Journal C'est à dire 247 - Octobre 2018

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Le club de boxe représenté aux Mondiaux Maîche

Karim Hidqi défend les couleurs de l’équipe de France lors des Mondiaux qui se déroulent en Italie du 30 octobre au 5 novembre. Une reconnaissance pour lui et son club.

me d’entraîneur et sa ceinture noire. “J’ai commencé par le judo puis je me suis mis à la boxe il y a 5 ans. Le président m’a pro- posé de passer mes diplômes fédé-

“J’ai participé à une détection pour l’équipe de France F.B.A.- D.A. à Annonay. Il y a eu des tests physiques et techniques qui m’ont permis d’être sélectionné”

S on travail de décolleteur horloger dans une gran- de manufacture à La Chaux-de-Fonds lui impose la rigueur. Dans le sport, le Maîchois Karim Hidqi s’im- pose les mêmes règles : le tra- vail, la persévérance. D’ici le 30 octobre et son départ pour l’Italie (Massa di Carrara) où il disputera les championnats du monde de la fédérationW.T.K.A.

(World Traditional Kickboxing Association), tout excès est à bannir. “Pas même une frite sous la dent” s’amuse le compétiteur qui va boxer dans la catégorie des moins de 75 kg. Vingt-huit fédérations et 5 000 athlètes de 107 pays seront présents. Il boxe- ra avec les pieds et poings en kick-boxing et U.F.R. Sa sélec- tion, le jeune homme de 29 ans l’a obtenue début septembre :

précise le sociétaire du Boxing club de Maîche, présidé par Bouchaib Amraoui. C’est une belle recon-

raux. J’ai accepté. La boxe reste un loisir pour moi et je m’accorde cet- te année pour me foca- liser sur la compétition.

“Faire ensuite partager mon expérience.”

naissance pour l’association et ses 40 adhérents qui s’entraî- nent régulièrement dans la sal- le du gymnase du collège. Karim est un bel exemple de réussite pour les plus jeunes. Il a obte- nu en mai dernier son diplô-

Mon objectif est de viser un titre de vice-champion du Monde. Ce sera dur car certains compéti- teurs vivent de ce sport, ce qui n’est pas mon cas” poursuit l’ath- lète qui a prévu d’arriver en plei- ne forme le jour J. Pour cela, il a pu combattre avec des sparring-partners de choix : “Nous sommes peut-être dans une région discrète mais nous avons des talents. J’aimerais par la suite faire partager mon expé- rience aux jeunes. Nous avons un club avec un bel état d’esprit. Dans ce sport, la loi du plus fort n’existe pas” conclut-il. Soutenu par sa famille et ses amis, il a pris quelques jours de congé pour rejoindre l’Italie. La pression va lentement monter. Au travail, ses collègues sont là pour l’en- courager. Ils pourront suivre ses résultats sur la page Facebook du club (Boxing club maîchois). n

Karim Hidqi participe aux Mondiaux W.T.K.A. (World Traditional Kickboxing Association) en Italie.

Maîche

Pour la troisième année, une partie de l’unité d’enseignement de l’Institut Médi- co-Éducatif de l’A.D.A.P.E.I. est externalisée en milieu “ordinaire”. La scolarisation en milieu ordinaire reconduite

Le Boxing club de Maîche s’entraîne au gymnase du collège.

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C’ est dans les locaux de l’école primaire publique Louis Pas- teur de Maîche que sont accueillis les élèves de l’I.M.E., porteurs de handicaps mentaux. “Cette externalisation est l’aboutissement d’un long travail collaboratif entre les dif- férents partenaires : I.M.E., élus maîchois et corps enseignant de l’établissement scolaire” se féli- cite la Mairie de Maîche. Cette formule avait été formalisée pour la première fois à la ren- trée scolaire 2016. L’inclusion de ces élèves a pour but de “favoriser une scolari- sation des enfants au plus près du milieu ordinaire. Devant le constat de réussite unanime, c’est tout naturellement que ce partenariat a été reconduit pour l’année scolaire 2018-2019” pour- suit la Ville. La classe est composée de 9 enfants et de 3 professionnels encadrants. Le principe est simple : les enfants de la clas- se de l’I.M.E. et les profession- nels qui les accompagnent au quotidien sont accueillis dans une salle de classe à l’école Pas- teur. Les espaces communs de l’école sont mutualisés et cha- cun selon un planning défini peut utiliser par exemple les ressources de la bibliothèque, la salle polyvalente, la salle d’arts plastiques… La commu- ne assure la charge financiè- re des frais de fonctionnement de l’école sans distinction de

l’utilisateur des lieux. Pour sa part, l’I.M.E. finance tout ce qui est nécessaire au bon dérou- lement de son temps scolaire. Les récréations restent un

opération. Ce partage réciproque se pro- longe même en dehors du temps scolaire puisque les enfants de l’I.M.E. prennent leurs repas

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moment privilégié puisque tous les enfants de l’école se retrouvent ensemble dans la cour de l’éco-

au restaurant scolai- re mis en place par la Commune. Cette inclusion a vocation à se pour-

La classe est composée de 9 enfants.

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le. “On peut s’apercevoir que le regard que les enfants por- tent sur le handicap évolue et tend vers plus d’acceptation des différences. Chacun s’accorde à constater que les enfants de l’I.M.E. s’épanouissent totale- ment et s’ouvrent plus facile- ment aux autres enfants” ajou- tent les partenaires de cette

suivre dans le futur puisque le projet de construction d’un nou- veau groupe scolaire, qui est en cours de finalisation, accueille- ra les classes, les services et les bureaux de l’A.D.A.P.E.I.-I.M.E., l’école maternelle publique Les Sapins Bleus, l’école primaire publique Louis Pasteur et le restaurant scolaire. n

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