Journal C'est à dire 276 - Octobre 2021
É C O N O M I E
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Maîche
De 80 hectares à urbaniser, Maîche passe à 20 hectares La commune grince des dents mais se plie à la loi qui impose zéro artificialisation des sols d’ici 2050. Elle a trouvé des ajustements pour ne pas bloquer son déve- loppement démographique et économique.
L es vérités d’hier ne sont plus celles d’aujourd’hui. Maîche, qui possède depuis 2008 un Plan local d’urbanisme (P.L.U.), fameux document qui planifie le développement pour les années futures, avait prévu d’urbaniser environ 80 hectares pour per- mettre la création de lotisse- ments ou de zones économiques des commerces de s’installer ici, c’est éviter par exemple à nos habitants de se rendre à Mont- béliard ou àMorteau. C’est aussi cela l’écologie” juge Régis Ligier. Toutefois, la révision du P.L.U. prévoit de réduire les surfaces à ouvrir à l’urbanisation. L’élu a d’ailleurs été reçu enPréfecture pour trouver des “ajustements” visant à réduire les surfaces à urbaniser. La Préfecture n’a pas souhaité commenter cette ren- contre. “J’entends les nouvelles règles, poursuit le maire. On sait à vocation industrielle, commerciale ou artisa- nale. “C’était du bon sens, explique lemaire. Créer de l’activité com- merciale et permettre à
que le principe de zéro artificia- lisation des sols doit s’appliquer d’ici 2050 mais on oublie que Maîche avait commencé ce travail en 2016 lors de la révision du P.L.U. de 2008. Sur notre terri- toire, tous nos voisins ont bénéficié - il y a peu - de la forte dynamique liée à notre territoire pour construire. Je ne voudrais pas que Maîche prenne le train en
retard sachant que la communauté de com- munes soutient notre projet et que nous sommes bien conscients qu’il faille faire attention
“Maîche fait des efforts” dit le maire.
limiter l’artificialisation des sols” estime le premier magistrat. Face aux exigences nouvelles de l’État, “laVille amontré sa bien- veillance et son sérieux” selon les termes de Régis Ligier puisque les 80 hectares à urbaniser (chif- fre de 2008) sont passés à près de 40 au début de la révision pour aboutir à 20 hectares dans la dernière mouture du projet. Ce sont autant de terrains constructibles qui ne le sont plus, et qui sont à nouveau classés en agricoles, forestiers ou naturels.
La zone économique à vocation commerciale située derrière Intermarché et Tout Faire est maintenue dans le projet.
nomique à vocation commerciale située derrière Intermarché et Tout Faire, celle-ci est maintenue dans le projet. En revanche, la zone de dix hectares initialement prévue aux Bichets est tout sim- plement supprimée. “J’ai proposé six hectares à urbaniser sur le secteur des Mailleux pour que
Maîche puisse proposer des nou- veaux commerces et ainsi éviter l’exode vers les autres pôles urbains” conclut le maire. À défaut de faire comme beau- coup d’autres qui se sont étalés, Maîche va se recentrer. Peut- être pas si mal. n E.Ch.
l’approche des élections muni- cipales n’avaient pas impacté le déroulement de cette révision. Une large publicité sera faite pour communiquer les dates pen- dant lesquelles les habitants pourront consulter le dossier et apporter des observations. Pour ce qui est de la zone éco-
De quoi entraîner des mécon- tentements chez les potentiels vendeurs. Mais c’est la loi. Le projet de P.L.U. doit être pré- senté aux habitants lors d’une enquête publique qui doit débuter d’ici la fin d’année, enquête que laVille aurait pu engager début 2020 si le contexte sanitaire et
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