Journal C'est à dire 250 - janvier 2019
P L A T E A U D E M A Î C H E
Le manoir “paranormal” fête ses 400 ans Belleherbe
Nous vous souhaitons à une excellente année 2019! tous
ce lieu un labyrinthe sur plus de 400 m 2 . Il est inscrit parmi les monuments insolites de Fran- ce. Insolite, le lieu l’est car plu- sieurs époques se superposent suivant les étages. Insolite, aus- si en raison de ses habitants : des fantômes. “Moi je ne crois Concert le 24 mars Pour fêter les 400 ans de sa construction (peut-être davan- tage), un grand concert de musique est organisé. Un pia- niste jouera durant plus de 3 heures. Rendez-vous à 16 heures. Un apéritif est pré- vu dans les caves du manoir. Renseignements : jose.sor- ribes@wanadoo.fr
Mystère du patrimoine local, le “vieux château” de Belleherbe est une des rares maisons de style Louis XVI à la campagne. Inscrit à l’inventaire des monu- ments historiques, il se dévoile.
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C ertains défient le temps. D’autres le traversent. Cachée derrière deux fermes, une bâtisse blanche plus haute que large grimpe dans le ciel de Belle- herbe. C’est la propriété de José Sorribes, une demeure héritée de son père, un ressortissant Catalan qui l’a achetée en 1957. “À l’époque, les gens du secteur n’y attachaient pas d’importan-
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José Sorribes, féru d’art, d’histoire, de musique.
pas aux fantômes mais il y a des manifestations que je ne m’explique pas. On sent une présence. À travers le miroir Bona- parte, on a déjà vu une jambe traverser : c’est
ce. Mon père en est tombé amoureux” se souvient le maître de maison, qui, depuis peu, l’ouvre aux tou- ristes de passage. Il reçoit des Néo-Zélan-
Des boiseries du XVIIIème siècle.
dais, Allemands, Chinois, des Anglais, pour certains passion- nés d’architecture, d’autres pas du tout. Inscrit à l’inventaire des monu- ments historiques, le manoir est une curiosité. 29 pièces, des dizaines de portes, 500 carreaux de fenêtre, des balcons, font de
celle de Robert. Il y a aussi cet- te grande clé dans une porte qui tombe sans raison. Ce ne sont que des manifestations gentilles. Des touristes anglais viennent uniquement pour ça ! D’ailleurs, il y a le fantôme de la petite fille parle aux enfants. C’est gênant car cela les empêche de dormir” rapporte avec sourire le maître de maison.
La cave, espace le plus ancien de la demeure.
D’un point de vue architectu- ral, le manoir fait coexister le XVI ème , le XVIII ème et désormais le XXI ème siècle sous un même toit. Les boiseries du XVIII ème sont plutôt bien conservées. Son passé est méconnu puisque les archives départementales ne mentionnent peu ou pas cet édi- fice. Cette maison est “appelée “le vieux château” de Belleherbe, une des rares maisons de sty- le Louis XVI, la seule à la cam- pagne, c’est pour cela qu’elle est inscrite à l’inventaire des monuments historiques depuis 1976. Elle coiffe une autre mai- son jumelée avec le château de Seichelle de Charmoille qui est aujourd’hui une ruine. Elle a ensuite été la propriété des frères
Des fenêtres et des portes qui donnent sur du… vide.
Émonin, puis des aristocrates, puis d’un médecin au XIX ème . “L’ouvrir, c’est lui rendre hom- mage” présente l’occupant des lieux, docteur en histoire de l’art et correspondant pour le quo-
tidien régional local. L’autre hommage que José pouvait rendre à cette demeure était de la préserver dans son jus. Que ça plaise ou non. n E.Ch.
La bâtisse mesure près de 30 mètres de hauteur.
La communauté de communes du Russey vivra Fusion avec Maîche ou Mor- teau ? Il n’en sera rien. Après analyse, les élus communau- taires des 17 communes pré- fèrent ne rien changer. Le Russey
aura du pain sur la planche. Actuel- lement, c’est elle qui gère le déve- loppement des zones économiques du Russey, de Noël-Cerneux et des Fontenelles, les déchets, le touris- me, les aires d’accueil des gens du voyage, la gestion des milieux aqua- tiques, l’aménagement de l’espa- ce, les équipements sportifs et cul- turels. n (1) Les communes : Le Russey, Bonnétage, Les Fontenelles, Saint-Julien-les-Russey, Grand’Combe-des-Bois, Le Bar- boux, La Chenalotte, Noël-Cerneux, Narbief, Le Bizot, La Bosse, Le Mémont, Mont-de-Laval, Le Luhier, Montbéliardot, Plaimbois-du- Miroir, Laval-le-Prieuré.
arriver à la conclusion que nos finances sont saines, que nous avons des marges de manœuvre pour assu- rer nos compétences en trouvant de nouveaux moyens financiers” évoque le président de la collectivité Gilles Robert. Encouragées par l’État, les fusions (ou absorptions) ont connu plus ou moins de réussite sur certains territoires. “Je peux dire que la démarche a permis, ici, de renforcer
Q uel avenir pour la com- munauté de communes du Plateau du Russey ? Cet- te question, les élus des 17 communes (1) représentant 7 000 habi- tants y ont répondu après une analyse menée en 2018. D’ici cinq ans, la C.C.P.R. ne fusionnera ni avec celle du Val de Morteau ni avec celle du Pays Maîchois. “Nous avons pris le temps de l’analyse pour en
l’esprit communautaire. Nos communes ont envie de se faire entendre. En fusionnant, elles craignent de perdre ce pouvoir” évoque Gilles Robert. La C.C.P.R., à l’heure des
La crainte de perdre
le pouvoir de gouvernance.
prochaines prises de compétences (eau et assainissement, route, Plan local d’urbanisme intercommunal),
La communauté de communes est installée dans la maison des services.
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