Journal C'est à dire 266 - Octobre 2020
Le journal gratuit du Haut-Doubs
Orchamps-Vennes depuis 1945
JUSQU’AU 10 OCTOBRE 2020
28 septembre 2020 N° 266
Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr
1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUB L I C I TÉ - ANNONCE S
UN LOISIR DE PLUS EN PLUS CONTESTÉ LA CHASSE DANS LE VISEUR
S O M M A I R E
Le Doubs a encore disparu. Pour la troisième année consécutive, l’eau a disparu du lit du Doubs entre Montbenoît et Villers-le-Lac. Les élus en appellent aux économies. (page 6) Mesures sanitaires renforcées Le préfet a resserré la vis depuis que le Doubs est passé en zone rouge. Le port du masque est de plus en plus recommandé. (page 12) Une agricultrice à Paris. Catherine Faivre-Pierret, exploitante à Villers-le-Lac vient d’être nommée au bureau de la F.N.S.E.A. à Paris. Parcours. (page 16) Patrick Bohard défie les lois. Le sportif de Villers-le-Lac vient de battre un nouveau record d’endurance. Qu’est-ce qui le fait courir ? (page 51)
(Dossier en pages 21 à 25)
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ÉDITORIAL
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. “Re-Bon” : la recyclerie s’est choisi un nom
Entre-soi Les chasseurs contre les défenseurs des animaux. Les agriculteurs contre les écologistes. Les gilets jaunes contre la majorité silencieuse. L’au- torité de l’État contre les casseurs. Le dénominateur commun à tout cela, c’est un dialogue devenu impos- sible. Les discussions sereines, les controverses argumentées, les échanges constructifs, les débats nourris n’existent plus. La fracturation de la société traverse aujourd’hui toutes les professions, toutes les catégories sociales, toutes les causes. Nous l’illustrons encore dans ce numéro à travers un dossier consacré à la chasse contre laquelle il est devenu de bon ton de tirer à boulets rouges, comme c’est devenu unemode de se défouler sur les agri- culteurs. Le bashing - en français le dénigrement - est lemode opératoire le plus efficace pour décrédibiliser une cause avant même qu’elle ait tenté de prendre la parole pour se défendre. Les réseaux sociaux n’ont rien arrangé à ce phénomène qui n’est pas nouveau. Car les personnes actives sur ces réseaux se nourris- sent des arguments de ceux qui par- tagent leurs opinions et deviennent ainsi persuadés de détenir la seule vérité. L’explication est simple : cet entre-soi est alimenté par les algo- rithmes des réseaux sociaux, pro- grammés de telle sorte qu’ils alimen- tent une pensée qui tourne en rond : on est “ami” uniquement avec ceux qui pensent comme nous. Comment dès lors apprendre à douter, réfléchir, se poser et analyser, bref, les bases du raisonnement ? C’est devenu impossible. Alors on sombre dans la caricature en assimilant sans nuance les chasseurs à des vian- dards, les agriculteurs à des pol- lueurs, les gilets jaunes à des “beaufs” et partant, l’autorité de l’État à une dictature. Cette déstructuration pro- gressive de la pensée, ce nivellement par le bas des idées, cet anéantis- sement du débat sont sans doute la cause de l’instabilité grandissante de nos démocraties, France com- prise, où le dégagisme devient la règle, la désobéissance un art de vivre et la polémique stérile unmode d’expression. Nous restons persua- dés qu’en ouvrant des débats tels que nous le faisons chaque mois à travers nos dossiers rédactionnels, nous refusons, à notre petit niveau, de céder à la facilité d’une vision manichéenne de la société. n Jean-François Hauser
L e Journal C’est à dire a déjà consacré plusieurs articles au thème des déserts médi- caux. Morteau est concerné puisque sur les 10 médecins généralistes en exercice en 2019, 50 % seront partis ou en retraite d’ici deux ans, et “il est nécessaire de retrouver 1,5 à 2 nouveaux praticiens pour remplacer 1 pra- ticien actuellement en poste” indique la mairie qui va transfor- mer une ancienne maison d’ha- bitation qu’elle a acquise en février 2015, au 6, rue du Bois- Soleil, pour en faire un lieu d’hé- bergement à destination des étu- diants en médecine en stage. Le lieu est situé à quelques hecto-
mètres de l’hôpital de Morteau. Des spécialistes qui viendraient pour des consultations régulières, voire d’autres professionnels de santé, pourraient en bénéficier. La mairie a estimé la rénovation à 600 000 euros, somme qu’elle prendra à sa charge. “Ce nouveau lieu d’accueil devra être adapté au public visé, attractif, chaleureux et moderne” poursuit la collectivité qui doit choisir un nom à la future bâtisse. L’objectif étant évidem- ment de faire connaître aux futurs médecins les avantages et les beautés du Val de Morteau pour qu’ils viennent s’installer une fois leur diplôme en poche. n
A près avoir lancé une grande consultation publique autour du nom de la future recyclerie de Maîche, ce sont donc les citoyens qui ont tranché par leur vote. La recyclerie sera baptisée “Re-bon”. “Derrière ce nom, il faut y voir plusieurs sym- boles, note Céline Renaud, res- ponsable du projet et sans doute future directrice de la recyclerie.
L’idée de rebondir pour la dizaine de personnes en insertion qui tra- vailleront à la recyclerie. L’idée de rebond également pour les objets qui connaîtront une deuxième vie. La notion de rebon- dir est présente aussi dans le fait que ce genre d’équipement peut inciter les consommateurs à chan- ger de comportement” illustre- t-elle.
La crise sanitaire a quelque peu chamboulé le calendrier de réa- lisation du chantier de la recyclerie dont la construction est en cours vers le stade des Tuileries et à proximité de la déchetterie de Maîche. Si bien qu’au lieu d’ouvrir cet automne comme prévu ini- tialement, la recyclerie “Re-Bon” devrait être opérationnelle au pre- mier semestre 2021, avant l’été. La recherche d’un nom de bap- tême pour la recyclerie auramobi- lisé plus de 500 personnes qui ont formulé autant de proposi- tions. Le nom de “Re-Bon” s’est détaché face à d’autres propo- sitions comme “Mai-recy”, “Mé- Choix” ou ‘L’R du plateau. “Ce vote a mobilisé beaucoup de monde, des enfants aux per- sonnes de plus de 80 ans” se féli- cite Céline Renaud. n
La recyclerie qui devrait être dirigée par Céline Renaud
La future maison destinée à loger des étudiants stagiaires, des spécialistes…
sera opérationnelle au printemps prochain.
Après la Sapinette, le gin Made in Flangebouche
F abriqué à la main avant l’été à Flangebouche, le gin des frères Ducret a séduit Saint- Tropez… Ce nouvel alcool pro- posé par Richard et Arthur Ducret arbore des notes de sapin mais aussi de bleuet, de gentiane et d’anis. Après la Sapinette qui les a rendus célèbre, ce gin est la nouveauté de ces deux artisans. “C’est une histoire qui peut faire sourire, mais loin d’être sans rebondissement. C’est sur le mar- ché de Noël de Besançon l’hiver dernier, que j’ai rencontré le pro- priétaire d’un établissement tro- pézien souhaitant créer sa marque de gin : là où la jet-set d’Europe et du monde s’amuse, la ten- dance du gin est déjà très en forme” se souvient Richard. Il a
fallu moins de six mois pour déve- lopper une recette de gin “plutôt estivale.” Le design de la bouteille est épuré, aux allures de flacon de parfum. “C’est notre premier partenariat de fabrication avec une marque, mais là, ce n’est pas le même niveau, dans le monde de la nuit à Saint-Tropez où tout marche à l’image. Ce devait être parfait dès le départ” poursuivent les deux créateurs. Lancé mi- juillet sur les terrasses de la ville méditerranéenne, ce gin fut un succès immédiat avec 80 bou- teilles écoulées dans un seul éta- blissement. La marque “My gin” n’est pour le moment pas distri- buée ni promue par les frères Ducret mais peut se trouver dans quelques bars bisontins. n
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E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial :Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : Philippe Duprez. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Septembre 2020 Crédits photos : C’est à dire, J.-J. Compagnon, J.-C.V., J.-L. Guillemin, D. Pépin, F. Vuillemin. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.
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Arthur et Richard Ducret avec leur gin.
V A L D E M O R T E A U
Grand’Combe-Chateleu optimise son réseau d’eau potable Eau potable Les travaux engagés depuis plusieurs mois à la sortie du village en direction des Gras arrivent à terme. Ils confortent la fiabilité d’un réseau d’adduction qui affiche aujourd’hui un rendement supérieur à 95 %.
a forcément côtoyé une personne déclarée positive. Tous les résul- tats remontent à la cellule C.P.A.M. qui les analyse et gère un suivi si besoin. C’est toujours l’A.R.S. qui prend les choses en main. La cellule informe que le patient est contaminé et lui enjoint de rester en isolement sous huitaine. La mesure concerne aussi les personnes qui l’ont côtoyé pendant 15 minutes au cours des trois derniers jours. Ces mêmes personnes sont décla- rées cas contact. Elles doivent effectuer le test” , explique le bio- logiste. Les cas contact sont ainsi décla- rés comme tels à l’issue d’un protocole alors que certains auraient tendance à s’autopro- clamer. Depuis la rentrée, les laboratoires ne désemplissent À partir de 2012, pour résoudre des soucis de rendements, la municipalité de l’époque concen- tre ses efforts sur le captage de nappe situé dans la plaine à proximité du Pont de la Roche. Immersion des pompes de sur- face, protection du périmètre, le captage gagne en efficience. “On n’a jamais manqué d’eau même en 2018 à l’exception de quelques agriculteurs qui ont dû prendre sur le réseau. On a un dispositif de traitement enU.V. pour garan- tir la qualité de la ressource” , note Jean-Pierre Frigo, le maire de Grand’Combe. Il restait encore beaucoup à faire L a maîtrise d’un réseau d’eau procède de la même logique qu’une installation de chauffage où avant de changer de chau- dière, il est parfois plus pertinent d’investir dans l’isolation de la maison. Une façon comme une autre d’optimiser la production en évitant les fuites de calories ou d’eau tout simplement. La commune de Grand’Combe n’a pas attendu les sécheresses à répétition pour prendre la mesure des enjeux liés à l’eau potable dans ce Haut-Doubs karstique où la ressource n’est plus aussi abondante qu’avant. D’abord agir à la source.
Après avoir modernisé et protégé le captage situé près du Pont de la Roche, la commune poursuit son programme d’investissement au niveau des réseaux.
avec un réseau qui affichait en 2013 un rendement de 65 %. Décision est prise de s’engager sur un plan pluriannuel d’inves- tissement permettant de plani- fier les travaux à entreprendre. Ce plan inclut la rénovation du réseau dont la dernière tranche
ce sont près de 450 000 euros qui seront investis dans le réseau de Grand’Combe-Chateleu. Le plan pluriannuel d’investisse- ment inclut encore quelques tra- vaux du côté du Pré Rondot, du Crêt Maillot et de la salle des fêtes. De quoi améliorer encore
mation journalière est passée de 330 m 3 par jour à 200 m 3 par jour pour une population qui n’a pas cessé de croître. “On voit bien la prise de conscience qui s’est opérée” se félicite le maire. La suite du plan comprend à partir de 2022 des travaux de remise en service du troisième réservoir communal. Avec une capacité de 300 m 3 chacun, les deux existants suffisaient à cou- vrir les besoins. “Le troisième va surtout permettre de rééquilibrer la distribution du côté de Chau- veresche et Morestan au profit des agriculteurs qui ont connu des soucis en 2018.” Cette politique de l’eau volon- tariste s’inscrit dans les direc- tives de la loi N.O.T.R.E. obli- geant le transfert de la compétence eau à la commu- nauté de communes d’ici 2026. n F.C.
est en cours d’achève- ment à la sortie du village en direction des Gras. “On a agi conjointement avec la communauté de communes du Val de
un rendement qui avoi- sinait déjà 94% en 2019. “On a également mis 60 000 euros dans la sec- torisation du réseau qui permet de connaître la
Remise en service du troisième réservoir.
Morteau qui a entrepris aumême endroit des travaux sur le réseau d’assainissement. En évitant de creuser deux fois, on économise près de 30%. Ce projet était aussi synchronisé avec le Département qui attendait la fin du chantier pour refaire l’enrobé de la R.D. 437 sous laquelle passent les réseaux humides.” Sur trois ans, de 2019 à 2021,
consommation en direct et d’être plus réactif pour localiser toute anomalie” , poursuit le maire qui compte bien raccourcir de quelques années ce plan en accé- lérant le mouvement. Àmettre au crédit des habitants de Grand’Combe, des efforts significatifs pour économiser l’eau. Les chiffres sont éloquents. Entre 2003 et 2019, la consom-
Près 450 000 euros seront investis de 2019 à 2021 dans le réseau d’eau de Grand’Combe.
Dépistage Covid-19 : les labos sous tension Morteau La gratuité des dépistages a fini par engorger les laboratoires d’analyses qui apprécient d’autant plus la priorisation instaurée par la Direction générale de la Santé en attendant de pouvoir délocaliser le dépistage sur des sites plus fonctionnels. Exemple à Santé-Labo Morteau.
F acile à dire, plus diffi- cile à appliquer. La levée fin juillet de la nécessité d’une pres- cription médicale pour effectuer un dépistage Covid-19 a eu pour effet d’augmenter de façon signi- ficative le nombre de patients se présentant dans les labora- toires de biologie médicale. “Il suffisait qu’un enfant tousse, qu’il ait le nez qui coule pour engager la spirale du dépistage. Tout était Covid. Le téléphone n’arrêtait pas de sonner avec tout le stress et l’agressivité que cela pouvait générer” , indique Jérôme Leibovitz, un des bio- logistes responsables du labo- ratoire Santé-Labo. Ce groupe rassemble aujourd’hui six labo-
ratoires dont trois implantés dans le Haut-Doubs àValdahon, Pontarlier et Morteau. Face à cet afflux de demandes, l’A.R.S. et le gouvernement ont réfléchi à une nouvelle organi- sation. La Direction générale de la Santé a mis en place une
Pas franchement agréables, les prélèvements par voie nasale ont augmenté de façon exponentielle depuis la gratuité des tests.
plus. Santé Labo n’a d’autre choix que de renforcer son effectif. “On recrute du person- nel, notamment des infirmières et des secrétaires. On peut
agréable de répondre aux appels de personnes angoissées, exi- geantes et parfois irrespec- tueuses. Entre 100 et 150 personnes viennent chaque jour au drive de dépistage installé au 5, rue Victor Hugo à Morteau. Si le prélèvement prend tout au plus 5 minutes, il faut rajouter le temps nécessaire à la gestion administrative du dossier. L’ar- rivée des mauvais jours risque
de dégrader les conditions de prise en charge. “On a pris l’ini- tiative d’alerter les autorités de santé et les communes où l’on est implanté sur le besoin de trouver des locaux plus adaptés. Les recherches sont en cours. Avec un local plus spacieux, on pourra faire des prélèvements toute la journée et non plus seu- lement le matin. On risque de faire du Covid sans doute tout l’hiver” , prévoit Jérôme Leibo-
vitz. Cette situation de suractivité profite-t-elle aux laboratoires d’analyses médicales ? Pas vrai- ment au regard des investisse- ments induits dans l’acquisition de nouvelles machines, et des réactifs. “Cela n’a rien d’une aubaine. On est contraint de travailler six jours sur sept la tête dans le guidon. On pourrait s’en passer.” n F.C.
doctrine de priorisa- tion effective depuis le 17 septembre et qui distingue quatre caté- gories à tester avant les autres : les per- sonnes qui disposent
“On risque de faire du Covid sans doute tout l’hiver.”
d’une prescription médicale, les personnes symptomatiques, les personnes-contact à risque et les professionnels de santé c’est- à-dire les soignants et aides à domicile. “Une personne contact
d’ailleurs les remercier. On salue le travail des soignants dans les hôpitaux en oubliant parfois celles et ceux qui intervenaient avec dévouement dans les labo- ratoires.” Pas toujours facile ou
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V A L D E M O R T E A U
Pénurie d’eau : les élus en appellent au sens civique Environnement Cédric Bôle président de la communauté de communes du Val de Morteau et les élus chargés de la distribution de l’eau dans le secteur ont écrit aux habitants pour rappeler les règles à suivre avec une sécheresse qui se renouvelle désormais d’une année sur l’autre.
À hauteur de Montbenoît, le Doubs a disparu.
S i chaque habitant de la communauté de com- munes du Val de Mor- teau diminuait sa consommation d’eau journalière de 10 litres, “cela constituerait une économie globale de 222 m3 d’eau, soit l’équivalent de la
Les bassins du Doubs à sec, une image hélas devenue trop fréquente.
consommation moyenne de 693 familles par jour” , écrivent Cédric Bôle, président de la C.C.V.M., Jean-Charles Viprey, président du S.I.A.E.P. du Pla- teau des Combes et Jean-Noël Cuenot, président du syndicat des eaux du haut plateau du Russey, gestionnaires de l’eau
Sous réserve d’une contravention de 5ème classe. Cette problématique de la res- source en eau a fait l’objet d’une étude récente menée par l’Ob- servatoire transfrontalier de l’Arc Jurassien (O.S.T.A.J.) qui explique qui si “l’eau est une res- source très présente dans l’Arc jurassien au travers notamment de ses rivières et ses lacs” , c’est cependant “une ressource épui- sable et menacée par la croissance démographique, l’urbanisation exponentielle ou encore les per- turbations climatiques.” Dans l’Arc jurassien français, 86 % de l’eau prélevée est destinée à l’ali- mentation en eau potable, hors activités liées à l’hydro-énergie. “La consommation des habitants est de l’ordre de 150 à 200 litres d’eau par jour” indique l’obser- vatoire. Problème : dans la partie française de l’Arc jurassien, la pression démographique s’in- tensifie à proximité de la fron- tière et notamment au niveau de la source du Doubs (Mouthe) mais également entre Pontarlier et Morteau, là où le Doubs a subi
dans le secteur, dans un courrier qu’ils ont adressé récemment à tous les habitants. Pour illustrer leur propos, ils expliquent que “10 litres, c’est : une chasse d’eau, deux minutes de douche, ou encore l’eau récupérée lors du lavage des légumes.” Autant dire, pas grand-chose. Cet appel à plus de sobriété prend un écho particulier quand on constate que cet automne encore, le Doubs a disparu de son lit à plusieurs endroits. “Engageons-nous tous ensemble pour économiser notre ressource en eau” invitent les élus qui ont appliqué l’arrêté préfectoral récent d’alerte sécheresse de niveau 3 avec les conséquences suivantes : lavage des véhicules interdit hors des stations pro- fessionnelles, remplissage des piscines privées interdit, tout comme l’arrosage des jardins, hors potagers qui peuvent être uniquement arrosés sur une réserve d’eau de pluie, et lavage des terrasses, toitures et façades de maisons également prohibé.
vatoire souligne aussi que “dans l’Arc jurassien, 6,4%de la super- ficie est artificialisée. Entre 2012 et 2018, la surface artificialisée de l’Arc jurassien a augmenté de 860 hectares, soit une pro- gression de 0,8 %. Ainsi, cette imperméabilisation des sols croissante, associée à la nature karstique des sols de l’Arc juras- sien augmente la pression sur les eaux souterraines avec des niveaux plus bas en été et un risque de pénurie.” n J.-F.H.
des sécheresses importantes ces deux dernières années. Pourtant, malgré cette croissance démo- graphique et une activité éco- nomique réelle, les prélèvements en eau, industriels comme ceux destinés à l’alimentation en eau potable ont tendance à baisser. “Dans l’Arc jurassien français, ils se sont réduits de 3,5 % entre 2012 et 2016” indique l’étude, ce qui tend à penser que c’est bien le dérèglement clima- tique qui cause ces assèchements à répétition du Doubs. L’obser-
Le Saut du Doubs porte bien mal son nom en ce moment (photo D.R.- J.-C.V.).
La culture, c’est la vie ! Morteau La Ville de Morteau a lancé sa nouvelle saison culturelle. La nouvelle adjointe en appelle à la participation active des spectateurs pour éviter que ce début de saison ne soit à nouveau gâché.
Karine Romand, adjointe à la Culture, entourée de Céline Chatelain et Morgane Bretillot du service culturel, et de Stéphane Bulle de L’Escale.
L a saison culturelle de la ville de Morteau a débuté avec une pro- grammation dense, plus de 30 spectacles pour la saison
nuité parce que dans cette période faite d’incertitudes et de craintes, il est primordial de continuer à vivre, à s’instruire, à se divertir, à réfléchir” observe Karine
les plus bas à 5 euros, et certains spectacles sont gratuits” précise Céline Chatelain. La Ville de Morteau ne cache pourtant pas ses craintes : “Les ventes lancées dès le lundi 31 août sont encore timides.Nous tenons donc à rassurer sur les mesures mises en place pour accueillir le public dans les condi- tions les plus sécurisées : borne de solution hydro-alcoolique, port dumasque obligatoire dans la file d’attente et dans la salle, deux entrées et sorties différentes, du personnel d’accueil en nombre, un placement individualisé et échelonné, une distanciation par
2020-2021. Malgré le contexte sanitaire, la Ville de Morteau a fait le choix de maintenir une programmation identique aux années précédentes. “ À l’heure où certaines structures
Romand, la nouvelle adjointe mortuacienne à la Culture. À travers cette nouvelle programmation, le ser- vice culturel dirigé par Céline Chatelain pro- pose du cirque, de la
“Venez soutenir les artistes et les travail- leurs de ce secteur !”
un spectacle de cirque pour tous publics dans le parc du Château Pertusier (voir notre article en page 48). Toute la saison cultu- relle est à découvrir sur www.morteau.org n
groupe, une salle désinfectée et aérée” détaille Karine Romand qui lance un appel solennel : “Habitants du Val de Morteau, venez soutenir les artistes et les travailleurs de ce secteur, venez
nous aider à construire un futur pour la culture, venez nous dire que nous avons eu raison de ne pas baisser les bras !” La saison culturelle ouvre ses portes samedi 10 octobre avec
danse, du théâtre, de lamusique et pour tous les publics. “La poli- tique tarifaire est constante depuis une dizaine d’années, les plus hauts tarifs sont à 20 euros,
culturelles comme les scènes nationales ou les scènes conven- tionnées ont considérablement diminué leur programmation nous avons fait le pari de la conti-
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V A L D E M O R T E A U
Cap sur la communication pour la F.D.S.E.A. du Doubs Agriculture
Fatigué des caricatures de l’agriculteur pollueur et insensible au bien-être animal, le bureau de la F.D.S.E.A. du Doubs en séminaire de rentrée à Morteau met la communication au cœur des orientations du nouveau mandat.
séminaire était plus axée sur les objectifs et la feuille de route à définir sur les trois ans duman- dat. Il s’agissait aussi de consti- tuer les groupes de travail en fonction des objectifs” , précise Florent Dornier qui remplace Christophe Chambon au poste de secrétaire général. Objectif prioritaire : la commu- nication. La F.D.S.E.A. duDoubs veut agir pour montrer un autre visage de l’agriculture avec des actions au service du territoire, de la biodiversité… Une façon de réagir face à l’agri-bashing. “On est tellement passionné par
P assés les quelques sou- cis logistiques de dis- tribution des produits agricoles pendant le confinement qui fut aussi mar- qué par un ralentissement des ventes du comté vite rattrapé ensuite, les agriculteurs du Doubs ont retrouvé le moral, rassurés aussi d’un été plutôt favorable à l’herbe, aux foins, au lait… Après les élections organisées au printemps dernier, le bureau de la F.D.S.E.A. a été renouvelé d’un tiers en juillet dernier. Cinq nouveaux rejoignent l’assemblée toujours présidée par Philippe Monnet. “La composition de ce nouveau bureau est représenta- tive des productions et des sec- teurs géographiques. C’est impor- tant car il n’y a pas que des producteurs de lait à comté dans le Doubs. On voit de plus en plus des jeunes qui s’installent dans les productions innovantes. On
a d’ailleurs créé une commission spécifique avec à sa tête François Tochot. Dans le cadre du plan de relance, la F.D.S.E.A. affiche sa volonté d’accompagner les nouveaux porteurs de projets agricoles. Plutôt que de privilégier l’agrandissement systématique, il nous semble plus opportun de développer des activités supplé- mentaires qui permettront de
“À nous de reprendre la main sur la communication, d’expliquer ce que l’on fait sans non plus être dans le déni”, note Philippe Monnet, le président de la F.D.S.E.A. du Doubs avec, à gauche, Florent Dornier le secrétaire général.
maintenir de l’emploi sur nos territoires” , annonce le président. Quelques mois après sa prise de fonction, le bureau du Doubs se retrouvait en sémi- naire à Espace Mor-
nos métiers qu’on peut s’emporter. On se sent vite blessé quand on est critiqué, d’où l’im- portance de reprendre la main sur la com- munication, d’expli- quer nos pratiques.”
tion à l’eau, d’adapter les pra- tiques, de se diversifier pour gagner en résilience. “Avec des pratiques plus vertueuses, on s’engage vers la durabilité et la transmission des fermes aux pro- chaines générations. Tout ceci figure dans le rapport d’orien- tation 2020 de la F.D.S.E.A. du Doubs. A nous de les mettre en application, je pense notamment au volet agronomique sur lequel on reste très perfectible” termine Philippe Monnet. n F.C.
ments tions ! is Cette envie de reconnaissance se traduit à travers la dernière campagne de publicité “Les Pro- ducteurs comtois” qui met en scène des vrais paysans. “Pen- dant le confinement, le consom- mer local a repris ses droits. On revient à l’essentiel de l’agricul- ture qui est de nourrir les hommes. On mise sur l’authen- qui jettent l’opprobre sur toute la profession. “À nous de dire ce que l’on fait, à nous de l’expliquer sans non plus être dans le déni” , estime Philippe Monnet.
ticité sans la galvauder. Cette campagne générique permet de renouer des liens mis sous silence suite à l’annulation de nombreux événements comme le Dimanche à la ferme, la finale des labours et bientôt les comices… ” Au même titre que la commu- nication, le changement clima- tique est au cœur des préoccu- pations de la F.D.S.E.A. du Doubs.Un virage incontournable et un sujet de débat récurrent avec cet objectif de réduire l’em- preinte carbone, de faire atten-
La F.D.S.E.A. du Doubs veut montrer un autre visage de l’agriculture.
Plus question non plus de se laisser usurper leur identité par la grande distribution à des fins marketings. Cette stratégie de reconquête médiatique est aussi une façon de contrer le discours des mino- rités souvent très virulentes et
teau les 7 et 8 septembre der- niers. L’occasion de mieux se connaître, de découvrir pour les nouveaux la structure et le fonc- tionnement du syndicat majo- ritaire agricole. “Le bureau se retrouve habituellement une fois par mois. La seconde journée du
des
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V A L D E M O R T E A U
Coiffeuses et esthéticiennes lancent l’opération “Je soutiens OncoDoubs” Cancer L’association OncoDoubs offre des soins socio-esthétiques aux malades atteints de cancer. Elle recherche de l’argent car ses manifestations sont annulées en raison du Covid. Des commerçants du secteur se mobilisent pour elle en vendant un nœud rose.
De gauche à droite : lorian Muller, Auré- lie Cuenot, Ghislaine Faivre-Ram- pant, Mathilde Muller et Nadia Pobelle (Divin’lys) (photo F. Vuillemin).
M athilde Muller du salon de coiffure “L’accès” à Orchamps-Vennes, Aurélie Cuenot, Pauline Overney des “Ciseaux colorés” àValdahon et Nadia Pobelle de l’institut de
Fleury, socio-esthéticienne pres- tataire d’OncoDoubs : “Les trai- tements de chimiothérapie altè- rent les cheveux, la peau, l’estime de soi.Grâce à la socio-esthétique, je permets aux patients de retrou- ver leur identité et de reprendre
beauté “Divin’lys” à Orchamps- Vennes sont parfois confrontées à la dure réalité de la perte des cheveux provoquée par la chi- miothérapie chez leurs client(e)s. Mieux que quiconque, elles com- prennent le témoignage d’Aurélie
dre ses prestations malgré les consignes sanitaires entraînant bon nombre de suppressions de manifestations de soutien à l’as- sociation. “Toutes les initiatives seront donc les bienvenues pour trouver les 50 000 euros néces-
confiance en eux” explique cette dernière. La professionnelle est salariée d’OncoDoubs. Elle offre ces soins gratuitement aux patient(e) s qui le souhaitent. Actuellement, OncoDoubs basée à Orchamps-Vennes rémunère
affiche “Je soutiens OncoDoubs” et collectera des dons en échange d’un nœud rose et d’un flyer de l’associationOncoDoubs. La bou- langerie Humbert et le magasin C.M. Bricolage à Orchamps- Vennes emboîtent le pas et bien- tôt d’autres dans le Val de Mor- teau. Pour une fois, c’est OncoDoubs qui demande un coup de main… pour le rendre aux malades du cancer. n E.Ch. Pour rejoindre cet élan de solidarité, contacter : Mathilde : 06 79 40 83 55 ou Aurélie : 06 79 68 36 37
M.V.V. fête le commerce de proximité Morteau L’association commerciale Morteau Votre Ville s’associe à la journée nationale du commerce de proximité samedi 10 octobre dans les rues du centre-ville. Plus de 30 commerçants préparent une animation.
trois socio-esthéti- ciennes et quatre pro- fesseurs d’activité phy- sique avec un budget annuel supérieur à 100 000 euros, le tout
saires à franchir ce cap” témoigne l’asso- ciation qui a reçu le soutien des commer- çantes. Sous l’impulsion de
Une urne dans les commerces de Franche- Comté.
Mathilde, les commerçantes lan- cent l’opération “Je soutiens OncoDoubs” avec l’idée de mobi- liser partout en Franche-Comté un maximum de services et de magasins. L’idée est simple : le magasin sera identifié par une
financé grâce à des opérations bénévoles ou encore grâce à la vente des livres de FrançoisVuil- lemin, le nouveau président depuis le 10 septembre. Au mois de mai, l’association a fait le choix courageux de repren-
L’ association M.V.V. ne baisse pas la garde, malgré les contraintes liées à la crise sani- taire. Après la braderie du 12 septembre qui a très bien tenu son rang, elle prépare sa prochaine animation : la journée nationale du commerce de proxi- mité, une opération nationale à laquelle l’association s’associe depuis plus de 5 ans. Près de 35 commerçants y participeront ce
raclette ou de produits régio- naux, conseils en image, ateliers coiffure ou encore découverte des bienfaits des fruits d’hiver… Les commerçants participants ont tous fait preuve d’imagina- tion pour animer cette journée. “Le petit plus cette année, ce sera une animation de rue avec Nino le Clown qui proposera des tours de magie et distribuera des bon- bons. La Ville nous aide aussi à décorer les arbres du centre-ville
reversée à quatre associations luttant contre le cancer” ajoute M.V.V.Toujours pour l’opération Octobre rose, les bénévoles de M.V.V. se sont mobilisés pour tricoter des carrés de laine qui formeront un nœud géant de 18 mètres de long qui sera posé sur la façade de l’hôtel de ville. Journée du commerce de proxi- mité, Octobre rose… Les com- merçants de M.V.V. continuent à s’activer et préparent déjà les festivités de fin d’année avec au programme notamment, un grand jeu à gratter avec 15 000 euros de chèques Mor- teauCadeaux à la clé (www.mor- teau-cadeaux.fr), la tradition- nelle patinoire, un marché de Noël et les chalets gourmands. En cet automne,M.V.V.multiplie les initiatives. n J.-F.H. Journée du commerce de proximité Samedi 10 ctobre au centre-ville de Morteau
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FESSIONNELS.
samedi 10 octobre. “Le principe est un peu celui d’une porte ouverte où chacun des commer- çants participants orga- nise une animation dans
avec des papillons roses pour cette journée du 10 octobre” complète Syl- viane Bideaux, anima- trice de M.V.V. Roses, comme le thème
Et Octobre rose dans la foulée.
de l’opération Octobre rose qui aura lieu dans la foulée. “Sauf que la course prévue initialement par le C.C.A.S. le 14 octobre n’aura pas lieumais un parcours sera tracé en ville, que les per- sonnes pourront effectuer quand ils le souhaitent. L’inscription est de 5,50 euros aumagasin La Trace et un poncho rose est offert. L’intégralité des recettes sera
sa boutique. Cette journée permet d’instaurer un autre type de rela- tion avec les clients et favorise les échanges” présente Fabien Droz-Vincent, un des 5 co-pré- sidents de M.V.V. Dégustation de chocolat chez l’un, formation sur l’entretien des chaussures chez l’autre, alliance vêtements-parfums chez le troisième, dégustation de
De gauche à droite, Sylviane Bideaux, animatrice de M.V.V., Fabien Droz- Vincent et Mireille Lutique, deux des co- présidents de l’associa- tion.
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4, rue Moncey 25000 BESANÇON Tél. 03 63 01 17 57 Ouvert du Lundi 9h30 12h ÎäÉ
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Château Pertusier : la sécurisation avant les travaux Morteau
Des travaux de sécurisation du mur d’enceinte du Château Pertusier ont été entamés. Une fresque masque le mur en attendant que démarre le grand chantier de rénovation du château.
nauté de communes travaille actuellement en lien avec la Direction régionale des affaires culturelles sur le cahier des charges de ce dossier d’enver- gure. L’utilisation d’une bâche illustrée devrait être généralisée àMorteau à chaque grand chan- tier. Ce sera également le cas pour masquer les travaux en cours place de la Halle où une maison France Services est en cours de chantier dans l’annexe de l’Hôtel de ville. Cette mai- son France Services est une struc- ture qui combinera accueil phy- sique et accompagnement numérique, et qui regroupera en un même lieu plusieurs ser- vices administratifs au service des citoyens. Cette dernière doit ouvrir ses portes en novembre à Morteau. “Au Château Pertu- sier, l’utilisation de cette bâche illustrée est également là pour rappeler aux passants et aux touristes que le Château et son musée sont toujours accessibles actuellement, tant que les gros travaux de rénovation du châ- teau ne sont pas entamés” pré- cise M. Huot-Marchand. n J.-F.H. cialiste extérieure
L e projet global de réno- vation du Château Per- tusier et de son mur d’enceinte est engagé. Mais avant le gros morceau - la rénovation des façades du château et la redéfinition com- plète de son aménagement inté- rieur avec le regroupement prévu en son sein des musées de cette phase préliminaire de travaux. “Le mur d’enceinte a bougé, une partie menaçait de s’effondrer, il était nécessaire d’entamer ce chantier de sécu- risation” indique David Huot- Marchand, le nouvel adjoint mortuacien aux travaux et aux finances. Ces premiers travaux entamés en début de mois consistent “dans un premier temps à étanchéifier les têtes de de l’horlogerie de Mor- teau et de la montre de Villers-le-Lac -, c’est le mur d’enceinte du château qui fait l’objet
mur pour éviter les infiltrations d’eau. Les gros blocs en béton de type gabions ont été installés pour maintenir le mur dont les parties principales datent de l’origine du château.” Une bâche a été installée mi- septembre sur toute la longueur pour limiter l’impact visuel de ces travaux très visibles en pièces d’horlogerie les plus remarquables qu’il abrite. “Cette bâche devrait rester au moins deux ans avant que la commu- nauté de communes attaque les travaux proprement dits de réno- vation du château, un des grands projets de ce mandat” ajoute l’élu mortuacien. Le chif- frage de ce chantier évalué à plusieurs millions d’euros n’est pas encore défini. La commu- entrée de ville, bâche sur laquelle figurent des photos anciennes du Château ainsi que quelques-unes des
David Huot- Marchand, le nouvel adjoint mortucaien chargé des travaux (et des finances).
Une bâche a été installée mi-septembre.
Morteau 20 logements locatifs en projet rue de la Brasserie Le bailleur Néolia a déposé un permis de construire modificatif pour la construction d’une vingtaine d’appartements à loyer accessible.
L e premier projet avait été déposé par la société Morteau Constructions qui avait le projet de construire à cet endroit 16 loge- ments et 4 cellules commerciales au rez-de-chaussée. Mais après
Steinfeld, le directeur du déve- loppement et des constructions neuves chez Néolia, un orga- nisme dont le siège est à Mont- béliard. Trois types de loyers sont prévus en fonction du revenu des futurs
en avril et le chantier pourra démarrer à l’automne prochain. On table sur 22 mois de travaux avant la livraison” estime le res- ponsable. Pour Néolia, ce n’est pas une première dans le Haut-Doubs. Un programme de 45 logements est sur le point de démarrer à Villers-le-Lac (quartier du Clos- Rondot) dont 28 en H.L.M. et 17 en accession sociale. “Nous prévoyons également une cin- quantaine de logements sur la commune de Doubs et précé- demment nous avons déjà livré 14 logements sociaux à Montle- bon. Nous sommes actifs dans le Haut-Doubs car très attachés à la notion de travailler et pou- voir continuer à vivre au pays” note Dan Steinfeld. n J.-F.H.
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plusieurs versions du projet, le dossier a fina- lement été cédé au bail- leur social Néolia qui privilégiera l’option logements. “Nous
locataires. Ainsi un T2 (environ 50 m 2 ) sera au tarif de 250 euros par mois en version “très social”, 300 euros pour des revenus modestes et
Pour Néolia, ce n’est pas une pre- mière.
400 euros pour des revenus plus hauts. Le prix de location d’un T3 (65 m 2 ) oscillera entre 335 et 500 euros parmois. “Le permis modificatif est en cours d’examen. Nous avons repris toute l’équipe de maîtrise d’œuvre du projet initial, notamment l’architecte Régis Bretillot.Les appels d’offres pour les entreprises auront lieu
sommes dans une zone où 45 % de la population travaille de l’autre côté de la frontière, mais il ne faut pas oublier les 55 % restants qui ont souvent beau- coup de mal à trouver un loge- ment accessible. Ce programme doit répondre aux besoins en termes de logements locatifs à tarif accessible” observe Dan
L’ensemble immobilier sera construit à la place de ces hangars jouxtant l’ancienne Brasserie Chopard à la sortie de Morteau en direction de Pontarlier.
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Mesures renforcées contre la propagation du Covid Morteau
En bref…
l Don du sang L’Établissement du sang (E.F.S.) de Bourgogne-Franche-Comté tire la sonnette d’alarme : les réserves de sang ne remontent pas malgré l’appel au don natio- nal, notamment sur le groupe sanguin O. Pour trouver la col- lecte la plus proche de vous et réserver votre créneau via l’ap- plication Don de sang ou sur mon-rdv-dondesang.efs.sante.fr. 600 dons sont nécessaires chaque jour en Bourgogne- Franche-Comté. Prenez 1 heure pour sauver 3 vies ! l Bois La députéeAnne-Laure Cattelot a remis au gouvernement son rapport de mission parlementaire et formule 19 grandes recom- mandations pour l’avenir de la forêt et de la filière forêt-bois, particulièrement touchée dans le Haut-Doubs. Parmi l’une des actions, la mobilisation dans le cadre du plan de relance 200 millions d’euros. l Tour du Doubs Le Tour du Doubs cycliste orga- nisé par le vélo-club de Morteau- Montbenoît qui est parti de Mor- teau en septembre dernier a vu s’imposer le Belge Loïc Vliegen (Wanty Group Gobert).
Morteau et les villes de plus de 5 000 habitants durcissent les mesures en obligeant notamment le port du masque. Un arrêté municipal entre en vigueur ce 28 septembre. La circulation du virus s’accélère dans le Doubs.
L e préfet du Doubs a annoncé le 21 septembre à l’occasion d’une visio- conférence le renforce- ment des mesures suite au pas- sage de notre département en zone rouge, c’est-à-dire où l’inci- dence du virus concerne plus de 50 personnes sur 100 000 habi- tants. “Depuis la mi-septembre, le cap des 60 personnes contami- nées sur 100 000 habitants a été franchi” confirme Joël Mathurin, le préfet du Doubs. Face à cette recrudes- cence, plusieurs ville de Pontarlier depuis le 23 septembre, le port dumasque également rendu obligatoire sur l’ensemble des campus de l’en- seignement supérieur et cités universitaires dans un rayon de 50 mètres aux abords, comme pour les établissements scolaires, et la réintroductionde l’obligation de l’espacement d’au moins un siège entre chaque personne ou groupe demoins de 10 personnes mesures ont été déci- dées. Parmi elles, le port dumasque rendu obligatoire au centre-
venant ensemble dans les éta- blissements recevant du public (salles de réunion, de projection, de spectacle ou à usagemultiple). Par ailleurs, les cérémonies de mariage et d’enterrement doivent à nouveau respecter strictement, outre le port du masque, la dis- tanciation de 4m² par personne. Le 22 septembre, une concerta- tion a eu lieu entre les services de l’État et les maires des chefs- lieux de canton, ainsi que des communes de plus de 5 000 habi- leur centre-ville et bourg-centre” ajoute JoëlMathurin.ÀMorteau, le maire Cédric Bôle a décidé de “généraliser le port du masque en ville, c’est une question de pré- caution et de cohérence” com- mente Cédric Bôle qui met aussi en garde sur le respect des mesures “dans les rassemble- ments privés dans des salles des fêtes municipales.” Autre mesure nouvelle : les tants et les présidents d’intercommunalités “afin d’évoquer les mesures à envisager comme le port obliga- toire dumasque dans
Buvettes interdites dans les enceintes sportives.
Le port du masque sera sans doute de rigueur dans les centres-villes des communes de plus de 5 000 habitants comme Morteau (photo archive Càd).
buvettes et points de restauration sont désormais interdits dans les enceintes sportives et à leurs abords immédiats lorsque les clients ne peuvent pas être assis. Le préfet annonce aussi que “les contrôles du respect des mesures barrières seront renforcés dans l’ensemble du département, notamment dans les bars, cafés, restaurants et transport en com- mun.” Avec des sanctions à la clé.
Si le virus circule plus vite depuis ce mois-ci, l’Agence régionale de santé reste pour l’instant rassu- rante sur le plan des consé- quences sanitaires. “ Au 21 sep- tembre, le taux de positivité des tests est de 3,2%,c’est encore sous le seuil d’attention. L’âge moyen des personnes testées est de 35 ans.À l’échelle de la grande région, 71 personnes sont atteintes d’une forme grave de Covid, dont 8 sont en réanimation. Dans le Doubs,
on ne dénombre que 7 hospitali- sations et aucun cas en réanima- tion” détaille Jérôme Narcy, le délégué départemental de l’A.R.S. pour le Doubs. “Mais tout se joue dans les prochaines semaines” ajoute-t-il avec,en guise de piqûre de rappel,la seule bonne attitude à adopte : port dumasque quand il est recommandé ou obligatoire, et respect permanent des gestes barrières. n J.-F.H.
Publi-information Morteau et de Maîche Mécanicien de métier, Gautier Vermot-Desroches a repris la gérance des garages Point-S de Morteau et de Maîche. Avec ses 9 collaborateurs, il partage la culture de cette enseigne attentive à ses clients. Un nouveau gérant pour les Point-S de
Le garage Point-S de Morteau emploie 6 personnes
L es garages Point-S de Mor- teau et de Maîche viennent de changer de main. Régis Mougin, l’ancien gérant, a cédé son affaire à Gautier Ver- mot-Desroches, un entrepreneur de 34 ans. Ce mécanicien auto- mobile, qui travaillait depuis deux
ans sur le site deMorteau,répartit désormais son temps entre l’ate- lier et le bureau. Il partage avec ses équipes la culture Point-S, celle d’une enseigne attentive à ses clients qui lui confient leurs véhicules. “Chez Point-S, nous assurons l’entretien courant du
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nant en profitant des offres spé- ciales. “À partir du 1er octobre, les clients peuvent profiter de nos offres commerciales sur les pneus et l’en- tretien de leur véhicule” ajoute-t-il. Pendant la durée d’immobilisation du véhicule, Point-S prête gratui- tement une voiture de remplace- ment. Le garage de Morteau emploie 6 personnes et celui de Maîche 3. Ces deux établissements sont idéalement situés pour accueil- lir la clientèle dans de bonnes condi- tions.Vous avez un problème avec votre véhicule, vous voulez changer vos pneus ? Pas de stress, il y a Point-S ! n
diate dans la journée. C’est notre cœur de métier” ajoute GautierVer- mot-Desroches. Une disponibilité appréciée par les automobilistes qui abandonnent les pneus été pour chausser ceux d’hiver à la première neige. Pour que le service soit complet, les Point-S deMorteau et de Maîche proposent aux clients de garder les roues qui viennent d’être changées jusqu’à la saison prochaine.Ainsi, elles n’encombrent pas leur garage. Pour les automobilistes qui préfèrent anticiper et ne pas se laisser piéger par la météo, ils sont invités à les changer chez Points-S dès mainte-
véhicule quelle que soit la marque, des interventions de mécanique générale, et du remplacement de pare-brise” détaille Gautier Ver- mot-Desroches. Mais c’est sur les pneus que Point- S fait la différence. À Maîche comme à Morteau, le client peut faire changer les pneus de sa voi- ture dans la journée. Le stock important de pneus de toutes les dimensions, déclinés dans plusieurs marques, garantit au client de la réactivité, du choix et des prix com- pétitifs. “Nous avons près de 1 000 pneus en stock, ce qui nous permet de répondre à une demande immé-
Gautier Vermot-
Desroches, avec Domi- nique Martin et Maxime Lemesle, devant le garage Point-S de Maîche qui sera officiellement inauguré le 23 octobre.
MorTeau 7, avenue charles de Gaulle Tél. : 03 81 67 31 50 Mail. : morteau.pneus@gmail.com
Maîche 7, rue de l’helvétie Tél. : 03 81 64 38 07 Mail. : maichepneus@orange.fr
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