Journal C'est à dire 269 - Janvier 2021
A G E N D A
Musique “Ce quatrième album est écrit avec le cœur”
L.R. : C’est toujours un public familial avec parfois quatre générations qui viennent aux concerts. Càd : Quelles sont vos ambitions à l’avenir : retrouver le “show-biz” auquel vous avez tourné le dos ? L.R. : Si une télé m’invite, j’y vais. Je ne crache pas dans la soupe. Mentale- ment et physiquement, j’ai eu un coup de mou après le deuxième album du fait de cette machine que sont les mai- sons de disques. ça allait un peu trop vite. C’est après cela que je me suis dit : il faut que je trouve un chemin un peu plus en retrait et qui me permette de toujours vivre de la musique. Càd : Les chansons du futur album soutiennent-elles des combats ? L.R. : Ce sont des chansons d’espoir, de mélancolie. Des chansons tristes peuvent faire du bien ! Ce quatrième album, je l’ai écrit avec mon cœur. Propos recueillis par E.Ch. LES DATES DE LA TOURNÉE Talant (Côte d’Or) le 22 mai, Commanderie de Dole le 29 mai, Éden de Sausheim le 2 octobre, Espace Pourny de Pontarlier le 28 novembre D’autres dates sont à venir en fonction de la crise sanitaire Lilian Renaud a trouvé le chemin qui lui permet de vivre en liberté de sa passion : la musique.
L ilian Renaud est tombé d’un étage. Le chanteur repéré par The Voice en 2015 est passé géographiquement du plateau deMamirolle à la vallée d’Ornans,Vuil- lafans précisément. C’est là que l’artiste puise son inspiration, travaille, compose et répète. Le garçon a gardé ce sourire qui fait son charme. Il nous accueille chez lui pour évoquer son actua- lité. Entretien. C’est à dire : La dernière fois que nous vous avons consa- cré un article, c’était en 2019 avec la sortie de votre troi- sième album. Où en êtes-vous aujourd’hui ? Lilian Renaud : Après la sortie du troisième album éponyme, j’ai fait une vingtaine de dates de concert, rapide- ment écourtées en raison de la crise sanitaire.Aujourd’hui, je construis mon quatrième album qui devrait sortir fin mai et je prépare cette tournée qui devrait commencer au même moment, Lilian Renaud, le gagnant de The Voice en 2015, peaufine la sortie de son quatrième album prévue en mai prochain. Elle sera suivie d’une tournée.
si les conditions sanitaires le permet- tent. Càd : Comment avez-vous vécu cet arrêt lié à la crise sanitaire ? L.R. : J’ai vécu cet arrêt comme tout le monde… J’ai pris du recul et j’ai attendu que cela passe. Càd : Vous avez tout de même enclenché le quatrième album… L.R. : J’écris souvent mais effectivement la pause liée à la crise sanitaire m’a permis de vraiment me mettre au tra- vail pour préparer ce quatrième album. Aujourd’hui, j’ai envie de faire découvrir ces nouvelles chansons car certaines sont prêtes.
évoluent. Je voulais travailler avec des gens de confiance : je travaille avec Lee Catterson pour la réalisation de l’album et du son qui est basé à Ornans, avec Arnaud qui m’aide à booker les concerts, et après c’est L.R. Music, c’est-à-dire moi, qui gère. Je suis à la fois auteur, compositeur et éditeur. Je produis mes spectacles et mes albums. Càd : Vous êtes un “bon” producteur. Arrivez-vous à en vivre ? L.R. : Cela a bien marché pour le troi- sième avec 20 000 albums vendus. J’ai fait le plein lors des vingt concerts et réalisé 1,5 million de vues pour un clip. Je suis content. Je ne me plains pas car je vis de la musique, j’ai des droits d’auteur qui rentrent.Cela peut paraître étonnant mais je vis bien de lamusique même si je ne roule pas sur l’or. J’ai un toit, je me chauffe, voilà (rires). Càd : Votre public a-t-il changé depuis The Voice ?
Càd : Comment expliquer cette “liberté” ? L.R. : J’ai choisi l’indépendance et l’au- tonomie artistique en créant L.R.Music Event, mon propre label. C’est arrivé après la sortie du second album où il s’est passé pas mal de choses. J’ai alors décidé d’essayer de continuer l’aventure seul, sans maison de disques. Cela ne s’est pas imposé à moi, je l’ai choisi. Càd : Pascal Obispo fait la même chose. Ne risquez-vous pas de vous priver de relais dans ce milieu ? L.R. : Peut-être que je me prive de cer- taines choses mais j’ai surtout gagné en liberté car encore une fois, personne ne me dit ce que je dois chanter ou non. Je suis indépendant, j’ai besoin de com- prendre tout ce qui se passe du début à la fin d’un album. Quand vous tra- vaillez avec beaucoup de personnes, des éléments vous filent entre lesmains. La preuve avec Pascal Obispo, les choses
“J’ai créé mon propre label pour être libre.”
Càd : Certaines nouvelles chansons ont fuité. Est-ce une stratégie ? L.R. : Le single a fuité car je l’ai chanté sur une scène en
Alsace pour donner un avant-goût et parce que je n’ai pas de restrictions. Càd : Cela veut-il dire que Lilian Renaud fait ce qu’il veut ? Qu’il ne répond pas aux demandes des mai- sons de disques ? Sans pression. L.R. : Je fais effectivement ce que je veux : personne ne me dit “tu dois chan- ter cela, ou tu ne dois pas.”
L I N G E T E L M A
D E L I T E T A S , S O M M I
C O N V E R T I E R S , C O U E
B L E S T T E S , O R E I L L E R S ,
arlier PONTA RLIER «Les Grands Pla 03 81 38 80 68 - www.pont .grandlitier
nchants» .com
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