Journal C'est à dire 269 - Janvier 2021

Le journal gratuit du Haut-Doubs

Christophe Aubrion Votre conseiller en immobilier Tél. 06.88.12.47.06 christophe.aubrion@optimhome.com Montlebon (Haut-Doubs)

18 janvier 2021 N° 269

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUB L I C I TÉ - ANNONCE S

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S O M M A I R E

La vaccination démarre. La Ville de Morteau a aménagé sa salle L’Escale pour accueillir un centre de vaccination. Tous les seniors du Pays Horloger seront invités à s’y faire vacciner. Les premières vaccinations ont eu lieu le 13 janvier. (page 4) Hexacath reconnuemondialement. Une revue médicale américaine confirme la supério- rité de la technologie développée par cette entreprise de Morteau pour ses stents. Cocorico ! (page 12) Passion biathlon. Ce sport nordique à suspense est devenu un véritable phénomène médiatique, porté par des champions du Haut-Doubs. Reportage. (pages 32-33) Les confidences de Lilian Renaud. Le chanteur qui s’est éloigné des paillettes du show- biz continue de composer. Il prépare la sortie d’un nouvel album, toujours aussi authentique et sincère. (page 46)

Malgré un enneigement record en ce début d’hiver, certaines préparent leur mutation.

(Le dossier en pages 21 à 31)

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R E T O U R S U R I N F O

D ans ce numéro, C’est à dire consacre un dossier sur les activités “neige” dans le Haut-Doubs à l’heure où des stations comme Métabief préparent la fin du tout-neige. Où en est le Val de Morteau ? Un collectif d’environ une tren- taine de personnes, commerçants, ama- teurs de sport, bénévoles, artisans, s’est créé. Il réunit des amateurs de V.T.T., trail, ski nordique, vélo de route, vol à voile… dans le but de donner une identité “station nature” en unissant les forces vives. C’est Stéphane Meuterlos, responsable du magasin Culture Vélo, qui est à l’origine du collectif, rejoint ensuite par Romuald Philippot, en soutien : “J’ai lancé cette ini- tiative au sortir d’un hiver 2019-2020 catas- trophique. On sait que les hivers ne seront plus comme avant : il faut donc que l’activité hivernale devienne un complément de l’es- tivale, commente le commerçant. Pour cela, il faut créer une unité entre les per- sonnes et les sports pour mutualiser nos forces. Je prends l’exemple de la station “Morteau Pleine Nature” : un collectif pour l’unité des activités hiver-été

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Ça déborde toujours aux Douffrans

ÉDITORIAL

Authentique Une neige abondante, maintenue par un froid constant. Le tableau aurait pu être idyllique. Clin d’œil de la nature, ou pied de nez diront certains, les sublimes paysages enneigés qui se sont offerts aux visiteurs ces dernières semaines ont donné au Haut-Doubs des airs de fête. Sauf que… Remontées mécaniques et restaurants étant restés fermés, c’est un sacré manque à gagner pour l’économie touristique du Haut-Doubs en ce début d’hiver. Mise de côté la légi- time amertume des restaurateurs, il convient toutefois de tirer de cet épisode inédit, des enseignements positifs. À commencer par les visi- teurs et les locaux dont la plupart, en découvrant un autre rythme, d’autres activités plus lentes, plus près de la nature, sont quelque part passés du statut de “consomma- teurs de loisirs” à celui de “contem- plateurs”, arpentant des sous-bois qu’ils n’avaient peut-être jamais empruntés, redécouvrant le goût de l’effort qu’offrent les disciplines nordiques, le plaisir de la découverte que propose une randonnée en raquettes ou le simple spectacle de savourer le temps qui passe dans une région, la moyenne mon- tagne, dont on n’a jamais eu autant l’occasion d’apprécier les charmes. Ce début d’hiver hors du commun restera peut-être avec le recul comme une bénédiction pour un Haut-Doubs dont la vocation n’est sans doute pas de devenir une usine à touristes (il n’a jamais eu les moyens de cette ambition), mais de s’imposer parmi les destinations montantes du “slow tourisme”. La reconversion annoncée de la station de Métabief et de nos “petites” sta- tions locales, que nous présentons dans ce numéro, va sans doute dans ce bon sens où la recherche d’un maximum de visiteurs ne doit plus être l’alpha et l’oméga de l’am- bition touristique de ce secteur que la nature a doté de tous les atouts pour offrir une palette bien plus diversifiée d’activités que le seul ski alpin. Le retour à certaines valeurs plus authentiques est peut- être une des leçons indirectes que cette interminable pandémie inflige au monde. Il ne faut évidemment pas occulter les graves difficultés dans lesquel les el le a plongé plusieurs pans de l ’économie locale. Essayons néanmoins de regarder le bel enneigement de ce début d’hiver comme un clin d’œi l bienfai teur de la nature plutôt qu’une douloureuse pro- vocation de sa part. n Jean-François Hauser

de marche nordique qui vient de se créer. Peu de personnes sont au courant. Profitons par exemple des tracés de cette dernière pour développer le V.T.T., le trail, les ani- mations” synthétise le professionnel. Le défi aujourd’hui est de donner au Val de Morteau une identité “station été-hiver”. La seconde étape du collectif “est de ren- contrer les élus. Ils sont heureux que le projet vienne de la base pour développer notre station” indique celui qui loue depuis trois ans des skis de fond et raquettes à Gardot. Il prévoit cet été d’ouvrir - toujours à Gardot - un espace test et location de V.T.T. (dont des électriques). Les ambitions sont là, les outils également. “Nous sommes tous des amoureux de notre région et les atouts sont là” conclut-il. n Stéphane Meuterlos, commerçant à Morteau spécialisé dans le vélo et ski, à l’origine du collectif.

D ébut décembre, les rivières n’ont pas été épargnées avec une pol- lution industrielle aux métaux lourds au niveau du marais de la Tanche à Morteau puis plus tard (le 24 décembre) avec un nouvel écoulement d’eaux usées aux Douffrans, sur la commune de Grand’Combe-Chateleu. Le problème est récurrent. Il a déjà été pointé du doigt dans nos colonnes mais il persiste : il s’agit du débordement d’eaux usées dans le milieu naturel lors des périodes de fortes précipitations, et le problème est renforcé à cause d’une pompe pas assez puissante. La communauté de communes du Val de Morteau, compétente en matière d’as- sainissement, a conscience de ce “défaut” qui impacte directement ce ruis- seau affluent du Doubs : “Des travaux ont été menés pour éviter que trop d’eau parasite n’entre dans le réseau. D’autres travaux de rénovation des réseaux seront

menés en direction des Gras cette année” indique le service. Difficile toutefois de confirmer si cette pollution pourra être contenue dès cette année lors des fortes pluies. Rappelons que l’eau parasite qui ressort du réseau s’échappe dans le Doubs au lieu de rejoindre la récente station d’épuration située en aval de Grand’Combe-Chateleu. n Sur les réseaux sociaux, plusieurs personnes ont donné l’alerte après avoir remarqué de la mousse et des eaux parasites.

L’espace France services

officiellement labellisé

À l’espace France services

de Morteau, les élus et le personnel sont plutôt satisfaits du démarrage.

L e nouvel espace d’accueil du public aménagé dans les locaux annexes de la mairie et ouvert depuis le 7 décembre dernier a obtenu en ce début d’an- née 2021 son label officiel “France Services”. À la clé, un financement de l’État à hauteur de 30 000 euros sur deux ans permettant à la Ville de Morteau de financer un des postes mobilisés dans ce nouvel espace d’accueil du public. Depuis son ouverture le 7 décem- bre dernier, les lieux accueillent une trentaine de personnes en moyenne par jour. “C’est un très bon démarrage se félicite David Huot-Marchand, l’adjoint mortua- cien chargé des travaux. Malgré la période compliquée en matière de sorties et de déplacements, on s’aperçoit que ce nouveau service correspond à un vrai besoin et que la fracture numérique existe encore bel et bien concernant l’accès aux services publics.” Trois personnes - Céline, Lætitia et Maud - se relaient pour accueillir le public et le rediriger, le cas

échéant, vers le service public demandé. Au palmarès des ser- vices les plus demandés, il y a la C.A.F., puis la C.P.A.M., suivie du service cartes d’identité et pas- seports et des cartes grises. “Sachant que nous pouvons accueillir du public en provenance des autres communes du secteur” précise l’élu. La grande opération de réhabili- tation des services municipaux d’accueil du public s’est terminée mi-janvier par une dernière phase : le retour des services état civil, scolarité et déchetterie dans le hall du bâtiment principal de l’Hôtel de Ville qui a bénéficié lui aussi d’une phase de travaux. Désor- mais, un bureau d’accueil situé à l’entrée du hall permet aux agents de mieux distribuer les demandes des usagers afin d’optimiser l’ac- cueil du public. Après plusieurs mois de travaux, les services municipaux ont ter- miné leur mutation. Ne demeurent plus rue Barral que les services du C.C.A.S. n

édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80

E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : Ph. Duprez. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Janvier 2021 Crédits photos : Càd, C.C.P.M.-O.T. E Pourny, Collège Bouquet, Hexacath, Q. Joly - Jolypics, O.T.P.H. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.

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V A L D E M O R T E A U

Un président par intérim pour remettre la M.J.C. sur les rails Villers-le-Lac Et ça fonctionne. Ancien président de 1991 à 2007, Thierry Munier a repris les rênes de cette structure dont le dynamisme s’était étiolé. Plusieurs projets viennent de se concrétiser en l’espace de quelques semaines.

Une partie du conseil d’adminis- tration ici au travail avec la création d’une salle de réunion à l’étage de la M.J.C.

U ne M.J.C. et un per- sonnel dans le flou, voilà le constat fait peu avant l’automne à Villers-le-Lac. Le sujet s’est invité au conseil municipal durant lequel un élu demandait à la municipalité d’intervenir.

Cette dernière n’en a évidem- ment pas le pouvoir du fait de l’autonomie de cette structure dont le budget avoisine tout de même les 250 000 euros annuels, accueille 350 adhérents et 100 enfants pour l’accueil de loisirs et périscolaire. La voir peu à

peu s’endormir a incité des per- sonnes à se réveiller pour lui redonner un coup fouet. Les raisons de ce coup de mou semblent, ou plutôt semblaient, multiples : la crise sanitaire évi- demment, un président pas assez disponible, et un manque de cohésion au sein de l’équipe dirigeante (lire par ailleurs). L’ex-président a démissionné de son poste le 2 octobre dernier. Il a été remplacé par Thierry Munier, unVillérier qui connaît bien la maison. C’est en effet lui, qui, en 1990, a relancé la M.J.C. pour ensuite la diriger de 1991 à 2007. “J’ai bien vu que certains projets ne se concré- tisaient plus, qu’il y avait moins d’enthousiasme et d’ambiance, que les 6 employés ne savaient plus où ils en étaient” énumère- t-il. Il a accepté le poste de pré- sident… mais seulement par intérim. “Personne ne voulait reprendre la place pour gérer la boutique : je ne pouvais pas lais- ser la M.J.C. seule” dit-il. Son retour par intérim coïncide record. Enmoins d’une semaine, nous sommes parvenus à mettre en place le dispositif” commente Cédric Bôle, lemaire deMorteau. Conséquence de cettemise à dis- position de L’Escale : toutes les manifestations qui y étaient pro- grammées (notamment le conseil communautaire) devront être hébergées ailleurs. “Comme notre territoire reste fortement impacté par cette crise sanitaire, avec un taux d’incidence qui atteignait encore dans le Doubs les 285 cas pour 100 000 habitants la semaine dernière, cet enjeu est actuellement la priorité numéro 1” tranche Cédric Bôle. La vaccination dans les E.H.P.A.D., et notamment celui deMorteau, a démarré le 18 jan- vier dernier, avec des doses de vaccin distribuées par l’inter- médiaire du centre de logistique piloté depuis le C.H.U. de Besan- çon. La pharmacie de l’hôpital de Morteau, le personnel soi- gnant, et les médecins libéraux du secteur sont déjà sur le pont. “Après avoir démarré la phase 1 qui concerne les personnes fra- giles de l’E.H.P.A.D. et de l’hô- pital, la phase 2 a également été enclenchée. Elle s’adresse aux

L’ex-président témoigne Christophe Berthold a démis- sionné de son poste de président en octobre mais demeure mem- bre du conseil d’administration. “Lorsque je me suis engagé, je souhaitais insuffler de nouveaux projets car la M.J.C. était aux abois. J’ai d’abord été vice-pré- sident puis président car j’avais une vision à apporter. Ensuite, ma disponibilité s’est réduite (N.D.L.R. : il a notamment dirigé la campagne électorale de Ludo- vic Perez). Je me réjouis de voir qu’il y a du renouvellement et des projets qui se concrétisent” dit-il. n

avec la concrétisation de projets, dont la rénovation de la cour du périscolaire menée en fin d’an- née dernière puis la création d’une salle de réunion à l’étage. “Ces deux projets ont soudé les équipes. On se rend compte qu’il

En peu de temps, l’équipe a mis en place un système de gestion de l’accueil de loisirs, un paie- ment par prélèvement et prévoit la création d’un circuit touris- tique dans Villers-le-Lac avec des Q.R. codes qui donneront

des informations sur des lieux embléma- tiques, projet piloté par Yann Stauffer. L’achat d’un minibus avec l’aide de spon-

suffisait de remettre de l’huile dans les rouages” commente- t-il. La preuve : Cyril Boillon, actuel vice- président, a accepté

“Il fallait juste de l’huile dans les rouages.”

sors, le lancement d’un jardin partagé derrière la M.J.C. grâce au prêt d’un lopin de terre par un habitant, le déploiement des boîtes à livres dans les hameaux de Villers, l’animation du Repair’café et la création de cours de langues sont prévus. D’endormie, laM.J.C. passe donc à hyper-active. Tant mieux. n E.Ch.

de prendre le relais de Thierry une fois la mission d’intérim de trois mois terminée. “Je voulais bien reprendre à condition que Thierry reste…” indique Cyril Boillon qui souhaite s’investir pour “sa” commune précise-t-il. La prochaine assemblée géné- rale, sans doute en mars, doit le conforter au poste de président par un vote.

La rénovation de la cour satisfait les bambins.

Le centre de vaccination est opérationnel Morteau

A près Besançon et Montbéliard,Morteau et Pontarlier complè- tent le dispositif de La Ville de Morteau a mis à disposition sa salle L’Escale pour organiser la campagne de vaccination contre le Covid-19. Les premiers patients sont accueillis, avec une montée en puissance dès la fin du mois.

lutte contre l’épidémie de Covid- 19 en ouvrant leur propre centre de vaccination à la demande de l’Agence régionale de santé (A.R.S.). Charge à la collectivité locale de trouver un local et du matériel, l’A.R.S. fournit et coor- donne les personnes qui inter- viennent sur le site : infirmiers, médecins et personnel adminis- tratif. “Il a fallu organiser ce centre de vaccination en un temps

Sous la supervision de l’A.R.S. et de la pharmacienne de l’hôpital, une infirmière prépare les doses. Les autorités locales ont été très réactives.

ce centre de vaccination. Dans les deux cas, l’administration du vaccin est entièrement prise en charge. Dans la salle, une personne est chargée d’accueillir les patients et de remplir les formalités admi-

professionnels de santé et aux intervenants à domicile de plus de 50 ans, ainsi qu’aux pompiers locaux de plus de 50 ans. La phase 3 sera enclenchée dès la fin janvier quand la vaccination sera ouverte aux personnes de

possible. Nous pourrons recevoir des patients en provenance de l’ensemble du Pays Horloger, et même des secteurs d’Orchamps- Vennes ou du Saugeais” note Cédric Bôle. Dès que ce sera pos- sible, ce dernier affirme qu’il se fera vacciner. “Oui, je le ferai. Et s’il le faut devant les caméras ! sourit le maire. Il faut qu’on continue à donner l’exemple et à expliquer que la vaccination est l’unique solution que l’on a pour sortir de cette crise.” n J.-F.H. Pour prendre rendez-vous au centre de vaccination

nistratives. Au moins unmédecin est présent en permanence afin d’assurer la pré-visite et la surveillance des opérations, et plusieurs

plus de 75 ans. Elles sont près de 800 rien que sur Morteau. C’est à partir de ce moment- là que le centre de vac- cination aménagé à

Au moins un médecin est présent en permanence.

infirmiers sont là pour adminis- trer le vaccin. Un médecin mor- tuacien en retraite depuis peu a également proposé ses services. “Notre souhait est bien sûr qu’un maximum de personnes soient vaccinées le plus rapidement

L’Escale prendra sa vitesse de croisière progressivement” pour- suit le maire de Morteau. Ces personnes pourront au choix passer par leur médecin traitant qui les dirigera vers L’Escale, ou se rendre directement dans

de Morteau : 03 70 88 50 16

Le D r Michel Remonnay, retraité, a proposé ses services pour venir en renfort.

V A L D E M O R T E A U

En bref…

Morteau et Le Russey éligibles au programme Petites villes de demain Aménagement du territoire Cinq communes du Doubs sont retenues dans ce dispositif national apportant des moyens supplémentaires aux communes et intercommunalités pour mener à bien des projets améliorant le cadre de vie en milieu rural. Coup de pouce bienvenu.

l Horlogerie 31 400 emplois sont compta- bilisés dans l’industrie horlogère de l’Arc jurassien, un chiffre en augmentation. L’étude publiée par l’O.S.T.A.J. (observatoire de statistique transfrontalier de l’Arc jurassien) démontre que c’est évidemment dans les can- tons de Neuchâtel et du Jura que la majorité des emplois et des grandes industries horlo- gères se concentrent. L’Arc jurassien français comptabilise quant à lui 870 emplois, soit 58 % de l’horlogerie française. Un frontalier sur trois est actif dans ce secteur. La crise sani- taire liée à une crise écono- mique a nécessité des réduc- tions d’horaires de travail : 12 800 personnes ont été tou- chées. l Le Russey La communauté de communes du Russey a trouvé une solution pour placer son écran d’infor- mation visant à promouvoir le tourisme à l’échelle locale, ce dernier ne pouvant plus être installé sur la devanture de La Poste. Désormais installé dans le hall de la Maison des Ser- vices au Russey, il est visible depuis l’extérieur.

Parmi les projets

soutenus par le dispositif, les futurs travaux au Château Pertusier.

L ancé en octobre dernier, le programme Petites villes de demain a pour objectif de conforter le rôle majeur des bourgs-centres dans la transition écologique et l’équilibre territorial. Il s’adresse donc uniquement aux villes de moins de 20 000 habitants. Un autre dispositif : Action Cœur de Ville s’applique déjà aux col- lectivités de taille supérieure. Petites villes de demain concerne 1 000 communes et communauté de communes en France qui se répartiront une enveloppe de 3 milliards d’euros jusqu’en 2026. La liste des lauréats en Bour- gogne-Franche-Comté a été dévoilée le 11 décembre dernier. Elle comprend 104 petites villes, rassemblant 109 communes. À l’échelle de l’arrondissement de Pontarlier, on retrouve cinq bénéficiaires, à savoir Morteau,

Le Russey, Frasne, Levier et Valdahon. “Nos projets corres- pondent aux orientations du programme qui s’articulent autour de l’aménagement urbain, de la rénovation de l’ha- bitat, du patrimoine, du soutien au commerce, à l’artisanat, des mobilités douces, de la culture. On colle bien au dispositif. Cela va nous permettre de bénéficier

de travailler à la réhabilitation du quartier de la Glapiney où la commune est propriétaire de 70 % du bâti. Plus aucune ville soucieuse de son empreinte car- bone n’échappe à la rénovation énergétique de son patrimoine bâti. “Dans le cadre du Plan Cli- mat Air-Énergie Territorial, on compte mener une action de type O.P.A.H. qui favorise la réhabi-

prévu de s’engager pour renfor- cer la saison culturelle. Cédric Bôle évoque l’envie de créer une Micro-folie dans un lieu où pour- ront être numériquement expo- sés les chefs-d’œuvre des col- lections des grands musées nationaux. La satisfaction est également de mise au Russey. “Ce pro- gramme, c’est une opportunité et un énorme coup de pouce. Il reste maintenant à peaufiner le projet” , confie Manuela Ram- baud, maire du Russey. La com- mune entend poursuivre le chantier déjà bien engagé de la revitalisation du centre-bourg en y associant des éléments de sécurisation et un réseau de pistes ou bandes cyclables. De quoi permettre de relier le cen- tre-bourg à la zone commerciale. “L’un ne va pas sans l’autre. On ne peut pas dissocier ces deux pôles qui participent à l’attrac-

tivité du Russey. Conforter la centralité du Russey, c’est lui donner les moyens d'accueillir dans les meilleures conditions les enfants en milieu scolaire.” L’occasion d’évoquer le projet majeur dumandat. “On travaille sur un projet d’extension ou de construction d’une nouvelle école qui disposera d’une cantine où l’on privilégiera dans la mesure du possible des produits locaux, je pense par exemple aux pro- duits laitiers.” Rénovation énergétique des bâti- ments publics, accompagnement des acteurs économiques sur le numérique, déploiement de la fibre sur tout le territoire notam- ment les écarts : autant de pro- jets susceptibles d’être pris en compte dans le dispositif Petites villes de demain. “N’oublions pas qu’il s’agit toujours de projets de territoire pour les habitants” , souligne Manuela Rambaud. n

d’accompagnements sur des actions portées par la ville ou l’inter- communalité” , explique Cédric Bôle, maire de Morteau. L’occasion de revenir

litation de logements vacants car trop vétustes.” La liaison Morteau- Montlebon, le chemin des rencontres et le déploiement d’un

“Pour nous, c’est un énorme coup de pouce.”

sur quelques éléments structu- rants du programme de cam- pagne. Et de citer au chapitre patrimonial, le regroupement des musées de la montre et de l’horlogerie au château Pertusier avec les travaux induits. L’amé- nagement urbain, c’est le projet

réseau de pistes cyclables figu- rent au menu des mobilités douces. La commune veut aussi accompagner les commerçants du centre-ville et des zones pour gagner en efficacité digitale. Côté culture, même si l’horizon est encore bien sombre, il est

Plus qu’un entraînement par semaine pour le club de foot Morteau-Montlebon Le couvre-feu à 18 heures contraint les clubs à réduire de façon importante les entraînements des joueurs. Tout est décalé au samedi matin pour le F.C. Morteau-Montlebon.

Vaccination Cédric Bôle milite pour que le Doubs soit prioritaire Le maire de Morteau estime que les départements soumis au couvre-feu à 18 heures devraient bénéficier d’une vaccination anticipée. “Ce couvre-feu anticipé réduit quasiment à néant toutes les activités des clubs qui pouvaient encore s’entraîner à l’extérieur. La mesure fragilise encore plus les bars, brasseries, restaurants qui se battaient pour proposer de l’emporter. C’est la double peine. Je ne souhaite pas que ces restrictions se prolongent. Avec d’autres maires locaux, on s’est ému de cette situation auprès du préfet. Nous souhaiterions que le Doubs soit prioritaire pour la vaccination.” Un point de vue partagé par l’association des maires du Doubs et son président Patrick Genre, premier édile de Pontarlier. n

D éjà compliquée par le second confinement, la saison de foot ama- teur est en passe de devenir avec le couvre-feu un vrai casse-tête pour la Fédération et les clubs. D’autant plus quand

ces derniers doivent s’adapter au couvre-feu à 18 heures, rédui- sant à néant toute possibilité d'entraînement nocturne. “Comme la plupart des joueurs travaillent jusqu’à 18 heures, on va devoir décaler les entraîne-

une seule séance hebdomadaire programmée le samedi matin. Cerise sur le gâteau, l’arrivée de la neige limite aussi la surface de jeu. “Avant la neige, on avait posé un système de bâches qui couvre environ 1/8 ème de la sur- face du terrain synthétique. Il suffit alors de balayer la neige pour libérer de l’espace. Si l’on ajoute que tous les contacts sont interdits à cause des mesures sanitaires, on peut difficilement s’entraîner dans de pires condi- tions” , déplore le président, conscient néanmoins qu’une pos- sibilité d’entraînement subsiste dans le football amateur, ce qui n’est pas le cas pour d’autres sports collectifs indoor. Le cocktail Covid, couvre-feu et neige complique ainsi tout le travail de préparation du coach Sébastien Mazzotti et de ses

ments sur le week-end” , observe Fabien Bez, le président du Foot- ball Club Morteau-Montlebon. En lieu et place des trois entraî- nements du mardi, mercredi et vendredi, les joueurs de l’équipe première se retrouveront pour

cateurs. Débutée en août, la saison a été suspendue après cinq rencontres. “On est classé à la 7 ème place d’une poule de 14 clubs. C’est conforme à nos attentes sachant qu’on vise le maintien à ce niveau-là.” Le F.C. Morteau-Montlebon est toujours en lice en Coupe de France et devait affronter pour le 6 ème tour Cosne-sur-Loire en octobre dernier. Match reporté on ne sait pas quand, à l’image d’une saison particulièrement opaque. n

joueurs qui ont des contrats fédé- raux et sont autorisés à s’entraî- ner comme les pros.” Un avantage sportif mais pas forcément économique par les temps qui courent. En faisant

adjoints. De quoi géné- rer un certain malaise entre les clubs comme Morteau-Montlebon qui évolue enNationale

le choix de privilégier des joueurs locaux amateurs, le F.C. Mor- teau-Montlebon limite les dégâts. Le club

“On s’entraîne dans les pires conditions.”

3 où l’on retrouve les réserves professionnelles de Sochaux et Dijon qui ont tout loisir de s’en- traîner en journée. “On pourrait même ajouter à cette liste les

emploie néanmoins sept per- sonnes à temps partiel dont le coach, soit 2,5 équivalents temps plein auxquels s’ajoutent quatre apprentis en formation d’édu-

Les joueurs du F.C. Morteau-Montlebon n’ont plus qu’une seule séance d’entraînement par semaine le samedi matin.

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V A L D E M O R T E A U

Défense des frontaliers : Alain Marguet a passé le flambeau Morteau

Le défenseur des travailleurs frontaliers a quitté la présidence de l’Amicale des Frontaliers après 18 ans à la tête de l’association, et plus de cinquante ans d’enga- gement pour cette cause.

le droit d’option des frontaliers enmatière d’assurancemaladie. “Nous n’avons pas pu faire enten- dre raison au gouvernement mais nous aurons tout fait pour réussir. Cet épisode fait partie de mes grands regrets” reconnaît avec le recul Alain Marguet. Pendant ses dix-huit années de mandat à la tête de l’Amicale, Alain Marguet aura porté la bonne parole des frontaliers auprès de 540 communes de la bande frontalière et visité 400 entreprises suisses. “Je me suis toujours attaché à créer des pas- serelles entre les autorités fran- çaises et suisses pour faciliter les démarches administratives et la protection des frontaliers sur le plan social, de la santé, ou du point de vue des ressources humaines” note l’ex-président. À 72 ans, Alain Marguet laisse une association aux mains de son successeur, Michel Rivière, et une mutuelle à son nouveau président, Michel Morel, toutes deux avec des finances saines et une expertise renforcée dans les domaines juridiques et sociaux. “Je souhaite pleine réussite àmes successeurs, je remercie les admi-

nistrateurs pour leur confiance pendant toutes ces années, le per- sonnel également, ainsi que tous les partenaires qui nous ont aidés à grandir tout au long de ces années pendant tout ce temps.” AlainMarguet, Sauget de cœur, ne reste pas inactif. Le jeune retraité est toujours conseiller départemental du canton d’Or- nans jusqu’aux prochaines élec- tions normalement prévues en juin prochain. La défense du ter- ritoire est toujours son fil conduc- teur. n J-.F.H.

Q uand il a pris la tête de l’Amicale des Fron- taliers en 2002, la tâche n’était pas sim- ple. Alain Marguet succédait alors à un prédécesseur au carac- tère bien trempé, Roger Tochot, qui avait travaillé sans relâche pour défendre la cause des fron- taliers. Pour le travailleur fron- talier qu’il était, cadre dans l’in- dustrie, lamission était d’autant délicate qu’un de ses premiers challenges avait été de réconcilier l’Amicale avec les services fis- caux, époque où les relations étaient très tendues. “Ça a été compliqué, mais je me suis atta- ché dès le départ, en lien avec les autorités, à définir un véritable statut du travailleur frontalier” se souvient Alain Marguet. Le président de l’Amicale est arrivé à la tête de l’association au moment où entraient en vigueur les accords bilatéraux entre la Suisse et l’Union euro-

Alain Marguet quitte l’Amicale des Frontaliers après plus de 50 ans d’engagement et 18 ans de présidence.

péenne qui ont eu pour consé- quence de libéraliser les condi- tions d’accès au travail en Suisse pour des milliers de nouveaux frontaliers.En parallèle de l’essor du travail frontalier, l’Amicale et laMutuelle qui lui est associée ont alors connu un véritable boom du nombre de leurs adhé- rents. “Nous avons alors créé huit nouveaux bureaux, entre Bâle et Thonon-les-Bains, en passant par le Haut-Doubs et le Haut- Jura. LaMutuelle La Frontalière quant à elle a compté jusqu’à 16 000 adhérents, générant un chiffre d’affaires de 22 millions d’euros” rappelleAlainMarguet, officiellement retraité depuis fin octobre dernier. La présidence d’Alain Marguet à la tête de l’Amicale s’est accom- pagnée de ce genre de satisfac- tions, mais aussi de quelques désillusions comme le combat acharné mené jusque dans les ministères à Paris pour défendre

Urbanisation

L’artificialisation des sols toujours galopante La Cour des Comptes déplore l’artificialisation des terres agricoles et l’arrivée de sociétés qui spéculent sur les terrains. Elle formule des recommandations pour enrayer un phénomène qui n’épargne pas le Haut-Doubs. Le président de la Safer du Doubs témoigne.

culteurs, elles permettent éga- lement aux agriculteurs d’ac- céder à des parcelles à des prix raisonnables. Mais depuis quelques années, elles se font court-circuiter . “Nous sommes des gendarmes, certes, mais il faut nous donner les armes…” image Éric Liégeon. Quel est le problème ? “Des parts de sociétés avec à leurs têtes des personnes (très souvent des non- exploitants) achètent les terres. Ce sont parfois des fonds de pen- sion. Une fois propriétaires du foncier, ces sociétés font appel à des entreprises pour cultiver des terrains ou revendent les terres, précise Éric Liégeon. Ces ache- teurs ont bien compris ce fonc- tionnement qui échappe à la Safer car nous ne pouvons pas préempter. Il nous faut une loi” indique le représentant. Le Doubs est touché par ce phé- nomène mais de manière moins importante que le vignoble ou Cela avait d’ailleurs valu une intervention au plus haut som- met de l’État. La crise sanitaire a rappelé l’importance de la sécurité de l’approvisionnement alimentaire et dumaintien d’une agriculture forte et qualitative. Dans ce contexte, la préservation des terres agricoles est essen- tielle. Faut-il pour cela limiter la croissance économique ? “Je dis que l’on peut faire des éco- nomies de terres agricoles lorsque on voit l’étalement des centres commerciaux et des parkings” , précise Éric Liégeon, qui est aussi conseiller communautaire. Un autre procédé l’interroge : la création de panneaux photo- voltaïques sur le sol qui tend à se développer. “Attention à ne pas perdre de la terre agricole” prévient-il. En matière d’arti- ficialisation, le pragmatisme doit être de mise. n E.Ch. les terres céréalières. “On se souvient de l’exemple de 2 000 hec- tares de terres agri- coles vendues à des Chinois” poursuit le représentant agricole.

E n dix ans en France, l’équivalent d’un département comme le Nord a été bétonné, soit 596 000 hectares de terres agricoles en moins. Étalement urbain, construction de zones économiques, développement des transports et infrastructures sont les premières raisons de l’artificialisation, l’autre étant la spéculation foncière. Le Haut-Doubs n’est pas épar- gné, avec une partie des terres, pas les moins fertiles, qui ont été artificialisées : “Par rapport à nos voisins européens, on ne parvient pas à freiner cette arti- ficialisation des sols qui devient galopante” regrette Éric Liégeon, président de la société d’amé- nagement foncier et d’établis- sement rural (Safer) du Doubs et agriculteur à Courvières. La

Cour des Comptes a publié un référé en novembre dernier à destination du Premier ministre en ciblant trois recommanda- tions à l’État français : accélérer et achever d’ici 2023 la mise en place de l’observatoire de l’ar- tificialisation des sols, définir un cadre d’intervention des Safer sur les parts sociales de société et regrouper, c’est plus technique, la fédération des Safer de France avec les euro- péennes.

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“Nous sommes des gendarmes, mais donnez- nous des armes.”

Les Safer chargées de la régulation du foncier que l’on pensait toutes puissantes - car capa- bles de préempter - semblent démunies.

Mises en place pour réguler le foncier ou éviter la création de méga-s exploitations pour assu- rer l’installation des jeunes agri-

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V A L D E M O R T E A U

Habitat 25 construit 16 logements à Villers-le-Lac, 20 à Charquemont Villers-le-Lac Le bailleur social multiplie les projets en ce début d’année 2021 que ce soit dans les constructions neuves ou dans les réhabilitations énergétiques de logements comme à Pierrefontaine-les-Varans.

En bref…

Habitat 25 et Néolia ont fusionné Habitat 25 et Néolia 25 se sont regroupés comme la loi E.L.A.N. le demande. Habitat 25 a fait le choix d’une société anonyme de coordination (S.A.C.). “Cela permet de conserver son statut d’Office public, garantir sa liberté d’action. Ce n’est ni une fusion, ni une préfiguration à une fusion” précise Christine Bouquin la présidente du Département. Le Parti communiste du Doubs y voit “un cadeau fait au privé.” “La structure de la société de coordination (S.A.C.) ne signifie en aucune façon une dépossession d’Habitat 25 et les garanties juridiques figurant dans les statuts en témoignent” argu- mente le Département. Pour les locataires d’Habitat 25, l’opération est transparente : leur bailleur reste le même ainsi que leurs inter- locuteurs au quotidien (gardiens, agences de proximité). n

l Racontotte Le numéro 115 de La Racontotte, le trimestriel consacré à la nature et aux traditions comtoises, est sorti. Au sommaire de ce numéro, parmi d’autres, des articles sur les cabinets de lecture en Franche- Comté, Victor Hugo et l’horlogerie et une rubrique sur le patois régio- nal. En vente 6 euros dans tous les kiosques. l Frontaliers Charges sociales des frontaliers : accord prolongé. Durant la crise sanitaire, la France et la Suisse avaient convenu d’une pratique commune concernant le paiement des cotisations aux assurances sociales afin de maintenir les droits et la protection sociale des tra- vailleurs frontaliers. Cette appli- cation flexible des règles d’assu- jettissement a été prolongée jusqu’au 30 juin 2021. Cela signifie pour les frontaliers qu’ils sont tou- jours assujettis aux assurances sociales suisses peu importe s’ils exercent ou non en télétravail en raison de la situation liée au coro- navirus. Pour toute question concernant leurs cotisations, les travailleurs frontaliers en Suisse peuvent contacter le C.N.T.F.S. du lundi au vendredi, de 9 heures à 17 heures, au 0 806 807 713 (service gratuit + prix d’un appel).

L e bailleur social Habitat 25 poursuit l’accroisse- ment et réhabilitation de son parc de loge- ments dans une perspective de développement durable. “Les principaux projets de construc-

À Villers-le-Lac, les opérations vont débuter dans quelques semaines. Elles s’annoncent d’importance : rue des Aubé- pines, 16 appartements sur un terrain libéré par la démolition d’un immeuble d’Habitat 25 vont sortir de terre.À Pierrefontaine- les-Varans, rue des Noisetiers, une réhabilitation complète, y compris thermique, de 11 pavillons est engagée avec un chan- gement du mode de chauffage : les loca- taires vont passer de l’électricité au pro- pane. La livraison est prévue en 2022. Des programmes sont aussi à l’étude àValdahon, Septfontaine et Avoudrey. Parmi les opéra- tions de rénovation, “toutes s’ins- crivent dans cet objectif de construction durable et bénéfi- cient du label Bâtiment basse

consommation rénovation” , insiste l’agence. Levier est concerné avec la réhabilitation de 20maisons en cours (livraison 2021), Amancey (14 maisons), Pontarlier (rue du Lycée - réno- vation de 67 appartements) et enfinMouthe avec la rénovation de 12 appartements pour un démarrage cette année.

maisons individuelles et six loge- ments intermédiaires. Les tra- vaux doivent s’achever au pre- mier trimestre 2021. Neuf appartements seront créés dans l’ancienne Poste, toujours à Char- quemont” détaille Habitat 25.

tion sur le territoire de l’agence de Pontarlier concernent Char- quemont avec la création de 11 logements rue des Capucines sur un terrain libéré par la démo- lition d’un immeuble d’Habitat 25 en 2016. Ici, il s’agit de cinq

Office public de l’Ha- bitat du Département du Doubs qui a fêté son centième anniver- saire en 2019,Habitat 25 gère 10 000 loge- ments sur 106 com-

Habitat 25 gère 10 000 logements.

munes. L’agence de Pontarlier emploie 20 personnes et gère 1 947 loge- ments situés dans le Haut- Doubs, le Pays Horloger, la Com- munauté de Communes des Portes duHaut-Doubs et la par- tie orientale de la Communauté de Communes Loue-Lison. n

Cinq maisons individuelles sont en cours de construction à Charquemont. À Villers-le-Lac, les travaux rue des Aubépines démarrent dans quelques semaines.

V A L D E M O R T E A U

Les raisins de l’amitié de Santé Lénardon Villers-le-Lac

Population

Le Haut-Doubs porte le dynamisme

démographique du département

E ntre 2013 et 2018, la population a continué d’augmenter dans le Haut-Doubs mais de façon moins forte que durant la période 2008-2013. L’I.N.S.E.E. a publié les popu- lations légales et sans surprise, le Haut-Doubs demeure le sec- teur le plus actif en termes d’augmentation de sa popula- tion dans une région qui perd des habitants. Le Doubs - avec la Côte d’Or - est le seul des huit départements qui gagne des habitants, soit 8 134 habi- tants supplémentaires entre 2013 et 2018 pour arriver à 541 454 Doubistes. “Cela s’ex- plique notamment pour le Doubs par la proximité de la Suisse où une population plus jeune vient s’installer pour travailler” L’évolution de la population dans le Haut-Doubs a mar- qué un coup d’arrêt entre 2013 et 2018 mais la dynamique demeure posi- tive. Le Doubs continue de gagner en population grâce à la bande frontalière mais dans l’ensemble la région se dépeuple.

S anté Lénardon a préparé son jardin pour l’hiver. Juste avant les grands froids, il a cueilli les dernières grappes de raisin sur la vigne qui recouvre la tonnelle derrière sa maison de Villers-le-Lac. Il ne s’agit pas de n’importe quel raisin, mais du fragola (fraise en français) ! Ce fruit né du cépage Uva fragola pousse essentiellement dans la région duFrioul, au nord-est de l’Italie, le pays d’origine de Santé Lénardon. Ce raisin qui le relie à sa terre natale est caractérisé par son goût de fraise, quelle que soit la couleur des grains. Dans le Frioul, les vignerons en font du vin, le Fragolino, qui conserve des arômes mar- qués de fraise des bois. La pro- duction de ce nectar est mar- ginale comparé aux grands crus italiens. Pour Santé Lénardon, 77 ans, le plaisir est de partager sa production annuelle de quelques dizaines de kilos avec ses amis, toujours surpris de goûter à la curiosité naturelle du fragola. Il faudra attendre la saison prochaine pour en savourer de nouveau la pulpe. n

Villers-le-Lac est une commune dont l’évolution démographique a été la plus importante entre 2013 et 2018.

celles qui sont proches de l’ar- rondissement de Pontarlier. Dans les communes, les aug- mentations sont plus ou moins marquées. Morteau comptabi- lise 6 894 personnes (population municipale), soit 89 de plus qu’en 2013, Montlebon 2 109 (+ 65), Villers-le-Lac 5 090 (+ 410), Grand’Combe-Chateleu 1 487 (+ 55), Gilley 1 680 (+ 90), Les Fins 3 171 (+ 149). C’est donc Villers-le-Lac qui enregis- tre le bond le plus fort. Avec 2 807 807 habitants au 1 er janvier 2018, la Bourgogne-

explique le directeur de l’I.N.S.E.E. Cette population ne vient pas s’installer dans les principales villes mais dans les villages environnants. Les communau- tés de communes du Pays Maî- chois (18 604 habitants en 2018), duVal deMorteau (20 756 habi- tants), du Russey (6 688 habi- tants), de Sancey-Belleherbe (5 515 habitants), des Portes du Haut-Doubs (26 166 habi- tants) gagnent toutes de la population, soit environ 1 % entre 2013 et 2018. Idem pour

Franche-Comté rassemble 4,3% de la population de France métropolitaine. Conséquence du vieillissement de la popula- tion, son solde naturel est quasi- nul sur cinq ans, les décès l’em- portant sur les naissances depuis 2015. Le soldemigratoire est, lui, déficitaire depuis près de 10 ans. Entre 2013 et 2018, quatre des huit départements sont en décroissance démographique. Le Doubs et surtout le Haut- Doubs font figure de locomotive. Jusqu’à quand ? n

Santé Lénardon partage le raisin qu’il cultive avec ses amis et ses voisins.

V A L D E M O R T E A U

Morteau

Toutes

Hexacath, la référence mondiale des stents coronaires L’étude récemment publiée dans une revue médicale américaine confirme la supériorité de la technologie de stent coronaire bioactif mise au point dans l’unité de production Hexacath à Morteau et utilisée dans le traitement des crises cardiaques. Cocorico.

Les stents sont

C’ est un peu la victoire de David contre Goliath. Du petit fabricant francais qui du haut de ses 35 collaborateurs et 10 millions d’euros de chiffre d’affaires dame le pion à des géants américains dont les chif- fres d’affaires se déclinent en milliards de dollars. En effet, c’est dans le prestigieux Journal American College of Cardiology que vient de paraître

l’étude démontrant la supériorité clinique dans le syndrome coro- naire aigu, à savoir la crise car- diaque, de la technologie de stent coronaire bioactif développée par la société Hexacath basée à Rueil-Malmaison et réalisant à Morteau ses activités de fabri- cation les plus sophistiquées. “C’est la première fois qu’une société française spécialisée dans

cette étude, un patient recevant un stent bioactif Hexacath a 52 %moins de risque d’avoir un événement grave de type décès cardiaque, ré-infarctus et sai- gnement majeur dans les 18 mois suivant son intervention qu’un patient traité par stent pharmacologiquement actif libé- rant de l’évérolimus. Cette première médicale consa-

fabriqués en salle blanche dans l’unité de production Hexacath installée dans les locaux de l’ancienne usine Cattin à Morteau (photos Hexacath).

cre aussi le savoir-faire micromécanique du Haut-Doubs horloger. Spécificité qui fut d’ail- leurs à l’origine de l’im- plantation de l’unité de production Hexa-

le stent cardiovascu- laire obtient une telle reconnaissance. Cette étude internationale concernait 1 500 patients” , se félicite Yannick Giraud-Sau- veur.

Un vrai s avoir-faire local en micro- mécanique.

espérer des lendemains heureux pour Hexacath. “Cette reconnais- sance ouvre de nouvelles pers- pectives et doit attirer l’attention des centres français disposant déjà de cette technologie mais faisant jusqu’à ce jour la part belle au dispositif des sociétés américaines ayant des moyens financiers sans commune mesure avec les nôtres. La crise du Covid a mis en relief la dépendance cruciale de la France vis-à-vis

tivité de l’économie horlogère suisse” , poursuit Yannick Gui- raud-Sauveur. L’équipe mortuacienne a donc développé des procédés de fabri- cation ultra-sophistiqués pour mettre au point la technologie de stents enrobés d’oxyde bioactif de titane aux propriétés anti- agrégantes et anti-inflamma- toires. La supériorité du stent coronaire bioactif français sur la technologie américaine laisse

de pays étrangers comme la Chine pour les masques ou les États-Unis pour le vaccin. Nous espérons donc que le gouverne- ment français appelle à plus de souveraineté nationale au niveau de son industrie médicale et que des sociétés comme Hexacath soit enfin reconnues à leur juste valeur par les médecins et les institutions” , suggère Yannick Giraud-Sauveur. n F.C. Qu’est-ce qu’une classe coopérative ? Ces projets s’inspirent des pédagogies Freinet et Institu- tionnelle, des pédagogies avant tout centrées sur l’enfant et la coopération en classe. Une classe coopérative est une classe où l’élève est considéré comme citoyen et acteur de son apprentissage. En effet, dans ces classes, l’enseignant n’est pas la seule source du savoir. Ce n’est pas uniquement sa classe, c’est aussi celle des élèves qui la composent. Avec une classe coopérative, les élèves apprennent en s’entrai- dant, en allant chercher des informations par eux-mêmes, en conduisant des projets et en s’exprimant par différents canaux. Les principales valeurs de ces classes sont le respect, l’entraide et la solidarité. n

cath à Morteau. “Gilles Asher qui a fondé l’entreprise en 1996 est un ardent défenseur duMade in France. Il souhaitait aussi profiter de cette expertise unique en son genre. On trouve encore de la main-d’œuvre hautement qualifiée dans le Val de Morteau même si on doit faire de gros efforts pour lutter face à l’attrac-

S’il se montre satisfait, le direc- teur général d’Hexacath ne cache pas sa frustration en constatant le peu d’écho médiatique généré autour de cette victoire de l’in- dustrie médicale française à l’heure même où l’on se déses- père de la fuite ou de la dispa- rition de nos savoir-faire. Dans

Le fameux stent enrobé d’oxyde bioactif de titane.

Morteau et Villers-le-Lac

Les classes coopératives portent bien leur nom Tous les élèves de 5ème du collège Jean-Claude Bouquet, sites de Morteau et Vil- lers-le-Lac, ont intégré cette année une classe coopérative. Avec à la clé, plusieurs actions de solidarité qui se sont concrétisées en fin d’année.

D ans le cadre des classes coopératives mises en place l’an- née dernière et généralisées cette année à toutes les classes de 5 ème de l’établissement, de belles actions solidaires ont vu le jour en cette fin d’année au collège Jean-Claude Bouquet Val de Morteau sur ses deux sites de Morteau etVillers-le-Lac. “Habi- tuellement, une collecte est orga- nisée lors du cross du collège mais comme il n’a pas pu avoir lieu cette année, les élèves ont organisé une collecte au sein même du collège” indique la direction. Dans l’esprit de la

classe coopérative, les petits 5 èmes se sont ensuite organisés de façon à ce que chaque élève ait un rôle : contacter les bénévoles

la lessive écologique avec de la cendre et de l’eau de pluie, facile à utiliser et à fabriquer (grâce à la recette jointe à la lessive).

des Restos du cœur, rédi- ger des mails, réaliser des affiches pour infor- mer les collégiens, se pro- curer des cartons, orga- niser la collecte… “Ce

“Le magasin Rième a généreusement fourni des bouteilles en verre pour la stocker afin que cette lessive soit également zéro déchet.”

La 5 ème génération est déjà prête.

La troisième action a consisté à préparer et expédier des cartes de fin d’année à des enfants hos- pitalisés aux États-Unis. “Cette autre action concernait les sec- tions bilangues. Elle a permis de concilier la solidarité à l’usage de la langue anglaise.” Grâce à l’association “Cards for Hospi- talized Kids”, 15 élèves de la sec- tion bilangue de 5 ème C du collège Bouquet (site de Villers) ont pu apporter un peu de joie à ces enfants américains gravement malades qui n’ont pas pu passer les fêtes de fin d’année chez eux. “On peut aussi noter la mobili- sation des élèves internes du col- lège qui ont pu réaliser de jolies cartes de vœux à destination des résidents de l’E.H.P.A.D. de Mor- teau sous l’impulsion de leurs assistants d’éducation.” Enfin, d’autres collégiens ont répondu présents au projet lancé par le réseau solidaire “Comme Une Envie de Vivre Autrement en Franche-Comté”. Ce collectif, qui propose des actions solidaires tout au long

système de classe coopérative permet à certains élèves de leur redonner confiance en eux, de s’entraider entre eux également” ajoute la direction. Une autre classe coopérative, celle des 5 èmes 2, a appuyé ce pro- jet en fabriquant pour les béné- ficiaires des Restos du cœur de

de l’année, a récemment porté un projet consistant à collecter des boîtes de Noël pour les plus démunis en Franche-Comté. Chacun a confectionné une boîte cadeau contenant un vêtement chaud, une friandise, un produit de beauté, une activité loisir et un mot doux afin d’apporter réconfort et chaleur aux per- sonnes démunies. Au total, 600 boîtes ont été collectées et dis- tribuées dans leVal de Morteau, notamment par les Restos du cœur, la Banque Alimentaire, le Secours Catholique et Emmaüs. n J.-F.H.

Des cartes de vœux pour des étudiants américains hospitalisés.

De la lessive écologique à destination des bénéficiaires des Restos du cœur.

Ou encore des boîtes cadeaux pour les Restos également. Ces classes coopératives, c’est du concret.

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