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28 mars 2022 N° 281

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Immeuble planté à Morteau. Les co-propriétaires d’un immeuble du centre-ville de Morteau ne décolèrent pas. Plusieurs mois après sa li- vraison, le bâtiment n’est toujours pas terminé. (page 4) Une conciergerie aux Fins. Livraison à domicile de produits locaux, mise en rela- tion avec des prestataires de services… Un service de conciergerie a ouvert dans la nouvelle résidence senior. (page 9) Comment sont traités nos aînés ? Après le scandale Orpéa qui a ébranlé le monde de l’ac- cueil des seniors, petit tour d’horizon des structures du Haut-Doubs. (Le dossier p. 17 à 21) Un nouveau président ! La République du Saugeais a élu son nouveau président en la personne de Simon Marguet. (page 32)

La famille Tatranov à Villers-le-Lac, a accueilli plusieurs réfugiés ukrainiens.

(Lire en pages 6 et 43)

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R E T O U R S U R I N F O

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“On ne fera pas un Disneyland à Consolation”

Les produits Hello my Bio à la une

ÉDITORIAL

Guerre “Ils pourront couper toutes les fleurs, ils n’empêcheront jamais la venue du printemps” disait le poète chilien Pablo Neruda. Poutine pourra raser tous les bâtiments d’Ukraine, il ne pourra pas éradiquer l’âme ukrainienne ni soumettre son peuple. Ce qu’il avait commis en Crimée en 2014, puis en Géorgie en 2008, presque dans l’indifférence géné- rale, avouons-le, il ne pourra pas le reproduire sur l’ensemble du territoire ukrainien, un pays plus vaste que la France. Où s’il finit par y parvenir, ce serait au prix d’unemise au ban définitive de la scène internationale. Contraire- ment aux plus anciens conflits régionaux évoqués plus hauts, cette guerre en Ukraine nous concerne directement. D’abord parce que sur le plan humain, c’est le même fil invisible qui unit les peuples d’un bout à l’autre de l’Europe. La spontanéité des actions de solidarité tranche d’ailleurs affreusement avec le manque d’entrain que l’Europe avait mis (l’Allemagne exceptée) à accueillir les réfugiés syriens que bombardait encore lemême Poutine venu en renfort de son homologue dictateur à la tête de la Syrie. Saluons cette fois-ci l’élan spontané qui ne faiblit pas depuis un mois partout en France et jusque dans le Haut-Doubs pour venir en aide aux Ukrainiens persécutés dans leur pays par de l’aidematérielle directe, et remer- cions toutes ces familles qui ont ouvert leurs bras aux réfugiés dont beaucoup devraient encore arriver ces prochaines semaines dans notre pays. C’est ici le cœur qui parle. Mais si ce conflit semble nous concerner plus directement aussi, c’est pour des raisons plus pragma- tiques, cyniques diront certains, et direc- tement liées à la santé même de notre pays. La guerre en Ukraine fait chaque jour des dizaines de morts. Elle est aussi en train de déstabiliser en pro- fondeur l’économie des pays d’Europe occidentale beaucoup trop dépendante d’une part des matières premières en provenance de l’Ukraine et de la Russie (parlez-en aux paysans d’ici), et d’autre part aux combustibles russes, gaz et pétrole notamment, que la guerre (et la spéculation) fait flamber. Les consé- quences de cette guerre se feront cer- tainement sentir jusque dans le Haut- Doubs où bon nombre d’entreprises (de la construction par exemple) com- mencent déjà à payer les pots cassés. Après la pandémie de Covid, la guerre en Ukraine sera sans doute la crise de trop pour de nombreux acteurs locaux de l’économie. Un enlisement du conflit serait en cela catastrophique. n Jean-François Hauser E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : Philippe Duprez, Sarah George. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Mars 2022 Crédits photos : Càd, benoit.dpt, Cabinet SohoAtlas In Fine, Les Égarés, Lycée de Morteau, M.F.C., T. Morel, S.D.I.S. 25., L. Viénot. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80

2 022 marque une nouvelle étape pour le site du Val de Consolation. Ce sont d’abord les travaux menés au sein du monastère par la Com- munauté de communes des Portes du Haut-Doubs pour un montant d’environ 2 millions d’euros qui assurent la mise aux normes des cuisines et des salles de réception. C’est aussi l’arrivée d’une nouvelle structure coopérative chargée - depuis le 17 février - d’animer et gérer le monastère, le parc, et toute la partie basse du site. Pour y parvenir, l’association s’est transformée en Société

coopérative d’intérêt collectif (S.C.I.C.). “Ce passage permet de mobiliser des fonds et des énergies , indique Gilles Robert, ancien président de l’associa- tion, et candidat pour aider la S.C.I.C. à faire de Consolation un site touristique animé. La précédente association était sous perfusion des collectivités, notamment celle des Portes du Haut-Doubs. Avec la mise en place de cette société coopé- rative, on peut mobiliser pour 1 euro de fonds privés, 1 euro de fonds publics” détaille-t-il. Le lancement de la souscription, en février, porte ses fruits avec

près de 50 000 euros de fonds privés récoltés, soit 100 000 euros au total. “On sent un attachement au site de la part de nombreuses per- sonnes. On va, dès avril, pro- poser des animations autour du jardin avec des chantiers participatifs (2, 6, 9, 12, 16, 20 avril, fête printanière le 8 mai). L’an dernier, 100 000 visiteurs sont venus nous rendre visite.” Objectif : faire aussi bien “et surtout proposer un accueil rai- sonné” indique Joffrey Ferrari, responsable du site. Pas question d’accueillir 200 000 visiteurs au risque de dénaturer l’espace. L’entrée au parc restera gratuite. Pour assu- rer des rentrées financières nécessaires, des services de type buvette et restauration seront proposés. Consolation veut offrir ce pour quoi il est tant aimé : de la nature, du sport, du bien-être… “On ne fera pas Disneyland ici” , résume Gilles Robert. La struc- ture recherche des agents d’ac- cueil polyvalents pour une acti- vité saisonnière. n

Élodie Milhem et ses produits Hello my Bio.

L a gamme de produits d’hy- giène créée par une entre- preneuse originaire de Mon- tlebon, Élodie Milhem, continue sa belle progression et a eu récem- ment les honneurs de la presse people et le soutien d’une ambas- sadrice de charme, l’ancienne Miss France Delphine Wespiser (éga- lement chroniqueuse dans l’émis- sion Touche pas à mon poste sur C8). “Le magazine Voici a parlé de nos produits qui sont plébiscités par Delphine Wespiser. Elle utilise régulièrement notre beurre de karité baratté pour lutter contre les effets du vieillissement cutané et des agressions du soleil. Elle utilise également notre chantilly corporelle

“Mon péché mignon” qu’elle adore !” se réjouit Élodie Milhem dont l’entreprise et le centre de fabrication sont désormais installés dans le Pays de Montbéliard. Moins people, le magazine de consommateurs U.F.C.-Que choisir a analysé le déodorant crème Hello my Bio et lui a attribué “des A sur tous ses critères” se félicite la créa- trice. Même satisfecit sur une appli nommée “Inci beauty” (une appli- cation qui sert à noter les com- positions des produits cosmé- tiques), les produits créés par la Belmontoise ont obtenu une moyenne générale de 18,7 sur 20 pour l’ensemble des composi- tions. n et administratives se sont montrés disponibles pour accueillir, répondre aux questions, faire visiter les locaux, les nouveaux ateliers flam- bant neufs et informer ceux que cette nouvelle étape de la scolarité pouvait encore questionner. “Nous avions une nouveauté cette année : les entreprises et partenaires du lycée ont bénéficié d’un accueil et d’une visite “sur mesure” la veille de l’événement, permettant ainsi des échanges privilégiés, annon- ciateurs de beaux projets et col- laborations à venir” note Florence Burger, la proviseure du lycée. n

Soirée de lancement de la nouvelle entité chargée d’animer Consolation. Au pupitre, Gilles Robert. Pour souscrire à la S.C.I.C. : joffrey.ferrari@valdeconsolation.com

Le Lycée Edgar-Faure a pu rouvrir ses portes au public D u fait de la pandémie de Covid, le lycée Edgar-Faure n’avait plus ouvert ses

portes au grand public depuis le printemps 2019. C’est donc avec un enthousiasme redoublé, et sous un soleil radieux, que les équipes se sont mobilisées pour faire découvrir l’ensemble des forma- tions le 5 mars dernier. Qu’ils soient élèves de l’enseigne- ment général, technologique, pro- fessionnel, étudiants de post-bac- calauréat ou apprentis, tous ont répondu présents. Professeurs, équipes techniques, de vie scolaire,

Pour la première fois, le lycée ouvrait également ses portes aux entreprises et aux professionnels, la veille des portes ouvertes au public.

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V A L D E M O R T E A U

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L’immeuble livré, il n’est toujours pas terminé Morteau Les co-propriétaires de cet immeuble de la rue Saint-Michel à Morteau ne décolèrent pas contre le promoteur qui repousse de mois en mois la finition des travaux.

Gaétan Pellegrini et Nicolas Bailly, deux des copropriétaires

c’est encore pire : “Nous n’avons toujours pas de chauffage, ils ne sont jamais venus faire le bran- chement de la chaudière gaz. On a dû s’équiper de radiateurs élec- triques !” déplore Adrien Cas- talan, père de trois jeunes filles et dont la petite famille a dû passer l’hiver sans chauffage central. Pour Gaétan Pellegrini et Nico- las Bailly, deux autres co-pro- priétaires, le temps commence à paraître long. Le premier a emménagé en 2020, le second fin 2019. Quand on lui a remis les clés de son appartement, il n’y avait ni électricité, ni chauf- fage… “Depuis deux ans, c’est vraiment l’enfer. Avec les neuf co-propriétaires, nous avons fait un constat d’huissier pour constater toutes les malfaçons et l’absence de finitions, le pro- moteur nous promet de venir ter- miner et il ne le fait jamais. Nous en avons ras le bol” dit M. Pel- legrini. “Nous avons dû finir nous-mêmes certains travaux. Et nos jolies terrasses sont en train de pourrir car le bois n’a pas été traité !” ajoute M. Bailly. La porte du garage commun, grand pour abriter dix véhicules, ne fonctionne pas. “Du bardage est entreposé dedans et prend la place de nos voitures” note ce co-propriétaire. Quant aux caves, leur surface ne correspond en rien à celles qui avaient été pré- sentées dans les plans. Les différents appels au promo- teur installé sur le Plateau de Maîche n’y font rien. “Il promet toujours qu’il passe et il ne passe jamais… ou alors un vendredi en fin de journée, pour ne rien faire” déplore Gaétan Pellegrini. Une délégation de plusieurs co- propriétaires mécontents s’est rendue au siège du promoteur il y a quelques semaines. Sans résultat. Si bien que certains co-propriétaires envisagent aujourd’hui de porter l’affaire en justice. Problème : c’est le promoteur qui fait toujours office de syndic de co-propriété, blo- quant pour l’instant les velléités judiciaires des co-propriétaires désemparés. n J.-F.H. Un des accès doit être protégé par des bâches pour protéger de la chute éven- tuelle d’eau ou de glaçons.

mécontents devant une

façade dont le bardage

Dans les cages d’escalier, des tuyaux et des fils pendouillent dans les armoires.

métallique n’a jamais été posé.

D es tuyaux en P.V.C. et des gaines de V.M.C. dépassent de la façade, déversant par mauvais temps des litres d’eau, figés par le froid en hiver en sta- lactites prêtes à chuter au sol. La façade, couverte de tasseaux

Et dans les appartements, les finitions ne sont pas meilleures : la terrasse de certains proprié- taires n’est pas terminée tandis que d’autres ont dû eux-mêmes faire tomber un pan mur pour créer la porte-fenêtre promise par le promoteur. Pour certains,

de bois, attend toujours son bar- dage métallique dont les élé- ments rouillent dans les garages. À l’intérieur de l’immeuble, le spectacle est à l’avenant : des escaliers avec des marches irré- gulières, des armoires élec- triques avec des tuyaux à nu.

Le promoteur se défend Contacté pour recueillir son point de vue, le promoteur du Plateau de Maîche reconnaît les retards pris sur certaines phases du chantier et se défend sur plusieurs points, en remettant la faute sur certains des sous-traitants à qui il a fait appel. “Pour ce qui est du bardage extérieur, nous cumulons les problèmes depuis deux ans, recon- naît-il. Mon fournisseur nous a livré un bardage sur mesure mais qui ne convenait pas sur site (mesures erronées). Il nous a livrés pour plus de 20 000 euros de bardages inutilisables… Puis ces derniers devaient venir avec notre équipe de pose pour les manager dans la pose du bradage et ils ne sont jamais venus” se défend le promoteur qui ajoute : “Notre équipe s’est déplacé deux fois pour rien. ” Le pro- fessionnel qu’il n’est “pas forcément responsable” de cette situation. Il ajoute un dernier argument pour expliquer certains de ces retards : “La mairie nous a bloqués au mois de septembre pour la pose du bardage sur les garages alors même que le principe avait été validé entre les services et l’architecte. Ils ont accepté un mois plus tard la pose, mais c’était trop tard avec l’hiver qui arrivait. Pour le bâtiment principal, on nous impose de faire valider les coloris avant pose cette fois-ci” énumère-t-il. Pas sûr que ces explications soient en mesure de rassurer les co-propriétaires... n

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La solidarité pour l’Ukraine bat son plein Morteau

Dès le 8 mars, les Mortuaciens se sont mobilisés pour récolter des biens de première nécessité et des produits de soins pour le peuple ukrainien. Des dizaines de petites mains sont à la manœuvre.

L e téléphone portable de Jean-Claude Chopard, médecin mortuacien retraité, n’arrête pas de sonner. Depuis une quinzaine de jours, c’est lui qui, avec le D r Marie Rognon, coordonne pour l’association Ukraide fondée par deuxmédecins bisontins, l’afflux

et l’acheminement des dons cen- tralisés dans l’ancien garage Bize deMorteau, où les bénévoles se succèdent pour les opérations de tri et la préparation des car- tons. À peine refermé, le centre de vaccination installé dans les anciens locaux Bize rue René-

Opération tri des habits d’un côté.

times de la guerre en Ukraine. “Dès les premiers jours, nous avons eu beaucoup de dons de vêtements. La priorité ensuite a été de recueillir du matériel de soin : compresses, bandes, maté- riel de suture, antiseptiques, antalgiques, antidiarrhéiques. Nous en avons toujours besoin, ainsi que des tensiomètres, ther- momètres, doseurs de glycémie et bandelettes, sparadraps, pan- sements, masques, gel hydro- alcoolique, gants… Bref, tout matériel médical en bon état et bien conditionné” détaille le D r Chopard. Tous les après-midi de la semaine entre 14 heures et 19 heures, des bénévoles se bébés sont également les bien- venus : couches, lingettes, ainsi que savons, shampooing et mousse à raser, papier toilette et serviettes hygiéniques. Dès les premiers jours d’ouver- ture de ce centre, plus d’une qua- rantaine de bénévoles s’étaient déjà manifestés pour assurer les permanences. “Dès que j’ai su que ce centre ouvrait je suis venue. Pour moi qui ai des ori- gines ukrainiennes, venir pour aider était lamoindre des choses” commente avec une pointe d’émotion dans la voix la Mor- tuacienne Marie-Noëlle Kon- dryszyn venue prêter main-forte ce jour-là à Chantal Joriot dans le tri des vêtements. Les premières cargaisons de car- tonsmortuaciens ont déjà rejoint l’Ukraine. Les bénévoles répon- dront présents tant que la situa- tion le nécessitera. n J.-F.H. Tous les après-midi entre 4 heures et 19 heures. relaient pour accueillir, trier et ranger des monceaux de sacs contenant dumatériel. Les produits d’hy- giène pour

Payot s’est donc transformé en centre de solidarité où sont cen- tralisés depuis le 8mars les dons de matériels au profit des vic-

Morteau “On n’a pas du médical, mais on a du gasoil” La société Rognon a offert 1 000 litres de gasoil aux transports Vivot qui ont acheminé le 17 mars quarante- trois palettes de matériel médical pour l’Ukraine. L a solidarité des Mortuaciens pour l’Ukraine ne faiblit pas. Jeudi 17 mars, la société de

Et empaquetage des produits d’hygiène et de santé de l’autre.

de la société, dirigée par Raphaël Rognon dont la sœur fait partie des médecins qui ont récolté du matériel pour l’association Ukraide 25. Grâce aux transports Vivot, quarante-trois palettes, six de médicaments, six de produits d’hygiène, neuf de couvertures, sept de vêtements, trois d’ali- ments pour bébés, deux d’ali- ments pour adultes, une de chaussure, deux de matériels de camping, deux de jouets, et trois de couches pour bébés, sont par- ties pour la frontière ukrainienne. Dix-huit lits médicalisés ont été offerts par l’hôpital Paul-Nappez. Lamobilisation et la collecte conti- nuent. n

négoce en produits pétroliers Rognon a offert 1 000 litres de gasoil aux transports Vivot, une entreprise également solidaire. Cette dernière a acheminé 43 palettes collectées par la société “Ukraide 25” pour les acheminer en Ukraine. “C’est notre façon de participer car nous n’avons pas de médical mais du gasoil, témoigne Guillaume Rognon. Les transporteurs ont déjà bien dumal en raison du prix du gasoil. Avec ces 1 000 litres, ce sont deux jours de voyage qui sont garantis” poursuit le représentant

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Plus de places pour la petite enfance Morteau Avec le nouveau marché de gestion des crèches signé entre la Ville et l’A.D.M.R., Morteau dispose de 6 places d’accueil supplémentaires. Sans parler d’une nouvelle micro-crèche privée.

En bref…

l 22.02.2022 C’est le jour choisi par Mathieu Pawlak et Marina George-Paw- lak pour se dire “oui” à la mairie de Villers-le-Lac. Le mariage a été célébré un mardi après- midi, date rare dans le calen- drier, car elle est à la fois un palindrome et un ambigramme, c’est-à-dire qu’elle peut se lire dans les deux sens. Elle est surtout un jour de chance. Puisse-t-elle porter bonheur à ce couple. Félicitations.

Grâce à l’installation d’un préfabriqué provisoire à l’extérieur pour abriter le relais petite enfance, le Chat Perché offre de nouveaux espaces d’accueil.

L e 3 mars, Cédric Bôle, maire de Morteau et Willy Cadet, directeur général de l’A.D.M.R. du Doubs signaient la nouvelle convention qui les unit pour trois ans supplémentaires concernant la gestion des crèches publiques mortua- ciennes (le Chat Perché à la Gla- piney, la micro-crèche le Petit

Chat Perché rue Leclerc et le relais petite enfance). L’A.D.M.R. met à disposition pour ce service ses salariés tandis que la Ville participe à l’équilibre financier de ces prestations petite enfance. Voilà pour la convention. Ensemble, les deux partenaires ont contribué à développer d’un cran supplémentaire les capa- cités d’accueil de la crèche qui

est en baisse. “Plus il y a le plein- emploi dans notre secteur et moins il y a d’assistantes mater- nelles. C’est un effet ciseau qui complique notre tâche pour dimensionner au mieux l’offre collective de garde. Nous nous adaptons du mieux possible” résume Cédric Bôle. Rien que sur le mois de mars, le relais petite enfance a examiné une bonne trentaine de dossiers de demande de garde collective. Dans la convention qui lie la Ville à l’A.D.M.R. figure une option sur l’éventuelle mise en place d’un nouvel accueil péris- colaire de 16 places le mercredi après-midi. n J.-F.H.

la requalification complète du quartier de la Glapiney. Ce pro- jet dont la réalisation n’est pas officiellement confirmée, reste à affiner par les élus mortua- ciens.

passe ainsi que 30 à 36 places, “auxquelles on ajoute 4 places d’urgence réservées, de manière ponctuelle, à ceux qui n’ont aucune solution de garde” pré- cise Nathalie Mougin, la direc-

Marina George-Pawlak et Mathieu Pawlak, à la mairie de Villers-le-Lac.

Cette amélioration récente de l’offre de garde ne vient néan- moins pas combler tous les besoins à l’échelle de la communauté de communes où les huit

trice du Chat Perché. Afin de donner un peu plus d’aisance pour l’ac- cueil, le relais petite enfance (ex-relais parents-assistantes maternelles) est désor-

Le projet d’un nouveau pôle petite enfance.

l Concert Concert d’Anna Popovic (pre- mière partie Blues Fox) ven- dredi 22 avril à 20 heures l’Es- cale de Morteau. Ana Popovic est une guitariste virtuose, sur- nommée à juste titre la “Jimi Hendrix” au féminin. Elle ouvre sa musique au rock, à la soul et au jazz.

crèches sont complètes. L’ou- verture en ce printemps d’une nouvelle micro-crèche, privée cette fois-ci, devrait donner un peu d’oxygène supplémentaire, d’autant que le nombre d’assis- tantes maternelles à domicile

mais installé dans un bâtiment préfabriqué installé à côté du Chat Perché en lisière du parc Pertusier. À plus long terme, la Ville de Morteau réfléchit à la construction d’un nouveau pôle petite enfance dans le cadre de

La signature de la convention.

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V A L D E M O R T E A U

La Conciergerie, un facilitateur du quotidien Les Fins Ce nouveau concept installé aux Fins dans les locaux de la résidence seniors des “Balcons du Val” couvrira la communauté de communes de Morteau.

En bref…

l Sécheresse Dans le Doubs, sur les six der- niers mois écoulés, de sep- tembre 2021 à février 2022, quatre ont connu un déficit de pluie variant de 20 à 50 % au regard des moyennes saison- nières. Globalement, le déficit pluviométrique pour la saison de recharge est supérieur à 20 %. Depuis les dernières pluies datant de fin février 2022, les cours d’eau connaissent une baisse sen- sible de leurs débits. Météo France prévoit pour les mois à venir une tendance plus chaude et plus sèche que la moyenne. La persistance pré- visible d’un temps sec incite donc à être vigilant. Pour mémoire, des restrictions des usages de l’eau ont été néces- saires au cours de huit sur les dix dernières années. l Université La formation C.M.I., cursus master ingénierie H3E Hydro- gène Énergie et Efficacité Éner- gétique, de l’Université de Franche-Comté a remporté le prix de la Sensibilisation, de l’Éducation et de la Formation du concours Hydrogénies 2022, les trophées de l’hydrogène.

F ruit d’une réflexion stratégique du groupe “A.D.S.-Initiatives Soli- daires du Doubs” adossé au réseau A.D.M.R., la Conciergerie de Territoire s’ins- crit dans l’économie sociale et solidaire et vise à l’emploi de salariés en insertion.À cet égard,

C’est un métier relativement nouveau qui touche aux domaines de la vente, de la livraison, du transport et des services à la population. L’es- sentiel de l’activité, au début, se concentrera sur la livraison à domicile de produits locaux sous forme de “Paniers Fraî-

Chrystelle Bailly, responsable du projet La Conciergerie Val de Morteau.

La conciergerie est également une plateforme de mise en rela- tion avec des prestataires de services sélectionnés (repassage, pressing, portage de drive, opé- rations postales, promenades d’animaux et petit bricolage). Toutes ces aides ouvriront droit à un crédit d’impôt de 50 %. “Nous avons fixé un forfait men- suel de 8,50 euros avec un enga- gement sur une année pour ouvrir un compte” , ajoute M me Bailly. Bien sûr, la clientèle prioritaire sera celle des actifs

cheur” (fruits, légumes, salaisons, produits lai- tiers et chocolats) ou au détail. “Nous avons sélectionné des parte- naires aussi proches que

l’entreprise n’a aucune obligation de résultat et doit simplement assurer son propre équilibre financier. Cette nouvelle struc-

dont le temps est compté durant toute la semaine et qui enten- dent profiter de leurs week-ends. Mais la Conciergerie pense éga- lement aux personnes moins mobiles qui souhaitent se sim- plifier la vie et bénéficier d’aides personnalisées. Ces services sont également pro- posés aux entreprises et collec- tivités du secteur qui souhaite- raient apporter à leurs salariés un avantage social complémen- taire et une qualité de vie ren- forcée au travail. “Nous pensons

entre autres à la livraison de courses, au retour de commandes de repassage ou pressing ou tout autre service à étudier” , complète la responsable de projet. Infor- mations et commandes peuvent être obtenues par mail ou télé- phone. “L’insertion par l’activité économique est notre leitmotiv quotidien, il faut aujourd’hui innover pour offrir des oppor- tunités nouvelles sur le terri- toire” , conclut Chrystelle Bailly. Information : 06 71 32 88 25 - laconciergerie@ads25.fr n

L’insertion par l’activité économique.

possible car notre volonté est de privilégier éco-responsabilité et développement économique local” , précise Chrystelle. Les partenaires actuels sont : les Jardins de Cocagne, Au Petit Jardin, la Fromagerie des Fins, le Chalet Jacquet et la Choco- laterie Klaus.

ture entend créer 3 postes de concierge, en contrat d’insertion de 24 mois. “À l’issue de cette période, ils seront en mesure de retrouver un emploi pérenne, grâce aux compétences acquises et à notre accompagnement socio- professionnel” , note Chrytelle Bailly, responsable de projet.

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V A L D E M O R T E A U

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Où sont les femmes ?… Morteau Comme aucune rue de la ville ne porte le nom d’une femme, la municipalité de Morteau a profité de la journée du 8 mars pour mettre à l’honneur quelques femmes célèbres localement ou nationalement. À quand de vraies plaques de rues féminines ?

Les élèves du lycée

Edgar-Faure ont contribué à mettre à l’honneur des femmes méritantes pour rebaptiser - provisoirement - certaines rues de la ville.

L e maire de Morteau Cédric Bôle le recon- naît : “Certaines de ces plaques de rue provi- soires qu’on a posées le 8 mars pourraient devenir définitives.” Mais entre la parole et les actes, le chemin est parfois tortueux car baptiser une rue ou une place autre, parfois cher aux riverains. Mais la place de l’Église rebaptisée place Sœur Emmanuelle gênerait-il les Mortuaciens, et même les fidèles ? Pas sûr. LaVille deMorteau a donc voulu faire avancer le débat en cette journée du 8mars consacrée aux Droits des femmes en baptisant d’un nouveau nom, c’est forcément la débaptiser d’un

symboliquement plusieurs rues et places de la ville de noms de femmes célèbres, en s’appuyant sur le travail effectué par les lycéens de C.A.P. Bijouterie et Première générale du lycée Edgar-Faure qui ont préparé les plaques provisoires pour rebap- tiser les noms des rues. “De

aux tâches domestiques, soit une heure de moins que dans les années 1990. Les hommes quant à eux y consacraient 2 heures, comme il y a trente ans. Selon l’I.N.S.E.E., en 2010, les femmes prenaient en charge 64 % des tâches domestiques et 71 % des tâches parentales au sein des foyers. n J.-F.H. passer des messages sur l’avenir de la planète et de nos sociétés. “Cette période de Carême est aussi l’occasion de réfléchir sur notre façon de produire et de consommer, de chercher à construire une fraternité nouvelle, de chercher plus de justice. Ces messages, nous les transmettons également aux enfants qui sui- vent le catéchisme, ainsi qu’à leurs parents” note Gabriel Rognon qui est aussi aumônier départemental pour le C.C.F.D. “Rompre avec la toute-puissance” est un des messages actuelle- ment véhiculés par le C.C.F.D. Un message qui n’a jamais eu autant de résonance qu’actuel- lement… Lancé en 1960, le C.C.F.D.-Terre solidaire, principale O.N.G. de France en lien avec 71 pays dans lemonde, est un des plus anciens mouvements agissant contre la faim et la pauvreté dans le monde.À l’échelle duVal deMor- teau, le C.C.F.D. est toujours à la recherche de nouveaux béné- voles qui viendraient grossir ses rangs.Toute bonne volonté peut contacter le 03 81 67 15 15. n J.-F.H.

Gouge. L’égalité hommes-femmes avance à pas lents. Si l’égalité profes- sionnelle et salariale est inscrite sur l’agenda politique, l’inégale répartition du travail familial et domestique pèse encore sur les inégalités.En 2010 enFrance, les femmes consacraient encore 4 heures par jour en moyenne

et cinéaste née à Morteau), Simone Veil, Germaine Tillion, Marie Curie, Suzanne Belperron (créatrice de bijoux jurassienne), Sœur Emmanuelle, Lou Blazer (résistante), ClarisseVigoureux (écrivaine haut-saônoise),Agnès Varda,Denise Lorach, Jeannette Guyot (résistante),Victoria Cor- dier (résistante) et Olympe De

commeAntoinette Faivre-Trobs. Cette combattante née à Gilley et récemment disparue après avoir été décorée de la Légion d’honneur avait fait partie du corps féminin des transmissions qu’on a surnommé les “Merli- nettes” pendant la Seconde guerremondiale. Sa famille était présente le jour du dévoilement de la plaque. Les autres femmesmises à l’hon- neur ce jour-là sont Hubertine Auclert (militante féministe), Joséphine Baker, LucieAubrac, Gisèle Halimi, Paulette Guin- chard, GisèleAnsorge (écrivaine

Marie Curie à José- phine Baker ou encore Lucie Aubrac, ces grandes dames d’ici et d’ailleurs ont marqué l’Histoire. Nous avons donc décidé de les met- tre à l’honneur grâce à

Parmi ces femmes honorées, la combattante Antoinette Faivre-Trobs.

nos jeunes par la présentation d’une courte bibliographie sous chaque nom de rue” ajoute le maire de Morteau. Parmi ces femmes honorées figu- raient plusieurs figures locales

Le C.C.F.D.-Terre solidaire bat le rappel Morteau Empêchées depuis deux ans, les opérations menées loca- lement par le C.C.F.D.-Terre solidaire reprennent, avec des quêtes dans les églises à son profit le 3 avril.

D ifficile de faire enten- dre la voix des plus démunis dans le monde alors que l’ac- tualité est presque entièrement occupée par la guerre en Ukraine. Difficile aussi de se faire entendre après deux ans

teau. Avec Gabriel Rognon, autre pilier de ce mouvement solidaire, elle relance les actions du comité local avec une opération pro- grammée le 3 avril dans toutes les églises locales. “La quête dans les églises ce jour-là sera réservée

aux actions du C.C.F.D., de même que des tire- lires seront disponibles pendant les offices jusqu’à Pâques” ajoute la bénévole. Avec la poursuite de cette crise

de crise sanitaire quand on est une petite structure riche de quelques bénévoles actifs seulement. “La pandémie de Covid a perturbé le déroulement

“Réfléchir sur notre façon de produire et de consommer.”

sanitaire, le C.C.F.D. n’a pas pu non plus anticiper cette année sa traditionnelle opération bol de riz. À travers ses actions, le C.C.F.D.- Terre solidaire tente de faire

normal de nos activités mais elle n’a pas effacé les besoins de nos partenaires” résume Monique Simonin, une des bénévoles actives du C.C.F.D.-Terre soli- daire à l’échelle du Val de Mor-

Monique Simonin et Gabriel Rognon, piliers locaux du C.C.F.D.-Terre solidaire.

V A L D E M O R T E A U

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L’enrochement menaçant est enlevé Les Fins L’entreprise mandatée par la justice pour effectuer les travaux est intervenue à partir du 21 mars. Un chantier important pour une remise en circulation de la route du Pré des Combes programmé au cours de la semaine du 28 mars au 2 avril.

L e danger avait été signalé en août 2021. La commission voirie de la commune des Fins

Les blocs menaçaient de s’ébouler

signes de fragilité avec des risques d’éboulement.Avec qua- tre mètres de haut, cet enroche- ment privé dépassait déjà d’un

avait alors constaté que l’impo- sant enrochement surplombant la route du Pré des Combes juste après Bricomarché montrait des

tout au long de l’enrochement.

qui a réalisé cet enrochement.

avait déjà pris un arrêté de fer- meture de circulation à partir du 4 janvier” , rappelle Élisabeth Redoutey, maire des Fins. L’affaire est partie en justice. L’expert nommé par le Tribunal s’est rendu sur le site vendredi 18mars pour rencontrer les par-

mètre la hauteur autorisée au P.L.U. Cet aménagement qui sert à soutenir l’extension d’un terrain d’aisance a mal a été réalisé. Non stabilisé, mal drainé, il “pousse au pied” comme on dit en langage B.T.P. Quand elle est

Le chantier impliquait la créa- tion d’une rampe pour que la pelleteuse puisse ensuite accéder jusqu’à l’enrochement pour le démonter bloc par bloc. Le talus sera ensuite remodelé dans son état initial. Ces travaux d’en- vergure impliquent quelques précautions. Le tronçon de route a été recouvert d’un tapis de sable pour éviter de dégrader la chaussée si un bloc venait à dévaler. L’occasion pour Élisa- beth Redoutey de rappeler l’im- portance de faire les choses dans les règles et limiter ainsi les risques d’accident qui aurait pu avoir des conséquences drama- tiques. n F.C.

ties engagées et constater l’état réel de l’ouvrage. “Il a aussitôt pris la décision de faire démonter l’ouvrage comme on s’y atten-

chargée d’eau, la masse à l’arrière de l’ouvrage fait pression sur l’enrochement pro- prement dit.Une étude géotechnique s’avérait

Il a fallu démonter bloc par bloc.

dait” , confirme Madame le maire, rassurée de voir que la justice suit les préconisations de la commune sur ce dossier. Elle tient aussi à signaler que l’entreprise diligentée par l’ex- pert pour effectuer cette remise en état n’est pas du tout celle

sans doute nécessaire. “Dans cette situation, la commune a échangé plusieurs courriers avec le propriétaire concerné. La pro- cédure a abouti le 20 janvier à une mise en demeure de sécuriser l’ouvrage et de se conformer aux règles du P.L.U. Par sécurité on

L’entreprise mandatée par l’expert judiciaire a aménagé une rampe d’accès à l’enrochement pour pouvoir remettre le talus dans son état initial.

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De l’or pour la fruitière Les Fins-Comté Les Fins Habituée des médailles parisiennes, cette coopérative a présenté au dernier Salon de l’agriculture un comté de 20 mois affiné par la maison Badoz et qui avait été fabriqué juste après l’installation de nouveaux équipements dans l’atelier.

Une passation de témoin couronnée d’or entre Thierry Arnoux l’ancien maître-fromager et son ancien second Vincent Faivre qui lui a succédé à la grande satisfaction des sociétaires présents derrière les deux fromagers

A ussi surprenant que cela puisse paraître, cette belle médaille récom- pense un comté fabriqué en juillet 2020 quand la sécheresse sévissait déjà dans le Haut-Doubs. “Pas forcément des conditions propices à un bon comté” , estime Thierry Arnoux qui était encore maî- tre-fromager à

Il dirige aujourd’hui une équipe de quatre fromagers avec les seconds : Julien et Élie, l’aide Didier et l’apprentie Margot. “À Paris, il n’y a qu’une seule caté- gorie de comté. On est allé le choisir mi-février chez Badoz où l’on affine une partie de nos fro- mages. Il y avait trois sociétaires avec moi. On a été reçu par le

la coop rime avec un nouveau projet d’agrandissement des caves. “Le bâtiment de 1 000 m 2 sera construit dans la continuité de la fromagerie actuelle. On aura 9 600 places de cave en plus pour un total de 14 000 places. Cela reflète aussi l’envie de se projeter sur le long terme” , ajoute FabriceVeille sans oublier d’indiquer que la fruitière est prête à faire un don de plusieurs meules à une association qui achemine des vivres en Ukraine. n F.C.

La coop Les Fins Comté regroupe 33 fermes qui livrent chaque année 7millions de litres de lait transformés entièrement en comté. “On travaille avec deux affineurs. Rivoire-Jacque- min travaille 70 % de nos fro- mages, Badoz 20 % et on en garde 10 % qu’on affine nous- mêmes pour le magasin de vente directe où travaillent aussi trois vendeuses.” Cette médaille d’or est aussi un sujet de discussion entre tous. “Celamotive les troupes” , observe un autre sociétaire. L’avenir de

comté doré qui fait la fierté de toute la coop coïncidait aussi la mise en route de l’atelier qui venait de faire l’objet de travaux de modernisation. “Ce fromage a été coulé dans les nouveaux moules. Cela montre aussi que ces investissements ont été béné- fiques. C’est la reconnaissance du travail de tous, des produc- teurs, des fromagers, des affi- neurs et même des entreprises qui ont effectué ces travaux de modernisation” , annonce en bon président Fabrice Vieille qui ne boude pas son plaisir.

Au Salon de l’agriculture, le concours du comté se déroule sur plusieurs tables. À chaque table, un jury analyse 7 ou 8 meules différentes en s’appuyant sur une grille de classement. Le palmarès 2022 comprend 5 médailles d’or, 4 en argent et 6 en bronze sur 70 meules candi- dates. La coopérative des Fins avait déjà décroché l’or en 2012. “On avait aussi été médaillé de 2005 à 2008. Grâce à cette série, on avait reçu un prix d’excel- lence” , se souvient Thierry Arnoux. La fabrication de ce

chef de cave. On sélec- tionne en fonction du croûtage, de la couleur, de l’aspect et du goût. La meule retenue a aussi été comparée avec

C’est la reconnaissance du travail de tous.

l’époque. Il a depuis passé la main à son second Vincent Faivre qui montre déjà de

un autre comté fabriqué le même jour” , explique le nouveau maî- tre-fromager des Fins-Comté.

belles dispositions pour fabri- quer ou sélectionner des comtés d’excellence.

Le dernier projet en date a été déposé par la société Vermot Invest aux Terres-Rouges à quelques dizaines de mètres de là.

Un lieu où vieillir différemment, à prix défiant toute concurrence Morteau Une famille mortuacienne s’est rapprochée du bailleur social Néolia pour proposer sa maison à la vente. Son souhait : en faire une résidence de 17 logements pour seniors avec un emploi de type “hôtesse” pour l’une des personnes de la famille.

En bref…

l Exposition Exposition d’art à Morteau (salle du Temps Présent, châ- teau Pertusier) à découvrir du 29 mars au 3 avril. Cette expo- sition réunira 7 artistes profes- sionnels aux spécialités diverses : Élise Barat, peintre de Bonnétage, Florence Crin- quand, graveuse, d’Arbois, Laure-Anne Duchet, peintre, de Pontarlier, Lulu Zhang, céra- miste et plasticienne, de Besançon, WilliamSarter, céra- miste, de Belfort, Marcolep- tique, peintre et dessinateur, de Melun et Pauline Daudon, sculptrice, de Beaune. L’entrée est gratuite. Elle sera ouverte du mardi au jeudi de 14 heures à 18 h 30 et du vendredi au dimanche de 10 heures à 18 h 30. l Ukraine La Région Bourgogne- Franche-Comté se mobilise pour venir en aide au peuple ukrainien. La collectivité a adopté un premier paquet de mesures de solidarité, qui représentent un engagement de 300 000 euros. Le Dépar- tement du Doubs a quant à lui voté une enveloppe budgétaire de 100 000 euros.

A u 9, rue du Dr Léon- Sauze à Morteau se prépare un nouveau type d’habitation pré- senté comme “inclusif ”, adjectif à lamode, certes, que Néoliamet déjà à exécution à Audincourt et àNoidans-les-Vesoul et bientôt

on a un pilier : une hôtesse qui est présente les matins et les après-midi pour aider, accom- pagner les locataires et créer du lien entre eux” présente Léontine Perrey, responsable habitat géné- ration pour le bailleur social. C’est une famille mortuacienne

“Villagénération” mené par Néolia propose un habitat inclusif pour seniors. Un projet est en cours à Morteau.

quotidienne des locataires, a un rôle d’alerte si l’état de santé des occupants venait à se dégra- der. Cette bâtisse pourrait parfaite- ment répondre aux critères, car située à moins de 400 mètres d’un médecin, à cinq minutes des premiers commerces. LaVilla sera équipée d’un ascenseur et de balcons. C’est un nouveau mode d’habitat proposé aux seniors dans le Val de Morteau qui ne s’imaginent pas entrer en maison de retraite. n

sant des manifestations l’après- midi par exemple. Le repas peut être pris dans une salle com- mune grâce à un service de por- tage,mais rien n’est imposé. “La présence sécurise tout le monde, sans être intrusif, poursuit le por- teur du projet. Toutes les cham- bres sont à loyers modérés.” Pour un T2, comptez 400 euros et 500 euros pour unT3. L’hôtesse exerce tous les matins (hors week-end) des missions de veille pour s’assurer que tout le monde se porte bien. Elle facilite la vie

le cadre de l’appel national “manifestation d’intérêt habitat inclusif ”. “Nous avons proposé à cette famille de travailler sur un modèle de Villagénération avec un cabinet d’architecture (Archi.tech) qui a proposé la fai- sabilité de 17 logements avec une salle commune” poursuit Léon- tine Perrey. Selon Néolia, ce service est apprécié grâce à la présence d’une hôtesse. Elle rend des ser- vices administratifs aux per- sonnes, crée du lien en organi-

dans cinq autres endroits à Montbéliard. Le concept fonctionne. Nommé “Villagénéra- tion”, ce type d’habitat intergénérationnel est

qui s’est rapprochée de Néolia pour proposer à la vente samaison réper- toriée “ouvrage caracté- ristique de l’architecture locale”. Son souhait est

Une hôtesse pour aider, 400 euros le loyer.

de garder l’enveloppe du bâti- ment pour en faire une résidence pour seniors avec un emploi de type “hôtesse”. La vente n’a pas encore eu lieu mais Néolia a été retenue dans

adapté aux personnes âgées de plus de 65 ans, avec un logement social autonome, ouvert sur l’ex- térieur avec des animations et proche des commerces, des trans- ports. “Au sein de cette maison,

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