Journal C'est à dire 309 - Octobre 2024
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Le difficile entretien des cimetières
Un Micron d’argent pour V.P. Medtech
ÉDITORIAL
blages pour la cosmétique. Nous renforçons donc notre diversi fication. Cette récompense est un beau coup de projecteur sur nos savoir-faire” observe le diri geant de V.P. Plast Frédéric Lamendin. Le groupe était jusqu’alors essentiellement posi tionné sur les secteurs de la connectique, de l’aéronautique, de l’électrique et de l’automo bile. Avec le médical, le groupe des Fins ajoute une nouvelle corde à son arc. Le groupe dirigé par Frédéric Lamendin emploie sur ses deux sites des Fins et de Valdahon 75 collaborateurs. n
Équation Baisser les dépenses, ou augmenter les impôts, le choix était cornélien pour le nouveau gouvernement de Michel Barnier. Alors ce dernier a choisi de faire les deux, et pas à moitié. Certains diront qu’il est courageux, le premier sans doute depuis des décennies à tenter de s’attaquer au mur de la dette, sans quoi la France risquerait de connaître la potion amère que la Grèce avait dû s’in fliger pour survivre. Et d’autres penseront qu’il ne va pas assez loin dans la hausse des impôts, prônant un matraquage fiscal qui risquerait de briser la fragile croissance du pays. Il y a aussi ceux qui estiment qu’on ne doit en aucun cas augmenter la fiscalité, espérant que la baisse des dépenses suffira à redresser les comptes de la France. Eux se four voient sans doute aussi, tant il est devenu quasiment impossible de nos jours d’im poser des cures d’austérité à des sec teurs de l’économie qui agonisent déjà faute de moyens. Le grand plan d’éco nomies annoncé par le Premier ministre se heurte à la fronde unanime des col lectivités territoriales à qui M. Barnier a demandé 5 milliards d’euros d’éco nomies. Les associations d’élus n’ad mettent pas que l’État qui a dépensé sans compter ces dernières années, avec une dette qui a été creusée de 1000 milliards d’euros depuis 2017, demande aux territoires de se serrer eux aussi la ceinture. La présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté Marie-Guite Dufay l’a dit haut et fort lors de la récente séance publique de la col lectivité, rappelant que 70 % des inves tissements publics en France sont le fait de ces collectivités territoriales et que, contrairement à l’État qui a le droit d’emprunter pour financer sa dette, les territoires ne peuvent le faire que pour investir. Pour notre seule Région, les efforts que demande l’État sont de 60 mil lions d’euros. Soit l’équivalent des dota tions de fonctionnement habituellement versées aux 128 lycées publics de Bour gogne-Franche-Comté. Même colère chez le président des maires du Doubs Patrick Genre qui n’accepte pas, dit-il, “que les collectivités soient mises au banc des accusés.” Alors qu’ils débutent à peine, les débats autour du budget 2025 de la France n’ont pas fini de faire des remous. Situation inédite en France : on risque de s’acheminer vers une guerre ouverte entre l’État et les collectivités locales ajoutant une crise institutionnelle à la crise sociale. Michel Barnier doit se muer en magicien pour résoudre cette impossible équation du budget. n Jean-François Hauser
L’ entreprise des Fins V.P. Plast, avec sa filiale V.P. Medtech, a obtenu un Micron d’argent au dernier salon Micronora qui se tenait le mois dernier à Besançon. Le grand rendez-vous international des microtechniques a récompensé la filiale de V.P. Plast pour la création, en collaboration avec la société Armink, d’un procédé de micro-injection pour les
tatouages. C’est la troisième récompense pour le groupe V.P. Plast à Micronora après des Microns d’or décrochés en 2004 et 2016. “Cette innovation nous a incités à créer cette filiale V.P. Medtech qui nous permet de nous diversifier dans le médical. C’est une façon pour notre groupe d’élargir nos compé tences. Nous faisons déjà depuis quelques années des assem
Morteau a semé de l’herbe dans les allées du cimetière. La solution n’est pas encore idéale.
L es deux communes viennent de finaliser une convention d’acquisition et d’entretien d’un radar mobile type jumelles qu’elles ont acheté en commun, pour répartir à égalité les frais s’éle vant à 1 885 euros pour trois ans d’utilisation. “Si on a décidé de s’équiper d’un tel radar pour notre police municipale, c’est avant tout pour préserver un cadre de vie sécurisé” note Cédric Bôle, le maire de Morteau dont la police munici pale a déjà relevé de nombreux excès de vitesse à certains endroits de la ville, notamment le secteur de la Côte “où on relève réguliè rement des vitesses au-delà de 80 km/h, jusqu’à 120 km/h” ajoute le maire. D’autres points de la ville sont par ticulièrement exposés à la vitesse excessive : rue de la Louhière, ave nir De Gaulle, chemin des Pierres, entrée de Morteau côté Villers-le Lac. Si bien que Morteau envisage d’installer plusieurs dispositifs pour baisser la vitesse. “Des feux intel ligents rue de la Côte et peut-être chemin des Pierres, des plateaux ralentisseurs rue de la Louhière et certaines familles qui estiment sur les cimetières ne sont pas assez bien entretenus. C’était le cas à Villers-le-Lac récemment (voir notre précédente édition), c’est aussi le cas à Morteau où comme ailleurs, le traitement des allées à l’aide de produits phytosanitaires est dés ormais interdit. Un choix sans doute judicieux pour l’environnement, mais que contestent pourtant cer tains. Le maire de Morteau recon naît que “l’entretien des cimetières est devenu un vrai casse-tête. C’est surtout le cas dans notre ancien cimetière où il y a beaucoup de À l’approche de la Toussaint, les mairies reçoivent régu lièrement des doléances de
en haut de la rue de la Côte, ainsi qu’à l’entrée de Morteau côté Villers où on devrait installer un plateau ralentisseur et un petit rond-point côté Mondey. Ces équipements seront installés dès l’année pro chaine.” La communauté de communes du Val de Morteau possède également une autre paire de jumelle-radar depuis l’an dernier, qu’elle met à disposition des huit communes de son territoire selon leurs besoins. n petits espaces entre les sépultures. Le désherbage mécanique est pos sible mais ça prend un temps fou. Pour l’instant, cette solution ne satisfait ni les familles, ni la muni cipalité. Nous travaillons à trouver d’autres solutions plus efficaces” note Cédric Bôle. Depuis que les traitements chi miques sont bannis - Morteau avait d’ailleurs anticipé cette obligation -, les services municipaux ont tenté d’ensemencer les allées. L’herbe y a poussé, mais pas de manière homogène. “Nous allons reprendre ce travail d’ensemencement dans le but d’obtenir un résultat plus satisfaisant pour tous” ajoute le maire. n
Frédéric Lamendin, au centre, avec ses collaborateurs de V.P. Medtech et V.P. Plast.
Un radar mobile mutualisé entre Morteau et Villers-le-Lac
édité par Publipresse Médias - 4, rue du Bief 25500 MORTEAU - Tél. : 03 81 67 90 80
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Le radar mutualisé entre Morteau et Villers-le-Lac est de sortie au moins deux fois par mois (photo d’illustration D.R.).
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