Journal C'est à dire 276 - Octobre 2021
P L A T E A U D E M A Î C H E
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Céline Gschwind, fondatrice de “Douce Musique” Charquemont Toute sa vie a été dédiée à la musique et elle souhaite maintenant offrir une école dans l’air du temps qui s’adapte aux envies de chacun.
En bref…
l Maîche Un triporteur électrique pour les services municipaux à Maîche. Ce nouvel outil s’inscrit dans la logique des actions mises en place par la Ville de Maîche depuis plusieurs années pour la sauvegarde de l’environnement. Maniable et pratique, ce triporteur élec- trique remplace un véhicule thermique. Il est utilisé par les Services Techniques de la Ville pour collecter les déchets dans les corbeilles mais aussi pour les travaux en lien avec les espaces verts, qu’il s’agisse du désherbage, de la taille ou des plantations. l Conférence La Guerre de 1870-1871 et la naissance du couple franco- allemand. Une conférence pro- grammée mardi 16 novembre à 20 h 30 au Cinéma Le Paris à Morteau. Par Jean-François Chanet, historien spécialiste du XIX ème siècle, et plus par- ticulièrement de l’enracinement de l’idée de Nation, président du comité scientifique du 150 ème anniversaire de 1870, et recteur de l’Académie de Bourgogne-Franche-Comté. Entrée gratuite.
“J e suis née au-dessus de la salle de répé- tition de l’harmo- nie-fanfare de Châ- tenois-les-Forges (Territoire de Belfort)” , déclare Céline Gschwind. Sa carrière musicale était toute tracée. Elle apprend d’abord l’accordéon avec Michel
d’ensemble), elle quitte son emploi et s’engage dans une carrière musicale à plein temps. Aujourd’hui installée à Char- quemont, elle est directrice de l’école musicale et de l’harmonie du Russey. “C’est là que je me suis rendu compte qu’il y avait une vraie demande d’enseigne-
Céline Gschwind directrice de l’école musicale et de l’harmo- nie du Russey.
encore plus loin. “J’ai équipé ma salle de musique de caméras et de matériel informatique adé- quat pour donner des cours à distance et en direct” , ajoute-t- elle. Cette innovation ouvre de multiples possibilités pour les personnes qui n’ont pas accès à une salle de musique (étu- diants en ville, seniors et per- sonnes à mobilité réduite). “Le maître-mot de mon école, c’est la flexibilité. Je peux m’adapter à toute demande” , conclut Céline Gschwind. n Ph.D.
dégressives pour 2, 3 ou 4 par- ticipants) avec un engagement trimestriel. “Ma volonté était également de faire une école connectée”, poursuit la musi- cienne. Les partitions et devoirs sont envoyés sous forme numé- rique et les élèves utilisent des tablettes pendant les cours. “J’ai été étonnée de voir pendant les confinements tous ces gens qui avaient ressorti leurs guitares ou autres instruments des pla- cards et suivaient des tutoriels sur Internet” , se rappelle Céline. L’idée a alors germé d’aller
professeure. Sa palette d’ins- truments est large : trompette, accordéon, piano, trombone ou encore euphonium. “Je pousse les gens à s’améliorer mais sans les brusquer en leur laissant choisir leur style de musique et avec plus ou moins de solfège” , note-t-elle. Le premier cours de 30 minutes est gratuit et permet de se ren- dre compte de la philosophie de l’école. Le client convaincu pourra continuer à son rythme (30 euros de l’heure en indivi- duel et des formules de prix
ment différent, surtout pour les adultes qui ne s’inscrivent pas forcé- ment dans une école de musique tradition- nelle” , constate Céline. Pratiquant des cours
Jeunet. Puis le tam- bour à la batterie-fan- fare de Beaucourt. “J’ai ensuite com- mencé la trompette à l’âge de 15 ans, tout en continuant à pra-
Elle propose une large palette d’instruments.
individuels ou en groupes de maximum 4 personnes (y com- pris avec des instruments dif- férents), elle peut s’adapter aux desiderata de ses clients. “J’ai un adulte qui progresse avec les musiques de films qu’il aime ou une petite fille qui veut chanter en s’accompagnant” , précise la
tiquer mes premiers instru- ments” , ajoute-t-elle. En paral- lèle, elle suit des études musicales aux conservatoires de Belfort et de Montbéliard. En 2016, elle complète sa for- mation à Lyon. Diplômes d’État en poche (ensei- gnement musical et de direction
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