Journal C'est à dire 265 - Septembre 2020
P L A T E A U D E M A Î C H E
Chevaux mutilés : l’appel à la vigilance Faits divers
Dans toute la France et encore récemment dans le Haut-Jura, des chevaux sont scarifiés, avec oreille coupée, œil arraché, parties génitales sectionnées. Des actes de barbarie qui inquiètent la filière équine, les propriétaires, les centres équestres.
Bourgogne-Franche-Comté, membre du comité régional d’équitation, FrançoisAlléguede appelle à la vigilance : “Pour le moment, c’est la seule chose que nous pouvons faire, explique-t- il désabusé. Nous demandons à tous les propriétaires de demeurer vigilants, de noter les plaques d’immatricu- lation de véhicules suspects qui pour- raient circuler aux abords des champs. On en appelle à la solidarité de tous.” La Fédération française d’équi- tation indique qu’elle se portera partie civile dans chaque cas de mutilation, qu’elle soutiendra judiciairement les propriétaires. Est-ce un challenge macabre, un rituel satanique, sectaire ou autre ? La gendarmerie enquête. n
Q ui en veut aux che- vaux ? Depuis le post- confinement, une véri- table inquiétude voire un vent de panique plane chez les propriétaires d’équidés. Oreille coupée, œil arraché, organes sexuels sectionnés, une vingtaine d’entre eux ont déjà
été volontairement mutilés par la main de l’homme. Au départ diffus sur le territoire national, ces actes de barbarie se sont multipliés à la fin de l’été. Le Jura est le département le plus touché avec quatre “attaques”, obligeant le procu- reur de la République de Lons-
le-Saunier à lancer un appel à témoins. Dernière mutilation en date : le lundi 24 août où une jument a été retrouvée avec les
Un cheval mutilé, ici
dans le Nord de la France. Quatre attaques ont eu lieu dans le Jura. Ce cheval a pu être sauvé après 300 points de suture (photo D.R.).
parties génitales muti- lées. Le mode opéra- toire utilisé est sou- vent le même, à savoir des parties génitales
Dans le Haut- Doubs, c’est l’inquiétude.
mutilées qui entraînent parfois l’euthanasie de l’animal. Dans ce département, où la première attaque de ce type a eu lieu mi- août àThoria (entre Port-Lesney et Poligny), c’est la section de recherches de la gendarmerie de Besançon qui est saisie de chacune des enquêtes des chefs d’actes de cruauté sur animal domestique, en lien avec les bri- gades de Lons-le-Saunier et Saint-Claude et l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et la santé publique. Dans le Haut-Doubs et sur les plateaux de Maîche et de Pier- refontaine où de nombreux che- vaux comtois trottinent, c’est l’inquiétude. Que faire ? Porte- parole du Conseil du cheval de
Ceux qui pensent avoir des informations peuvent contacter ce numéro : 0 800 00 47 12
Charquemont
Le bâtiment intéresse le Mouvement Floraison. D’obédience soufiste, cette association prône “la spiritualité au service de l’humanité”. Centre de loisirs de Sochaux : le maire prend position
François Alléguede (à gauche) en appelle à la solidarité et à la vigilance (photo archive Càd).
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A u début de l’été, laVille de Sochaux annonçait être en contact avec ce mouvement pour la vente du centre. Cette nouvelle enflammait les esprits sur le plateau de Maîche. Propriété de laVille de Sochaux depuis 1983, cet équipement a été fermé en 2015 pour des raisons budgé- taires. “Depuis 5 ans, quelques investisseurs ont manifesté leur intérêt pour ce bâtiment mais aucun n’a donné suite” , déclare Roland Martin, maire de Char- quemont.
Le point de vue de la commune et du maire de Charquemont est clair. “Nous pensons qu’il faut garder au site de la Combe Saint-Pierre son activité de tou- risme vert et familial” , déclare-
deMaîche). “Nous avons un bâti- ment parfaitement fonctionnel qui dispose d’une cuisine collec- tive, de salles de restaurant et de dortoirs” , poursuit le maire. Il est évident que ce centre de
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t-il. “La commune a le droit de préemption et nous en ferons usage si un projet de rachat se dessinait et n’allait pas dans ce sens” , prévient
loisirs pourrait s’ins- crire parfaitement dans le cadre actuel de la Combe Saint- Pierre. Reste l’obsta- cle du prix… Initia-
“La commune a le droit de préemption.”
Roland Martin. Dans ce cas, il privilégierait un projet commun sur le site avec la C.C.P.M. (Com- munauté de Communes du Pays
lement estimé à 700 000 euros, le bâtiment est aujourd’hui en vente à 400 000 euros. n Ph.D.
Images non contractuelles
20 RUE DENIS PAPIN (à côté de l’Ile aux Trésors) ZA EN POUGIE VALDAHON 03 81 60 33 74 / www.batetmat.fr
Le bâtiment est propriété de la ville de Sochaux.
Ouvert du lundi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h (le samedi jusqu’à 17h)
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