Journal C'est à dire 277 - Novembre 2021
A G E N D A
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Les Fins
D epuis septembreMarionBel anime des séances de yoga du rire le premier mercredi du mois de 19 heures à 20 heures à l’espace Rognon à Villers-le-Lac. “Je pratiquais à titre personnel depuis quatre ans. Puis j’ai eu l’op- portunité de participer avant la crise sanitaire à deux stages de formation pour pouvoir animer des séances de yoga du rire” , explique Manon Bel. Après une année en suspens sur Le rire, une thérapie de groupe Villers-le-Lac
Trois peintres, trois styles
Zone d’activité Prés Mouchet, à côté d’Emmaüs Entrée gratuite Plus de précisions en contactant Jean Chapuis au 06 07 08 85 51 ou sur jeanchapuis@outlook.com
fond de crise sanitaire, l’animatrice amonté un groupe àVillers-le-Lac. Cet atelier constitue l’une des trois activités de l’association du Café- théâtre du Val. Nul besoin de faire partie de la troupe pour venir aux séances yoga du rire. “C’est un atelier complète- ment indépendant des activités théâ- trales. Les gens s'inscrivent au préa- lable.On demande une participation de 10 euros par séance.” Ici, le rire est un exercice collectif. Les per- sonnes rient intentionnellement sans avoir recours à l’humour, aux blagues ou à la comédie. “On rit sans raison. L’effet groupe est conta- gieux. Il aboutit au fou rire” , résume Manon Bel. n
A ux Fins (zone des PrésMouchets, à côté d’Emmaüs), les 26, 27 et 28 novembre, un collectif de trois artistes originaires du Haut-Doubs exposera ses œuvres de peinture. D’abord Laurence Mougin, des Fins, qui présentera ses peintures acryliques de portraits modernes en grand format et “ses toiles sont à découvrir également au restaurant d’Entreroches” note Jean Chapuis, co-organisateur de l’exposi- tion. Le deuxième peintre à découvrir est Armand Dolci, de Laval-le-Prieuré. Cet artiste résidant dans la vallée du Des- soubre présente ses peintures à l’huile de silhouettes féminines, et ses toiles sont aussi à découvrir au restaurant
“La Truite du Moulin” à Cour-Saint- Maurice. Le troisième artiste est Jean Chapuis, de Charquemont. Ce dernier est pho- tographe naturaliste et peintre, il réalise des peintures à l’huile de portraits dans un style contemporain. L’exposition est visible le vendredi 26 novembre de 16 h à 19 h (vernissage à 18 h), le samedi 27 novembre de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h et le dimanche 28 novembre de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. n
Un des portraits grand format présen- tés par la Finoise Laurence Mougin.
Réservation : 06 72 74 97 67
Littérature
Le Gouffre de Poudrey au cœur d’un nouveau polar
I l avait déjà séduit nombre de lecteurs avec son pré- cédent polar “Mystérieuses morilles en République du Saugeais”. L’écrivainmamirol- lais revient avec une nouvelle histoire à suspense, baptisée “L’énigme du Gouffre de Pou- drey”, dans laquelle on retrouve les trois ados et les grands- parents de son premier récit policier. Imaginée plus comme une nouvelle aventure qu’une suite, “on n’a pas besoin d’avoir lu le précédent pour comprendre l’intrigue” , prévient cependant Luc Poirot. Le récit de 250 pages débute, ici, par la découverte d’un homme dans le coma au fond duGouffre de Poudrey.Unmys- térieux message glissé au fond de ses poches vamener nos pro- tagonistes vers de multiples rebondissements, avec tout ce qui fait le succès du genre : amant,maître-chanteur, détec- tive privé et sang versé. Sans donner toutefois dans le maca- bre, “avec un mort dans toutes les pages, comme on le voit sou- vent.” Luc Poirot dénote du tradition- nel roman policier en offrant un fond familial à son récit. Il choisit aussi d’y aborder des sujets actuels, comme la crise sanitaire ou l’addiction des jeunes aux écrans. “Je souhai- tais faire quelque chose d’inter- générationnel. On peut lire ce roman dès 11 ans.” Et si l’enquête débute en Franche-Comté, elle invite rapi- dement à découvrir d’autres contrées grâce à la contribution de son fils, Raphaël, qui vit de Dans son dernier roman écrit à quatre mains avec son fils Raphaël, Luc Poirot nous embarque dans un voyage intrigant de la Franche-Comté aux mon- tagnes rocheuses du Colorado.
l’autre côté de l’Atlantique depuis 20 ans. “Il a écrit toute la partie américaine. Nous pas- sions de longues heures au télé- phone à commenter nos diffé- rents chapitres, au grand dam de mon épouse qui n’avait plus qu’un temps limité pour échan- ger avec lui” , s’amuse Luc Poi- rot. Les lecteurs voyagent ainsi dans quatre pays différents sous la plume du père et du fils, “à travers une étape en Suisse, une autre en Islande, puis un arrêt àToronto avant de rejoin- dre Chicago, le Colorado et la frontièremexicaine.” L’aventure, rythmée, prend alors des allures de road-trip. On y est tenu en haleine jusqu’au bout et comme à chaque fois, Luc Poirot offre en guise de final une trentaine de photos des pays traversés. Il sera en dédicace le 4 décem- bre à la librairie Plein Ciel à Pontarlier et le 11 décembre à la F.N.A.C. de Morteau. n “L’énigme du Gouffre de Poudrey”, Luc et Raphaël Poirot, septembre 2021, 265 pages, 19 euros, limité à 1 500 exemplaires Luc Poirot reverse 1 euro par livre vendu à la Ligue contre le cancer.
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