Journal C'est à dire 292 - Mars 2023

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27mars 2023 N° 292

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

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S OMMAIRE

Le commerce de Villers bouge. Avec l’arrivée annoncée d’un Super U doté d’une ga lerie marchande, et le projet d’un nouveau Netto en entrée de ville, l’offre commerciale à Villers-le-Lac va faire un bond en avant. (page 4) Un terrain synthétique aux Fins. La commune des Fins investit la coquette somme d’1,2 million d’euros pour offrir aux pratiquants du foot de l’U.S. Les Fins un nouveau terrain synthétique au Bas-de-la-Chaux. (page 7) Il produit du C.B.D. à Charquemont. Cet entrepreneur cultive du cannabis thérapeutique “local, bio et de qualité”. Explications. (page26) La patronne des agricultrices. Exploitante à Villers-le-Lac, Catherine Faivre-Pierret vient d’être élue présidente de la commission natio nale des agricultrices. Portrait. (page 47)

LES DERNIERS CHIFFRES

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Une randonnée rafraîchissante du côté de la Roche aux chevaux, au bord du Doubs en contrebas de Damprichard (photo Z. Fleury)

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RETOUR SUR INFO

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5,4 millions d’euros pour rénover le collège de Pierrefontaine

Salon de l’agriculture : le palmarès des saucisses de Morteau et Montbéliard

ÉDITORIAL

Frustration En faisant adopter sa réforme des retraites à la hussarde, le président de la République signe peut-être un coup d’arrêt définitif à ses velléités de réformer la France. D’abord parce qu’après ce coup de Jarnac, il a réduit presque à néant le capital confiance qu’une partie des Français lui accordaient encore. Ensuite parce que toute autre ten tative de réforme du pays d’ici la fin de son mandat en 2027 semble cette fois bien compromise. On pourrait même inten ter un procès en insincérité au chef de l’État qui avait dès le départ sous-entendu l’issue des débats en inscrivant cette réforme dans un projet de loi de finance ment de la Sécurité sociale (P.L.F.S.S.), un des seuls dispositifs à ce pas être soumis à une limitation du nombre de recours au fameux 49-3. En d’autres termes, on peut affirmer qu’en plus d’avoir réduit la période de débats à son minimum via cette intégration au P.L.F.S.S., Emma nuel Macron avait bien prévu son coup en disposant à sa guise et sans limite de cette arme de destruction massive qu’est l’article 49-3 de la Constitution. Après, que cette réforme des retraites apparaisse utile ou pas, nécessaire ou non, est un autre débat. Certains affirment que ce n’est qu’un moyen trouvé par le gouvernement - voire une méthode imposée par Bruxelles - pour retrouver un semblant d’équilibre dans les finances exsangues de l’État français. D’autres au contraire maintiennent que sans cette réforme, avec 19 millions de retraités en prévision d’ici 2030 contre 12 millions dans les années 2000, le sys tème s’écroulera. Il y a sans doute un peu de vrai dans les deux positions. Après ce qui s’est passé dans l’hémicycle de l’As semblée nationale transformé en arène antique, c’est un sentiment de frustration que les parlementaires d’abord, élus gui gnolesques de la N.U.P.E.S. en tête, puis le gouvernement, en dégainant le 49-3 ont provoqués. Une frustration qui se traduit immédiatement dans la cote de popularité du chef de l’État qui a chuté à un niveau historiquement bas. Une frustration, et c’est là le plus grave, qui marquera sans doute une coupure définitive de confiance entre les Français et leurs dirigeants : des députés extrémistes ignorants tout des bienfaits démocratiques du débat, ou alors d’autres, certains Républicains, jouant dans cette comédie leur propre partition égoïste, en passant par un gouvernement moquant avec mépris la vox populi . On peut prédire deux effets concrets de ce lamentable épisode : une abstention encore plus haute lors des prochains scrutins, et une extrême droite qui se frotte les mains en attendant son heure. n Jean-François Hauser

L es produits du Haut Doubs ont une nouvelle fois brillé à Paris. À l’oc casion du salon de l’agricul ture, le concours général agri cole, dans la catégorie Produits-charcuterie a récom pensé plusieurs bouchers du Val de Morteau et alentours. Les Salaisons Renaudot aux Fins ont ainsi obtenu l’or pour leur saucisse de Montbéliard et l’argent (avec Morteau Sau cisse) pour leur saucisse de

Morteau. C’est Jean-Louis Amiotte d’Avoudrey qui rem porte l’or dans la catégorie saucisse de Morteau. Aux Produits Saugets (Mai sons-du-Bois-Lièvremont) et la boucherie-charcuterie Gré sard (Malbuisson) remportent l’argent dans la catégorie sau cisse de Montbéliard. Voici le palmarès complet: saucisse de Montbéliard I.G.P. : l’or pour les Salaisons Renaudot, l’argent pour Aux

Produits Saugets (Maisons du-Bois-Lièvremont) et Bou cherie-Charcuterie Grésard (Malbuisson) et le bronze pour la Maison Barbier (Pont-de Roide) Pour la saucisse de Morteau I.G.P.: l’or pour Jean-Louis Amiotte (Avoudrey), l’argent pour Morteau Saucisse (Mor teau) et Salaisons Renaudot, et le bronze pour Franche Comté Salaisons (Montbé liard). n

Le collège de Pierrefontaine-les-Varans date de 1985 (photo L. Georges - Département du Doubs).

L e collège Louis-Pergaud de Pierrefontaine-les-Varans, construit en 1985, intègre le vaste plan de rénovation des col lèges du Doubs voté en début d’an née par les élus du Département. La restructuration d’une partie de l’établissement d’une capacité de 225 élèves - ce qui en fait un des plus petits collèges du département - ainsi que l’extension de la demi pension sont prévues pour un mon tant global de 5,4 millions d’euros. Le dimensionnement de la future demi-pension sera conçu égale ment en fonction du projet de construction, mené en parallèle par le S.I.V.O.S., d’un périscolaire pour les primaires et les maternelles du village. Pierrefontaine fait partie

des 8 prochains collèges du dépar tement à être concernés par une phase de travaux dans le cadre du schéma directeur d’aménage ment des collèges présenté en session publique en début d’année par le Conseil départemental. Pour ces opérations de la première phase, “l’objectif est que les mar chés de maîtrise d’œuvre soient notifiés au plus tard au second semestre 2024 et que les travaux soient échelonnés entre l’été 2025 et la rentrée 2028” prévoit le Conseil départemental gestionnaire des collèges. D’ici là, la collectivité aura engagé 86 millions d’euros pour la modernisation de ces huit col lèges, dont celui de Pierrefon taine. n

Les salaisons Renaudot aux Fins ont obtenu l’or au Concours général agricole pour leur saucisse de Montbéliard et l’argent (avec Morteau Saucisse) pour

leur saucisse de Morteau.

Une nouvelle déléguée du défenseur des droits sur Le Russey et Maîche D epuis fin février, Myriam Ber Gigon occupe la fonction bénévole de déléguée du

défenseur des droits sur les sec teurs de Maîche et Le Russey. Cette professeure des écoles de métier assure des permanences les lundis matin de 9 heures à 11 heures, en alternance dans les deux communes. Les rendez-vous peuvent se faire par téléphone, en visioconférence ou en présentiel, dans les locaux de la maison France Services de chacune des communes. Titulaire d’un master de droit, Myriam Ber-Gigon a exercé comme conseillère juridique dans une asso ciation d’aide aux victimes et au sein de l’armée à la base aérienne de Reims. “Devenir déléguée du défenseur des droits me permet de revenir à mes premières amours” , confie la Dampricharde. Cette dernière peut intervenir sur de nombreux domaines lorsque l’usager s’estime lésé dans ses droits. “C’est une médiation au long cours, on peut aider à trouver un accord mais si les démarches ne sont pas faites, je ne peux pas les faire à leur place” , prévient la

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jeune femme. Institution indépendante, le défen seur des droits intervient sur plu sieurs champs de compétences afin de rétablir les droits lésés des usagers : l’accès au service public, la protection de l’enfance et la dis crimination. A ces trois domaines dans lesquels les délégués régio naux sont compétents s’ajoutent la déontologie des forces de sécu rité et la protection et la défense des lanceurs d’alertes. Ces deux domaines sont du ressort du défen seur des droits à Paris. La Bour gogne-Franche-Comté compte 25 délégués régionaux, dont l’action est coordonnée par le pôle régional du défenseur des droits. n Myriam Ber-Gigon assure des permanences tous les lundis matin en alternance sur Maîche et Le Russey.

édité par Publipresse Médias 4, rue du Bief 25500 MORTEAU Tél. : 03 81 67 90 80

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E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Jean-François Hauser, Laurine Personeni. Conception pubs : Éloïse Perrot. A collaboré à ce numéro : Philippe Duprez. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Mars 2023 Crédits photos : Càd, L. Georges - Département du Doubs, M.V.V., Urssaf Frache-Comté, TDR/giomm. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.

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L’offre commerciale de la commune va s’étoffer Villers-le-Lac

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nement, sans consommer d’es paces agricoles. Il mêlera le verre et le bois. Toute l’ossature de ce bâtiment sur quatre niveaux sera en bois, nous sommes très fiers de pouvoir réaliser ce projet sur notre commune” soutient Henri Vermot. Les ingénieurs qui ont travaillé sur la conception de ce bâtiment commercial, une entre prise franco-suisse basée à Genève, ont notamment signé le refuge du Goûter sur le massif du Mont-Blanc. “Nous utiliserons au maximum du bois local. Je rappelle qu’un mètre cube de bois, c’est une tonne de CO2

Avec l’arrivée annoncée d’un Super U doté d’une galerie marchande, et d’un magasin Netto à l’entrée de la commune, l’évasion commerciale pointée du doigt par le maire devrait s’estomper. Zoom sur l’un des principaux projets porté par le constructeur Henri Vermot.

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P lus qu’un simple projet commercial, c’est la configuration même de l’entrée de ville qui devrait être métamorphosée à Villers-le-Lac. Le projet porté par Henri Vermot, entrepreneur local, a été validé à l’unanimité par la dernière commission départementale d’aménagement commercial (C.D.A.C.), le “gen darme” des implantations de grandes surfaces, le 7 février dernier. Le feu vert officiel est donc accordé pour lancer les tra vaux de ce qui deviendra sans doute le futur poumon commer cial de cette commune frontalière de 5 300 habitants. Un supermarché à l’enseigne Super U va être construit en lieu et place des anciens établisse ments Henri Vermot, spécialisés dans la construction bois et dont

les ateliers avaient été transférés sur les hauteurs de la commune. Désaffectés depuis une dizaine d’années, ces bâtiments seront donc démolis pour laisser place à ce projet commercial édifié sur un terrain de près de 10 000 m². “Le projet comprendra un super marché à l’enseigne Super U d’environ 3 000 m² de surface de vente, ainsi que des cellules com merciales, entre 10 et 20 selon les demandes, et tout un étage sera dédié au stationne ment des voitures” détaille Henri Vermot. Sur le plan architectural, ce pro jet qui portera le nom de “Ter rasses du Saut du Doubs” se veut innovant. “Nous avons fait en sorte que ce projet s’intègre très bien au paysage et à l’environ

stockée. Nous vou lons en faire un pro jet le plus vertueux possible sur le plan environnemental” insiste l’investisseur. 1 600 mètres carrés

Ce projet portera le nom de “Terrasses du Saut du Doubs”.

de panneaux solaires seront ins tallés sur la toiture et la chaleur produite par les systèmes de cli matisation servira à chauffer une partie des bâtiments. Le parking édifié au quatrième niveau offrira 304 places de sta tionnement, la plupart couvertes,

Le bâtiment de quatre niveaux a été conçu pour s’intégrer au mieux à son environnement.

commerciale est ici une réalité : 28 % des détenteurs d’une carte de fidélité du Super U du Russey habitent Villers-le-Lac. Le dossier Netto, lui, “n’est pas encore suffisamment mûr” pour en présenter les détails notent les responsables de ce second projet. Ce magasin doit s’im planter à l’entrée de la commune à proximité de la manufacture F.F.B. Doté d’un drive, il s’adres sera notamment aux clients et frontaliers de passage. Cet axe routier est emprunté chaque jour par plus de 13 000 véhicules. Une manne pour le commerce local. situation de suréquipement com mercial. Cet engouement est, fallait-il encore le démontrer, une preuve de plus du dyna misme du Haut-Doubs fronta lier. Les “Terrasses du Saut du Doubs” devraient commencer à sortir de terre à l’automne. Le chantier démarrera par une phase de démolition des deux bâtiments existants. Deux ans de travaux seront ensuite néces saires pour finaliser le chantier, pour une ouverture espérée “avant la fin de l’année 2025” précise Henri Vermot. n J.-F.H. Reste à savoir si avec l’émergence de ces deux nouveaux projets, Villers ne va pas pas ser d’une situation de sous-équipement à une

Dans les autres cellules, l’idée des investisseurs est d’attirer des commerces qui n’existent pas ou insuffisamment à Villers, comme le textile ou les chaus sures. “L’idée de ce nouveau centre commercial n’est pas de désha biller Pierre pour habiller Paul, c’est-à-dire créer un nouveau cen tre commercial au détriment des commerces déjà installés au cen tre-ville, mais on aimerait juste que Pierre et Paul soient tous les deux bien habillés !” image Henri Vermot, épaulé dans la concep tion de ce projet par son fils Fran çois, 31 ans. Avec l’ouverture de le-Lac, la création de ce projet est nécessaire pour soutenir la dynamique démographique de sa commune qui a gagné plus de 1 000 habitants en moins de 20 ans. “On est resté suffisam ment longtemps dans une situa tion où les habitants de Villers étaient obligés d’aller à Morteau ou au Russey pour trouver cer tains produits. Cette fois, ils auront le choix et avec la présence de Lidl, de B1 et le projet Netto qui se dessine et que nous sou tenons aussi, on aura enfin une offre commerciale à la hauteur de notre population” se félicite Dominique Mollier. L’évasion ce centre commercial qui devrait être doté d’un drive de 4 pistes, 130 emplois devraient être créés. Pour Dominique Mol lier, maire de Villers

et une trentaine en extérieur. Plusieurs commerçants de Vil lers-le-Lac ont déjà manifesté leur intérêt pour s’implanter dans la future galerie commer ciale. Parmi eux, l’opticien Fabrice Mainier qui quittera son emplacement actuel et le libérera pour une autre activité, peut être une annexe de la boulan gerie, ainsi que le pharmacien Laurent Tournoux qui, tout en conservant son officine actuelle, créera aux “Terrasses du Saut du Doubs” une seconde enseigne dédiée à la parapharmacie. Au dernier niveau du bâtiment, une activité de loisirs pourrait s’ins taller.

130 emplois devraient être créés avec ce centre commercial.

Toute l’ossature du bâtiment

est en bois. Un concept

novateur qu’on peut rencontrer dans certains centres commerciaux suisses.

Ce centre commercial donnera un nouveau visage à l’entrée de ville.

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VAL DE MORTEAU

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Les danseuses de la M.J.C. sur une scène parisienne Morteau

L’atelier de danse contemporaine “Les oiseaux de Passage” étaient invitées à participer aux rencontres chorégraphiques Irène Popard le 26 mars dernier à L’espace Reuilly à Paris. Un honneur.

des adultes se reflète dans l’in souciance des adolescentes. À Paris, la troupe n’a pas seu lement dansé mais vécu une aventure de groupe enrichis sante où la culture était au rendez-vous, avec la visite de l’exposition de street art Banksy et la chance d’assister à un spectacle de danse de Nadia Vanori-Gautier au théâ tre Chaillot. Les rencontres chorégra phiques Irène Popard réunis

C et atelier de danse contemporaine a été mis en place en sep tembre dernier à la M.J.C de Morteau. Il rassemble une vingtaine de danseuses de 16 à 73 ans. Ce groupe dynamique est encadré par la chorégraphe

Zoom La méthode Irène Popard C’est la première méthode française et féminine d’éducation physique ouverte sur le sport, la gymnastique et la danse. Créée en 1917 par Irène Popard, cette méthode concerne tous les publics, des enfants aux adultes. Elle repose sur la parfaite connaissance du développement psychomoteur de chacun. Elle est structurée sur une série d’exercices gradués et indi viduels qui évoluent selon l’âge et la force des élèves. L’enseignement Popard permet à l’enfant comme à l’adulte de connaître son corps, de le maîtriser peu à peu, de se déplacer dans l’espace et le temps. C’est une ouverture à toute forme de danse. n

Le groupe ados-adultes danse contem poraine de la M.J.C. de Morteau.

sent des amateurs de tout âge, de tout style, de la danse à la gymnastique. C’est une occasion unique de montrer la diversité de la méthode dans le cadre d’une rencon

Karine Girardin qui travaille selon la méthode Irène Popard. Cette démarche permet à chacun de connaître son corps, le maîtri

L’expérience des adultes se reflète dans l’insouciance des adolescentes.

Villers-le-Lac

M algré le froid piquant de ce 1 er mars, Émilie et Alain Halter se sentent réchauffés par les allées et venues des clients. À peine plus d’un mois après l’incendie qui a endommagé la Maison de la presse, les gérants ont pu rouvrir leurs services dans les locaux de l’office du tourisme. Dans ces derniers, la presse, les colis et la carterie ont trouvé leur place. À l’extérieur, un kiosque accueille le bureau de tabac. “Les clients sont contents de nous retrouver, souligne tout sourire Émilie. On a manqué à la ville.” Il faut dire qu’avec la fer meture de la Maison de la presse, les clients ont été obligés de se déplacer pour leurs achats sur Morteau ou Les Fins. Après un considérable travail de tri et de démarches administratives, la Maison de la Après l’incendie dans la nuit du 21 au 22 janvier, la Maison de la presse a rebondi. Début mars, elle a rouvert dans les locaux de l’office de tourisme. Émilie et Alain Halter, les gérants, retrouvent le sourire et leurs clients. La Maison de la presse a rouvert ses portes

tre sans concurrence. Ce projet collectif, orchestré par le direc teur de la M.J.C. de Morteau Alain Vauchier, était soutenu financièrement par la C.A.F., dans le cadre du dispositif I.D. Habitants. Des actions d’auto financement et la participation du Rotary Comté de Maîche ont également contribué à la réalisation de cette belle entre prise culturelle. n des projecteurs avec une sono risation digne des plus grands concerts. Rien n’est trop beau pour les reines du comté. Ce show se ter minera à 22 h 30 avec l’élection de la grande championne et l’at tribution du titre de Miss Mont béliard Val de Morteau. Une réfé rence au berceau de la race. Pour que la fête soit belle et populaire, l’entrée est gratuite. Au menu : morbiflette géante et réjouis sances locales. “Pas besoin d’être un passionné de Montbéliarde pour venir. Ce concours est acces sible à tous. En marge du concours, une exposition photo permettra de visualiser l’histoire du comice de Morteau” , poursuit Maximin Mamet. D.J. Alex vien dra animer la seconde partie de soirée. n

ser, en apprenant à se déplacer rythmiquement et musicale ment dans l’espace, de façon harmonieuse. Le défi chorégraphique inter générationnel est bien relevé grâce aux compétences péda gogiques de Karine Girardin qui sait valoriser les capacités de chacune. La complémenta rité est de mise avec la méthode Popard. L’expérience

Les Fins

L’élection de Miss Montbéliarde Val de Morteau Pour célébrer les 160 ans du Comice du Val de Morteau, les éleveurs du val préparent une soirée exceptionnelle le 22 avril à la salle polyvalente des Fins. Original et spectaculaire.

Un mois après l’incendie qui a ravagé les appartements situés à l’étage de la Maison de la presse, des traces noircis

sent la façade alors qu’on devine à l’intérieur les dégâts importants.

presse propose les mêmes services, avec moins de stock. “On a perdu environ 60 % de notre stock. Avant, nous avions 3000 titres, nous n’avons plus qu’une centaine. On fera selon les demandes des clients” , précise la gérante. Si leurs deux employés étaient encore au chômage technique, le jour de la réouverture, les deux gérants envi sagent un retour à la normale dès que le service de colis redémarre. Dans la nuit du 21 au 22 janvier, un violent incendie ravage sept appartements en plein centre de la commune. Au rez-de-chaussée du bâtiment, la Maison de la presse et la Banque populaire ont été endommagées. Si d’extérieur, presque rien ne laisse transparaître du sinistre, l’intérieur a été inondé par l’eau déversée par les pompiers qui luttaient contre les flammes sévissant trois étages plus haut. Les occupants des appartements ont été relogés. L’office du tou risme a immédiatement proposé ses locaux à la Maison de la presse. “On a toujours gardé le moral, on n’a pas baissé les bras” , raconte Émilie. “On retournera dans nos locaux, c’est sûr. Mais quand ? Ça, on ne peut pas le dire” , ajoute Alain. Située à quelques dizaines de mètres des anciens locaux, la “nouvelle” Maison de la presse voit les clients défiler. Depuis la route, une voiture klaxonne de gaieté les gérants. Le kiosque de la Maison de la presse a assurément retrouvé sa place dans le paysage villérier. n L.P.

C’ est un vrai show que préparent les orga nisateurs du Comice du Val de Morteau. “On voulait célébrer de façon ori ginale et inédite les 160 ans du comice de Morteau” , annonce Maximin Mamet, agriculteur qui préside l’association Comice Val de Morteau. L’événement prendra la forme d’un concours en bonne et due

forme avec un juge officiel de Montbéliarde Association. Il aura à départager entre 60 et 70 vaches issues des exploitations du Val de Morteau. “On s’est limité aux vaches en première lactation. Le concours débutera à 19h30. Les bêtes attendront sous un chapiteau à l’extérieur et viendront sur le ring aménagé à l’intérieur de la salle des fêtes.” Une présentation sous les feux

Miss Montbéliarde Val de Morteau 22 avril à partir de 19h30 salle polyvalente des Fins Rens.: 0679816013

À cette occa sion, une exposition photo sur l’histoire du comice sera visible.

Émilie et Alain Halter étaient heureux de retrouver leurs clients début mars.

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Un terrain de foot synthétique au Bas-de-la-Chaux Les Fins

l Grang’expo La galerie Grang’expo située au hameau de Col-France à Villers le-Lac organise deux expositions. La première les samedi 22 et dimanche 23 avril, et le samedi 29 et dimanche 30 avril, et lundi 1 er mai avec les artistes suivants : Daniel Chiari, sculpteur, Julien Mestik, peintre, et les membres de l’Échap pée Belle de Morteau, association de peintres. Pour cette expo d’avril mai, les visiteurs pourront notam ment découvrir les œuvres de Julien Mestik (photo), connu pour sa “Da Vinci Cow” (une Joconde à tête de vache montbéliarde) qui avait sus cité l’intérêt de collectionneurs pres tigieux. Plus d’infos en contactant: tclallier25@gmail.com En bref…

La commune des Fins s’apprête à investir 1,2 million d’euros dans la réalisation d’un terrain de football synthétique au profit de l’U.S. Les Fins dont les effectifs continuent à progresser. Cher, mais indispensable.

L’ actuel terrain en herbe, situé au hameau du Bas-de-la Chaux sur la route de Noël-Cerneux, ne répond plus vraiment aux normes de pra tiques actuelles. Soumis aux caprices du temps et aux aléas de la météo, son utilisation par les jeunes joueurs de l’U.S. Les Fins est devenue aléatoire. Il faut dire qu’avec près de 300 adhérents, soit une bonne cen taine de plus en dix ans, le club est aussi dans une forte dyna mique et, entre le stade situé aux Usines et ce second terrain au Bas-de-la-Chaux, ces équi pements deviennent insuffisants pour répondre aux besoins du club. “L’utilisation des terrains devient compliquée à gérer” reconnaît Jérôme Hirschy, pré sident de l’U.S. Les Fins depuis septembre 2020. Un club où le football féminin tient une place importante avec “80 à 90 adhé rentes” note le président dont le club a récemment été distin gué par la F.F.F. à travers plu sieurs labels pour ses écoles masculine et féminine. “Ce projet

de nouveau stade synthétique répond à une vraie dynamique de club et quasiment toutes les familles des Fins sont concernées, de près ou de loin, par la pra tique du football : les grands parents, les parents, les enfants...” ” estime Élisabeth Redoutey, maire des Fins, dont le conseil municipal a approuvé à une large majorité le lancement de cet investissement au Bas-de la-Chaux. Si elle reconnaît que “l’inves tissement est onéreux” , la maire compte sur une bonne part de subventions pour alléger la fac ture finale pour la commune. “L’État, la F.F.F., l’Agence natio nale du sport, le Département… Nous espérons que toutes ces instances nous apporteront leur aide, et même le Conseil régional qui a pourtant signifié qu’il ne soutiendrait plus les équipe ments sportifs. Nous comptons sur toutes ces collectivités ” ajoute M me Redoutey qui espère que le reste à charge pour la commune ne dépassera pas la moitié de la facture globale. Les travaux concerneront l’ensemble du

stade du Bas-de-la-Chaux, à l’exception des vestiaires qui ne seront pas refaits à la charge de la commune. Conception du terrain synthétique, nouvel éclairage et clôture su site sont prévus dans l’enveloppe globale. Ce terrain synthétique répondra aux nouvelles normes de concep tion, c’est-à-dire qu’il ne com portera pas de ces petites billes de remplissage qui ont suscité critiques et interrogations dans d’autres villes. “Il ne comportera pas de micro-billes de plastique” confirme la mairie pour qui ce projet sera le principal inves tissement de l’année, en atten dant l’engagement du prochain gros volet de dépenses qui concernera la rénovation ther mique du groupe scolaire. Pour le président de l’U.S. Les Fins, la confirmation de projet de terrain synthétique est un vrai soulagement. “C’est le bon moment pour le faire. Ce nou veau terrain nous permettra de continuer à proposer des condi tions d’entraînement et de jeu optimales à nos équipes. Notam ment aux jeunes” se réjouit

La maire des Fins Élisabeth Redoutey devant l’actuel terrain du Bas-de-la-Chaux.

longtemps sur la pratique fémi nine (une activité lancée par Nadine Pourchet), autant de critères retenus par la Ligue régionale de football dans l’at tribution récente de ces labels jeunes. L’U.S. Les Fins, ce sont 18 équipes de jeunes de U7 à U18 (dont 5 équipes de filles), 287 licenciés, 29 dirigeants et 2 arbi tres. n J.-F.H.

Jérôme Hirschy. Les travaux de création de ce nouveau stade de foot synthétique seront réa lisés cette année. Cet investissement est aussi une récompense de la politique éducative du club à travers une sensibilisation des jeunes, des actions intergénérationnelles, le développement des valeurs du sport comme le fair-play et le respect des lois du jeu, un travail de fond engagé depuis

VAL DE MORTEAU

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Ils écrivent la saga des conscrits Morteau

Jacques Vuillemez, Patrice Mazzotti et Martial Bournel-Bosson préparent la sortie d’un grand ouvrage illustré consacré à cette tradition bien ancrée dans le cœur des Mortuaciens : les conscrits et leur bonhomme de Carnaval.

Martial Bournel Bosson, Patrice Mazzotti et Jacques Vuillemez, trois générations pour un ouvrage inter générationnel.

J acques Vuillemez, dit Goumi, c’est l’historien du quotidien. Depuis 1970 et sa classe “Babar”, pas un bonhomme de Carnaval n’a échappé à sa plume et à son œil de photographe et de correspondant local de presse. Patrice Mazzotti, c’est le collec tionneur de la bande: avec sa collection de cartes postales et de photos unique en son genre, il est le grand spécialiste des conscrits de Morteau, de la fin du XIX ème siècle et de la première moitié du XX ème . Il est aussi le président de la classe 1982, avec Snoopy en effigie. Martial Bour nel-Bosson, le petit jeune de la bande, est spécialiste quant à lui des conscrits, période contem poraine. Président de la “2013” (Donkey Kong), il avait déjà consacré un petit fascicule illus tré aux conscrits de Morteau il y a bientôt dix ans. Cette fois, il a souhaité aller plus loin et a donc fait appel à ses deux compères pour l’écri ture de cet ouvrage. “Ce livre de 250 pages racontera toute l’his toire des conscrits de Morteau, depuis la création de la conscrip tion en France en 1798 jusqu’à nos jours. Il sera illustré de nom breuses photos et anecdotes et, en prime, les souscripteurs pour ront aussi se procurer la quasi totalité des autocollants du bon homme de Carnaval depuis Maya l’abeille en 1980, que nous avons réédités” indique Martial. En préparant ce livre, les trois

co-auteurs se sont aperçus que chaque Mortuacien ou presque, quelle que soit sa génération, a au moins une anecdote à racon ter sur cette tradition bien enra cinée. “Les premières traces en images d’un bonhomme de Car naval remontent à 1907. Au départ, les conscrits fabriquaient un bonhomme à l’effigie d’un personnage connu de Morteau dont ils voulaient se moquer gen timent” relate Patrice Mazzotti. C’est ainsi qu’un célèbre com merçant de Morteau connu pour son avarice avait été fabriqué puis brûlé en place publique, ou encore un notaire, un horloger local, et même une contremaî tresse de la chocolaterie Klaus connue pour son zèle au tra vail… Puis les conscrits se sont mis à construire leur bonhomme à l’ef figie de personnages connus: Bourvil, Charlie Chaplin, etc. “On dit même que les conscrits ont représenté Mussolini, Hitler et Franco mais comme à cette époque on représentait les bons hommes avec un gros corps et des petites têtes, les personnages n’étaient pas toujours reconnais sables” poursuit l’historien de la bande. Au total, environ 75 bonshommes de Carnaval seront évoqués en images dans le livre. Les plus récents évidemment ont été réalisés à l’effigie de per sonnages de B.D. ou de dessins animés (Babar, Nestor, Casimir, Picsou, jusqu’à Dora l’explora trice pour le plus récent). “Les

La classe 1962.

tellement devant la Coop rue Pasteur au cours du cortège, ou encore ce jour des conscrits en 1968 où un autre embrasement que celui du bonhomme - la ferme Rognon à La Guron -, avait attiré la foule des grands jours. Le livre de 250 pages sortira le 5 mai, la veille du banquet des “classes en 3” programmé le 6 mai à la salle L’Escale. Il est vendu 30 euros. Un financement participatif (avec des contrepar ties comme la réédition des auto collants depuis les années qua tre-vingt) est toujours en cours sur la plateforme Ulule: https://fr.ulule.com/conscrits morteau/ Peut-être que l’ouvrage des trois compères contribuera-t-il à faire entrer cette tradition mortua cienne au rang de “patrimoine culturel vivant”, à l’image de la tradition des conscrits dans le Beaujolais qui a reçu cette dis tinction officielle! n J.-F.H.

derniers personnages humains représentés en bonhomme ont été Modeste en 1978, puis Coluche en 1986, à peine 4 mois avant sa mort… Les conscrits lui avaient demandé son auto risation pour le faire en bon homme, Coluche leur avait accor dée” rappelle Goumi qui depuis 1970, est en quelque sorte le photographe officiel des conscrits de Morteau. “La seule photo que je n’avais pas pu prendre, c’est le bonhomme de Modeste en 1978… J’étais cloué au lit avec les oreillons…” L’ouvrage intitulé “Les conscrits, une tradition française et mor tuacienne” fourmille d’anecdotes comme ce bonhomme de 1974 à l’effigie de Christian “Marcel” Bidault qui a pris feu acciden

En 1978, les conscrits ont rendu hommage à Modeste Martegani qui a les a aidés pendant près de 40 ans à confectionner leur bonhomme. L’homme nous a quittés en avril 2020.

Les conscrits de Morteau en 1925.

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Les commerçants tentent le défi “sans emballage S.V.P. !” Morteau

En bref…

l Classes Dans le Pays Horloger et les Portes du Haut-Doubs, la rentrée scolaire ne verra qu’une ouverture de classe, en élémentaire à Orchamps Vennes. En revanche, le territoire devrait compter 9 fermetures, 5 en maternelle et 4 en élémentaire. En maternelle sont concernées les communes de Charquemont, Les Fins, Pierrefontaine-les-Varans, l’école Jean Monnet de Valdahon et l’école Lavoisier de Valdahon. En élémentaire, une classe va fer mer à Damprichard, Maisons-du Bois-Lièvremont, Morteau-Centre et Vercel-Villedieu-le-Camp. l Métiers d’art Les Journées Européennes des Métiers d’Art sont programmées à Charquemont les 1 er et 2 avril à la Salle des Fêtes. Une vingtaine d’ar tisans dévoileront leurs savoir-faire sur le thème 2023 “Sublimer le quo tidien”. Auparavant, les 30 et 31 mars, ils iront à la rencontre de plus de 700 élèves des collèges de la région pour y faire découvrir leurs spécialités et susciter des vocations. Ce secteur fédère 150000 per sonnes dans 60 000 entreprises et génère un chiffre d’affaires de plus de 19 milliards d’euros.

Plusieurs commerçants de Morteau ont adhéré à l’opération pilotée par le syndicat Préval. Objectif : encourager les consommateurs à utiliser des contenants non jetables quand ils vont faire leurs courses.

L e magasin Biocoop, le Terroir de Grégoire, le chocolatier Laresche, le magasin de primeurs Jacoulot, le salon de thé Un monde à part : tous ces com merçants mortuaciens disent non aux emballages inutiles. Inutiles, et chers car les embal lages eux non plus n’échappent pas au renchérissement des matières premières. Est-il bien nécessaire dans ces circons

d’emballages. Pour autant, deux tiers des Français se disent prêts à faire des efforts. Préval et les commerces du Haut-Doubs sou haitent encourager les clients à réduire les emballages jetables” , explique Claire Reymond Balanche, élue mortuacienne membre de Préval. Tout au long du mois de mars, les clients sont invités à réaliser 10 achats sans emballage chez les commerçants partenaires.

Clotilde Jacoulot participe à la démarche. Chaque année, son magasin met sur pied une semaine sans sacs.

Ils se verront remet tre d’abord une carte à 10 cases. À chaque achat sans embal lage effectué, le com merçant collera un adhésif sur la carte. Une fois la carte rem

tances d’utiliser un sac neuf chaque jour quand on va acheter ses légumes ou même sa baguette de pain ? C’est le sens même de l’opération “Sans emballage S.V.P. !”

Encourager les clients à réduire les emballages jetables.

commerçants partenaires. “On propose des emballages alter natifs confectionnés à partir de vêtements. Pour nous, c’est une belle expérience et l’occasion d’appliquer tout ce que l’on nous apprend en cours” , explique Lili qui tenait le premier stand mis en place au lancement de l’opé ration. La liste des commerçants par ticipants est disponible sur www.preval.fr n

question n’est pas toujours la priorité des gens en ces temps d’inflation” , commente Clotilde Jacoulot à la tête du magasin Jacoulot Primeurs à Morteau. L’opération lancée par Préval a également mobilisé plusieurs établissements scolaires, notam ment, les M.F.R. des Fins et de Vercel et le lycée des Fontenelles. Pendant le mois de mars, diffé rents stands sont tenus par les lycéens du territoire chez les

ration, cela nous aide aussi à avoir des arguments à donner quand on discute avec nos clients. Ce genre d’opération appuie notre démarche, car depuis plusieurs années, nous organisons déjà une semaine sans sacs en faisant un cadeau à tous nos clients qui viennent faire leurs courses avec des sacs réutilisables. On sent que la prise de conscience autour de ces ques tions progresse, mais si cette

plie, il ne restera plus qu’à la déposer dans une urne. Un tirage au sort aura lieu le 18 avril. À gagner : 20 bons d’achat de 20 à 180 euros. Les commerçants sont de plus en plus sensibles à la démarche. “Nous participons à cette opé

lancée par le syndicat de trai tement des déchets Préval à l’échelle du Haut-Doubs. “La loi Anti-Gaspillage pour l’Économie Circulaire ou A.G.E.C. vise à réduire de 20 % les emballages d’ici 2025. En France, un ménage jette chaque jour une dizaine

VAL DE MORTEAU

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Une borne pour recharger les véhicules électriques bientôt installée Le Bélieu Une borne de recharges pour les véhicules électriques sera très prochainement installée au Bélieu. D’une capacité de 100 kW, cet équipement intercommunal sera le plus puissant dans un rayon de 50 kilomètres.

Patrick Corne, président du Syded, Étienne Billottet, chargé de l’élaboration David Mourot, le directeur, veillent à un maillage territorial le plus optimal possible. du schéma directeur, et

D epuis 5 ans, le Syded, syndicat des énergies du Doubs, déploie des bornes de recharge pour véhicules électriques, voi ture et vélo. De 47 à l’époque, le nombre est tombé à 40 bornes, soit 80 points de recharges. “Cer taines ont été déposées car elles ne fonctionnaient pas là où elles étaient installées” , constate David Mourot, directeur du syndicat. Mais depuis le début de l’année, le syndicat, accompagné par France Relance, projette 12 ins tallations de bornes, 7 neuves et 5 qui vont monter en puissance. “L’idée n’est pas de les multiplier à l’infini mais de gagner en qua lité. On souhaite qu’il y ait un filet de sécurité sur tout le Doubs, que tous les 35-40 km, il y ait une borne de recharge” , poursuit le

les autres sont privés avec des tarifs qui varient” , relève David Mourot. Le Syded, qui élabore un schéma directeur des infrastructures de recharge des véhicules élec triques (S.D.I.R.V.E.), travaille

directeur. L’installation d’une borne neuve au Bélieu en est l’exemple. La communauté de communes du Val de Morteau ne s’y est pas trompée et a donné tout de suite son aval à cet équipement. Sur

des bâtiments communaux, la pose de panneaux photovol taïques et le changement en led de l’éclairage public. Enfin, le troisième axe concerne les ser vices aux collectivités, avec notamment le groupement d’achat d’énergie (gaz naturel, électricité, granulés bois). “Cela permet de proposer des tarifs plus attractifs et de décharger les col lectivités de démarches adminis tratives” , observe Émilie Rognon, chargée du groupement des achats. C’est dans ce cadre d’amé nagement du territoire et de ser vices que le Syded déploie un maillage des bornes de recharges électriques. n L.P.

“Nous avons un rôle de médiation et de contrôle sur la distribution” , souligne David Mourot. En jan vier 2021, un nouveau contrat a été signé pour 30 ans. Si Enedis reste compétente pour les tra vaux en zone urbaine et de haute tension, le Syded peut assurer des travaux dans les communes de moins de 2000 habitants, en zone basse tension. Entre 6 et 7 millions d’euros de travaux sont réalisés par an, notamment pour l’enfouissement, le renfor cement et la sécurisation des réseaux. Le deuxième axe se focalise sur la transition énergétique, dans la mise aux normes énergétiques

il rend éligible à des aides publiques l’installation de bornes” , reprend le directeur du Syded. Le syndicat anticipe ainsi la fin des véhicules thermiques d’ici 2035, comme le prévoient les P.P.E., les programmations pluriannuelles de l’énergie. Le Syded regroupe 561 com munes, il est présidé par Patrick Corne, maire de Marchaux. Ses missions portent sur trois axes principaux. Chargé de la gestion publique de la distribution d’élec tricité, le syndicat possède un réseau de 11000 km dans le Doubs et assure la gestion du contrat de concession avec Enedis, producteur d'électricité.

à un maillage territo rial le plus optimal possible. Pour ce faire, le syndicat, via une enquête publique, a interrogé ses clients et les élus locaux. “On

cet axe de circulation très fréquenté, la borne de 100 kW sera la plus puissante dans un rayon de 50 km. En une demi-heure, le plein peut être fait.

12 bornes de recharge vont être installées ou montées en puissance.

va peut-être en déplacer certaines, on veut s’assurer que les zones rurales soient couvertes. Pour recharger son véhicule, on ne peut pas compter que sur son domicile, les bornes sont un complément. Un schéma directeur permet de faire des choix judicieux pour l’aménagement du territoire et

Des bornes de cette capacité seront aussi installées à Étalans, Quingey, Frasne et sur la zone d’Autechaux. D’autres vont faire l’objet de montée en puissance, comme celle d’Amancey qui va passer de 22 à 50 kW. “En tout, il y a 295 points de charge dans le Doubs, 80 sont ceux du Syded,

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Les Égarés ont trouvé la voie du théâtre Morteau Depuis le début de l’année scolaire, la troupe de théâtre du lycée Edgar Faure, les Égarés, travaille sur une pièce originale “Chewing gum”. Une représentation publique a lieu le vendredi 31 mars au théâtre de Morteau.

D ans un joyeux bazar et brou haha, les comédiens de la troupe Les Égarés essaient leurs costumes, rajoutent ou enlèvent des accessoires. Leur semaine Paroles de comédiens Sur la table, le texte de la pièce se super pose aux notes de cours. Laura, lycéenne en terminale, jongle entre la répétition de scène et ses révisions pour son oral blanc le lendemain. La jeune femme entame ici sa troisième et dernière année chez Les Égarés. “J’ai fait du théâtre en cours au collège, j’ai bien aimé alors j’ai tenté l’aventure chez Les Égarés. J’aime particulièrement l’am biance, j’ai rencontré beaucoup de gens, de nouvelles personnalités, c’est très humain comme activité. C’est vrai que ça prend beaucoup de temps, il faut jongler avec les cours mais les profs sont compréhensifs.” Si Laura avoue être stressée pour les représentations,

de représentations fin mars approche à grands pas. “Nous sommes dans une montée en puissance du spectacle, les costumes sont en chantier, la mise en scène aussi d’un point de vue rythmique” , elle s’imagine bien continuer le théâtre pendant ses études supérieures. Nicolas, quant à lui, sait que le théâtre s’arrêtera pour lui. Également en ter minale générale, le lycéen a intégré la troupe cette année. “J’y suis entré car il y avait des amis. Je suis assez timide, j’ai du mal à exprimer mes émotions. Le théâtre était vraiment une découverte. C’était un essai, je ne regrette pas mon choix, mais je ne pense pas continuer.” Comme le dit le slogan de la troupe, “Égaré un jour, Égaré toujours”, un ancien membre de la troupe est venu assister à la répétition. Un parfum de nostalgie, d’envie et d’excitation flottait dans l’air, porté par un formidable esprit de troupe. C’est ce qu’on appelle la magie du théâtre. n

24 lycéens et étudiants du lycée Faure composent cette année

l’atelier théâtre.

et de la saga Retour vers le futur. Le 31 décembre 1999, un jeune homme fête ses 18 ans. Un bug intervient dans la machine à remonter le temps. Les

et organisés sur le temps méridien. En parallèle, des exercices liés à la musique sont dispensés par Gilles Bôle-Reddat, également professeur de maths. Car

ne manque pas de relever Romain Jail let, comédien professionnel. Ce dernier assure aux côtés de Yann Capelli et Sabrina Binétruy, professeurs au lycée Faure, l’atelier théâtre Les Égarés. Créé il y a dix ans par Yann Capelli et Vanessa Vogéle, professeurs de maths-sciences, l’atelier réunit sur la base du volontariat, des lycéens de la filière professionnelle et générale et les étudiants. Cette année, ils sont 24 apprentis comédiens à composer Les Égarés. “Beaucoup d’élèves timides, en retrait utilisent l’atelier comme moyen d’expression” , observe Sabrina Biné truy. En début d’année scolaire, des exercices de mises en voix et mise en corps sont ouverts à tous ceux qui le souhaitent

personnages revivent la même journée dans des univers parallèles. Accessible aux enfants à partir de 10 ans, la pièce est jouée la dernière semaine de mars au théâtre de Morteau pour 5 représen

le spectacle intègre de la musique live. Puis à partir d’octobre, les répétitions com mencent sur dix séances, orga nisées le mercredi après-midi. “L’atelier théâtre revêt trois dimensions : la pratique, la

Découverte et pratique du spectacle vivant.

tations scolaires. Une représentation ouverte au public a lieu le vendredi 31 mars. Assurément, Les Égarés ont su trouver leur voie à travers le théâtre. Pour cer tains peut-être, jusqu’à leur voie pro fessionnelle ? n L.P.

découverte du spectacle vivant et l’his toire du théâtre, poursuit la professeure de français-latin. Nous avons un super partenariat avec le théâtre de Morteau.” Cette année, les 24 Égarés présentent la pièce “Chewing-Gum”, un texte ori ginal de Romain Jaillet qui s’est inspiré des exercices d’improvisation de l’atelier

Le grand retour du défilé de mode Morteau Les commerçants de l’association Morteau Votre Ville se sont mobilisés pour organiser un grand défilé de mode samedi 1 er avril à la salle L’Escale. Certains d’entre eux joueront même les mannequins !

En bref…

l Ressources Le 24 février, un nouveau service en ligne a été lancé officiellement sur le territoire des Portes du Haut-Doubs et du Val de Morteau : une interface conçue pour faciliter les échanges de ressources d’ac tivité entre structures du territoire. Ce nouvel outil permet à chaque structure de poster des annonces et d’entrer en relation pour échan ger des ressources d’activité peu ou pas utilisées, ceci pour favo riser l’économie circulaire. Déjà près de 54 utilisateurs sont actifs sur cette plateforme numérique. Un premier catalogue d’annonces est disponible : vente de mobilier, de fournitures, appels à groupe ments, prêt d’équipements, recherche d’articles spécifiques, location de salle de réunion, etc. Plus d’informations sur https://www.programme synergie.fr l Boulangers La Région Bourgogne-Franche Comté vient de lancer un “Chèque énergie” pour soutenir les bou langers et les bouchers-charcu tiers de la région. Ce chèque peut aller de 1 000 à 5 000 euros. Dos sier à déposer jusqu’au 30 juin sur www.bourgognefranche comte.fr ou via la ligne télépho nique dédiée: 0380288112.

C’ est la première grande animation de l’année pour l’asso ciation Morteau Votre Ville, riche de 106 adhé rents. Un grand défilé de mode, voilà des années que le public mortuacien n’en a pas vécus et

çants eux-mêmes qui se sont prêtés au jeu. Ainsi on verra défiler sur le podium de L’Escale Greg de la Fruitière, Marie de La Trace, Myriam du Lab du bonheur, Sébastien le boulanger des Délices du Val, Éva de Plein Ciel et même Killian, le

le retour de ce genre d’animations est une bonne nouvelle pour la dynamique com merciale locale. “Ce grand défilé mobilise une douzaine de bou

concierge de L’Escale, “ainsi que des clients des magasins qui défileront eux aussi. On voulait des gens d’ici, de tous les âges, de toutes les morpho

“Des surprises ponctueront ce défilé” promet M.V.V.

Près d’une vingtaine de commerçants de Morteau participent à cet événement inédit.

ces chèques qui retombent tous dans l’escarcelle du commerce local. Du 100 % gagnant. n Grand défile de mode Samedi 1 er avril à 20h30 à L’Escale (ouverture des portes à 19 heures) Entrée: 7 euros (gratuit moins de 12 ans) Pré-vente de billets à La Trace, Le Cocon, Évasion Beauté, la Fille du Barbier et Nocéa

braderie d’été le 24 juin, la bra derie de rentrée le 2 septembre, Octobre rose, et les festivités de Noël pour terminer l’année. Les 106 adhérents de M.V.V. et l’équipe de bénévoles qui les épaulent tenteront à nouveau de dynamiser au mieux le com merce mortuacien tout au long de l’année 2023. L’association M.V.V. gère aussi le dispositif Morteau Cadeaux dont le succès ne se dément pas. Rien que pour la dernière période des fêtes, M.V.V. a vendu pour plus de 92000 euros de

notamment un show coiffure et du body painting” révèlent les organisateurs. À l’issue du défilé, une soirée musicale animée par le saxophoniste Paul Vuillemin permettra de terminer la soirée en douceur. “Avant et après le spectacle, des food trucks se sont installés devant L’Escale pour de la petite restauration et un bar proposera du champagne et d’autres boissons à l’intérieur” ajoute M.V.V. Après ce défilé, la saison des animations de M.V.V. se pour suivra par la fête des mères, la

logies” ajoute Sylviane Bideaux, la permanente de M.V.V. Ce grand défilé sera animé par Fred Tissi, animateur profes sionnel. Chaque boutique présentera une douzaine de tenues chacune. Une vingtaine de sponsors se sont associés à cette manifes tation inédite pour laquelle les organisateurs espèrent remplir les 340 places disponibles. “Des surprises ponctueront ce défilé,

tiques d’habillement mortua ciennes, ainsi que des magasins d’accessoires et de bijoux, de maroquinerie, des esthéticiennes et des coiffeuses de Morteau. Au total, une vingtaine de commer çants s’implique dans cet évé nement qui nous l’espérons sera un succès” indique Martine Salvi, la co-présidente de M.V.V. L’originalité du concept, c’est qu’une partie des mannequins sera constituée des commer