Journal C'est à dire 281 - Mars 2022
D O S S I E R
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Mutualité Française Comtoise
“Tous nos excédents sont réinvestis dans nos établissements”
ciser une tendance à la mutualisation et à la mise en place d’E.H.P.A.D. hors les murs avec des résidents à domicile et un accompagnement par le personnel de l’E.H.P.A.D. Cela ne fera pas dis- paraître les établissements mais ils seront plus ouverts. Càd : Le recrutement du personnel est un souci à la Mutualité ? J.H. : Oui, on n’échappe pas à la pro- blématique des difficultés de recrute- ment notamment pour les postes d’aides-soignantes. Pour autant, on a toujours réussi à maintenir la conti- nuité d’activité sans jamais procéder à un transfert d’E.H.P.A.D. On s’appuie aussi sur une politique de formation très valorisante en offrant des possi- bilités d’évolution aux salariés. À tra- vers le projet Marque employeurs, on a développé un gros projet sur l’amé- lioration de l’accueil et l’intégration du personnel au sein de l’E.H.P.A.D. Càd : La Mutualité apporte les avantages d’un grand groupe ? J.H. : On dispose de services supports qui profitent beaucoup au fonctionne- ment des E.H.P.A.D. On a déjà parlé de la collaboration avec l’hospitalisation à domicile qui permet de réaliser cer- tains soins ou d’assurer des astreintes de nuit. On peut aussi évoquer les par- tenariats possibles avec nos activités en audition et dentaire pour faire de la prévention bucco-dentaire, du dépis-
La Mutualité Française Comtoise gère 14 E.H.P.A.D. situés dans le Doubs et le Territoire de Belfort. Soit un ensemble de 800 résidents et 600 collaborateurs. Entretien avec Jacques Hosotte, directeur qualité gestion des risques à la Mutualité Française Comtoise.
C’est à dire : Comment avez-vous réagi au scandale Orpéa ? Jacques Hosotte : On est choqué, bien entendu. On n’a pas d’actionnaires à la Mutualité Française Comtoise où tous les administrateurs sont bénévoles. Les E.H.P.A.D. de la Mutualité sont habilités à l’aide sociale et nos budgets sont fixés par l’A.R.S. et le Départe- ment. Notre philosophie est claire : on vise l’équilibre budgétaire et l’excédent est réinvesti dans les établissements ment de garde-fous pour se prémunir de ce type de dérives. On a, par exemple, un comité d’audition et de contrôle qui veille à la performance. Càd : Vous êtes quand même un acteur privé de la santé ? J.H. : Oui, mais un privé à but non lucratif qui assure une mission de santé publique. On n’a pas honte de faire des résultats qui se traduisent chez nous par de l’intéressement versé au bénéfice des résidents et des salariés. Un scénario comme celui d’Orpéa ne pour- rait pas se produire chez nous, clairement non au regard de nos valeurs. Il y a énormé-
aux salariés, par des travaux de moder- nisation dans nos établissements… On se sent bien dans cette mission et on est honoré et heureux de le faire pour nos aînés. Je rappelle nos valeurs mutualistes : démocratie, liberté et solidarité. Càd : Comment se présente le “parc” des E.H.P.A.D. de la Mutualité Française Comtoise ? J.H. : Il englobe 14 établissements et les filières de soins existantes. Je pense notamment aux collaborations mises en place avec le service d’Hos- pitalisation à Domicile de la Mutualité ou les unités gériatriques des hôpi- taux. Càd : Vous avez des projets à venir ? J.H. : On est engagé sur la création d’un nouvel E.H.P.A.D. à Valentigney. La crise sanitaire a généré des réflexions sur l’avenir. On voit se pré- dont la capacité d’accueil varie de 25 à plus de 100 lits. La taille varie en fonction de la population du territoire. On veille toujours à intégrer nos E.H.P.A.D. dans les parcours
“La mise en place d’E.H.P.A.D. hors les murs.”
“La Mutualité Française Comtoise est un acteur privé de la santé qui se trouve très bien dans sa mission de santé publique”, observe Jacques Hosotte (photo M.F.C.).
E.H.P.A.D. de la Mutualité Française Comtoise figurent parmi les 25 meil- leures maisons de retraite françaises. Pourquoi de tels résultats ? On ne fait jamais d’économies sur les produits assurant le confort des résidents. Illus- tration avec le comité nutritionnel dans l’objectif est de travailler sur le plaisir alimentaire. On travaille avec une diététicienne. Les repas sont pré- parés par nos salariés dans chaque E.H.P.A.D. n Propos recueillis par F.C.
tage… La Mutualité, c’est aussi une direction qualité, gestion des risques, vaccination, une direction des systèmes d’information qui apporte tous les outils numériques, une D.R.H. Cette orga- nisation a d’ailleurs été récompensée au classement national des Ehpad publié en octobre dernier dans le jour- nal Les Échos. Càd : Avec quel résultat ? J.H. : Cette enquête nationale portait sur 3 000 établissements. Quatre des
P U B L I - I N F O R M A T I O N Huot Sports matche avec Sport 2000 à Valdahon ! Le changement d’enseigne a eu lieu le 2 mars. À cette date, le magasin Huot Sports est passé sous les couleurs de Sport 2000.
L e magasin Huot Sports prend un nouveau départ à Valdahon. Il change d’en- seigne pour arborer les cou- leurs de Sport 2000 ! “Cela s’inscrit dans l’évolution logique de notre commerce. C’est important aujourd’hui d’être adossé à une
sures, accessoires, pour les femmes, les hommes et les enfants, ce maga- sin suit les dernières tendances de la mode, et vous propose des articles techniques pour pratiquer une acti- vité sportive dans les meilleures conditions. À Valdahon, l’univers Sport 2000
Isabelle Huot entourée
d’une partie de sa jeune équipe dynamique
se déploie sur 798 mètres carrés. Une sur- face parfaitement agen- cée qui permet aux clients de faire leurs achats dans de bonnes conditions en bénéfi- ciant des conseils de
franchise comme celle- ci sur le plan du mar- keting, des opérations commerciales, de l’accès aux marques” explique Isabelle Huot, la gérante. Elle se retrouve dans les
“Cette franchise nous ressemble.”
qui vous conseille.
En revanche, le changement d’en- seigne ne concerne pas le magasin des Fins, qui garde le nom Huot Sports. Mais Isabelle Huot n’exclut pas de le faire glisser vers une enseigne du groupe Sport 2000 dans les prochains mois. n
bourse 50 % du montant des achats d’articles de sport en bons d’achat. Il y a également le “Carnet du sport” grâce auquel on cumule des points au fur et à mesure qu’on s’investit dans une activité physique. “C’est une manière pour nous de suivre
nos clients et de récompenser leur fidélité” explique Isabelle Huot qui a ouvert le magasin en tant qu’in- dépendante à Valdahon en 1981 ! Elle a développé l’activité au fil des années. En s’adossant à Sport 2000, elle franchit une nouvelle étape.
valeurs et le positionnement de Sport 2000. “Cette franchise nous ressemble. Elle correspond à ce que nous faisions jusqu’à présent en prêt-à-porter sportswear et en arti- cles techniques de sport” , ajoute-t- elle. Le changement d’enseigne a eu lieu le 2 mars. Isabelle Huot et ses cinq collaborateurs accueillent et conseil- lent les clients dans une nouvelle ambiance à l’image de Sport 2000. Dans le magasin, on passe d’un univers à l’autre, du corner Lacoste à celui de Tommy Jeans, de Puma à Nike, de Jott àAdidas, ou de Salo- mon à Cabaïa. Vêtements, chaus-
l’équipe en place. Ils bénéficient en plus de toutes les opérations com- merciales de Sport 2000. Actuelle- ment, par exemple, on profite de l’opération “sport illimité” qui rem-
BÉNÉFICIEZ DÈS MAINTENANT DES OFFRES COMMERCIALES D’OUVERTURE DE VOTRE MAGASIN SPORT 2000 À VALDAHON
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