Journal C'est à dire 265 - Septembre 2020

P L A T E A U D E M A Î C H E

Un nouveau gîte : “Les balcons du Chasseral” Maîche

En bref…

l Immigration Le 27 septembre, les Suisses vont se prononcer sur plusieurs votations populaires dont la très attendue “initiative de limitation - Pour une immigration modérée”. Cette question visant à limiter l’im- migration revient souvent. Elle concerne en premier chef les tra- vailleurs frontaliers et inquiète les cantons de la Suisse occidentale dont l’économie repose en partie sur ces derniers. Quatre autres thématiques seront présentées : modification de la loi sur la chasse, modification de l’impôt fédéral direct, achat d’avions de combat, modification de la loi sur l’allocation de perte de gain. l Taxe La communauté de communes des Portes du Haut-Doubs a décidé le 20 juillet d’instituer un dégrèvement des deux tiers du montant de la cotisation foncière des entreprises et des prélève- ments aux entreprises de tou- risme en raison de la crise sani- taire. Un dégrèvement de 22 842 euros est évalué. Le montant global de la recette fiscale de C.F.E. sur l’ensemble du territoire de la C.C.P.H.D. est estimé pour 2020 à 1 734 048 euros. La com- munauté de communes Loue- Lison en a fait de même.

Michel Bernard a ouvert son établissement complè- tement rénové au début du mois de juillet. De quoi étoffer l’offre d’hébergement locale.

M ichel Bernard est propriétaire depuis plusieurs années du gîte “La Valentine” au Barboux. Situé en pleine nature, sans voisins et à 1 000 mètres d’altitude, cet endroit labellisé 3 étoiles par DoubsTou- risme offre neuf couchages. Il cherchait une occasion pour développer son activité de loueur en meublé. “Nous avons été tout de suite séduits par cette grande maison en vente au 46, rue Saint- Michel à Maîche” , précise-t-il. pris. Sur 200 m², le bâtiment offre 6 chambres, 3 salles d’eau, 4 toilettes, une vaste pièce à vivre et un coin salon à l’étage. Les clients disposent également d’une cuisine équipée. Les grands volumes de la maison ont été maintenus afin que les hôtes puissent se sentir bien. Michel avait mené une analyse sur le potentiel sur la commune. Malgré la crise sani- taire, l’affaire a été conclue au prin- temps et les travaux de rénovation entre-

“Maîche n’a pas d’hôtel et peu de capacité en gîte, cette situation nous permet de cibler à la fois une clientèle touristique le week- end et professionnelle en semaine” , ajoute-t-il. Les com- merciaux ou techniciens enmis- sion pour quelques jours sur le secteur ont déjà investi les lieux en semaine et les premières réservations pour les week-ends arrivent. Le quartier est calme et le balcon qui dessert les cham- bres offre une vue imprenable

sur la Suisse voisine et le Chasseral. “La piscine est à quelques centaines de mètres et le centre-ville rapi- dement accessible” , note Michel Ber-

“Ma passion, c’est la relation avec les autres.”

Michel Bernard sur le balcon de son gîte.

nard. La proximité de la salle des fêtes peut également générer une clientèle de personnes assis- tant à des événements festifs et qui souhaitent loger au plus près. Il envisage aussi un partenariat avec des commerçants deMaîche pour mettre en place un service de livraison pour les groupes. “Ce serait un plus de pouvoir faire travailler les boulangers et

restaurants de la ville” , précise- t-il. Michel se tient à la dispo- sition de ses clients pour leur suggérer des itinéraires de ran- donnée et des lieux à visiter. “Ma passion, c’est la relation avec les autres et j’avais aussi envie de créer du développement sur notre si beau secteur géographique” , dit-il. En semaine, le prix journalier

est de 50 euros et le week-end le gîte complet (15 couchages) est à 300 euros (ou 500 euros pour 3 nuitées). Les réservations sont possibles sur de nombreux sites Internet. Cela permet un paiement sécurisé et l’obtention d’un code d’entrée pour une arri- vée à tout moment. Fort de son expérience au Bar- boux, il est confiant sur l’inves-

tissement important qu’il réalise à Maîche. “Nous avons engagé 330 000 euros dans ce projet. Je suis persuadé que l’aboutisse- ment imminent du Parc Naturel Régional du Doubs Horloger va générer de l’attrait et des retom- bées économiques pour notre région” , conclut Michel Ber- nard. n Ph.D.

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