Journal C'est à dire 286 - Septembre 2022

P L A T E A U D E M A Î C H E

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La scierie Brossard s’affirme comme un des champions régionaux du secteur Indevillers Damien Brossard, P.D.G., s’est lancé depuis plusieurs années dans un vaste programme de modernisation et d’automatisation avec le soutien des collectivités. Jean-François Colombet (préfet du Doubs) et Christine Bouquin (présidente du Département) se sont rendus sur le site à la fin de l’été.

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C réée par Flavien Bros sard en 1938 sur le site actuel de 8 hectares, la scierie utilise le bois des épicéas et des sapins juras siens qui fournissent des qua lités de production exception

jusqu’en 2024. “Nous disposons déjà d’une ligne de tri automa tisée et nous allons aller encore plus loin en apportant la numé risation (scan en 3D) dans le travail du bois. Qui aurait dit cela il y a encore quinze ans !” ,

nelles.Avec 21 salariés, Damien Brossard, quatrième génération de l’entreprise familiale, a réalisé un chiffre d’affaires de presque 8 millions d’euros en 2021. Un programme d’investissement de 8 millions d’euros est engagé

Vie aérienne du site de la scierie Brossard.

titive et pourquoi pas une A.O.C. “Bois du Jura ?” , ajoute le préfet. Nul doute qu’il prêchait un converti. “Le rendement matière est essentiel. Nous devons chaque jour valoriser nos connexes (écorce, sciure, chutes et résidus divers) pour améliorer notre ren tabilité” , affirme le dirigeant. Et c’est sous forme de pâte à papier, de pellets ou encore de matières premières pour meu bles “suédois” que ces chutes trouvent une seconde vie. Damien Brossard reste à l’affût de toutes les tendances et inno vations de son activité, toujours prêt à lancer un nouveau pro jet. n Ph.D.

(Arçon et Baume-les-Dames) ou la recyclerie ReBon à Maîche sont de beaux exemples de projets soutenus par le Département qui ont utilisé du bois scolyté” , ajoute Christine Bouquin. L’autre problème récurrent pour le dirigeant est la difficulté de recrutement. “Mais le métier a beaucoup changé en 25 ans, l’époque du bûcheron avec de gros muscles est révolue. L’in formatisation et lamécanisation ont rendu le travail beaucoup moins pénible” , constate-t-il. Une femme a d’ailleurs rejoint l’effectif de la scierie. “Il faut produire de la valeur ajoutée dans notre massif et construire ensemble une industrie compé

note le P.D.G. “Il faut faire de l’industrie du bois dans le massif du Jura ce qui a été fait dans la filière du comté” , estime Jean François Colombet. L’État a donc investi dans quatre scieries duDoubs et apporte une contribution d’1,5million d’euros à la société Brossard dans le cadre du plan “France Relance”. La crise du scolyte s’invite bien sûr dans le débat. Le réchauf fement climatique et le stress hydrique qui s’ensuit, ont fait s’effondrer les cours. “Il faut convaincre les professionnels que les qualités mécaniques de ces grumes sont les mêmes, et ce n’est pas toujours évident” , regrette Damien Brossard. “Des écoles

Jean-François Colombet, préfet du Doubs, Damien Brossard, P.D.G., et Christine Bouquin, présidente du Département du Doubs.

La ville reconduit sa convention de partenariat avec les Sapeurs de Leclerc Maîche Le régiment a renouvelé début juillet le lien fort qu’il entretient depuis 2016 avec la ville de Maîche par l’intermédiaire de la 4 ème compagnie de combat.

L e colonel Jérémie Gavalda, chef de corps, Régis Ligier, maire de Maîche et le capitaine Pierre-Alain, commandant d’unité de la 13 avril s’étaient retrouvés au sein de laMaison des Sapeurs de Leclerc àValdahon.Cet accord permet entre autres de faire découvrir aux habitants le rôle

et lesmissions des forces armées. Mi-juin, dans le cadre d’un exer cice “Lieutenant-colonel Gravier

son armée. Grimper dans un engin du génie et voir de près les armements et matériels utilisés, permettent aux citoyens de mieux appréhender les missions du régiment” , note Régis Ligier. Les soldats de la quatrième com pagnie interviennent également au collège pour présenter les dif férents métiers de l’armée et participent à plusieurs commé morations qui se tiennent à

II” en hommage au père fondateur du régi ment, les militaires avaient pris position à Maîche avant d’enta mer des manœuvres

Les soldats interviennent également au collège.

Signature de la convention entre le capitaine Pierre-Alain (commandant 13 avril), le colonel Jérémie Gavalda (chef de corps) et Régis Ligier le maire de Maîche.

hâte de reprendre les échanges et les activités avec leur com mune binôme. n

Maîche. “Il y a quelques années, ils avaient défriché une parcelle de bois et nous réfléchissons

d’envergure dans la vallée du Dessoubre. “C’est important que la population crée du lien avec

ensemble pour réitérer ce genre d’opérations” , ajoute M. Ligier. Les Lions de 4 ont désormais