Journal C'est à dire 298 - Octobre 2023

23octobre 2023 N° 298

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

4, RUE DU BIEF - 25500 MORTEAU - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr INFORMATION - RÉDACTION - PUBLICITÉ - ANNONCES

L’INDISPENSABLE TRAVAIL DE MÉMOIRE

COMMÉMORATIONS, CÉRÉMONIES…

S OMMAIRE

Les nouveaux gardes particuliers. Les communes de Morteau et des Fins se sont dotés de gardes particuliers. Bénévoles, ils sont chargés de surveiller le territoire pour prévenir les infractions à la voirie ou à l’environnement. (page 4) Une “tiny house” d’urgence. Pour assurer l’hébergement d’extrême urgence, la Ville de Morteau a installé une petite maison en bois à proximité du centre-ville. Une première dans le Doubs. (page 9) Une brigade “environnement”. La gendarmerie d’Orchamps-Vennes hébergera une nouvelle brigade dédiée à la lutte contre les atteintes à l’environnement. (page 32) La maraîchère d’Avoudrey. À 27 ans, Lydie Groslambert a ouvert son potager à Avoudrey. Le tout sans aucun produit phytosanitaire. (page38)

Une cérémonie du souvenir devant le monument aux morts de Morteau cette année (photo D.R.)

(Le dossier en pages 19 à 25)

RETOUR SUR INFO

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Une saucisse de Morteau Made in Québec

Moins de touristes, mais plus de nouveaux

ÉDITORIAL

de la Mort qui ont été fermées du 21 juin au 2 août” poursuit la chargée de communication. À noter que cette année, l’an tenne saisonnière de l’office à Villers-le-Lac n’a pas été ouverte. Suite à un incendie, le local avait été mis à la dis position de la Maison de la Presse. Un point positif : “Nous avons aussi reçu de nombreux appels au bureau de Maîche pour des inscriptions aux ani mations.” Le top 3 des animations de l’été a été la visite du Château Mon talembert de Maîche, les ran données accompagnées et la descente en canoë sur le Doubs de Soulce-Cernay à Saint-Hip polyte. À noter enfin qu’avec 30 600 visiteurs sur le site Inter net de l’office en juillet et août, la fréquentation du site web a augmenté de 7 % par rapport à l’année dernière. n

Mémoire Commémorer, se souvenir, se recueillir, célébrer… À quoi ça sert tout cela pour raient se demander certains pour qui le rappel du passé s’apparenterait à du passéisme ? Nous avons justement voulu mettre en avant dans ce numéro automnal le nécessaire travail de mémoire qui nous paraît essentiel à entretenir dans une période secouée par de nouveaux conflits qui rugissent aux portes de l’Europe. Et dans un contexte où tentent de souffler sur les braises certaines franges de la repré sentation nationale qui pensent cyni quement servir leurs intérêts électora listes en jouant la carte du chaos et de la division. On pense évidemment à la plupart des membres de La France Insoumise devenus les indignes repré sentants de ceux qui ont contribué à les élire. Leur abjecte réaction suite au déclenchement des attaques barbares perpétrées ce mois-ci en Israël en dit long sur la véritable nature de ce parti qui n’aspire qu’à une chose : le désordre. Il n’est pas surprenant dès lors de consta ter que dans l’opinion, ce parti d’extrême gauche est désormais jugé par les Fran çais plus dangereux pour la démocratie que le Rassemblement National ! C’est dire l’étiage de considération que ses représentants ont su inspirer à l’opinion publique en moins de deux ans de pré sence sur les bancs de l’Assemblée. Il n’est certes pas plus rassurant de consta ter qu’une moyenne de plus en plus nette de Français considère le R.N. comme apte à gouverner. Ces réactions en disent long sur l’état de fragmentation avancée de notre démocratie que les extrêmes, qu’ils soient de droite comme de gauche ont réussi à provoquer, ren dant toujours plus fragile l’édifice répu blicain. L’embrasement du Proche Orient par une frange de plus en plus fanatisée, et ses dramatiques résurgences qui ont frappé une nouvelle fois la France, et symbole suprême, un enseignant chargé de transmettre à ses élèves les notions du bien vivre ensemble, ne peuvent que nous rappeler l’indiscutable nécessité de se souvenir de notre Histoire et de ceux qui ont contribué à sauver nos valeurs démocratiques. Ni passéiste, ni étriqué dans un patriotisme suranné, le travail de mémoire est au contraire un rempart indispensable au retour tou jours plus menaçant de nouvelles formes de barbarie, et une ouverture indispen sable à transmettre aux nouvelles géné rations comme un rempart à l’absurde et à l’obscurantisme. n Jean-François Hauser

P as sûr que ce genre de nou velle plaira à l’association de défense des saucisses de Morteau et de Montbéliard A2M présidée par Jean-François Nicolet, le patron du Tuyé du Papy Gaby à Gilley : une saucisse de Morteau, ainsi étiquetée, est en vente au Québec, elle a été repérée récem ment par un de nos lecteurs. Com posée de porc, de sel, de nitrite, mais aussi de sucre, d’érythorbate de sodium et d’épices, elle est commercialisée “la plupart du temps surgelée” précise notre cor respondant, par “Les délices de l’artisan”, un fabricant local, et distribuée dans plusieurs dizaines de points de vente à travers le Québec. Cette saucisse de Morteau Made in Québec est visiblement large ment hors des clous du cahier des charges de la véritable saucisse de Morteau I.G.P. qui stipule que “la saucisse de Morteau est uni quement fabriquée dans les dépar tements du Jura, du Doubs, du Territoire de Belfort et de la Haute Saône dans le respect du cahier des charges de l’I.G.P. obtenue en 2010.” Cette lointaine cousine de notre belle de Morteau ne lésine pas non plus sur le prix : elle est com mercialisée outre-Atlantique à au tarif de 42 dollars canadiens le

L’ office de tourisme du Pays Horloger organisait une petite cérémonie le 28 septembre dernier au café L’Écolette du Bizot. L’occasion de remercier ses adhérents et de dresser un premier bilan de cette saison touristique 2023 qui a joué les prolongations. Un bilan mitigé. “Nous avons vu moins de visiteurs par rapport à la saison dernière, mais nous en avons eu beaucoup de nou veaux. Ceci dit, malgré les pluies de fin juillet et la canicule en août, la saison touristique en Pays Horloger a été globale ment positive” résume Suzy Bobillier-Monnot, chargée de communication à l’office. Les hébergeurs ont par exemple

noté de nombreuses annula tions de dernière minute dues aux conditions météorologiques défavorables et probablement en lien avec le retour des voyages à l’étranger. 4 406 visiteurs ont franchi les portes des bureaux de l’office, entre Saint-Hippolyte et Mor teau, et 2 622 conseils person nalisés ont été donnés par les conseillers en séjour. “Si la quantité a diminué, la qualité des conseils a, elle, été renfor cée : nous avons remarqué que les visiteurs prenaient le temps d’échanger et qu’ils avaient besoin d’être rassurés. Par exemple, nous avons eu de nombreuses demandes concer nant la situation des Échelles

Pour remercier ses adhérents, l’office organisait un pot à l’Écolette au Bizot fin septembre

kilo, soit une trentaine de nos euros. Plus chère et sans doute moins savoureuse que l’origi nale ! n Cette imitation de Morteau est vendue près de 42 dollars le kilo.

(photo S. Bobillier Monnot).

La crise énergétique a plombé les finances des collectivités L a Chambre régionale des comptes de Bourgogne Franche-Comté a publié un

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pour l’électricité dont les dépenses n’ont été multipliées “que” par 2,3 grâce au groupement d’achat avec le Syded et au bouclier tari faire mis en œuvre au niveau natio nal, et 700000 euros pour le chauffage au gaz. “Ce surcoût qui a fortement impacté la capacité d’autofinancement annuelle nette moyenne de la collectivité (entre 500 000 et 800 000 euros), ne peut être couvert par la seule augmen tation des taux de la fiscalité locale sachant qu’1 % de hausse des taux, c’est 35000 euros de recettes supplémentaires” illustre le maire Cédric Bôle. Conséquence de ces dépenses en forte hausse : l’obligation pour la collectivité de revoir son pro gramme pluriannuel d’investisse ment. Morteau a toutefois main tenu son soutien aux animations et festivités locales, ainsi qu’aux associations “qui se remettent à peine des effets de la crise sanitaire sur la participation des habitants” ajoute le maire. n

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rapport sur les conséquences financières des hausses du prix de l’énergie sur les finances des collectivités locales de la région. La communauté de communes du Val de Morteau faisait partie des collectivités analysées par la juridiction financière. Comme les autres collectivités étudiées par la Chambre, la C.C.V.M. a subi de plein fouet l’impact des hausses du gaz et de l’électricité. “Malgré la mise en œuvre de mesures de sobriété et d’amélioration de la performance énergétique, les collectivités de l’échantillon ont constaté une aug mentation de près de 100 % (91 %) de leurs dépenses d'énergie de 2021 à 2023” note la C.R.C. Pour la seule commune de Mor teau, l’impact de la crise énergé tique sur 2022 et 2023 représente un surcoût total cumulé de 800000 euros: 100000 euros

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édité par Publipresse Médias 4, rue du Bief 25500 MORTEAU Tél. : 03 81 67 90 80

b Travail en journée Horaire : Temps emploi : Type d’ 0RUWHDX 'RXEV Lieu : rnée plein

E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la publication : Éric Tournoux Directeur de la rédaction : Jean-François Hauser Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier Chevalier Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Jean-François Hauser, Laurine Personeni. Conception pubs : Éloïse Perrot. A collaboré à ce numéro : Philippe Duprez. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Octobre 2023 Crédits photos : Càd, S. Bobillier-Monnot, Die Frau, G. Hutin, L.S.V. Nascaya, Restos du cœur, V.D.O., Ville de Morteau.

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VAL DE MORTEAU

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La Halte est prête à accueillir les randonneurs Les Gras Aménagée aux Seignes, cette aire de bivouac modulaire et innovante est destinée à accueillir les pratiquants d’activités de pleine nature à la recherche d’un coin pique nique ou d’un abri pour dormir ou se protéger des intempéries.

L a nouvelle cabane refuge des Seignes ne manque d’attirer le regard. Sur le plan architectural, c’est déjà une réus site. Fabriqué par Aurélien Bar bier charpentier à Amancey, ce prototype a été conçu par Aline Jarrot et Nils Roy, tous deux étudiants en dernière année de

entre quatre et six personnes avec une possibilité de dormir sous le toit. À l’intérieur, la grande baie vitrée s’ouvre sur les pâturages des Seignes. Verdoyant ou enneigé, le paysage reste particulièrement reposant à voir et à vivre. Une table et deux bancs permettent de man ger à l’extérieur où l’on trouve aussi une plateforme où poser la tente au sec. Le plus de cette aire de bivouac réside dans la présence de toilettes sèches. Un bel ensemble auquel il convien dra sans doute d’apporter quelques ajustements pour gagner en fonctionnalité. Les tables à barreaux ne semblent, par exemple, guère adaptées au pique-nique. Les associations Grandes Tra versées du Jura et Espace Nor Ce projet s’inscrit dans le cadre du Plan Avenir Montagnes en faveur d’un tourisme durable et résilient. Il est commandité par les deux associations E.N.J. et G.T.J. Lesquelles ont conclu un partenariat avec l’École Nationale Supérieure d’Archi tecture de Lyon. “Les activités de pleine nature sont très en vogue depuis la crise du Covid. On voit arriver une clientèle dique Jurassien déplo rent un manque d’hébergements dispo nibles à la nuitée ou qui sont vite saturés en saison touristique.

à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon. Ils ont œuvré sous la direction de Jean François Perretant, enseignant à l’E.N.S.A.L. Le module met les sapins et épi céas du Jura en valeur aussi bien dans la structure de l’abri qu’au niveau des éléments mobi liers. La cabane peut accueillir

Conçue par deux étudiants de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon, la cabane-refuge

urbaine qui ne prend pas tou jours le temps de faire attention à l’environnement, d’où l’intérêt aussi d’encadrer les pratiques de bivouac sauvage et de sensi biliser aux règles du respect de la nature” , explique Alain Lan gelez, chef de projet Avenir Mon tagnes.

Sur le plan architectural, c’est déjà une réussite.

L’aire de bivouac des Seignes est l’un des trois sites pilotes choisis pour expérimenter ce dispo sitif d’accueil et d’héber

des Seignes fait la part

belle aux bois jurassiens et à la lumière.

gement de pleine nature. “On installera les deux autres en 2024 à Foncine-le-Haut et au col de Cuvéry situé sur le plateau de Retord dans l’Ain.” La gestion des toilettes sèches et l’entretien de la Halte seront à la charge de la com’com du Val de Morteau tandis que les employés com munaux des Gras assureront une mission de surveillance. n F.C.

Des toilettes

À l’intérieur de la cabane, jolie vue sur les prés des Seignes.

sèches sont aménagées à côté du refuge.

Ils sont les vigies anti-incivilités Les Fins-Morteau

Trois gardes assermentés veillent désormais sur le territoire des communes des Fins et de Morteau et luttent contre les incivilités et les atteintes à l’environnement.

déchets” constate un de ces trois gardes. Grâce à leurs rondes sur le terrain, Daniel Wurtz, Alain Bailly et Guy Faivre auront sans doute un effet dissuasif, “et d’abord pédagogique note Daniel Wurtz. Discuter avec les gens, se montrer, ça permet souvent d’évi ter qu’ils passent ensuite à l’acte.” S’ils n’ont pas reçu, pour l’ins

D aniel Wurtz, Alain Bailly et Guy Faivre arborent fièrement leur nouvelle tenue. Depuis le début du mois, ils sont officiellement assermentés par le tribunal au titre de gardes particuliers. Leur mission : veil ler au respect du bien vivre ensemble en appui des trois poli ciers municipaux qui surveillent le territoire des communes des Fins et de Morteau. Ils ont été missionnés par les maires des deux communes, Éli sabeth Redoutey et Cédric Bôle pour avant tout faire de la pré vention et de la pédagogie. C’est un projet pilote dans le Doubs. “Les trois gardes seront en prio rité chargés d’exercer un pouvoir de police environnementale et

de voirie pour prévenir toutes les sortes d’incivilités qu’on constate hélas au quotidien sur nos com munes, comme des dépôts sau vages, des déjections canines ou autres actes d’incivilité de ce genre” résume Cédric Bôle le maire de Morteau. “Ils ne sont pas là pour ver baliser mais avant tout pour faire de la pédagogie” complète Élisabeth Redoutey, maire des Fins. On pourra donc croiser ces gardes bénévoles dans des endroits souvent concernés par ces incivilités comme la Nautique à Morteau, les sous-bois des deux communes ou le communal des Frenelots, “un des endroits les plus touchés par le dépôt de

tant, la mission de ver baliser les contreve nants, leur parole vaut preuve en cas de litige ou de procédure judi ciaire. “On n’est pas des cow-boys sourit

“La préserva tion de notre territoire, c’est l’affaire de tous.”

Alain Bailly. Mais on est là pour responsabiliser les gens.” Selon Claire Reymond-Balanche, l’ad jointe mortuacienne en charge de ce dossier, “il y a peut-être moins de dépôts sauvages qu’avant, mais toujours autant de petites incivilités comme l’abandon de mégots, de canettes, de sacs de fast-foods, etc.” “La

Les trois gardes particuliers assermentés entourés de Claire Reymond-Balanche, l’adjointe aux espaces verts et des maires des Fins et de Morteau.

mentation s’avère concluante, peut-être qu’elle sera étendue à d’autres communes du Val de Morteau. n J.-F.H.

135 euros. La note peut aller jusqu’à 1 500 euros en cas de dépôt sauvage constaté. Atten tion, les gardes particuliers veil lent au grain ! Si cette expéri

préservation de notre territoire, c’est l’affaire de tous” ajoute Cédric Bôle. Ce genre d’incivilités est passible d’une amende forfaitaire de

Le Courtier Valdahon, votre meilleure chance d’obtenir un crédit Le 12 octobre, le Courtier Valdahon a inauguré ses locaux au centre-ville. Grégory Tournoux est à la tête de ce nouveau cabinet de courtage en financement. Cet ancien banquier vous accompagne efficacement dans votre recherche de crédit pour votre projet immobilier.

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Grégory Tournoux du Courtier Valdahon, entouré le jour de

l’inauguration de l’équipe du Courtier Pontissalien, dont Sylvain De Oliveira, le fondateur.

S elon l’Observatoire du Cour tage, les chances de décrocher un prêt bancaire grâce à un courtier sont de 50 % à 60 % supérieures à celles d’un dossier déposé par un client directement auprès d’une banque. Alors pourquoi

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veaux locaux le 12 octobre en pré sence d’une centaine de personnes. “Ce fut un très agréable moment de convivialité et un véritable plaisir de tous vous recevoir dans nos très beaux locaux. Merci à tous nos par tenaires, notaires, avocats, construc teurs, agents immobiliers, assureurs, banquiers. Merci au club soutien du F.C. Valdahon-Vercel, merci à l'union des commerçants de Valdahon, et merci à tous nos amis et familles” salue Grégory Tournoux, un courtier qui a hâte de vous accompagner dans vos projets. n

auprès des établissements bancaires qu’il aura identifiés en sachant qu’il obtiendra auprès d’eux la meilleure offre. Le client n’a que des avantages à recourir à ses services de courtier. Tout d’abord il s’adresse à un pro fessionnel qui connaît les rouages du marché bancaire. Ensuite, ce spé cialiste qui le prend en main, lui fait économiser du temps et de l’énergie. Enfin, il lui propose une solution per sonnalisée adaptée à son projet. Alors bienvenue au Courtier Valda hon ! L’enseigne a inauguré ses nou

cières privilégiées. Ces conditions résultent de notre volume de crédit et de la confiance que nous accordent les établissements bancaires avec les quels nous travaillons” explique Gré gory Tournoux. Faire appel à ses services, c’est mettre le maximum de chances de son côté de décrocher un prêt pour acquérir un bien immobilier, ou pour construire sa maison. Dans ce cabinet de courtage, l’accompagnement est personnalisé. En tant qu’expert, Gré gory Tournoux étudie chaque situa tion. Il défendra ensuite le dossier

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se priver d’un tel service pour financer un projet immobilier lorsqu’il se trouve près de chez soi comme à Valdahon, où Le Courtier Valdahon vient d’ouvrir ses portes? Découvrez dès maintenant ce nouveau cabinet d’experts

“Faire au mieux pour optimiser

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VAL DE MORTEAU

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Des cellules disponibles pour les artisans Le Bélieu Créateur de la société “Les halles modulables”, le Mortuacien Benjamin Cuenot s’apprête à construire sur la zone du Bas-de-la-Chaux 18 cellules qu’il mettra à la disposition des artisans du secteur.

très en vogue en Suisse confirme Ben jamin Cuenot. Mon projet consiste à construire sur un terrain de 4700 m 2 que me vend la communauté de com munes, deux bâtiments qui abriteront 9 cellules chacun, construites sur deux niveaux. Comme le nom de ma société l’indique, l’objectif est de proposer des cellules facilement modulables et regrou pables entre elles en fonction des besoins de chaque artisan” détaille-t-il. Ces cel lules pourront s’adapter à tout type d’activité selon le porteur de projet: “Un artisan avec son matériel, un infor maticien, un mécanicien auto, et même pourquoi pas un boulanger qui pourrait y installer son atelier de production… Chaque cellule disposera d’une mezza nine où le professionnel pourra amé nager des bureaux ou des salles de réu nion, et également d’une porte

L a zone du Bas-de-la-Chaux a le vent en poupe. Après la Menuiserie Mougin, les ateliers techniques intercommunaux, bientôt les nouveaux locaux de Haut Doubs Créer Bâtir et un peu plus loin dans le temps la future déchetterie ressourcerie du Val de Morteau, c’est un autre projet qui verra le jour dans

ce périmètre : la création d’un ensemble de 18 cellules artisanales. Un projet mené par la société “Les halles modu lables” créée par Benjamin Cuenot, à la tête d’une entreprise d’électricité en Suisse. C’est d’ailleurs chez nos voisins que l’entrepreneur mortuacien a puisé son inspiration. “Ce genre de concept est

Benjamin Cuenot, jeune entrepreneur mortuacien, est à la manœuvre de ce projet au Bas-de-la-Chaux.

Qui prend soin de votre

e audition ?

sectionnelle” ajoute Benjamin Cuenot. Le permis de construire est en cours d’instruction et si tout va bien, le pre mier bâtiment de 9 cellules devrait être opérationnel dès l’été 2024. “La commercialisation va démarrer” indique le jeune entrepreneur. Le tarif tournera autour de 250 000 euros la cellule dou ble niveau, de 125 m 2 au sol et 120 m 2 à l’étage. Une cellule munie de portes sectionnelles et de deux portes exté rieures, avec aménagement intérieur en option. Les deux bâtiments seront construits sur la base d’un bardage

métallique imitation chêne clair et dis poseront de panneaux photovoltaïques en toiture. “Le fait d’être tout proche de la future déchetterie est aussi un argument qui devrait convaincre des artisans de venir s’installer ici” plaide Benjamin Cuenot. L’entrepreneur mortuacien n’est pas seul à avoir eu cette idée: un autre projet mené par un investisseur de Besançon doit également sortir de terre toujours au Bas-de-la-Chaux avec cette fois-ci 32 cellules! n J.-F.H.

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Les cellules peuvent

également être aménagées en bureaux ou salles de réu nion (image D.R.).

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l Transfrontalier L’organisme de coopération transfrontalière Arcjurassien.org lance un nouvel appel à projets via son “Fonds de soutien aux petits projets transfrontaliers”. Doté de 100 000 euros (100 000 francs suisses) par année, ce fonds vise à soutenir les coopérations de proximité et à développer le vivre ensemble dans l’Arc jurassien franco-suisse. Pour ce nouvel appel à projets, la date limite de dépôt est fixée au 15 novembre. Lancé en 2017, ce fonds a déjà permis de soutenir plus d’une cinquantaine de projets transfrontaliers. Il est ouvert à tous les porteurs de projets localisés dans l’Arc jurassien souhaitant initier des coopérations avec un partenaire de l’autre côté de la frontière. Les demandes de subventions doivent être transmises d’ici le 15 novembre à l’adresse fppt@arcjurassien.org. Tous les documents utiles, y compris le formulaire de demande de subvention, sont disponibles sur le site Internet d’Arcjurassien.org (www.arcjurassien.org). l Horlogerie La marque bisontine de montres Humbert-Droz vient de présenter sa nouvelle montre HD10 “Cœur Ouvert”. Ce modèle en hommage à Besançon trouve son inspiration dans 5 lieux emblématiques de la capitale horlogère en portant les noms de : Citadelle, Porte Noire, Champagney, Lumière, Palais Granvelle. Cette montre automatique est assemblée par les horlogers Humbert-Droz dans leur atelier de Besançon, elle est dotée du mouvement suisse G1A0 grâce au partenariat noué entre l’horloger français avec la manufacture suisse La Joux Perret. Elle dispose d’un boîtier acier composé d’un traitement P.V.D. noir, un cadran avec un cœur ouvert, un mouvement automatique d’une réserve de marches de 68 heures, un verre Saphir, un bracelet cuir carbone avec une boucle déployante… Plus d’infos sur https://www.humbert-droz.fr/

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VAL DE MORTEAU

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Morteau La générosité adoucit la situation tendue aux Restos du cœur Alors que l’ouverture de la campagne d’hiver des Restos du cœur approche, les bénévoles de l’antenne de Morteau s’activent dans les collectes et ramasses pour pouvoir accueillir le plus de personnes. Même si, comme toute antenne, elle se plie aux directives nationales quant au nombre plus restreint de bénéficiaires. Explications.

Grand’Combe-Châteleu

Jusqu’à 134 km/h dans

la traversée du village

L es riverains se plaignent depuis longtemps de la vitesse excessive constatée dans la traversée du vil lage de Grand’Combe. Pour faire de la prévention, la commune avait installé deux radars pédagogiques dont l’un, au Bas-de- Grand’Combe, Les radars pédagogiques installés aux entrées de la commune révèlent des vitesses largement excessives. En matière de contrôles, la mairie veut donc passer à la vitesse supérieure.

À Morteau, dans les locaux des Restos du cœur, rue Barral, les étagères se remplissent, notamment grâce aux collectes et ramasses. “Ici, on a une chance, quand on accueille 100 à 150 personnes par mois, avec seulement les col lectes et les ramasses, on peut les accueillir, elles repartent avec un peu plus que ce leur permettent leurs points” , souligne Édith Bournez, animatrice de l’antenne mortua cienne avec Michèle Seigne et Marie-Chris tine Siggen. C’est pour cette raison que, d’emblée, la bénévole tient à remercier tous les parte naires, donateurs, magasins, etc., tous ceux qui les soutiennent. À titre d’exemple, jeudi 12 octobre, le cross du collège Bouquet a été l’occasion pour chaque participant de donner un produit, collecté ensuite par les Restos du cœur. Et quand c’est possible, le centre de Morteau, par solidarité, redistribue des produits qu’il a en grand nombre, aux autres centres comme Montbéliard. Reste que malgré cet élan de générosité global qui caractérise si bien le Haut-Doubs, la situation reste tendue. L’antenne de Mor teau a vu arriver de nouveaux bénéficiaires tout au long de l’été, et notamment, fait

nouveau par rapport à l’année dernière, des locaux. “Des familles monoparentales, des retraités qui ne pensaient pas avoir une si petite retraite, etc., qui n’arrivent plus à faire face au coût de la vie qui continue d’aug menter” , observe Michèle Seigne. Selon les ressources et les différentes charges du bénéficiaire, un barème s’applique pour l’attribution des repas. “D’habitude, le barème d’hiver est plus élargi que celui de l’été. Mais cette année, le barème restera au plus bas” , reprend Édith. Conséquence: les critères d’accès à l’aide alimentaire sont plus res trictifs, auxquels s’ajoute une baisse des dotations du nombre de personnes. Cette décision nationale fait suite aux dif ficultés financières de l’association, confron tée à l’augmentation de ces charges et à l’accroissement du nombre de bénéficiaires. De même qu’à l’épuisement de ses bénévoles. À Morteau, les Restos du cœur recherchent toujours des bonnes volontés ainsi qu’un local plus grand avec parking. Pour autant, cela ne les empêche pas de rester actifs. Ils organisent pour la première fois un repas de Noël en décembre pour toutes les per sonnes accueillies. n L.P.

à l’entrée du vil lage direction Les Gras. “J’ai sou haité qu’on exploite les données enre gistrées par ce

Des feux intelligents dès l’an prochain.

La maire Christelle Vuillemin et le conseiller municipal délégué Nicolas Gauthier.

radar pédagogique. Si la vitesse moyenne relevée est de 54 km/h, on a constaté que 20 % des auto mobilistes roulaient à plus de 70 km/h sur ces portions limitées

de 100 km/h à cet endroit, en sortie comme en entrée de village. “Nous avons relevé beaucoup de 110, voire de 120 km/h, et même des pointes à 134 km/h !” ajoute Nicolas Gau thier qui a analysé les données de ce radar. C’est en fin de nuit, au petit matin et après 16 h 30 que les excès sont les plus fréquents… Pour lutter contre ce fléau, la mairie de Grand’Combe s’apprête à mul tiplier les dispositifs. “Nous pré voyons dès l’an prochain d’installer trois feux intelligents qui passent au rouge quand la vitesse dépasse celle autorisée. Nous installerons également des chicanes dans cer tains quartiers. Nous éviterons les ralentisseurs qui sont plus chers et plus bruyants” présente la maire qui a également sollicité la gen darmerie de Morteau pour qu’elle vienne faire des contrôles de vitesse. “Nous n’avons pas d’autre choix que de passer à la vitesse supérieure en matière de contrôles. C’est une question de sécurité. Si les gens respectaient les vitesses, nous n’aurions pas à faire tout ça.” Chaque jour, 1 200 véhicules tra versent la commune de Grand’Combe qui a la particularité d’être tout en longueur. n J.-F.H.

à 50” résume Christelle Vuillemin, maire de la commune. Pire : le radar a relevé des pointes à plus

Un Carrefour Express ouvrira le 13 décembre

C’est une bonne nouvelle pour l’attractivité commerciale du village. En lieu et place de l’ancienne boucherie Faivre, un magasin Carrefour Express de plus de 200 m² est en cours d’aménagement. Initialement prévue le 4 octobre, l’ouverture a été définitivement calée au 13 décembre. Le magasin offrira des plages d’ouverture larges, de 7 heures à 21 heures. Il sera également ouvert le dimanche matin. n

Une collecte avait été organisée le 12 octobre lors du cross du collège.

VAL DE MORTEAU

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Les J.M.F. à l’écoute des musiques du monde Morteau

Le trio se fait le relais de l’appel aux dons national, cherchant à mobiliser les entreprises, collec tivités et même les particuliers à la cause J.M.F. “Tout don versé donne droit à une déduction fis cale.” La délégation mortua cienne sait qu’elle peut compter depuis de longues années sur le soutien de la communauté de communes du Val de Morteau. Un soutien financier et matériel avec la mise à disposition de la salle du théâtre de Morteau et du personnel technique. “Ce par tenariat nous permet, in fine , de proposer des prix attractifs à tous les écoliers et collégiens du Val de Morteau.” Chaque année, le trio a pour mission de préparer la program mation de la saison en sélection nant les spectacles et artistes sur le catalogue J.M.F. “On se retrouve aussi avec les autres délégations de la région pour échanger.” Trois spectacles en sept repré sentations figurent au pro gramme de la saison 2023-2024. Le premier spectacle de la saison “Petits contes orientaux” aura

Les Jeunesses Musicales de France fêtent leur 80 ème anniversaire cette année. En proie à des difficultés finan cières, ce mouvement lance un grand appel aux dons sans que cela ne remette en cause la saison 2023-2024 proposée sur la com’com du Val de Morteau.

La délégation J.M.F. du Val de Morteau a fait venir l’artiste Stéphane Bournez qui s’est produit à l’école des Fins.

C rise sanitaire, inflation, érosion des aides locales et nationales, les temps sont durs pour certaines associations qui multiplient les appels aux dons dans l’espoir de boucler les bud gets. Les Jeunesses Musicales de France n’échappent pas au marasme.

France sont toujours porteuses d’une grande mission artistique, sociale et territoriale, en villes comme dans les territoires ruraux. C’est le bien connu Denis Roy qui fut, il y a de cela quelques décennies, à l’origine de la délé gation J.M.F. du Val de Morteau. Cette

le 17 juin, le troisième rendez vous J.M.F. : “Nicodème à un problème” s’adresse aux plus jeunes. Il nous invite à suivre le jeune héros dans une odyssée à la mesure de son âge, de la bar rière du jardin à la rivière. Un périple musical qui donne envie de chanter. “Près de 1 600 enfants des écoles privées et publiques

du Val de Morteau vont découvrir ces trois spectacles. On est souvent contraint de refuser des inscrip tions pour ne pas dépasser la capacité d’accueil de la salle du théâtre. D’une année sur l’autre, on essaie de tourner entre les classes pour satisfaire le plus grand nombre d’enfants.” n F.C.

lieu le 23 novembre. Ce ciné concert est porté par la musique de deux artistes éclectiques et innovants. Le second tempo “Anda-Lutz” se tiendra le 22 jan vier. C’est une invitation à une escapade musicale et poétique sans frontières, entre hier et demain, entre rage et douceur, entre rêve et réalité. Programmé

1 600 enfants des écoles privées et publiques du Val de Morteau.

démarche a permis d’of frir au plus grand nom bre d’enfants et de jeunes, une expérience musicale, forte et de qua lité. “L'objectif est tou jours le même : initier et

Soucieuse de pérenni ser ces activités, cette association reconnue d’utilité publique ambi tionne par là même de diversifier ses res sources financières.

Le nouveau visage de Trottinou Morteau

sensibiliser les enfants à toutes les musiques, d’ici et d’ailleurs, pour les aider à grandir en citoyens” , rappelle Philippe Pier rot qui a pris la succession de Denis Roy avec son épouse Syl vie, et Chantal Michel.

Aussi a-t-elle lancé le 18 sep tembre une grande opération nationale d’appel aux dons. Réfé rentes dans le spectacle et le développement des pratiques musicales jeune public depuis quatre générations, les J.M.

Marie Bauquerey a repris la boutique Trottinou au cen tre-ville de Morteau. En début d’année prochaine, elle compte passer en indépendant et proposer de nouvelles marques de vêtements enfants.

Après avoir travaillé pendant deux ans comme employée, Marie a saisi l’opportunité de reprendre à son compte la bou tique. Le commerce, elle l’a dans le sang, elle est presque née dedans. Elle a en effet travaillé pendant dix ans au Chalet Jac quet, avec ses parents. Mortua cienne pur jus, elle a toujours arpenté et vécu au centre-ville. S’installer dans la zone com merciale ? Inconcevable pour Marie Bauquerey qui peut dés ormais participer au dynamisme du centre. Lors du dernier conseil munici pal, la Ville de Morteau lui a octroyé une aide à l’installation au centre-ville de 5 000 euros. n L.P. Boutique Trottinou 16, Grande rue à Morteau Facebook Trottinou Trottinou Instagram Trottinou Morteau

S ituée Grande rue, la bou tique Trottinou est ins tallée depuis une ving taine d’années au centre-ville de Morteau. Depuis quelques mois, Marie Bauquerey a repris le commerce de prêt-à-porter

Mayoral, Name it… “Cette marque Name it était présente dans la boutique où se trouve actuellement Territoire d’Homme, mais qui a fermé l’année dernière. C’est une marque qui marche

Entreprise horlogère spécialisée dans la fabrication de composants horlogers

bien, il y a de la demande, souligne Marie Bauquerey. L’idée est d’avoir un peu de tout, pour toutes les bourses. On garde le haut de

Une aide à l’installation au centre-ville de 5 000 euros.

enfant et junior. Si le nom est resté, la bou tique va subir des changements dès le début d’année pro

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gamme avec I.K.K.S. et on fait entrer des marques sûres comme Petit bateau.” La gérante sou haite aussi étoffer la gamme junior, le rayon ados et proposer des habits de la naissance à 6 mois, ce qui n’est pas le cas actuellement.

chaine. Marie Bauquerey va ainsi passer en indépendant et s’affranchir du groupe I.K.K.S., marque qu’elle proposera tou jours par ailleurs. Mais qui sera étoffée d’autres marques qu’elle même choisit : Jack and Jones junior, Only Junior, Petit Bateau,

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accueillent les clients à la boutique Trottinou.

VAL DE MORTEAU

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Un nouveau lieu d’accueil pour les hébergements d’urgence Morteau

La Ville de Morteau et son C.C.A.S. ont investi dans l’ins tallation d’une “tiny house” (maison minuscule en anglais) pour accueillir les personnes sans abri. Une première dans le Doubs.

urgence” résume Marie Bonnet, l’élue municipale déléguée aux affaires sociales. Cet investis sement de près de 70 000 euros a été largement financé (à hau teur de 80 %) par les partenaires publics, notamment les services de l’État. Cette maisonnette en bois four nie par une entreprise du Haut Doubs - la société Vermot à La Chenalotte - dispose du mini mum de confort (eau, électricité, chauffage…), de deux couchages, d’un petit coin cuisine et d’une salle d’eau. Elle a été installée

D epuis que le Secours catholique ne peut plus mettre à dispo sition ses deux cham bres d’urgence dans les locaux réorganisés de la chapelle, les services sociaux de Morteau n’avaient plus de solution dura ble adaptée à ces situations d’ur gence. Dans quelques jours, cette

nouvelle “tiny house” inaugurée le 23 octobre sera opérationnelle. “Dans un marché local hyper tendu, il était compliqué de trou ver une solution d’hébergement dans le parc collectif. D’où cette idée d’installer cette tiny house indépendante, au centre-ville de Morteau, qui permettra d’assu rer l’hébergement d’extrême

Marie Bonnet (à droite), l’élue mortuacienne aux affaires sociales avec Lucien Chopard et Étienne Jeanningros du Secours catholique, et Maud Lecalvé du C.C.A.S. de Morteau, devant cette nouvelle “tiny house”.

jours renouvelables” précise Léa Guillaume, la directrice du C.C.A.S. de Morteau. Dans ce Haut-Doubs où l’opu lence est souvent la norme, ce type d’hébergement d’extrême urgence est là pour rappeler qu’il reste, ici aussi, des besoins d’urgence en matière de loge ments. Il n’est pas rare que le Secours catholique dans ses “maraudes” trouve des per sonnes dormant dans leur voi ture. Chaque année, les besoins sont estimés à 700 nuitées d’ur gence dans le Val de Morteau. n J.-F.H.

à l’arrière de l’ex-garage Bize rue René-Payot, accessible depuis la place de la Patinoire. Son fonctionnement sera géré par l’association A.D.D.S.E.A. en semaine et par le Secours catholique en soirée et durant les week-ends. “Elle sera mise en service dès le début du mois de novembre” précise Marie Bon net. Toute personne démunie de solution d’hébergement, dès lors qu’elle est ressortissante de l’Union européenne avec un titre de séjour valable, pourra être accueillie dans la tiny house, “pour un séjour de trois

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En bref…

l Bernard Clavel À découvrir du 22 au 26 novembre l’exposition “Bernard Clavel intime” au premier étage de l’Hôtel-restaurant Le France à Villers le-Lac, concoctée par Yves et Hugues Droz et Josette Pratte, l‘épouse de l’auteur qui aurait eu 100 ans cette année. Avec une bonne trentaine de photos privées de Bernard Clavel ainsi que des aquarelles peintes par l’artiste qui a vécu au hameau du Pissoux au début des années quatre-vingts. L’exposition sera librement accessible aux heures d’ouverture de l’établissement. Pour l’occasion, le chef Hugues Droz proposera durant la semaine un menu spécial. l Danse Le festival de danse contemporaine Résonance est programmé du 31 octobre au 4 novembre à Morteau par la Compagnie Odradek. Programme complet sur la plaquette de la saison touristique de Morteau (téléchargeable sur www.morteau.org) et réservations au 03 81 67 18 53.

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VAL DE MORTEAU

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V.D.O., la nouvelle association festive de Morteau Morteau

En bref…

l Commerce Le bar Le Cosy, rue Gilbert Ménie à Morteau, a fermé ses portes. Les locaux sont à ven dre. Toujours rue Gilbert-Ménie, le magasin de fleurs Atout Fleurs fermera définitivement ses portes le 17 novembre. Une liquidation totale des produits est en cours jusque-là. l Villers-le-Lac Le hameau des Taillards à Vil lers-le-Lac a été récemment classé en “agglomération” par conseil municipal. Cette mesure pourra permettre de poser des panneaux de limitation de vitesse à 50 km/h “et pouvoir faire des contrôles efficaces” précise Dominique Mollier, maire de la commune. l Tiques Le Parc Naturel Régional du Doubs Horloger a imaginé des outils de prévention contre les morsures de tiques à destination du grand public. Un outil de mise en pratique de retrait d’une tique été réalisé dans ce cadre par les étudiants du B.T.S. micro C.I.M. de Morteau. Plus d’infor mations au 03 81 68 53 32.

V.D.O., comme Val Délire Organisation. Cette nouvelle association s’est donné pour objectif de créer des événements festifs et ludiques à l’échelle du Val de Morteau.

même si les membres de l’asso ciation ont déjà réfléchi au contenu d’une telle animation: taureau mécanique, tir à la corde, mur des champions et d’autres disciplines originales… Les pro jets menés par V.D.O. pourraient également être en adéquation avec la volonté de la Ville de Mor teau de dynamiser cette plaine des loisirs située dans le proche périmètre de la salle l’Escale. nement présents et actifs lors du prochain Téléthon intercom munal les 8 et 9 décembre pro chains, “avec notre costume de saucisse !” précise le président, et préparent également l’anima tion du futur tournoi de la Ville en février. “Nous constituerons d’ailleurs une équipe V.D.O. pour ce tournoi.” V.D.O. affirme ne pas vouloir marcher sur les plates-bandes du comité des fêtes de Morteau. “Nous sommes complémen taires !” note Anthony Personeni, convaincu que plus on est de fous, plus on rit ! n J.-F.H. Avant de confirmer toutes ces belles idées, les joyeux membres de Val Délire Organi sation seront certai

“Nous avons pu ainsi organiser l’animation du tournoi de la Ville en février et notre objectif prin cipal de l’année était de participer activement au premier Festival de la Morteau, ce que nous avons fait en septembre” indique Anthony Personeni, le nouveau président de V.D.O. Ils se sont fait remarquer notamment grâce au costume en forme de saucisse

L’ idée date d’il y a quelques années. Anthony Personeni et un de ses amis, Yann Éric Frachaux, réfléchissaient à

sportifs. Puis le Covid est arrivé. En sommeil, leur projet a été réactivé en fin d’année dernière et ils ont officiellement créé l’as sociation Val Délire Organisation.

la création d’une nouvelle asso ciation pour animer notamment la soirée de clôture du tournoi de la Ville auquel les deux com pères participaient en tant que

de Morteau que les membres de l’associa tion ont enfilé à tour de rôle durant ce week end de septembre. Les bénévoles de V.D.O. veulent désor

Ils seront présents au prochain Téléthon du Val.

mais aller plus loin dans l’ani mation et raisonner à l’échelle du Val de Morteau. Leur projet : l’organisation d’autres anima tions dès 2024, et peut-être, plus tard, d’olympiades intervillages entre les communes de la C.C.V.M. “Ces olympiades mobi liseraient les 8 communes de la communauté de communes avec des équipes d’une douzaine de personnes, tirées au sort dans chaque commune, qui s’affron teraient dans des épreuves spor tives et ludiques. Mais le concept est actuellement en discussion, rien n’est encore confirmé” pré vient le président de V.D.O.,

Les bénévoles de l’association V.D.O. se sont notamment fait connaître à l’occasion du premier Festival de la Morteau.

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La Bousse affiche un nouveau sourire Morteau L’emblématique bar-brasserie de Morteau a changé de gérante. Myriam Bournel-Bosson a passé la main à Aurore Dupin qui compte bien continuer à dynamiser l’endroit.

“J ’ ai passé 100 mois à la tête de La Bousse. Désormais, ce sera sans moi !” Les bons mots glissés par Myriam Bournel-Bosson au moment de transmettre le flam beau de La Bousse le 7 octobre n’auront pas suffi à masquer l’émotion de la désormais ex patronne. C’est à Aurore Dupin qu’elle a décidé de céder ses parts. La nouvelle gérante reste asso

ciée à Frédéric Cassard, le chef, qui poursuit l’aventure de cet établissement emblématique de Morteau. Aurore Dupin, archéologue de formation, a donc laissé de côté sa profession pour embrasser cette nouvelle responsabilité. “J’ai découvert le métier il y a quelques années en prenant la responsabilité d’un établissement en Suisse, il m’a passionné. Je suis venue renforcer l’équipe de

Mimi Bournel Bosson, Fred Cassard

et Aurore Dupin, la nouvelle gérante de La Bousse.

et Fred et comme je suis une pas sionnée de musique, sans doute renforcer les animations, les concerts. Je souhaite même mettre à disposition des instruments de musique pour que les clients pis sent improviser un petit bœuf de temps en temps. Je veux continuer à faire de la Bousse un vrai lieu de vie” assure la nouvelle patronne. Myriam Bournel-Bosson n’a pas encore définitivement tourné la page de la Bousse. “Je reste en coulisses jusqu’à la fin de l’année pour épauler Aurore dans la compta. Ensuite, je pars trois mois en Thaïlande avec le sac à dos. Et quand je reviendrai au printemps, il sera temps pour moi de rechercher un travail pour terminer ma carrière” dit-elle. Toute l’équipe des serveurs et collaborateurs est conservée, notamment Carole qui fêtera bientôt ses 35 ans de service ! Les clients peuvent désormais compter sur Aurore Dupin pour assurer la même qualité de ser vice et la même ambiance. C’est d’ailleurs marqué sur un des T shirts qu’elle porte : Aurore est une Bouss’teuse de bonheur ! n J.-F.H.

la Bousse il y a deux ans. Je suis très fière que Mimi m’ait proposé de lui racheter ses parts. Je met trai toute mon énergie et mon cœur à poursuivre cette belle aven ture” assure Aurore Dupin. La nouvelle gérante reprend un établissement en plein dévelop pement, qui a su traverser la période Covid avec abnégation et qui a reconquis une large clien tèle, grâce aussi à la cuisine de Fred Cassard, le chef. La Bousse réalise aujourd’hui quelque 180 repas par jour. “Je pense qu’on a été courageux et sérieux, c’est pour ça que la Bousse perdure. Ma passion pour ce métier a rendu possible ce défi que je pensais insurmontable” estime Myriam Bournel-Bosson au moment de quitter l’établissement pour lequel elle s’est tant investie. La Bousse est désormais référencée parmi les bonnes tables de la ville par plusieurs guides de voyage : le Routard, le Guide vert, le Lonely Planet. Aurore Dupin compte apporter à l’établissement mortuacien sa fraîcheur et sa bonne humeur. “La Bousse a été un coup de cœur pour moi. Je compte poursuivre ce qui a été construit par Mimi

Jean-Pierre Sauge

AGENT GÉNÉRAL EXCLUS IF

Pourquoi La Bousse ? Longtemps, un autre emblématique patron de cet établissement, Norbert Mercier, avait laissé planer le doute sur la signification de ce nom, la Bousse, diminutif de l’appellation d’origine de ce bar, la Boussenotte (autrefois Café de la Poste). Le nom de l’établissement serait un hommage à un lieu-dit appelé la Boussenotte, situé dans le Massif Central où l’ancien tenancier du Café de la Poste avait fait ses armes en tant que maquisard pendant la seconde guerre mondiale. “J’ai toujours dit que la Bousse était une vieille dame et qu’il fallait la respecter !” sourit Mimi. n l Santé Le 16 octobre à La Longeville a été signé le Contrat Local de Santé du Pays Horloger et du Pays du Haut-Doubs avec l’Agence régionale de santé, feuille de route de la santé pour les cinq années. Ce Contrat Local de Santé a pour objectifs d’articuler les différentes politiques en matière de santé et de répondre à des enjeux sanitaires, avec des orientations prioritaires et notamment l’attractivité territoriale et la démographie des professionnels de santé, le déploiement du volet santé mentale sur le territoire et l’accompagnement des popu lations vulnérables. En bref…

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