Journal C'est à dire 264 - Juillet/Août 2020
R E T O U R S U R I N F O
Une centenaire de plus à Villers-le-Lac
ÉDITORIAL
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.
Confiance L’arrêt brutal du pays pendant deux mois et demi a mis un genou à terre à l’économie française.Après la stu- péfaction est venu le temps des craintes, puis de l’angoisse que la machine économique française se soit à un tel point grippée qu’il sera très long à la faire redémarrer. Mars et avril furent morts, mai calme, et il semblerait que le printemps de l’éco- nomie ait timidement sonné en ce mois de juin, avec quelques mois de retard sur le calendrier, certes, mais accompagné de nombreux signes encourageants. Bien sûr cette pause forcée laissera des acteurs de l’éco- nomie sur le carreau. Et ce rebond plus rapide qu’attendu n’est peut-être qu’un leurre avant un essoufflement à la rentrée de septembre dû aux dégâts plus profonds causés par ces deux mois et demi d’inactivité. Pour- tant, l’ingrédient principal semble bien là à entendre les acteurs locaux de l’économie, et cet ingrédient indis- pensable sans lequel le rebond ne pourra pas se produire, c’est la confiance. Touchés de plein fouet, les professionnels du tourisme, de la restauration, de l’hébergement dans le Haut-Doubs retrouvent le sourire que le découragement des premières semaines de crise sanitaire n’avait même pas réussi à effacer. Ils savent que les gens ont à nouveau envie de s’amuser, de profiter, de dépenser les sous qu’ils ont pu mettre de côté au printemps, bref, de vivre. Si bien que comme le soulignent les écono- mistes en ce début juillet, contraire- ment aux prévisions les plus sombres échafaudées pendant le confinement, aujourd’hui, “ le pire n’est plus certain. ” Souhaitons que ce moral retrouvé bénéficie dès cet été à ceux qui ont le plus souffert de cet arrêt forcé, que les touristes et les visiteurs locaux sauront jouer le jeu de la solidarité en venant consommer local et que chacun contribuera à sa manière au redémarrage de la France. Ne nous berçons pas pour autant d’illusions. De nouveau monde il n’y aura sans doute point, sauf à appeler de ses vœux une sévère décroissance qui sans doute ne ferait que des per- dants… Il y a peut-être un justemilieu à trouver, à commencer par mettre en application ces gestes solidaires en cours pendant le confinement de consommer local avant de voir si l’herbeest plus verteailleurs. Enatten- dant que se confirme cette reprise espérée, excellent été, peut-être plus éthique et plus responsable ! n Jean-François Hauser
L a montagne, ça conserve ! Après la super-centenaire Émilie Taillard, ex-doyenne de Franche-Comté qui avait presque atteint l’âge vénérable de 111 ans, une nouvelle centenaire qui a passé la plus grande partie de sa vie dans le quartier de la Montagne à Villers-le-Lac vient de fêter ses 100 ans. Yvonne Barçon “du Cernembert” a commencé sa vie le 2 juin 1920 au Montot-Des- sus, pas très loin de son quartier actuel de résidence. À dix ans à peine, elle aidait déjà à la ferme familiale. De son union avec Alphonse est né un fils, Félix. Veuve à 52 ans, elle termine sa carrière aux établissements Cupillard. Depuis une quarantaine d’années, Yvonne vit dans son appartement
À deux reprises déjà, il y a quatre ans et plus récemment en 2018, nous présentions la situation d’un petit ruisseau à l’entrée de Grand’Combe-Chateleu, régulièrement obstrué par le trop-plein de la station d’épuration. Les lingettes et autres déjections avaient remplacé depuis bien longtemps grenouilles et salamandres. Depuis, la communauté de communes a engagé quelques travaux et notamment la pose d’une grille en amont, retenant ainsi les lingettes et autres plastiques. Malgré tout, la situation sanitaire de ce ruisseau ne s’est guère améliorée. Un riverain, qui avait déjà alerté les autorités, a pu encore le constater en ce mois de juin. “Début juin, les services sont venus curer ce ruisseau tellement s’était accumulée de boue polluée. À chaque fois qu’il y a de gros orages, le trop-plein de la station d’épuration pourtant récente, déborde et vient finir sa course dans ce ruisseau, et 200 m plus loin, directement dans le Doubs” se désole Christian Perrey. Le riverain propose des solutions comme la pose d’un filtre à sable ou l’installation d’un bassin de Le ruisseau de Grand’Combe toujours pollué
aménagé dans la maison de son fils. Toujours très active, elle jardine, cherche les champignons en sai- son et n’oublie pas le tarot dont elle joue régulièrement des parties avec ses voisins. Cette “personne très attachante” selon les dires de son entourage a été dignement fêtée le 2 juin dernier avec une visite surprise de son voisinage et d’une délégation de la mairie, au son de l’harmonica. n
Un nouveau curage a eu lieu début juin. Des tonnes de boues polluées ont été retirées. Les Fins : la réponse de la bergère au berger
décantation qui viendrait recueillir le trop-plein, mais la solution la plus pérenne consisterait à refaire la plupart des canalisations des communes de Grand’Combe-Chateleu et des Gras, un inves- tissement énorme que la collectivité n’a pas encore pu engager. Le problème constaté par M. Perrey est récurrent : dès qu’une forte pluie survient, les volumes d’eau à traiter à la station d’épuration sont bien supérieurs aux capacités des pompes et le surplus part directement dans le Doubs. n
S uite à l’article paru dans notre précédente édition au sujet du contentieux qui oppose l’ancien maire des Fins Bruno Todeschini à celle qui lui a succédé, Élisabeth Redoutey, (recours au tribunal administratif et plainte), la nouvelle maire apporte son point de vue, reproduit ici dans son intégralité : “Parce que les limites du tolérable ont été franchies, avec impudence, avec une audace insolente, le silence pour toute réponse ne suffit plus ! Les élus de la liste “Les Fins Autrement” qui sont sous la “menace” du recours déposé auprès du Tribunal Administratif par Bruno Todeschini en vue de faire annuler les élections aux Fins, d’obtenir l’inéligibilité de sa tête de liste Élisabeth Redoutey pour une durée de 3 ans, prennent la parole” annonce-t-elle. “Nous nous sommes tus jusque-là. Nous avons encaissé les coups sans mot dire. Nous sommes restés stoïques face à l’adversité, refusant de répondre aux provocations, aux invectives, aux calomnies cyniques, aux men- songes éhontés !” Proclamer avec aplomb sur les ondes d’une radio régionale, le 20 mai dernier, une participation de moins de 50 % au scrutin du 15 mars dernier aux Fins, alors qu'elle a été de 57,14 %. Cette information étant parfaitement contrôlable. Respecter les Finois, c’est d’abord respecter “leur choix” ! Émettre l’idée que les électeurs ne seraient pas suffisamment adultes pour affirmer “leur propre opinion” et seraient malléables, est un manque manifeste de respect envers eux. Contribuables associés est une “association de contribuables” qui décerne sa note sur la base de données limitées. La note de 18/20 accordée à la commune des Fins, a également été attribuée à Vil- lers-le-Lac, à Thise, aux Auxons et à 8 autres communes du Doubs. Les juridictions administratives financières en charge de vérifier les comptes publics, pour ce qui est des collectivités territoriales, entre autres les communes, sont les Chambres régionales descomptes. Elles veillent à la régularité, à la “qualité”, à l’usage à bon escient de l’argent public et à la probité des gestions publiques locales. “Prix de la commune la mieux gérée du Département” ! Il appartiendra aux habitants des Fins de découvrir ce qui peut poindre derrière ce “titrepompeux”. À en croire ce qui a été écrit : les “autres” sont coupables des “pires actions et basses manœuvres” ! La justification du camouflet infligé n’est pas aussi réductrice. Bruno Todeschini serait bien inspiré de se poser les bonnes questions. À un moment donné, la remise en question est inéluctable, obligatoire : pourquoi une large majorité des électeurs n'a-t-elle pas souhaité me renouveler sa confiance ?, mon comportement peut-il justifier un tel résultat ? quelles leçons dois-je tirer de cette sanction ? Nous n’avons aucune énergie à dépenser en polémiques stériles. Nous la réservons à travailler à la gestion de notre commune, à apporter une terminaison aux dossiers engagés par la mandature précédente et à mettre en route les projets que nous avons retenus. Cette intervention de notre part sera la seule et restera donc unique !” Fin de la mise point. n
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édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80
E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial :Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Acollaboré à ce numéro : Ph. Duprez. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Juillet 2020 Crédits photos : C’est à dire, Musée de la Résistance, G. Perret, Pinet-Montrivel,Val Nordic Walking. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.
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