Journal C'est à dire 277 - Novembre 2021
P L A T E A U D E M A Î C H E
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“Dragonne voyance”, une plongée dans le paranormal Le Luhier
En bref…
l Entreprises Depuis le début de la crise sanitaire, dans le départe- ment du Doubs, au 30 octo- bre 2021, 1 020 entreprises avaient bénéficié des mesures de bienveillance de la part des services des impôts. Tous dispositifs confondus, ces mesures concernent un peu plus de 19 millions d’euros d’impôts. Parmi celles-ci, ce sont majoritairement les délais de paiements et les reports d’échéances qui ont été attribués avec 288 délais de paiement et 788 reports d’échéance fiscale, accor- dés par les services des impôts des entreprises du Doubs. À ces mesures s’ajoutent les aides versées dans le cadre du Fonds de solidarité. Dans le dépar- tement, entre mars 2020 et octobre 2021, un peu plus de 184 millions d’euros d’aides ont été versées aux 11 630 entreprises les plus touchées par la crise. Le nombre d’aides ayant été accordées s’élève à 56 885, soit un montant moyen des aides versées de 3 235 euros.
Il y a quelques semaines, Karine Joset-Ponçot a ouvert son cabinet au Luhier. Elle y pratique voyance, commu- nication avec les disparus, et magnétisme… Visite.
T out esprit rationnel rejette ces disciplines mais la réalité humaine est autre. On trouve des traces de ces pratiques dans les plus anciennes civilisations.Avec 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel pour 15 mil- lions de consultations et 100 000 professionnels, c’est une véritable industrie qui génère aussi son lot d’escroqueries (Internet et téléphone). Jean Jaurès ou
klorique des diseuses de bonne aventure, elle reçoit dans un salon sobrement meublé. “Je pratique l’Oracle Gé composé de 61 lames (cartes). Il faut compter jusqu’à une heure pour une séance complète” , précise-t-elle. Sa clientèle est composée à 70 % de femmes et la palette d’âge s’étend de 18 à 70 ans. “Je m’in- terdis de pratiquer avec des mineurs et je ne touche pas au domaine de la santé” , ajoute Karine. s’agrémentent de rituels de magie à base de plantes, de pierres ou d’encens. L’autre facette de son activité est la com- munication avec les proches décédés. “Chez moi, pas de tables qui tournent. J’utilise des baguettes en laiton qui se croisent pour traduire les réponses des disparus” , détaille la voyante. Bien ancrée dans son époque, Karine Joset-Ponçot maîtrise les réseaux sociaux pour se faire Les gens viennent essentiellement pour connaître leur avenir sur le plan de l’amour, du travail et des diplômes. Ses séances
Georges Clemenceau eurent recours à Madame Fraya qui leur lisait les lignes de la main. Plus près de nous, François Mitter- rand s’offrait les ser-
Loin de l’image folklorique des diseuses de bonne aventure.
vices d’ÉlizabethTeissier.Même le Général de Gaulle consultait le commandant et astrologue Maurice Vasset. “Dès gamine, j’ai compris que j’avais un don de voyance, de médium et de magnétiseuse. Je ressens beau- coup les choses face à une per- sonne qui me consulte” , déclare Karine Joset-Ponçot. Avant de se mettre à son compte, elle a exercé sur une plateforme spécialisée. Loin de l’image fol-
Karine Joset-Ponçot, la voyante du Luhier.
ses séances, elle propose des fon- taines à eau ou à encens, des bouddhas, des bracelets ou encore des bols tibétains. n Ph.D.
heure, à condition de ne pas se laisser tenter par les objets de bien-être psychologique qu’elle vend dans son cabinet. Outre les articles utilisés pour
connaître. “J’organise des soirées à thème en visioconférence ou des consultations à distance” , ajoute-t-elle. Il faudra compter 65 euros pour une séance d’une
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