Journal C'est à dire 281 - Mars 2022
R E T O U R S U R I N F O
2
“On ne fera pas un Disneyland à Consolation”
Les produits Hello my Bio à la une
ÉDITORIAL
Guerre “Ils pourront couper toutes les fleurs, ils n’empêcheront jamais la venue du printemps” disait le poète chilien Pablo Neruda. Poutine pourra raser tous les bâtiments d’Ukraine, il ne pourra pas éradiquer l’âme ukrainienne ni soumettre son peuple. Ce qu’il avait commis en Crimée en 2014, puis en Géorgie en 2008, presque dans l’indifférence géné- rale, avouons-le, il ne pourra pas le reproduire sur l’ensemble du territoire ukrainien, un pays plus vaste que la France. Où s’il finit par y parvenir, ce serait au prix d’unemise au ban définitive de la scène internationale. Contraire- ment aux plus anciens conflits régionaux évoqués plus hauts, cette guerre en Ukraine nous concerne directement. D’abord parce que sur le plan humain, c’est le même fil invisible qui unit les peuples d’un bout à l’autre de l’Europe. La spontanéité des actions de solidarité tranche d’ailleurs affreusement avec le manque d’entrain que l’Europe avait mis (l’Allemagne exceptée) à accueillir les réfugiés syriens que bombardait encore lemême Poutine venu en renfort de son homologue dictateur à la tête de la Syrie. Saluons cette fois-ci l’élan spontané qui ne faiblit pas depuis un mois partout en France et jusque dans le Haut-Doubs pour venir en aide aux Ukrainiens persécutés dans leur pays par de l’aidematérielle directe, et remer- cions toutes ces familles qui ont ouvert leurs bras aux réfugiés dont beaucoup devraient encore arriver ces prochaines semaines dans notre pays. C’est ici le cœur qui parle. Mais si ce conflit semble nous concerner plus directement aussi, c’est pour des raisons plus pragma- tiques, cyniques diront certains, et direc- tement liées à la santé même de notre pays. La guerre en Ukraine fait chaque jour des dizaines de morts. Elle est aussi en train de déstabiliser en pro- fondeur l’économie des pays d’Europe occidentale beaucoup trop dépendante d’une part des matières premières en provenance de l’Ukraine et de la Russie (parlez-en aux paysans d’ici), et d’autre part aux combustibles russes, gaz et pétrole notamment, que la guerre (et la spéculation) fait flamber. Les consé- quences de cette guerre se feront cer- tainement sentir jusque dans le Haut- Doubs où bon nombre d’entreprises (de la construction par exemple) com- mencent déjà à payer les pots cassés. Après la pandémie de Covid, la guerre en Ukraine sera sans doute la crise de trop pour de nombreux acteurs locaux de l’économie. Un enlisement du conflit serait en cela catastrophique. n Jean-François Hauser E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : Philippe Duprez, Sarah George. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Mars 2022 Crédits photos : Càd, benoit.dpt, Cabinet SohoAtlas In Fine, Les Égarés, Lycée de Morteau, M.F.C., T. Morel, S.D.I.S. 25., L. Viénot. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80
2 022 marque une nouvelle étape pour le site du Val de Consolation. Ce sont d’abord les travaux menés au sein du monastère par la Com- munauté de communes des Portes du Haut-Doubs pour un montant d’environ 2 millions d’euros qui assurent la mise aux normes des cuisines et des salles de réception. C’est aussi l’arrivée d’une nouvelle structure coopérative chargée - depuis le 17 février - d’animer et gérer le monastère, le parc, et toute la partie basse du site. Pour y parvenir, l’association s’est transformée en Société
coopérative d’intérêt collectif (S.C.I.C.). “Ce passage permet de mobiliser des fonds et des énergies , indique Gilles Robert, ancien président de l’associa- tion, et candidat pour aider la S.C.I.C. à faire de Consolation un site touristique animé. La précédente association était sous perfusion des collectivités, notamment celle des Portes du Haut-Doubs. Avec la mise en place de cette société coopé- rative, on peut mobiliser pour 1 euro de fonds privés, 1 euro de fonds publics” détaille-t-il. Le lancement de la souscription, en février, porte ses fruits avec
près de 50 000 euros de fonds privés récoltés, soit 100 000 euros au total. “On sent un attachement au site de la part de nombreuses per- sonnes. On va, dès avril, pro- poser des animations autour du jardin avec des chantiers participatifs (2, 6, 9, 12, 16, 20 avril, fête printanière le 8 mai). L’an dernier, 100 000 visiteurs sont venus nous rendre visite.” Objectif : faire aussi bien “et surtout proposer un accueil rai- sonné” indique Joffrey Ferrari, responsable du site. Pas question d’accueillir 200 000 visiteurs au risque de dénaturer l’espace. L’entrée au parc restera gratuite. Pour assu- rer des rentrées financières nécessaires, des services de type buvette et restauration seront proposés. Consolation veut offrir ce pour quoi il est tant aimé : de la nature, du sport, du bien-être… “On ne fera pas Disneyland ici” , résume Gilles Robert. La struc- ture recherche des agents d’ac- cueil polyvalents pour une acti- vité saisonnière. n
Élodie Milhem et ses produits Hello my Bio.
L a gamme de produits d’hy- giène créée par une entre- preneuse originaire de Mon- tlebon, Élodie Milhem, continue sa belle progression et a eu récem- ment les honneurs de la presse people et le soutien d’une ambas- sadrice de charme, l’ancienne Miss France Delphine Wespiser (éga- lement chroniqueuse dans l’émis- sion Touche pas à mon poste sur C8). “Le magazine Voici a parlé de nos produits qui sont plébiscités par Delphine Wespiser. Elle utilise régulièrement notre beurre de karité baratté pour lutter contre les effets du vieillissement cutané et des agressions du soleil. Elle utilise également notre chantilly corporelle
“Mon péché mignon” qu’elle adore !” se réjouit Élodie Milhem dont l’entreprise et le centre de fabrication sont désormais installés dans le Pays de Montbéliard. Moins people, le magazine de consommateurs U.F.C.-Que choisir a analysé le déodorant crème Hello my Bio et lui a attribué “des A sur tous ses critères” se félicite la créa- trice. Même satisfecit sur une appli nommée “Inci beauty” (une appli- cation qui sert à noter les com- positions des produits cosmé- tiques), les produits créés par la Belmontoise ont obtenu une moyenne générale de 18,7 sur 20 pour l’ensemble des composi- tions. n et administratives se sont montrés disponibles pour accueillir, répondre aux questions, faire visiter les locaux, les nouveaux ateliers flam- bant neufs et informer ceux que cette nouvelle étape de la scolarité pouvait encore questionner. “Nous avions une nouveauté cette année : les entreprises et partenaires du lycée ont bénéficié d’un accueil et d’une visite “sur mesure” la veille de l’événement, permettant ainsi des échanges privilégiés, annon- ciateurs de beaux projets et col- laborations à venir” note Florence Burger, la proviseure du lycée. n
Soirée de lancement de la nouvelle entité chargée d’animer Consolation. Au pupitre, Gilles Robert. Pour souscrire à la S.C.I.C. : joffrey.ferrari@valdeconsolation.com
Le Lycée Edgar-Faure a pu rouvrir ses portes au public D u fait de la pandémie de Covid, le lycée Edgar-Faure n’avait plus ouvert ses
portes au grand public depuis le printemps 2019. C’est donc avec un enthousiasme redoublé, et sous un soleil radieux, que les équipes se sont mobilisées pour faire découvrir l’ensemble des forma- tions le 5 mars dernier. Qu’ils soient élèves de l’enseigne- ment général, technologique, pro- fessionnel, étudiants de post-bac- calauréat ou apprentis, tous ont répondu présents. Professeurs, équipes techniques, de vie scolaire,
Pour la première fois, le lycée ouvrait également ses portes aux entreprises et aux professionnels, la veille des portes ouvertes au public.
Made with FlippingBook Online newsletter creator