Journal C'est-a-dire 279 - Janvier 2022

V A L D E M O R T E A U

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Troubles musculo-squelettiques : prévenir plutôt que guérir Les Fins Professionnels de santé, Pauline Jacquet et Marylène Wanner interviennent auprès des entreprises ou des particuliers pour les inciter à se former aux bons gestes dans la vie courante et professionnelle afin d’éviter des complications médicales.

E lles sont parties d’un constat simple mais cruel. Bon nombre de personnes qui viennent consulter à leur cabinet auraient pu éviter un mal de dos ou des troubles musculo-squelettiques (T.M.S.). Seul problème : l’édu- cation enmatière de prévention de ces derniers est insuffisante.

Changer le poste de travail est inefficace si la personne n’a pas pris conscience de son corps, de la manière dont elle doit l’utili- ser.” Au sein des entreprises, la démarche est “bien perçue par les salariés” juge les deux col- lègues.Quant à l’entreprise, cette démarche permettrait de réduire l’absentéisme et offrirait unmeil- leur rendement et une meilleure ambiance au travail. Laméthode dispensée par les deux coaches consiste à expliquer comment fonctionne la biomécanique du corps, s’évaluer par l’intermé- diaire de questionnaire, des tests physiques, apprendre grâce à des outils de travail, et agir. Un suivi peut être réalisé. Des ateliers Form et santé sont proposés pour les particuliers (25 euros de l’heure, qui peuvent être pris en charge par certaines mutuelles). Pour les entreprises, le forfait est fonction du nombre de salariés. n

vrent des conseils et des méthodes pour éviter ces maux de dos qui touchent, ou touche- ront huit Français sur dix selon la caisse d’assurance maladie des travailleurs salariés (C.N.A.M.T.S.). En décembre, elles ont pu ren- contrer les salariés d’une entre- prise duVal deMorteau. Premier

constat : que ce soit un salarié à un employé de bureau assis sur une chaise, les T.M.S. tou- chent toutes les profes- sions. “Contrairement aux idées reçues, tous les secteurs d’activité sont

Pour agir en amont sur le terrain, Marylène Wanner et Pauline Jac- quet, professionnels de santé aux Fins, se déplacent directement en entreprises et pro- posent des ateliers

Membres du réseau “Kinéformetsanté”, Pauline et Marylène savent par expérience que les mauvais gestes du quotidien peuvent engendrer des maux.

“Tous les secteurs d’activité sont concernés.”

Renseignements : 07 72 13 05 12 - eduquetoncorps.fr ou kineformetsante.fr

La signature en or de Chloé Valentini Sport Fin décembre, la championne olympique de handball et vice-championne du monde est revenue sur ses terres, aux Fins, à la rencontre de ses fans.

concernés et le tertiaire est par- ticulièrement touché, avec des postes de travail pas ou peu adap- tés, analyse Pauline. Les entre- prises font appel à un ergonome, or il s’agit de savoir si la personne est capable d’adapter son corps à l’outil de travail. Ensuite seu- lement, on adapte le poste de tra- vail si besoin, et pas l’inverse.

santé pour délivrer les bons gestes à adopter pour “protéger” son corps et savoir l’utiliser pour se protéger de l’arthrose, d’un lumbago, d’une tendinite ou d’une sciatique. C’est une forme demédecine préventive axée sur l’éducation. “On ne naît pas lom- balgique, on le devient” précisent les deux jeunes femmes qui déli-

leur reconnaissance au nom de leur commune. Car la joueuse de 26 ans, ailière gauche du club Metz Handball, brille aussi en équipe de France. Avec les bleues, elle a arraché le titre de championne olym- pique aux J.O. de Tokyo 2020. Plus récemment, en décembre, elle a décroché une médaille d’argent aux championnats du monde en Espagne. Ces médailles, Chloé Valentini les avait prises avec elle lors de sa rencontre avec ses fans. Le rêve pour beaucoup de jeunes handballeurs et handballeuses du club de Morteau qui ont même pu les passer autour de leur cou. Elle s’est volontiers prêtée au jeu des signatures sur les photos, les ballons, les maillots. Elle n’a pas refusé les selfies ! “Cette photo, je vais la mettre à côté de mon lit. Je vais demander à papa de l’imprimer en énorme” lâche une petite fille en admiration devant Chloé. “Elle est rayonnante, solaire, et elle n’oublie pas d’où elle vient” reconnaît unemaman qui attend avec ses enfants de pouvoir approcher la joueuse. Dans leVal deMorteau, les ama- teurs de handball suivent de près le parcours de ChloéValen- tini. Elle est un exemple de réus- site pour beaucoup de jeunes licenciés. n

P endant les fêtes de fin d’année, la handbal- leuse Chloé Valentini s’est accordée une pause de quelques jours aux Fins, le temps d’un retour aux sources en famille. “Quatre jours de répit, ça passe trop vite. J’en profite aumaximumavant de reprendre le rythme des entraînements avec mon club” lance CholéValentini

tout sourire. Malgré ce planning très serré, elle s’est rendue disponible pour aller à la rencontre de ses fans le 27 décembre, lors de deux séances de dédicaces organisées au gymnase de Morteau et à la salle des fêtes des Fins. Cédric Bôle, le maire deMorteau et Éli- sabeth Redoutey,maire des Fins en ont profité pour lui témoigner

Chloé Valentini s’est volontiers prêtée aux jeux des dédicaces et des selfies.

La handballeuse a pris le temps malgré son planning serré.

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