Journal C'est à dire 275 - Septembre 2021
P L A T E A U D E M A Î C H E
Ça plane pour le club d’aéromodélisme du Plateau Loisirs
Une quinzaine de passionnés fabriquent, entretiennent et font voler leurs machines sur trois sites du plateau.
“L es pieds sur terre… la tête dans les nuages !” C’est la devise de la F.F.A.M. (Fédération Française d’Aéro-Modélisme) qui compte environ 27 000 licenciés répartis dans un peu plus de 750 clubs. “Le nôtre compte 16 licenciés (de 15 à 71 ans) qui ont la chance de pouvoir pratiquer dans trois endroits différents” , déclare Patrick Many, le Président du C.A.P.M. (Club d’aéromodélisme du Plateau de Maîche). Il y a bien sûr le site spéciale- ment aménagé à Charquemont qui reste la base de l’association. Mais les adeptes des hydravions fréquentent également l’étang du “Bois du Roy” à Trévillers. “Et quand les conditions clima- tiques deviennent sévères, nous avons la possibilité d’assouvir notre passion au gymnase de Maîche avec de petits avions élec- triques”, poursuit PatrickMany. Les licenciés participent égale- ment à des meetings dans la région. Ils ont pu récemment se frotter à une cinquantaine de leurs homologues français et étrangers au Lac des Ballas-
tières à Champagney (Haute- Saône). Il n’y a pas réellement d’âge pour pratiquer. Un enfant de 7 à 8 ans peut commencer dès lors qu’il sait à coup sûr identifier sa gauche et sa droite et se révèle apte à se concentrer durablement. “D’ailleurs, la concentration est la seule qualité exigée quand on vole et pour le reste il faut savoir bricoler pour réparer et entretenir les avions” , note Patrick. L’aéromodélisme est perçu, peut- être à tort, comme une activité chère. “Une licence annuelle avec assurance coûte 115 euros et honnêtement, je conseille de démarrer avec un équipement complet (radio plus avion) que l’on peut trouver dès 350 euros” , tempère le président. Dès que la passion gagne, les budgets augmentent et certaines machines sophistiquées avec moteur à réaction peuvent atteindre 15 000 euros. “D’autre part, nous prenons en charge les débutants, on leur fait des petits cours de décollage, de vol et atter- rissage avec deux radiocom- mandes reliées. Cela permet
Patrick Many et son Canadair.
volante. “On fabrique son propre engin pour qu’il ressemble le plus possible à la réalité, en par- tant de photos et de plans d’avions existants” , complète-t- il. Il n’est pas peu fier de pré- senter “son” Canadair de deux mètres d’envergure, copie conforme et fonctionnelle du véritable avion. “Il m’aura fallu 4 ans pour le réaliser,mais quelle satisfaction !” , conclut-il. n Ph.D.
limite la casse coûteuse qui peut vite démoraliser” , ajoute Patrick. Le pilotage est bien sûr la fina- lité, mais cette activité permet d’accomplir de nombreux aspects du travail manuel. “Nous tra- vaillons le bois, les matériaux composites et le métal dans notre atelier à Damprichard, équipé de plusieurs machines spécia- lisées” , ajoute le président. Le Graal pour un passionné, c’est de réaliser “sa” maquette
Avant une séance de vol à Charquemont.
DÉPISTAGE DES CANCERS DU SEIN “DÉTECTÉ TÔT, MON CANCER DU SEIN A ÉTÉ SOIGNÉ AVANT QU’IL NE S’AGGRAVE.” MARYAM, 59 ANS
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