Journal C'est à dire 264 - Juillet/Août 2020
Le journal gratuit du Haut-Doubs
6 juillet 2020 N° 264
Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr
1980 - 2020
1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUB L I C I TÉ - ANNONCE S
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UN ÉTÉ PAS COMME LES AUTRES… APRÈS LA CRISE COVID Les prestataires locaux attendent de pied ferme les touristes et les visiteurs
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Une station labelliséemarchenordique. La communauté de communes duVal de Morteau finalise la préparation de cinq parcours de marche nordique au départ de Morteau et du site du Gardot. (page 4) Le grand retour des clients suisses. Depuis la réouverture de la frontière franco-suisse, la clientèle helvétique est revenue en nombre dans les grandes surfaces alimentaires. Reportage à Vil- lers-le-Lac. (page 7) Le grand plan d’aide du Département. Christine Bouquin, la présidente du Conseil départe- mental du Doubs, détaille le plan de 20 millions d’euros voté pour soutenir l’activité locale. (page 16) Une nouvelle marque de montres. Le jeune horloger maîchois Marc Gauthier a créé sa marque - Pinet-Montrivel - et lancé une campagne de financement pour produire les 150 premiers modèles. (page 45)
À Villers--le-Lac, les croisières sur les bassins du Doubs ont repris leur cours.
(Le dossier en pages 19 à 28)
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Une centenaire de plus à Villers-le-Lac
ÉDITORIAL
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.
Confiance L’arrêt brutal du pays pendant deux mois et demi a mis un genou à terre à l’économie française.Après la stu- péfaction est venu le temps des craintes, puis de l’angoisse que la machine économique française se soit à un tel point grippée qu’il sera très long à la faire redémarrer. Mars et avril furent morts, mai calme, et il semblerait que le printemps de l’éco- nomie ait timidement sonné en ce mois de juin, avec quelques mois de retard sur le calendrier, certes, mais accompagné de nombreux signes encourageants. Bien sûr cette pause forcée laissera des acteurs de l’éco- nomie sur le carreau. Et ce rebond plus rapide qu’attendu n’est peut-être qu’un leurre avant un essoufflement à la rentrée de septembre dû aux dégâts plus profonds causés par ces deux mois et demi d’inactivité. Pour- tant, l’ingrédient principal semble bien là à entendre les acteurs locaux de l’économie, et cet ingrédient indis- pensable sans lequel le rebond ne pourra pas se produire, c’est la confiance. Touchés de plein fouet, les professionnels du tourisme, de la restauration, de l’hébergement dans le Haut-Doubs retrouvent le sourire que le découragement des premières semaines de crise sanitaire n’avait même pas réussi à effacer. Ils savent que les gens ont à nouveau envie de s’amuser, de profiter, de dépenser les sous qu’ils ont pu mettre de côté au printemps, bref, de vivre. Si bien que comme le soulignent les écono- mistes en ce début juillet, contraire- ment aux prévisions les plus sombres échafaudées pendant le confinement, aujourd’hui, “ le pire n’est plus certain. ” Souhaitons que ce moral retrouvé bénéficie dès cet été à ceux qui ont le plus souffert de cet arrêt forcé, que les touristes et les visiteurs locaux sauront jouer le jeu de la solidarité en venant consommer local et que chacun contribuera à sa manière au redémarrage de la France. Ne nous berçons pas pour autant d’illusions. De nouveau monde il n’y aura sans doute point, sauf à appeler de ses vœux une sévère décroissance qui sans doute ne ferait que des per- dants… Il y a peut-être un justemilieu à trouver, à commencer par mettre en application ces gestes solidaires en cours pendant le confinement de consommer local avant de voir si l’herbeest plus verteailleurs. Enatten- dant que se confirme cette reprise espérée, excellent été, peut-être plus éthique et plus responsable ! n Jean-François Hauser
L a montagne, ça conserve ! Après la super-centenaire Émilie Taillard, ex-doyenne de Franche-Comté qui avait presque atteint l’âge vénérable de 111 ans, une nouvelle centenaire qui a passé la plus grande partie de sa vie dans le quartier de la Montagne à Villers-le-Lac vient de fêter ses 100 ans. Yvonne Barçon “du Cernembert” a commencé sa vie le 2 juin 1920 au Montot-Des- sus, pas très loin de son quartier actuel de résidence. À dix ans à peine, elle aidait déjà à la ferme familiale. De son union avec Alphonse est né un fils, Félix. Veuve à 52 ans, elle termine sa carrière aux établissements Cupillard. Depuis une quarantaine d’années, Yvonne vit dans son appartement
À deux reprises déjà, il y a quatre ans et plus récemment en 2018, nous présentions la situation d’un petit ruisseau à l’entrée de Grand’Combe-Chateleu, régulièrement obstrué par le trop-plein de la station d’épuration. Les lingettes et autres déjections avaient remplacé depuis bien longtemps grenouilles et salamandres. Depuis, la communauté de communes a engagé quelques travaux et notamment la pose d’une grille en amont, retenant ainsi les lingettes et autres plastiques. Malgré tout, la situation sanitaire de ce ruisseau ne s’est guère améliorée. Un riverain, qui avait déjà alerté les autorités, a pu encore le constater en ce mois de juin. “Début juin, les services sont venus curer ce ruisseau tellement s’était accumulée de boue polluée. À chaque fois qu’il y a de gros orages, le trop-plein de la station d’épuration pourtant récente, déborde et vient finir sa course dans ce ruisseau, et 200 m plus loin, directement dans le Doubs” se désole Christian Perrey. Le riverain propose des solutions comme la pose d’un filtre à sable ou l’installation d’un bassin de Le ruisseau de Grand’Combe toujours pollué
aménagé dans la maison de son fils. Toujours très active, elle jardine, cherche les champignons en sai- son et n’oublie pas le tarot dont elle joue régulièrement des parties avec ses voisins. Cette “personne très attachante” selon les dires de son entourage a été dignement fêtée le 2 juin dernier avec une visite surprise de son voisinage et d’une délégation de la mairie, au son de l’harmonica. n
Un nouveau curage a eu lieu début juin. Des tonnes de boues polluées ont été retirées. Les Fins : la réponse de la bergère au berger
décantation qui viendrait recueillir le trop-plein, mais la solution la plus pérenne consisterait à refaire la plupart des canalisations des communes de Grand’Combe-Chateleu et des Gras, un inves- tissement énorme que la collectivité n’a pas encore pu engager. Le problème constaté par M. Perrey est récurrent : dès qu’une forte pluie survient, les volumes d’eau à traiter à la station d’épuration sont bien supérieurs aux capacités des pompes et le surplus part directement dans le Doubs. n
S uite à l’article paru dans notre précédente édition au sujet du contentieux qui oppose l’ancien maire des Fins Bruno Todeschini à celle qui lui a succédé, Élisabeth Redoutey, (recours au tribunal administratif et plainte), la nouvelle maire apporte son point de vue, reproduit ici dans son intégralité : “Parce que les limites du tolérable ont été franchies, avec impudence, avec une audace insolente, le silence pour toute réponse ne suffit plus ! Les élus de la liste “Les Fins Autrement” qui sont sous la “menace” du recours déposé auprès du Tribunal Administratif par Bruno Todeschini en vue de faire annuler les élections aux Fins, d’obtenir l’inéligibilité de sa tête de liste Élisabeth Redoutey pour une durée de 3 ans, prennent la parole” annonce-t-elle. “Nous nous sommes tus jusque-là. Nous avons encaissé les coups sans mot dire. Nous sommes restés stoïques face à l’adversité, refusant de répondre aux provocations, aux invectives, aux calomnies cyniques, aux men- songes éhontés !” Proclamer avec aplomb sur les ondes d’une radio régionale, le 20 mai dernier, une participation de moins de 50 % au scrutin du 15 mars dernier aux Fins, alors qu'elle a été de 57,14 %. Cette information étant parfaitement contrôlable. Respecter les Finois, c’est d’abord respecter “leur choix” ! Émettre l’idée que les électeurs ne seraient pas suffisamment adultes pour affirmer “leur propre opinion” et seraient malléables, est un manque manifeste de respect envers eux. Contribuables associés est une “association de contribuables” qui décerne sa note sur la base de données limitées. La note de 18/20 accordée à la commune des Fins, a également été attribuée à Vil- lers-le-Lac, à Thise, aux Auxons et à 8 autres communes du Doubs. Les juridictions administratives financières en charge de vérifier les comptes publics, pour ce qui est des collectivités territoriales, entre autres les communes, sont les Chambres régionales descomptes. Elles veillent à la régularité, à la “qualité”, à l’usage à bon escient de l’argent public et à la probité des gestions publiques locales. “Prix de la commune la mieux gérée du Département” ! Il appartiendra aux habitants des Fins de découvrir ce qui peut poindre derrière ce “titrepompeux”. À en croire ce qui a été écrit : les “autres” sont coupables des “pires actions et basses manœuvres” ! La justification du camouflet infligé n’est pas aussi réductrice. Bruno Todeschini serait bien inspiré de se poser les bonnes questions. À un moment donné, la remise en question est inéluctable, obligatoire : pourquoi une large majorité des électeurs n'a-t-elle pas souhaité me renouveler sa confiance ?, mon comportement peut-il justifier un tel résultat ? quelles leçons dois-je tirer de cette sanction ? Nous n’avons aucune énergie à dépenser en polémiques stériles. Nous la réservons à travailler à la gestion de notre commune, à apporter une terminaison aux dossiers engagés par la mandature précédente et à mettre en route les projets que nous avons retenus. Cette intervention de notre part sera la seule et restera donc unique !” Fin de la mise point. n
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édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80
E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial :Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Acollaboré à ce numéro : Ph. Duprez. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Juillet 2020 Crédits photos : C’est à dire, Musée de la Résistance, G. Perret, Pinet-Montrivel,Val Nordic Walking. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.
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V A L D E M O R T E A U
Le Val de Morteau, station labellisée de marche nordique Plain air
Cinq parcours - deux au départ de Morteau et trois du Gardot - ont reçu le label officiel Nordik Walk. Le Val de Morteau rejoint ainsi les 11 stations françaises déjà labellisées.
L’ appellation nordic walking désigne cette pratique de marche accélérée avec bâtons, très populaire depuis quelques années et démocratisée ici par un club dynamique créé il y a une dizaine d’années par Ber- nard Baudoin : le Nordic Val Walking, riche de plus d’une centaine de membres actifs. “Une station Nordik Walk est un lieu 100 % dédié à la marche nordique, qui propose des par- cours, des services et des outils à la fois aux débutants désireux d’apprendre et d’être encadrés, mais aussi aux passionnés qui recherchent en un seul lieu de quoi organiser des stages ou des week-ends complets” résume le service tourisme de la commu- nauté de communes du Val de Morteau, pilote de l’opération. Cinq parcours ont donc été label- lisés, trois au départ du Bois du Fol (sur les hauteurs de Mor- teau en direction du Mont Vouillot), et deux autres au départ de Gardot (Montlebon), avec notamment un parcours
avec obstacles. Au total, 44 km de parcours balisés. Cette station a vu le jour grâce à un travail conjoint réalisé avec le club longtemps présidé par Bernard Baudoin (qui a passé la main à Gilbert Roland) concernant le choix des parcours notamment. La signalisation est en cours d’installation en ce début d’été et un site Internet dédié sur le point d’être mis en ligne (https://stationsnordik- walk.com/fr/stations/val-de-mor- teau), “ainsi qu’une application à télécharger pour obtenir les cartes et les parcours sur son smartphone” précise le service tourisme. La base d’accueil pour obtenir des renseignements sur ces nouveaux parcours sera l’of- fice de tourisme du Pays Hor- loger. “Ce label sera une belle vitrine pour notre sport et pour le Val de Morteau” estime Ber- nard Baudoin. La marche nordique comptant de plus en plus d’adeptes dési- reux de voyager et de venir pra- tiquer dans des lieux organisés et labellisés, cette labellisation est “une belle opportunité de
tomne au Gardot : un parcours réservé aux V.T.T. avec sauts d’obstacles. Cet équipement sera installé à proximité du bâtiment d’accueil 4 saisons. n J.-F.H.
subventions du Département du Doubs et du F.N.A.D.T. Cette station Nordik Walk sera opé- rationnelle mi-juillet. Un autre aménagement sportif sera, lui, mis en place à l’au-
faire connaître notre Val de Mor- teau” confirme la communauté de communes dont le président Jean-Marie Binétruy s’apprête à laisser la présidence mi-juillet, lui qui aura œuvré depuis le début de ses mandats d’élu au milieu des années quatre-vingt au développement des pratiques sportives en tout genre sur le secteur. Ces cinq parcours labellisés auront coûté 12 000 euros, finan- cés par la C.C.V.M., avec des
Les membres du club Nordic Val Walking ont repris les sor- ties en groupe. L’organisation de leur 9 ème “Escapade Nordic” est maintenue le 20 septembre à Noël-Cerneux.
Morteau Les visites en E.H.P.A.D. et au long séjour sont assouplies
Les dernières évolutions favorables de la situation sanitaire dans le Val de Morteau ont permis depuis le 22 juin d’assouplir les conditions de visite. Au grand bonheur des résidents et de leurs familles.
les restrictions encore en vigueur on peut noter que les visites sont limitées à une par jour et par résident, “et avec un maximum de deux personnes” et la durée de visite ne peut tou- jours pas dépasser une heure pour l’instant. Le port du masque est toujours obligatoire ainsi que l friction des mains au gel hydro-alcoolique. Les résidents de l’hôpital ne direction. Enfin, l’accès aux mineurs de moins de 10 ans n’est pas encore autorisé. D’autres précautions sont prises. “Dans un souci de traçabilité et de vigilance sanitaire, un registre est installé à l’entrée de chaque bâtiment, sur lequel il est obli- gatoire d’y décliner son identité et celle de la personne visitée.” La direction de l’hôpital mor- tuacien insiste sur “l’impératif de respecter ces règles sans écart et sur la nécessité absolue de faire preuve d’un esprit civique et responsable. Toute suspicion de démarrage d’une seconde vague épidémique imposerait un nouveau confinement au sein du centre hospitalier” prévient Thibault Euvrard. Par consé- quent, même si les signaux sont toujours au vert, l’hôpital se prépare à toute éventualité. n sont toujours pas auto- risés à sortir de l’éta- blissement et “aucun repas ou collation ne peut être partagé avec le résident” ajoute la
T rois mois d’une longue attente pour les rési- dents de l’E.H.P.A.D. de Morteau et les pen- sionnaires de l’unité de soins de longue durée communément appelé le long séjour, ainsi que pour leurs familles. Après une période noire vécue par l’éta- blissement de soins mortuacien, le retour à la normal progressif est en route. “Les visites sont désormais autorisées sans prise de rendez-vous et en dehors des espaces aménagés et sécurisés indique Thibault Euvrard, le
directeur délégué de l’hôpital Paul-Nappez à Morteau. Il est donc possible de venir voir ses proches dans leurs chambres, ou dans les parcs et jardins de l’établissement si les conditions
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mètre élargi par rapport au pré- cédent mandat parce que ce fidèle lieutenant s’occupe dés- ormais de l’économie, du com- merce, de l’artisanat, des affaires extérieures, notamment fronta- lières, ainsi que des fêtes et céré- monies. Autour de ses six adjoints, quatre autres conseillers héritent d’une délégation : Laure Boiteux au ainsi que l’avancée des travaux d’aménagement de cette plaine des loisirs. Le budget 2020, dont le vote avait été retardé par la crise sanitaire était aussi au menu des élusmortuaciens. C’est sur sa base que pourront être engagés tous les investissements destinés à soutenir l’économie locale. Les élus sont au travail. n J.-F.H. Un nouveau conseil, des promotions, et des nouvelles têtes Morteau Réélu sans suspense maire de Morteau, Cédric Bôle aborde désormais l’après-Covid, entouré d’une nouvelle équipe dont certains membres ont pris des responsabilités. Tour d’horizon. patrimoine et à l’urbanisme, Marie Bonnet aux affaires sociales, à la santé, aux seniors et aux services à la population, Camille Lambert à la commu- nication et au numérique etMar- tial Bournel-Bosson à la jeu- nesse. Le dernier conseil municipal du 29 juin a permis - enfin - d’abor- der les futurs dossiers structu- rants de Morteau. Au menu notamment, les élus ont validé le principe de l’aménagement d’une future “maison des internes” à proximité de l’hôpital, qui hébergera dès la fin de l’an- née 2021 des jeunes praticiens censés s’installer à plus long terme ici. La question d’une nou- velle passerelle d’accès à la zone de loisirs a également été validée
E nfin, la nouvelle muni- cipalité élue le 25 mai dernier après deux mois et demi de crise sanitaire et d’incertitude poli- tique, peut se mettre à la tâche sur les dossiers “classiques” d’une ville comme Morteau. “L’exécutif est désormais bien en route !” confirme le maire réélu Cédric Bôle. nombre d’adjoints (6 au lieu des 8 que lui permet la loi) et de confier à 4 autres membres du conseil des délégations spéciales. De nouveaux élus font aussi leur entrée, dont certains sont direc- tement propulsés adjoints. C’est notamment le cas de la deuxième adjointe, Karine Romand. Cette pharmacienne praticienne hos- pitalière de profession a hérité du portefeuille de la culture.“La saison culturelle sera relancée dès la rentrée de septembre si les conditions le permettent. La Autour du premier magistrat mortuacien, une nouvelle équipe est en ordre de marche. Le maire a choisi de resserrer le
fête de la musique, annulée en juin, est reportée courant sep- tembre la date reste à confirmer” note Cédric Bôle.Autre nouvelle élue élevée au rang d’adjointe : Claire Reymond-Balanche (5 ème adjointe), sera chargée des dos- siers liés à la transition énergé- tique, au développement durable,
auxmobilités, au loge- ment et aux forêts. Un troisième élu fait son entrée directe au rang d’adjoint : Thierry Finck, principal de col- lège, le 6 ème adjoint qui sera chargé du sport
Les élus ont validé
l’aménagement d’une “maison des internes”.
et de la vie associative. Deux autres élus de la précédente majorité sont confortés à leur poste d’adjoint : David Huot- Marchand (ex-adjoint aux affaires sociales) devient 4 ème adjoint et s’occupe désormais, dans une responsabilité élargie, des finances, des travaux, de la voirie, de l’eau potable, de l’ac- cessibilité et de la sécurité. Il y a aussi certains piliers comme Pierre Vaufrey qui lui aussi prend du grade en devenant deuxième adjoint, avec un péri-
Claire Reymond-Balanche, nouvelle élue directement nommée cinquième adjointe, chargée notamment de la transition énergétique.
Lætitia Renaud monte également en grade, elle est désormais première adjointe.
Même chose pour Karine Romand, troisième adjointe en charge de la culture.
Un grand “merci” pour l’hôpital Morteau Sauf retour imprévisible du virus d’ici l’automne, l’épi- démie de Covid-19 est désormais un mauvais souvenir pour le personnel de l’hôpital de Morteau. Un moment de convivialité réunira personnel, donateurs et bénévoles courant septembre.
Le personnel de l’hôpital brandit un grand “merci” pour toutes les personnes qui sont venues aider pendant la crise du Covid.
I ls peuvent enfin souffler un peu les soignants et tout le personnel admi- nistratif de l’hôpital qui ont payé un lourd tribut pen- dant le printemps. Si heureu- sement aucun d’entre eux n’a succombé à la maladie, “dans tous les services, sans excep- tive. Tous s’en sont sortis et ont pu regagner leur poste” indique Thibault Euvrard, le directeur délégué de l’hôpital. Bien sûr, le virus aura été fatal à des personnes rési- dentes de l’E.H.P.A.D. ou hos- pitalisées dans les services de soins, “mais beaucoup ont également survécu au virus et ont repris une vie normale” rassure le directeur. C’est pour remercier tout le tion, des personnes ont été atteintes par le virus. Une grande majorité du person- nel a été testée posi-
personnel mobilisé pendant ces trois mois hors du com- mun, mais aussi tout le réseau de donateurs, de béné- voles des associations ainsi que la mobilisation des élus locaux que la direction de l’hôpital a décidé d’organiser courant septembre (la date
et le lieu restent à déterminer) “un beau moment de convivialité” indique Thibault
“Un moment de convivialité en septembre.”
Euvrard. L’occasion, après la tempête, de rendra à chacun un peu de ce qu’il a donné pendant la crise. “Une crise qui aura été éprouvante pour tout le monde mais de laquelle on est tous sans doute sortis plus forts qu’avant” ajoute le directeur. n La mobilisation des soignants, et de tous les agents, a été sans faille.
V A L D E M O R T E A U
Le retour (en force) des Suisses dans les supermarchés Villers-le-Lac Privés durant 2 mois et demi de l’offre alimentaire française, les Suisses reviennent et n’ont pas perdu leurs habitudes. Le tourisme d’achat, bien que fragile, a encore de beaux jours devant lui. Visite au magasin “Bi1” de Villers-le-Lac.
R ose-Marie, la soixan- taine, est venue depuis Neuchâtel jusqu’àVil- lers-le-Lac ce vendredi 19 juin, soit une heure de route environ. Quatre jours après la réouverture de la frontière, la Suissesse a retrouvé “son” den- tiste à Villers et les produits frais du supermarché Bi1. “Je
jours bien vu. Ils ont dû mal à en parler, pire à se faire photo- graphier avec leur caddie débor- dant. Ils se confient à demi-mot auprès des salariés des enseignes : “Beaucoup de nos clients suisses sont heureux de retrouver notre magasin à taille humaine ! Ils nous le disent. Pour certains, le confinement a été très dur car ils ont vécu sur leurs réserves et n’avaient pas les moyens de s’acheter de la viande tous les jours ou d’autres produits comme ceux d’hygiène. Le premier jour de réouverture de la frontière, il y a eu effecti- vement une ruée sur le rayon poissonnerie. On s’adapte” témoigne Céline Lacroix, direc- trice du supermarché Bi1 à Vil- lers-le-Lac, le plus proche de la frontière. L’afflux s’est légère- ment tassé ensuite. Le début du mois de juillet devrait faire
suis venue acheter des produits parce que j’avais rendez-vous chez le dentiste… mais je ne reviendrai peut-être pas avant quelques mois” dit-elle comme si elle s’excusait d’acheter ses produits en France. Pour tout “bon” Suisse qui se respecte, dépenser ses francs de l’autre côté de la frontière n’est pas tou-
Le rayon poisson est très apprécié par les voisins.
aussi la recette. Le prix est attractif, l’accueil du client fait le reste. Sur le parking, une famille du Val-de-Ruz s’est déplacée à trois personnes dans un 4 x 4 qui
gonfler le nombre de clients car il est synonyme de l’arrivée de la paye. L’équipe du magasin, soit 38 personnes issues en majorité du Val de Morteau, est au com-
Zoom Elle reçoit ses premiers C.V. C’est du jamais vu ou presque. Depuis la reprise, la direction du supermarché Bi1 reçoit des candidatures spontanées. Cela n’était plus arrivé depuis de nombreuses années indique cette dernière, les candidats préférant la Suisse plus attrac- tive financièrement. Pour l’ins- tant, l’équipe est au complet. n
Le retour des Suisses est visible dès le parking…
plet. Les salariés ne chô- ment pas. Il y a aussi des offres promotion- nelles que seul un magasin frontalier peut proposer comme ces litres de Suze à saisir à
paraît trop petit : “On vient à plusieurs car cela nous permet de repartir avec plus de denrées” indique-t-elle. Une par- tie des achats pourra être dédouanée et la
Des alcools que surtout les Suisses boivent.
Gilles Frossard, directeur adjoint, approvi- sionne le
T.V.A. récupérée. Ce tourisme d’achat semble pour le moment se cantonner aux achats alimentaires. Les ren- dez-vous médicaux, chez le gara- giste, demeurent nombreux. n E.Ch.
l’entrée du magasin. “Effective- ment, c’est une des spécificités. Les Suisses aiment cet alcool” témoigne la responsable qui s’adapte aux goûts de ces clients, qu’ils soient suisses ou français. Proposer ce qu’ils aiment, voilà
rayon fruits.
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V A L D E M O R T E A U
Morteau
L’action coup de poing de la Croix-Rouge contre le décrochage scolaire Pendant trois mois, certains enfants n’ont pas entendu un mot de français à la maison. Pour éviter leur isolement, des bénévoles à Pontarlier en partenariat avec l’académie leur viennent en aide. Valdahon est concerné, bientôt Morteau.
C e n’est pas du soutien scolaire mais une lutte contre le décro- chage. La Croix Rouge avec le soutien de l’académie de Besançon amis en place dans les zones rurales une aide pour les enfants en classe de primaire en raison de l’épi- démie de coronavirus qui n’a fait que creuser les inégalités. L’association veut éviter de nouveaux fossés en aidant certains enfants, qui, pour des raisons diverses n’ont pas pu suivre : “Durant le confinement, des élèves n’ont pas eu accès aux accompagnements ce qui a donné lieu à des décrochages sco- laires. Pourquoi avons-nous choisi le rural ? Parce que nous nous sommes rendu compte qu’à Pontarlier, Baume- les-Dames, Morteau, Valdahon, il y avait moins d’associations qui venaient
en aide aux enfants, comparé à ce qui peut se faire dans certains quartiers de grandes villes” explique Pierre Par- guel, qui chapeaute pour le Doubs ce “nouveau service”. La Croix Rouge aidait déjà les adultes allophones, c’est-à-dire ces personnes dont la langue maternelle est une langue étrangère, dans la communauté où elle se trouve. “Ce sont souvent les enfants de ces personnes allophones que nous aidons” convient le respon- sable bénévole. Les cours de soutien se font à l’extérieur de l’école, dans une salle dédiée. Les enfants sont repérés grâce aux enseignants, directeurs d’école, qui transmettent à l’Académie, laquelle s’appuie ensuite sur l’associa- tion. Le rôle de la Croix Rouge : “Lorsqu’une personne a un accident,
on essaie d’intervenir au plus vite pour qu’il puisse se réinsérer” synthétise le bénévole. Après Pontarlier,Valdahon en lien avec le Secours Catholique,Morteau devrait proposer ce service. Cela concerne soixante bénévoles pour une trentaine d’enfants suivis sur ces sites. C’est peu mais énorme à la fois. “On évite que ces enfants ne se retrouvent isolés une fois leur retour à l’école ou qu’ils ne deviennent turbulents parce qu’ils ne peuvent pas suivre. C’est vraiment une action coup de poing” dit ce dernier. Au-delà de l’enseignement, il y a aussi de l’écoute.Une nouvelle étape pourrait être franchie avec l’accueil d’enfants dès la maternelle. Car plus le décro- chage scolaire est précoce, plus il est dramatique. n E.Ch.
Christian, bénévole à La Croix Rouge, aide un jeune élève de primaire à retrouver les bases dans le domaine scolaire.
Un nouvel écrin pour la bijouterie À votre image Installée rue Pasteur à Morteau, la bijouterie À votre image affiche une nouvelle devanture. Un changement qui s’accompagne aussi d’une évolution dans l’approche du métier de bijoutière pour Camille Bourdin. Publi-information
L a sortie de confinement est synonyme de chan- gement pour la bijouterie À votre image, rue Pas- teur à Morteau. Camille Bourdin a entièrement rénové la devanture de son magasin pour lui donner un caractère plus marqué qui correspond mieux à la façon dont elle exerce sonmétier artisanal. Elle l’articule autour de deux acti- vités : la vente et la création de bijoux. À l’intérieur, dans les vitrines, est exposée une sélection de bagues, de bracelets, de colliers, de boucles d’oreilles, des bijoux “en or 9 ou 18 carats, des bijoux avec des perles de de 9h à 12h et de 14h à 18h Le samedi de 9h30 à 12h de 14h à 19h edi di au vendr Du mar cette année ! es Changement d’horair
sin. C’est ici qu’elle crée des bijoux sur-mesure, conformes à la com- mande du client. Un savoir-faire qui la fait connaître par le biais du
culture, de la céramique, des “arbres de vie”, une des tendances actuelles” détaille Camille Bourdin. Certains de ces bijoux montés de cristaux
Swarovski portent la marque Spark. Une des vitrines est entièrement dédiée aux montres. Là encore, le client a le choix entre des modèles de marques différentes. “Je
bouche-à-oreille. “Des per- sonnes viennent parfois sans idées et sans matières, d’autres ont une idée et la matière pour lui donner corps. Chaque cas est particulier. J’écoute,
Transformer, créer autre chose.”
Julie Letoublon et Camille Bourdin devant la nouvelle devanture de la bijouterie À votre image.
je m’adapte, je réalise et mes devis sont gratuits.” Les bijoux qu’elle crée ont souvent une valeur sentimentale. Ils sont faits, par exemple, à partir d’un bijou de famille. “Je peux le transformer, créer autre chose” explique la bijoutière qui travaille
commercialise les montres Pierre Lannier, Festina, Girl Only (GO), Certus, Certus Junior, TekDay, et les montres en bois WeWood.” Lorsqu’elle ne conseille pas un client ou une cliente, Camille Bourdin est dans son atelier, ouvert sur le maga-
avec Julie Letoublon, sa collabora- trice. Ces bijoux sont le plus souvent en or jaune ou en or gris. Pour la bijoutière, faire évoluer son métier, c’est aussi développer une sensibilité à l’environnement. “J’uti-
lise des produits qui se recyclent. Je suis attentive à la traçabilité des matières que j’utilise” dit-elle. C’est dans cet esprit que la bijouterie À votre image propose des bracelets en cuir végétal. n
25 500 MORTEAU
.bijouterie-avotr www contact@bijouterie-avotr Tél. : 03 81 67 06 53 3, rue Pasteur -
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Logement Logement social : les communes du “haut” saisiront-elles la main tendue ?
Secours
Arrêt cardiaque : “les bons samaritains” débarquent L’application “Staying alive” permet de déclencher, dans l’attente de l’arrivée des secours, une personne inscrite. Plus de 1 200 personnes se sont déjà inscrites en quelques jours.
avec notion de gestes qui sau- vent, ait répondu favorablement au déclenchement effectué par le centre opérationnel d’incendie et de secours du Doubs (C.O.D.I.S. 25). Le déclenchement des bons samaritains dans le Doubs sera, dans un premier temps, réalisé uniquement pour les personnes présentant un arrêt cardiaque. À terme, d’autres types d’inter- ventions pourront s’ajouter, notamment en fonction des retours d’expériences. Cela représente un potentiel d’environ 500 interventions par an où l’en- gagement d’un citoyen à proxi- mité d’une personne en arrêt cardiaque et formé aux gestes qui sauvent, permettrait d’aug- menter les chances de survie pour la victime. n
M ontlebon a déjà montré la voie en cédant gratuite- ment au bailleur social Néolia afin qu’il produise 14 logements sociaux locatifs. Car le Haut-Doubs n’est pas qu’une terre de richesse.De nom- breux ménages peinent à se loger, quittent leVal deMorteau où ils travaillent pour trouver un logement moins cher dans la deuxième voire la troisième couronne du Pays Horloger. Ce qu’ils gagnent, ils le perdent en déplacements. Hors publics accompagnés par Le Département lâche 1,5 million d’euros pour soutenir la production de logements communaux sociaux en zone frontalière.
A près le succès de la pièce “Maman y’a papa qui bohe Les sapeurs-pom- piers se dotent de l’application “Staying Alive” aussi connue sous le nomde “Bon samaritain” afin d’améliorer la sécurité des habitants notamment dans les zones les plus éloignées d’un centre de secours. Déjà 1 214 inscrits dans le Doubs en deux semaines, “c’est une belle per- formance”
aux gestes qui sauvent, ou des citoyens sans notion de secou- risme qui seront envoyés en pre- mière intention vers un défibril- lateur automatisé externe (D.A.E.) avant de rejoindre la victime. Pour que ces derniers soient alertés, il faut obligatoi- rement qu’un bon samaritain
Le Département veut soutenir la production de logements sociaux en zone frontalière. Montlebon a montré l’exemple.
logement de type Prêt locatif aidé d’intégration (P.L.A.I.).” Coût de l’opération : 1,5million euros. Ce soutien se fait dans le cadre d’une autorisation de pro- gramme de 3,5 millions d’euros qui a été votée en 2018, pour soutenir sur la période 2018- 2021, les communes et bailleurs sociaux dans la production de logement social, parallèlement aux contrats P@C établis avec les territoires. Aux communes et communautés de communes de saisir cette opportunité. n E.Ch.
au public (E.H.P.A.D., hôpital, service d’aide à domicile, facteur), d’autant plus après cette crise” témoigne le Département du Doubs par l’intermédiaire de sa présidente, Christine Bouquin. de ressources, d’accéder plus faci- lement à un logement social en incitant les communes à produire une offre nouvelle de locations à vocation très sociale, c’est-à- dire dont le loyer correspond au La collectivité dit veiller “à permettre à ces ménages, sous conditions
constate le Ser- vice départemen- tal d’incendie et de secours du Doubs. Cette application
Il est nécessaire de s’inscrire.
les services sociaux, nombreux sont les ménages à ne pas pou- voir se loger en zone frontalière. “Une situa-
C’est en plus des 3,5 millions euros.
permet de déclencher, dans l’at- tente de l’arrivée des secours, une personne inscrite comme “bon samaritain” qui serait loca- lisée via son smartphone à proxi- mité d’une personne en détresse. Il existe deux types de profil pouvant être inscrit comme bon samaritain : les citoyens formés
tion particulièrement vraie pour de nombreux locataires aux reve- nus modestes, notamment les familles monoparentales, les jeunes ménages, les personnes travaillant dans un service local
Les citoyens formés aux gestes qui sauvent, des citoyens sans notion de secourisme qui seront envoyés en première intention vers un défibrillateur.
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Hervé Monney suit la voie du tacot Montlebon
Touche-à-tout, le Belmontois Hervé Monney poursuit sa petite histoire du tacot. Son nouveau fascicule fait étape à Noël-Cerneux, La Chenalotte et Le Barboux. Histoires et anecdotes.
Le livre d’Hervé Monney est en vente 7 euros à la fruitière de Noël-Cerneux, à la librairie Les trois souhaits à Morteau et au Celtic Café aux Fins
A près un premier petit livre consacré à Montlebon vu à travers le prisme de ses “anciens” qu’il était allé interroger, Hervé Mon- ney s’est ensuite penché sur la
Hervé Monney avec son dernier ouvrage.
petite histoire du tacot, cette ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, jusqu’en 1952, le Val de Morteau au Plateau de Maîche. La ligne de chemin de fer Morteau-Trévillers était longue de 45 km, elle comportait
14 gares entre la première à Morteau et son terminus deTré- villers. En 2017, Hervé Monney commençait donc l’histoire de
Une partie des bénéfices sera réservée à l’associationA.P.P.A.T. de Montlebon qui soutient des causes humanitaires. Le confi- nement a empêché Hervé Mon- ney d’apporter le livre à ces habi- tants qui ont nourri son contenu. Il le fera dès que l’assouplisse- ment des normes sanitaires lui permettra. L’habitant deMontlebon prépare déjà un prochain ouvrage consa- cré au Russey et au Narbief, agrémenté de photos du collec- tionneur local Patrice Maz- zotti. n J.-F.H.
ment sur le plan religieux grâce à l’implication de l’abbé Cuche- rousset qui aura marqué ce ter- ritoire pendant plus de 40 ans. Le tacot était très utilisé par les habitants de ces villages pour se rendre à la foire à Maîche ou à Morteau” relate Hervé Mon- ney. La commune du Barboux était aussi la principale porte d’entrée du Saut du Doubs à l’époque, “ce qui explique aussi qu’au Barboux et àNoël-Cerneux on y ait implanté des colonies de vacances.” Le nouveau fascicule d’Hervé Monney est sorti début juin.
ce tortillard à travers les sou- venirs de ceux qui l’avaient connu. Après un premier exem- plaire consacré aux Fins, il se penche cette fois sur les com- munes de Noël-Cerneux, La Chenalotte et Le Barboux, indis- sociables dans leur histoire com- mune. “Comme je l’avais fait aux Fins, je suis allé à la ren- contre des anciens de ces trois villages pour recueillir les sou- venirs qu’ils ont du tacot. Bien que le tacot ne passait pas au Barboux, ce village était intime- ment lié aux deux autres, notam-
Morteau Les bacheliers ont philosophé sur le confinement Pas de Bac philo pour les élèves de Terminale cette année. Une enseignante de Morteau a donné à ses bacheliers un devoir sur le thème du confinement et de la crise sanitaire. Les apprentis philosophes ont bien joué le jeu
de nos ressources.” Pour un autre, “l’épidémie du coronavirus aura changé quelque chose à nos modes de vie, il nous auramontré que nous ne sommes pas si forts que nous le croyions. En effet, la mondialisation que nous consi- dérions comme une force s’avère être aussi une faiblesse puisque de ce fait, un pays est touché et alors tous les autres le sont aussi… Il nous aura aussi mon- tré que la planète avait besoin d’arrêts, avait besoin qu’on l’aide, qu’on arrête de trop produire, de trop consommer, de trop voyager, de trop polluer tout simplement.” Pour ce troisième élève, cette épidémie “nous aura permis d’apprendre beaucoup de choses dit-il. Premièrement, nous avons appris que rien n’est acquis et qu’il faut profiter des petites choses de la vie, et se recentrer sur l’essentiel. Deuxièmement, nous avons compris qu’un virus se propage uniquement grâce ou à cause de nous.” Touché par les questions de solidarité, cet autre lycéen espère que “tous les Occi- dentaux comprendront que si c’est déjà compliqué pour un pays développé de vaincre une épidémie, il est donc impossible dans certains pays de vaincre des maladies tel qu’Ébola. J’es- père donc que nous aiderons les pays sous-développés à garantir leur santé en éduquant et en don- nant à la population les moyens de gérer de telles crises.” Cet exercice inédit aura mis en lumière selon l’enseignante “la vraie prise en compte des ques- tions écologiques par ces jeunes adultes et la nécessaire solidarité qu’ils semblent vouloir tous encourager.” Pour terminer l’an- née, Priscillia Gisler a donné à ses élèves un “vrai” sujet de Bac le jour où celui-ci aurait dû se dérouler, histoire de les mettre en condition le mieux possible, même si la véritable épreuve n’a pas pu avoir lieu. n J.-F.H.
L e 17 juin, ils auraient dû plancher sur des textes de Rousseau ou de Spinoza. Mais le Covid-19 a eu raison de leurs révisions et de l’examen. Cette année, tous les élèves de Termi- nale auront eu leur Bac sur la base du contrôle continu…Pour continuer à les faire phosphorer utilement, Priscillia Gisler, pro- fesseure de philosophie au lycée Edgar-Faure de Morteau a eu l’idée de faire travailler leurs élèves de retour en classe début juin sur le thème de la crise sani- taire et du confinement. “Dans un de ses discours, le président de la République avait affirmé que “le jour d’après ne sera plus comme le jour d’avant. Et on en tirera les conséquences…” De cette phrase, j’ai souhaité que les élèves en fassent leur propre inter- prétation” explique l’enseignante. Juste avant la fin du confine-
ment, cette dernière a proposé à ses 76 élèves de philosopher sur le sujet, “trois seulement n’ont pas répondu” dit-elle, preuve que le sujet les a vraiment inspirés. Qu’en est-il sorti ? “J’ai été vrai- ment surprise de la grande luci- dité dont les élèves ont fait preuve par rapport à cet épisode. Ils ont une vraie maturité” estime Pris- cillia Gisler. Selon un des élèves, “cette période de crise aura permis l’éveil d’une partie de la population sur des enjeux cruciaux de notre société telle que la situation de l’hôpital public en France à l’échelle natio- nale ou les conditions de vie dans différents pays. Je reste néan- moins dubitative sur l’ampleur des changements provoqués par l’épidémie du coronavirus sur notre société, je crains que nos gouvernants se retournent une fois de plus vers un système éco- nomiste qui surconsomme le reste
Dans la classe de Priscillia Gisler.
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Sylvain Herrgott, jeune prêtre déconfiné Morteau Il est arrivé récemment sur le Val de Morteau et rapidement, ce jeune prêtre ordonné l’an dernier a été confronté à la situation inédite de la crise sanitaire. Il raconte.
Le père Sylvain Herrgott dans l’église de
Morteau toujours adaptée aux normes sanitaires en vigueur.
O riginaire de Gray, le père Sylvain Herrgott est ce qu’on a l’habi- tude de nommer “une vocation tardive.” Après avoir arrêté les études assez tôt et passé une douzaine d’années à travailler dans la métallurgie puis l’industrie agro-alimentaire en Haute-Saône, également été conseiller municipal à Arc-les- Gray, c’est à 31 ans qu’il emprunte la nouvelle voie qui le conduira à devenir prêtre l’an
dernier. Ses certitudes, devenues vocation, se sont affinées au fil du temps. “Ma grand-mère maternelle était très pratiquante, j’ai été baptisé mais je n’avais pas de pratique religieuse. Je fai- sais ma vie, Dieu faisait la sienne” dit-il. Un premier appel à 15 ans, “mais je me suis vite dit que je n’étais pas fait pour ça” , puis “il s’est passé une douzaine d’années assez calmes” , jusqu’au jour où sa chère grand-mère décède, en
2005. “Ce jour-là, le prêtre m’a dit “Ta grand-mère est avec toi aujourd’hui, et elle le sera tou- jours.” Cette phrase que je n’ai pas tout de suite comprise, m’a bouleversée” raconte le père Syl- vain. À 27 ans, il entre donc en caté- chuménat, c’est-à-dire dans le parcours première communion qu’il n’avait jamais faite, puis confirmation dans la foulée. “Et c’est là que l’appel est venu.” Il intègre alors différents groupes de réflexion, assiste aux J.M.J. de Madrid qui le marqueront très fort. “J’ai dit alors “C’est ça !” Il écrit ensuite à l’archevêque de Besançon pour lui faire part de son désir d’entrer en sémi- naire. Le prélat de Besançon l’envoie à Orléans où le jeune homme peut bénéficier d’une remise à niveau scolaire, puis entame un parcours de forma- tion long de six années durant lesquelles il affermit ses convic- tions et se forme à la théologie.
l’arrivée subite du Covid-19 sur le Val de Morteau en mars. “Je m’étais déjà projeté dans les fêtes de Pâques et ce virus a tout arrêté du jour au lendemain…Malgré cela, nous avons célébré tous les jours la messe dans l’église avec
Il passe des diplômes jusqu’à l’équivalent d’une licence. “Ces études m’ont redonné confiance en moi.” L’enquête canonique menée par la hiérarchie ecclé- siastique confirmera les dispo- sitions du jeune homme à deve- nir prêtre. Son
leurs défunts plus tard, après le déconfinement. Elles apprécient beaucoup, ça les aide dans leur travail de deuil.” Depuis le 31mai, les fidèles sont revenus peu à peu.Avec les pré- cautions sanitaires et les dis- tances à respecter. Cette période, le père Herrgott l’a vécue comme tout le monde de manière par- ticulière. Il estime cependant que ce confinement a permis aux gens de “retrouver le sens de la famille enmême temps que de la parole de Dieu en famille. Même si on ne pouvait pas se serrer la main, ou se prendre dans les bras, même confinés chez nous, on était une vraie com- munauté. Du positif est né de cette crise” estime le jeune reli- gieux désormais déconfiné. n
le père Jeanpierre, avec en face de nous, des chaises vides,mais pour- tant bel et bien remplies de la présence des fidèles” dit-il. Bien sûr, il y a eu aussi
ordination a eu lieu le 29 juin 2019, il y a tout juste un an, à la cathé- drale de Besançon par l’archevêque Jean-Luc Bouilleret qui le nomme
“Je faisais ma vie, Dieu faisait la sienne.”
ces moments douloureux des funérailles, “presque un enter- rement par jour fin mars-début avril” où le confinement imposé doublait la peine des familles endeuillées. “Nous avons tenu malgré tout à faire une cérémonie complète. Aux familles, nous avons proposé de célébrer une eucharistie et faire mémoire de
dans le Val de Morteau en tant que vicaire attaché au curé en place, Michel Jeanpierre. Âgé aujourd’hui de 39 ans, Sylvain Herrgott a reçu un mandat de trois ans sur le Val de Morteau, il est également au service des églises des plateaux de Maîche et du Russey. Ses débuts de prê- tre ont donc été bouleversés par
Masques et gel hydro- alcoolique étaient de rigueur depuis le déconfine- ment et les premières messes fin mai.
J.-F.H.
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