Journal C'est à dire 300 - Décembre 2023

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La belle aventure d’un Haut-Doubien au Mexique

Permis de construire signé pour F.M. Industrie Sycrilor à Charquemont

ÉDITORIAL

300 ! Nous fêtons ce mois-ci le 300 ème numéro de votre journal C’est à dire. Qui aurait pu croire - à part l’inconscience fou gueuse qui avait guidé les créateurs de ce journal il y a plus de 27 ans - qu’après tout ce temps, ce titre de presse, espèce d’objet informatif non identifié à son lan cement, allait perdurer autant. C’est d’abord grâce à ses lecteurs, toujours aussi nombreux, à ses annonceurs fidèles dont certains nous suivent depuis le premier jour, sans doute à son contenu aussi, que le journal C’est à dire poursuit sa belle aventure. Depuis la fin des années quatre-vingt-dix, plusieurs révo lutions ont bouleversé le monde des médias. La généralisation d’Internet d’abord. Nous l’avons évidemment suivie de près, et créé eu sein de Publipresse Médias un département web et multi média qui continue à croître. Le journal C’est à dire est bien sûr consultable également en ligne. Mais pourquoi avons-nous souhaité maintenir le format papier qui a fait le succès local de ce titre de presse ? Parce que C’est à dire, c’est un journal qui veut prendre le temps de traiter les sujets de manière plus apaisée, loin de l’agitation du quotidien. La deuxième révolution, c’est l’enva hissement dans notre quotidien des réseaux sociaux. Si leur rôle est incon testable en matière de lien social, ils ont évidemment leur côté sombre, insai sissable, parfois néfaste, voire dange reux. On sait quel rôle ils jouent aujourd’hui dans la désinformation glo bale. Ce contexte évolutif nous conforte justement dans l’idée de maintenir le concept d’un journal, mensuel, palpable, non virtuel, que chacun peut à sa guise reprendre en main tranquillement, à la mesure du temps qui s’écoule, en dehors du tourbillon médiatique qui abreuve chaque jour nos écrans. Une très récente étude de la Fondation Jean-Jaurès consacrée à “la société idéale de demain aux yeux des Français” montre claire ment que nos compatriotes ont le sen timent que les choses vont trop vite en ce qui concerne l’information, ce qui explique sans doute pourquoi ils pensent majoritairement qu’il faudrait réduire la place des chaînes d’information en continu et des réseaux sociaux comme source d’information. À ce sentiment d’être dépassé, noyé, perdu dans des réalités virtuelles, c’est justement le contrepied que la rédaction du journal C’est à dire a toujours voulu opposer. Et nous continuerons ainsi, également grâce à vous. Merci de votre fidélité. n Jean-François Hauser

D ans le cadre de son développement, ce groupe de près de 1 000 personnes, présent sur sept sites dans quatre pays a choisi le Pays de Maîche pour construire sa nouvelle usine de 9 900 m². C’est un véritable contre-la-montre qui s’est engagé le 28 mars dernier pour en arriver à cette conclusion heureuse. Après une dizaine de rencontres, l’aboutissement du dossier constitue une véri table satisfaction pour l’at tractivité de notre territoire et de son emploi. Collectivités

territoriales et services de l’État ont joué un rôle primordial. Les deux dirigeants Frédéric Maître et Emiliano Carozza ont apprécié la rapidité de réali sation du projet et la volonté politique des élus de le voir se réaliser à Charquemont. “Accueillir des entreprises sur notre territoire, c’est une volonté et une fierté, mais il faut être en mesure de leur proposer les services qui vont de pair, qui leur permettront de recruter plus facilement et surtout de fidéliser leurs employés” , souligne Franck

Villemain, le président de la C.C.P.M. Assez rapidement, ce sont 600 salariés qui fréquenteront quotidiennement cette zone artisanale du Grand-Crôt à Charquemont. La C.C.P.M. entend continuer à travailler à l’aménagement du territoire en concertation avec les entre prises. “Sachez que l’ensem ble des élus et des agents de la C.C.P.M. auront à cœur de poursuivre ces missions et c’est avec conviction que nous nous y attellerons” , conclut Franck Villemain. n

Mi-novembre, le groupe franco-mexicain a gravi le sommet du Pico de Orizaba haut de 5 630 m (photo Semons l’espoir).

D u 18 au 28 novembre, Jean Marc Dornier, habitant Avoudrey et touché par la maladie a participé à l’ascension du Pico de Orizaba (5 630 m) au Mexique pour l’association Cimas de la Esperanza, créée par Mathieu Dornier, fils de Pierre et Charlyne Dornier de Semons l’espoir. L’as sociation jumelle de Semons l’es poir outre-atlantique accompagne des survivants de cancer sur les plus hauts sommets mexicains. Cet été, quatre jeunes Mexicains avaient participé à la 29 ème édition des Sommets de l’espoir. Après une année 2023 difficile, rythmée par la maladie et les traitements, cette aventure représentait une bouffée d’air, un répit pour Jean Marc Dornier. Accompagné de quatre autres Français, et de compagnons mexi L e 24 novembre, au restaurant Au Cœur des faims, une cin quantaine de personnes s’est livrée à l’exercice périlleux de la critique culinaire d’un fleuron des produits du terroir. Les convives attablés ont observé, humé, goûté et enfin noté des saucisses de Morteau cuites avec précision par le chef Stéphane Taillard. Chaque invité s’est appliqué à mobiliser ses sens afin d’être le plus juste possible dans son appréciation. Car au terme de la dégustation, il s’agissait ce jour-là de décerner la médaille d’or de la meilleure sau cisse de Morteau label rouge. Ce concours organisé par l’Asso ciation des fabricants de véritables saucisses et salaisons de Morteau, réunit huit producteurs (Jean-Louis Amiotte, Grésard, Bouhéret, Aux produits Saugets, Renaudot, Cha puis, Droz-Vincent et Haute-Loue Salaisons) qui, tous les ans, sou mettent leurs produits au verdict des goûteurs. C’est la maison Cha puis de Villers-le-Lac qui a remporté la médaille d’or. Les salaisonniers Renaudot aux Fins et Haute-Loue Salaisons à Longeville sont deuxièmes ex æquo, une première ! La maison Bouhéret a décroché le bronze. “Il y a très peu d’écart

cains, le neveu de Pierre Dornier, et donc cousin de Mathieu, a entamé l’ascension du volcan le plus haut du Mexique. Hélas, il a dû se résoudre à faire demi-tour avant le sommet. L’exploit reste tout de même impressionnant car Jean-Marc est monté jusqu’à 5 200 m. “Sur le moment, on vit ça comme un échec mais finale ment, j’ai eu le courage de faire demi-tour, sinon la descente aurait été trop compliquée. L’ascension n’est finalement pas le but, l’aven ture a été belle, il y a eu beaucoup d’échanges, j’ai découvert le Mexique, les Mexicains qui sont très festifs, joyeux.” De retour en France, il retient de son aventure l’accueil incroyable des Mexicains et le travail formidable de l’asso ciation Cimas de la Esperanza de son cousin Mathieu. n

La signature officielle du permis de construire s’est déroulée le 28 novembre en présence de Christine Bouquin, la présidente du Département, Roland Martin, le maire de Charquemont, Jean-François Colombet, le préfet du Doubs, Franck Villemain, le président de la C.C.P.M., Nicolas Pacquot, le député de la circonscrip tion, Frédéric Maître et Emiliano Carozza, les dirigeants de F.M. Industries Sycrilor.

De l’or pour Chapuis !

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dans les notes, se félicite Xavier Burellier, président de l’association. C’est un très bon cru avec une bonne qualité générale. On échange beaucoup entre produc teurs, et depuis quelques années, on sent vraiment que le niveau de qualité est élevé.” En 2022, 263 tonnes de Morteau I.G.P. label rouge ont été fabriquées, ce qui représente 5,1 % de la pro duction totale de Morteau I.G.P. n La maison Chapuis a décroché la médaille d’or. Les fabricants Renaudot et Haute-Loue Salaisons sont 2 ème ex æquo. La maison Bouhéret prend la 3 ème place.

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édité par Publipresse Médias 4, rue du Bief 25500 MORTEAU Tél. : 03 81 67 90 80

E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François Hauser Équipe commerciale : Virginie Girardot et Anthony Gloriod Directeur artistique : Olivier Chevalier Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Jean-François Hauser, Laurine Personeni. Conception pubs : Éloïse Perrot. A collaboré à ce numéro : Philippe Duprez. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Décembre 2023 Crédits photos : Càd, L’empreinte d’un instant, P.N.R. du Doubs Horloger, L. Saillard. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.

Auberge du Charron // La Voie Bournez, 25500 MONTLEBON // 03 81 67 19 40 www.aubergeducharron.com

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