendue que ce que pensaient les méde cins.” “Il y a encore des médecins qui ne connaissent pas la mala
A ssise à côté des autres patientes de l’hôpital de jour, partageant un repas entre elles et une patiente experte Marion Diaz, Astrée prend facilement la parole. Posée, volontaire, elle raconte sa vie avec l’endomé triose. Elle se souvient qu’après
avoir passé un examen d’ima geries, qui n’a rien dévoilé (l’en dométriose ne se voit pas aux imageries), le radiologue lui assène : “Vous n’allez pas emmer der un spécialiste pour ça !” Convaincue de souffrir d’endo métriose, du moins elle voulait une confirmation ou une infir
Marion Diaz (en robe noire), avec une partie de l’équipe de l’hôpital du jour
Le Val de Morteau prêt à chausser les skis Sports d’hiver Remontées mécaniques révisées, pistes sécurisées, domaines nordiques prêts à accueillir les fondeurs, recrutement des saisonniers bouclé: on n’attend plus que la neige sur les hauteurs du Val de Morteau pour vivre, une fois encore et le plus longtemps possible, le grand frisson de la neige.
A vec ou sans neige, le bâtiment d’accueil du Gardot donne envie de skier, de rouler à V.T.T., de croquer la nature du Haut-Doubs à pleins poumons. Une réussite incontestable et sans doute le lieu le plus approprié pour lancer la saison hivernale sur la com’com du Val de Morteau. “L’effectif de saisonniers est en cours de recrutement. Il nous manque seulement deux ou trois personnes. On les trouve assez facilement car la plupart des saisonniers sont des locaux : retraités, doubles actifs. Tous ont en commun le goût du ski, de la neige” , explique Thomas Goguillot, responsable tourisme et patrimoine à la com’com du Val de Morteau. Pas de changement notable à annoncer en nordique comme en alpin. Le premier se concentre toujours sur deux sites: le Gardot et Les Combes. Seule nou veauté : les itinéraires raquettes seront
désormais balisés en violet. Un choix qui procède d’une volonté d’harmoni sation à l’échelle nationale. Pour l’alpin, toujours trois sites avec le Meic Musy et ses frégates du Chauf faud et de la Bonade. “Soit 5 remontées mécaniques, 10 pistes, une location. On a effectué en novembre la traditionnelle inspection des téléskis” , résume Félicien
Techniciens, saisonniers, élus de la C.C.V.M. étaient présents le 2 décembre au Gardot pour la réunion qui marque le lancement officiel de la saison de ski.
Aujourd’hui, la neige n’est plus une priorité. On essaie de travailler davan tage sur le 4 saisons et de développer une offre plus élargie dans l’outdoor.” À noter quelques grands événements comme le Défi du Gardot où les parti cipants doivent effectuer en ski le plus grand nombre de tours dans un temps donné. Cette année, la fête du Nordique se tiendra également au Gardot le 2 février. “On peut annoncer les ani mations et possibilités d’utiliser les pistes dans un cadre sécurisé chaque jeudi soir” , suggère Maxime Faivre. Y’a plus qu’à… neiger. n F.C.
Rolot, le monsieur ski alpin du Val de Morteau. Au Gardot, Maxime Faivre et son équipe nordique ont encore démontré qu’on pouvait compter sur eux pour être prêt le jour J. 400 skieurs peuvent en témoigner, venus le 23 novembre profiter des pistes tracées dès l’aube
tout pour des sites alpins comme ceux du Val de Morteau. “L’an dernier, le site du Meix Musy a fonctionné seule ment pendant 15 jours. On reste une station familiale où les enfants et les familles viennent découvrir le ski. La saison a été un peu plus longue en nor dique grâce notamment à cette capacité de damer sur très peu de neige” , note Cédric Bôle, le président de la C.C.V.M. La collectivité perd chaque année entre 160 000 et 180 000 euros sur le budget ski. Un déficit récurrent mais nécessaire si on souhaite pouvoir encore skier quelques années. “C’est surtout le ski alpin qui pèse dans ce déficit.
Pour s’adapter avec ces conditions varia bles, la com’com du Val de Morteau a investi en 2022 dans du matériel adapté au faible enneigement avec des chenilles en caoutchouc et des rouleaux de damage qui évitent de trop marquer la neige et son substrat. Félicien Rolot comme Maxime Faivre peuvent compter sur deux autres salariés particulière ment polyvalents avec Jean-Luc Bobil lier et Dominique Joly. Politiquement, la com’com reste fidèle à sa stratégie touristique axée sur le tourisme 4 saisons. Plus question d’ima giner investir dans l’enneigement arti ficiel. Le contexte ne s’y prête plus, sur
“On a été le premier domaine nordique
ouvert sur le Haut-Doubs.”
pour une journée de ski où il ne fallait pas s’oublier. “Avec le site de la Perdrix, on a été le premier domaine nordique ouvert sur le Haut-Doubs. Le contexte climatique avec des changements de temps très variables impose d’être très réactif.”
VAL DE MORTEAU
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Le Téléthon devrait être au moins aussi généreux que l’an dernier Morteau
Cette édition 2024 du Téléthon restera marquée par l’expédition à vélo de Jean-Charles Gigon et ses
Les organisateurs n’ont pas encore le bilan définitif mais la somme reversée à l’A.F.M. devrait sans doute dépasser les 22 000 euros de l’an dernier. Grâce à des frais de structure inférieurs.
sait déjà presque les 10 000 euros, est ouverte jusqu’au 20 décembre” indique Martial Bournel-Bosson, un des piliers de l’organisation. Les 22 000 euros de dons versés l’an dernier devraient être dépassés cette année “parce que les charges ont également été inférieures. L’Escale étant équipée d’une sono performante, c’est déjà 4 000 euros d’économies par rap port aux éditions précédentes. Autre exemple : le comité des fêtes du Bélieu a eu la gentillesse de nous prêter son chapiteau, c’est
amis de Morteau à Paris.
U ne fréquentation du public en baisse, mais un bilan positif. C’est la conclusion provi soire que les organisateurs du Téléthon du Val de Morteau tirent de cette édition 2024 où il est vrai que la salle de L’Escale a connu, notamment le samedi après-midi, un petit creux en
termes de fréquentation. La date inédite de fin novembre, les incer titudes économiques actuelles expliquent peut-être cette baisse. Pour autant, le bilan financier de l’opération s’annonce bon. “Et peut-être encore meilleur que l’an dernier. D’ailleurs, la cagnotte ouverte pour le défi de Jean-Charles Gigon, qui dépas
Et leur passage sur le plateau de France Télévisions.
aussi une économie réalisée” illus tre le bénévole. Un Téléthon Merci devrait avoir lieu en début d’année prochaine pour annoncer les chiffres défi nitifs de cette édition 2024, confirmer le prochain Téléthon aux Fins, et présenter la nouvelle équipe d’organisation qui sera à la manœuvre. Car la présidente du comité d’organisation Jennifer Rougnon ne rempile pas, Martial Bournel-Bosson non plus. “On va travailler à retrouver des bonnes volontés pour poursuivre cette belle aventure” note M. Bournel-Bosson qui continuera, d’une autre manière dit-il, à s’impliquer pour l’A.F.M. n J.-F.H.
La descente aux flambeaux sur les hauteurs du Mont Vouillot a donné de belles émotions aussi.
Sonance Audition a été élu...
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F. NADLER AUDIOPROTHÉSISTE DIPLOME D’ÉTAT DE LA FACULTE DE LYON
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